Marie-Joseph Canteloube de Maleret
Né le 21 octobre 1879 à Annonay, mort le 4 novembre 1957 à Grigny.
Il est issu d'une famille bien établie d'Auvergne. Son père est directeur de la succursale de la banque la « Société Générale » d'Annonay. Sa mère, Marie Garidel, fille de médecin, bonne pianiste, organise des concerts.
Dans une note autobiographique autographe conservée au Département de la musique de la Bibliothèque nationale de France (Rés. F 1665 (9), Joseph Canteloube raconte :
à 4 ans ½, je commence l'étude de la musique et du piano avec une vieille dame, Amélie Doetzer, qui avait été l'élève chérie (et même plus que cela !) de Chopin. Elle possédait d'inestimables souvenirs du poète du piano, entre autres le manuscrit de la fameuse méthode de piano, qu'il lui avait donné en gage de son affection. C'est sur cette méthode (que, seul, j'ai vue) que je travaillai chez Amélie Doetzer. Celle-ci ne donnait de leçons qu'à moi et me transmit ainsi l'enseignement quasi direct de Chopin, les secrets de sa technique et de son interprétation.
Amélie Doetzer appartient sans aucun doute à la famille du Doetzer d'Annonay, qui faisait le commerce des pianos, et qui apparaît dans les registres de la firme Pleyel au cours des années 1830-1840. Rien ne confirme qu'elle fut une élève de Chopin, quant aux autres affirmations, elles relèvent certainement plus de la fantaisie que des faits démontrables1.
à l'âge de huit ans, il suit des cours de violon avec un certain Manchovet.
En 1891, son père l'inscrit à l'école Saint-Thomas-d'Aquin à Oulins, près de Lyon, ce qui interrompt brutalement ses études musicales avec émilie Doetzel et Manchovet.
Ses premières compositions, des variations pour piano, Pensées d'automne ou Rêveries (opus 1), datent de 1893.
Son père meurt en 1896.
Après son baccalauréat de philosophie, il passe plus d'un an avec sa mère, dans la propriété familiale paternelle, à Bagnac. En 1899, elle lui obtient un emploi à la Société Générale de Bordeaux, qu'il abandonne après six mois. Sa mère meurt en 1900.
En 1901, il se marie avec Charlotte Marthe Calaret, à Malaret, et entame le collationnement des chants populaires du Quercy et d'Auvergne.
Pastourelle , Malurous qu´o uno fenno, Brezariola, extraits de « Chants d'Auvergne », par Dawn Upshaw.En 1902, grâce à l'entremise du père Fayard, qui collaborait à l'organisation des concerts avec sa mère, Canteloube fait la connaissance de Vincent d'Indy, et devient son élève par correspondance.
En 1903, ses fils, Pierre et Guy, des jumeaux, naissent.
En 1906, il s'installe à Paris, afin de suivre les cours de composition de la Schola Cantorum, dirigée par d'Indy. Il intègre l'établissement en 1907.
Il se lie d'amitié avec Déodat de Séverac
La même année, l'exécution de Dans la montagne, une suite pour violon et piano, est un succès. Il publie également ses premières harmonisations de chants populaires dans les deux volumes des Chants populaires de Haute-Auvergne et Haut-Quercy.
En 1908, il commence la composition de son œuvre lyrique, Le Mas, qui sera acheveé en 1926.
Au début de la Première Guerre mondiale, il retourne à Malaret. Enrôlé par l'armée, cantonNé à Montauban., il est secrétaire pendant trois ans.
Après la guerre, il ne souhaite pas revenir à Paris. Pendant un an, il donne des cours à Henri Sauguet, qui sera son unique élève.
En 1923, il publie le premier des cinq volumes de ses Chants d'Auvergne, pour voix et piano.
En 1924, il est à Paris pour présenter une série de concerts, au cours desquels il interprète Scarlatti, Corelli, Déodat de Séverac, Albert Roussel. Puis il tourne en Espagne, Grande-Bretagne, Allemagne, Pays-Bas, Tchécoslovaquie.
En 1925, avec Louis Bonnet, directeur de « L'Auvergnat de Paris » et un des chroniqueurs du journal, le traducteur et poète Camille Gandilhon Gens-d'Armes (1871-1948), il crée le groupe « La Bourrée », dont le but est de promouvoir le folklore auvergnat.
En 1926, son, opéra Le Mas, obtient le prix Heugel. Il est donNé à l'opéra de Paris en 1929.
Dans les années 1930, étienne Clémentel (1864-1936), qui cumule de nombreuses charges politiques nationales et régionales, dont la Présidence de l'Assemblée du Puy-de-Dôme, lui demande de composer une œuvre glorifiant les héros de l'indépendance gaéliques. En 1933, Canteloube compose le drame lyrique Vercingétorix.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il occupe, à partir de juin 1940, des fonctions auprès du gouvernement de Pétain à Vichy, écrit dans « L'Action française », et produit des émissions de chants folkloriques pour la radio, avec notamment Christian Selva.
En 1944-1945, il organise avec la cantatrice Geneviève Rex (1906-2002), une série de concerts, consacrés aux chants régionaux.
En 1948, il effectue une tournée de conférences dans les universités américaines, avec Roger Blanchard qui harmonise également des chants populaires.
En 1949, il publie une Anthologie des chants populaires français.
à partir de 1950, il travaille à son troisième opéra, Cartacálha.
Il publie en 1952, une Anthologie des chants populaires franco-canadiens.
Il rédige une biographie de Déodat de Séverac, qui ne sera publiée qu'en 1984, et une de Vincent D'Indy, Vincent d'Indy : sa vie, son œuvre, son action, publiée en 1951.
Notes
1. Eigeldinger Jean-Jacques, Chopin et Pleyel. Fayard, Paris 2010, p. 326.
Chants d'Auvergne, arrangés par Joseph Canteloube.
Victoria de los Angeles
Orchestre des Concerts
Lamoureux
Jean-Pierre Jacquillat, direction
EMI 1973 : 1975. Digitalisé en 1986 ; 1999.
La pastoura els camps ; Baïléro (n° 1 de « Trois bourrées » ) ; L'Aïo dè rotso ; Ound'onorèn gorda ; Obal, din lou Limouzi ; L'Antouèno ; La Pastrouletta è lou Chibalié ; La Delaïssádo ; Lo Calhé (bourrée 2) ; Lo Fiolairé ; Passo pel prat (Grande) ; Lou Boussu ; Brezairola ; Malurous (bourrée) ; Oï, ayaï ; Pour l'enfant ; Chut, chut ; Pastorale ; Lou coucut ; Obal, din lo coumbèlo ; Là-haut, sur le rocher ; Hé ! beyla-z-y dau fé ; Tè, l'co, tè ! ; Uno jionto postauro (Regret)
Joseph Canteloube
Chants d'Auvergne
Dominique Gens
Orchestre national de LIlle
Jean-Claude Casadessus,
direction
Enregistré à l'Auditorium du nouveu siècle de Lille, en juillet
Naxos 2004-2005, 8.
557491
La pastoura als camps ; Baïlèro ; Trois bourrées : L'aïo de rotso ; Ound'onorèn gorda ? ; Obal din lou Limouzi ; Pastourelle ; L'Antouèno ; Deux bourrées : N'aï pas iéu de mio ; Lo calhé ; La delaïssâdo ; Passo pel prat ; Lou boussu ; Brezairola ; Malurous qu'o uno fenno ; Jou l'pount d'o Mirabel ; Oï ayaï ; Lou coucut ; Quand z'eyro petitoune ; Là-haut, sur !e rocher ; no jionto postouro ; Lou diziou bé
Joseph Canteloube
Chants d'Auvergne
Dominique Gens
Orchestre national de LIlle
Serge Baudo, direction
Enregistré
à l'Auditorium du nouveu siècle de Lille, en janvier 2007.
Naxos 2007, 8. 570338
La Pastroulelta è Ion chibalie ; Lo Molair ; Pour l'enfant ; Chut, chut ; Pastorale ; Obal, din lo coumbèlo ; Postouros sé tu m'aymo ; Tè, l'co tè ;Hé ! Beyla-z-y dau fé ; Triptyque : Offrande d'été ; Lunaire ; Hymne dans l'aurore ; Chants de France (séléction) : Auprès de ma blonde ; Où irai-je me plaindre ? ; Au prè de la rose ; Délicieuses cimes ; Réveillez-vous ! ;D'où venez-vous fillette ?
Chants
d'Auvergne
Frederica von Stade
Royal Philarmonique Orchestra
Antonio Ameida, dir.
CBS MDK 46509
1982, 1986
(vol 1 et 2)
Pastré, dè dèlaï l'aïo, as gaïré dé boun tèms ?
Dio lou baïlèro
lèro, lèro, lèro, lèro, baïlèro, lô !
È n'aï pa gaïre,
è dio, tu ?
Baïlèro lèro, lèro, lèro, lèro, baïlèro, lô
!
Pastré, lou prat faï flour, li cal
gorda toun troupel !
Dio lou baïlèro lèro, lèro,
lèro, lèro, baïlèro, lô !
L'erb es pu fin' ol prat d'oïci !
Baïlèro
lèro, lèro, lèro, lèro, baïlèro, lô !
Pastré, couci foraï, en obal io lou bel riou !
Dio lou baïlèro lèro, lèro, lèro,
lèro, baïlèro, lô !
Es pèromè, té baô çirca !
Baïlèro
lèro, lèro, lèro, lèro, baïlèro, lô !
Oï ayaï,
Couçi ièu foraï ?
N'aï pas de couoïffo.
Pierrou bo'lo fièyro,
Pierrou lo li croumpo,
Pierrou lo li pourto,
Pierrou lo li doun',
Inquèr'ès
pas lèvado,
Dzomaï ne se lèvo !
Lèvo, lèvo, lou dzour bè !
Morgoridoto, lèvotè !
Oï ayaï,
Couçi ièu foraï ?
N'aï pas de coutilhoul !
Pierrou bo'lo fièyro,
Pierrou lo li croumpo,
Pierrou lo li pourto,
Pierrou lo li doun',
Inquèr'ès
pas lèvado,
Dzomaï ne se lèvo !
Lèvo, lèvo, lou dzour bè !
Morgoridoto,
lèvotè !"
Oï, moun Diou !
Que fo frèt,
Me cal quitta lou lièt !
Prenguet lo comiò,
E maï lou coutilhou,
E maï lou boborel,
E maï lou moutsodou,
E sés
poulidos caussos.
E metèt la couoiffo.
Que soui bèlo !
So diguèt,
E Morgorido se lévèt.
Uno pastourèlo èsper olaï al capt del bouès
Lou galan doguélo, mé né
bén pas !
Ay ! souï délaïssado !
Qué n'aï pas vist lou mio galant ;
Crésio
qué m'aïmábo, è ton l'aïmé ièu !
Luziguèt l'estélo, aquèlo
què marco la nuèt,
e lo pauro pastoureletto
Démouret à ploura...
Lo lololo lo, etc.
Passo pel prat, béloto,
Ièu possorai pel bouos:
Quon li séras, pouloto,
Mesperoras se vouos
!
Lo lololo lo, etc.
Nous porlorén, filhoto,
Nous porlorén toui dous ;
Qu'os toun amour, drouloto,
Què mé
foro hurous !
Lo lololo lo, etc.
Tè, l'co, tè ! etc.
Arresto lo baco !
Atsolo qué s'èn bo !
Dió ! Dió
!
Camino, camino, etc.
Pe cayré !
Té ! Biro lo roudzo, etc.
Prr !
Es aquo !
Dayssolo !
Bèni, bèni, bèni tè
Soun, soun, minou mináuno,
soun, soun, bèi o l'èfon !
Mè lou soun soun bo pas bèni,
minàuno
soun, minou mináuno,
mè lou soun soun bo pas bèni,
lou nostre èfon po pas durmi !
Soun,
soun, minou mináuno,
soun, soun, bèi o l'èfon !
Passo tsou lo tàul' e tsou l' bonc,
minauno,
soun, minou mináuno,
passa tsou lo tàul' e tsou l' bonc,
minauno, soun, bèi o l'èfon
!
N'aï pas ïèu dè mîo soui qu'un' pastourel ;
mè sé n'obiozuno li sério
fidèl ;
s'o bio 'no mio qué m'aïmèssé plo,
dé poutous, dé flours ièu
lo coubririo !
Mè sul pount d'Entraygo n'io dous áuzelous,
né fa què canta pel lous amourous ;
s'ès
plo bertat cantarèn plo lèu pel
lo gento mio qu'ès olprès dè ièu'
Pel lous camps d'Endoun' io dé gèntoï flours ;
soun blugoï, roujoï, è dé
toutos coulours ;
li cal ana qué n'èn cuIiràï,
o lo méouno mio lès pour toráï
é, dio mè tu, lo calhé, ound as toun nîou ?
Sul puèt dé lo Bostîdo
del laï lou riou !
é, dio mè tu, lo calhé, qué l'o bastit ?
és dé bourro dè lèbré
è dé lopi !
é, dio mè tu, lo calhé, qué l'io dedins ?
Dès iôus coumo lès
áutrès mès plus poulits !
Lou coucut oqu'os un auzel
Que n'io pas capt plus de to bel
Coumo lou coucut qué canto,
Lou mió
coucut, lou tió coucut, bis.
E lou coucut dès autrès !
Dió. Obès pas èntendut
canta lou coucut ?
Per obal found del prat,
Sé ni&oaute ; un ´ubré flourit è gronat,
Qué lou
coucut l'i canto.
Lou mió coucut, lou tió coucut, bis.
E lou coucut dès autrès.
Dió
; Obès pas èntendut canta lou coucut ?
E se toutse les coucuts
Boulioù pourta souneto.
O !
forióu çin cent troumpetoï !
Lou mió coucut, etc.
Quond onorèn o lo fièro, iè !
Quond onorèn o lo fièro, ô !
Li onorèn
touï dous, l'Antouèno,
Li onorèn touï dous !
Croumporèn uno baquetto...
La croumporèn touï dous.
La baquetto séro méouno...
Lèï cornoï sèroun pèr bous.
Mon païré mé n'o lougado, bis.
Per ona gorda lo bacado,
Tchut, tchut, tchut !
Tchut, tchut,
que
z'o cal pas diré !
Tchut, tchut,
mènès pas ton dè brut ! bis.
Né l'i soui pas to lèu estado, bis.
Què moun
golont m'o rencountrado,
Tchut, etc.
N'aï pas ièu fatso de fuzados, bis.
Cou m'o fat guel de poutounados !
Tchut, etc.
Sé n'io bè de miliour couóïfado, bis.
N'io pas de miliour embrassado !
Tchut, etc.
Soun, soun, béni, béni, béni ;
Soun, soun, béni, béni, doun,
Soun, soun, béni,
béni, béni ;
Soun, soun, béni, d'èn docon !
Lou soun, soun, bouol pas béni, pécairé
!
Lou soun soun bouol pas béni.
Lou néni s'en bouol pas durmi ! Oh !
Soun, soun, béni, béni, béni ;
Soun, soun, béni,
béni, doun,
Lou soun, soun bouol pas béni.
L'èfontou bouol pas durmi !
Soun, soun, béni,
béni, béni ;
Soun, soun, béni, o l'èfon ! Oh ! Oh !
Soun, soun, béni, etc.
Atso lo qu'es poroqui, pécairé !
Atso lo qu'ès por oqui,
Lou néni s'en boulio durmi...
Ah !
Uno jionto pastouro
Un d'oquècé motis,
Ossitado su l'erbèto,
Plouro soun bel omi !
Garo, sério bé ouro
Qué fougesso tournat !
Cáuco pastouro mayto
Soun cur auro dounat
!
Ah ! pauro pastourèlo !
Délayssado soui yèn
Coumo lo tourtourèlo
Qu'o perdu soun
poriou !
Ton qu'èrè pitchounèlo,
Gordavè loui moutous.
Ti lirou lirou... la la diri tou tou la
lara !
Obio 'no counoulhèto
è n'ai près u postrou.
Ti lirou lirou... la la diri tou tou la lara !
Per fa l'obiroudèto
Mè domound' un poutou.
Ti lirou lirou... la la diri tou tou la lara !
È ièu soui pas ingrato,
Èn lièt d'un n'in fau dous !
Ti lirou lirou... la la diri tou
tou la lara !
[ce texte est repris dans le folksong 10 de Luciano Berio]
L'aïo dè rotso té foro mourir, filhoto !
Nè té cal pas bèïr' oquèl',
aïo, quèl' aïo,
Mès cal prèndr'un couot d'oquèl' aïo dè bi !
S'uno
filhoto sè bouol morida, pitchouno,
Li cal pas douna d'oquèl' aïo dè rotso,
Aïmaro miliour
oquèl' aïo dè bi !
Ound' onorèn gorda, pitchouno droùlèto ?
Ound' onorèn gorda lou troupèl pèl
moti ?
Onorèn obal din lo ribèïrèto,
din lou pradèl l'èrb è fresquèto
;
Païssarèn loï fèdoï pèl loï flours,
al louón dèl tsour nous
forèn l'omour !
Ogatso louï moutous, pitchouno droùlèto,
Ogatso louï moutous, lèïs obilhé
maï nous !
Ogatso louï fèdoï què païssou l'èrbo,
è lèïs
obilhé què païssou loï flours ;
naôtres, pitchouno, què soun d'aïma,
pèr
viouvr' obon lou plosé d'omour !
Obal din lou Limouzi, pitchoun' obal din lou Limouzi,
Sé l'io dè dzèntoï drolloï, o
bé, o bé,
Sé l'io dè dzèntoï drolloï, oïçi, o bé !
Golon,
ton bèlo què siascou lèï drolloï dè toun pois,
Lous nostrès fringaïrès
èn Limouzi,
Saboun miliour counta flourèt' o bé !
Obal, din lou Limouzi, pitchouno, sé
soun golon,
Oïçi en Aoubèrgno, dïn moun poïs,
Lous omès bous aïmoun è
soun fidèls !
15La Pastoura al camps
Quon lo pastouros s'en bo os cams,
Gardo sèï moutonadoï
Tidera
la la la la la loï
Gardo sèï moutonadoï
Geùlo rèscontr' un moussurèt,
Lou moussu l'ogatsavo
Tidera la la la la la loï
Lou moussu
l'ogatsavo
«Ah ! Daïssa mè bous ogatsa
Sès ton poulido filho
Tidera la la la la la loï
Sès
ton poulido filho
È passo dè dessaï !
È passo dellaï l'aïo !
Bendras olprès de ièu,
Què
d'ofaïré parlorèn,
È lou restan del jiour
N'en parlorén d'amour !
Né pouodi pas passa !
Couci bouos qué iéu passi ?
N'aï pas de pount d'arcados
È
n'aï pas dè batéu,
Ni máï dè pastourel
Qué mè siasco fidèl
!
Aurias léu un batéu
Sè tu èros poulido !
Aurias un pount d'arcados,
Aurias un pastourel
Qué
té serio fidèl
È máï djusqu'al toumbel !
17La pastrouletta e lou chibalie
«Lougarias
bous un' gardáïré, pastrouletto ?»
«Né gardaraï bé prou souletto,
chibalié !
Né gardaraï bé prou souletto, rossignolet !»
«E nous sièrèn o l'oumbretto, pastrouletto ?»
«l'oumbretto n'ès enrousodáo,
chibalié,
l'oumbretto n'ès enrousodáo, rossignolet»
«Obal la fouyèir' ès séco, pastrouletto !»
«N'i cal anan pèr un
óuretto, chabalié
N'i cal anan pèr un óuretto, rossignolet»
Dzanètou tsou 'l poumiéirou
Què sé souloumbravo,
Què sé souloumbravo si,
Què
sé souloumbravo la,
Què sé souloumbravo.
Oqui possèt un boussu
Què lo mirolhavo,
Què lo mirolhavo si,
Què lo mirolhavo la,
Què
lo mirolhavo.
Ah ! Poulido Dzanètou !
Bous sèrès lo mèouno !
Bous sèrès lo mèouno
si,
Bous sèrès lo mèouno la,
Bous sèrès lo mèouno !
Per qué ieu lo bouostro sio
Cal coupa lo bosso !
Cal coupa lo bosso si,
Cal coupa lo bosso la,
Cal
coupa lo bosso !
Oï ! Pècaïré, Dzanètou !
Gordorai mo bosso !
Gordorai mo bosso si,
Gordorai
mo bosso la,
Gordorai mo bosso !
Malurous qu'o uno fenno,
Malurous qué n'o cat !
Qué n'o cat n'en bou uno,
Qué n'o uno n'en
bou pas !
Tradèra, ladèri dèrèro
ladèra, ladèri dèra.
Urouzo lo fenno
Qu'o l'omé qué li cau !
Urouz' inquèro maito
O quèlo qué n'o
cat !
Tradèra, ladèri dèrèro
ladèra, ladèri dèra.
[texte repris
dans le Folkson 9 de Luciano Berio]
Jou l'pount d'o Mirabel
Cotorino lobabo, bis.
Bengèrou o possa
Très cobolhès d'ormado, bis.
Jou l'pount d'o Mirabel
Cotorino plourabo, bis.
Baïlèro, lèro, lèro !
Pastre, de dèlaï l'aïo ! bis.
As pas vist posa
lo lèbré qu'onavo mèdré,
Lou bouon entré los combos dé do bon,
Lou coudie
entré los combos dé dorriè,
Lou poumpo sú l'esquino,
Lo claù ol tráu,
Lou
baïlèro, lèro !
Lèro, lèro, lèro, etc.
Baïlèro lô !
Aï fa maï qué lou béïré
Possa qué l'aï ottropat,
Lou baïlèro,
lèro !
Lèro, lèro, lèro, etc.
Baïlèro lô !
Baïlèro, lèro, lèro !
Pastre, de dèlaï l'aïo ! bis.
E du qu'as fat de
lo pèl ?
De qu'as fat de las oùrilhas ?
E qu'as fat de lo quió ?
De qu'as fat de tout oquó
?
Dió, lou baïlèro, lèro ?
Lèro, lèro, lèro, etc.
Baïlèro
lô !
De lo pèl n'aï fat un montel !
De las oúrilhas n'ai fat un porel de mithos !
E de lo quió uno troumpetto !
Sé les mé vouós croumpa
Tè les pourtoraï,
Dió,
lou baïlèro, lèro, etc.
Baïlèro lô !
Jean-Marc Warszawski
Révision 26 mai 2010
Révision de lamise en page, 21 octobre 2017
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Lundi 12 Août, 2024