Né à Paris 22 mai 1759, mort à Paris 11 mars 1826.
Compositeur et organiste, fils d'Armand-Louis Couperin.
On connaît peu de choses. D'aprés Henry Joseph Taskin, Gervais-François Couperin aurait étudié la musique avec ses parents et donné une symphonie pour grand orchestre à 18 ans. Il a certainement repris la charge de Saint-Gervais à la mort de son frére, où on sait qu'il joue l'office de la Fête de la Providence en novembre 1789.
Sur la partition de sa Complainte béarnoise éditée en 1790, il est décrit comme organiste du Roi en sa Sainte-Chapelle de Paris, de Saint-Gervais, de Saint-Jean, de Sainte-Marguerite, et des Carmes de Billettes. Il reprend aussi un trimestre en succession à son pére à Notre-Dame. Il emménage avec sa mére dans un petit entresol du Palais de Justice de Paris, logement de fonction de la Sainte-Chapelle. Le 22 septembre 1792, il se marie avec son éléve Héléne-Narcisse Frey. Sa mére déménage à Versailles où elle est nommée organiste de l'église Saint-Louis. Il s'installe dans le Marais.
En 1793, à la réouverture de l'Opéra, il joue avec Séjan des airs patriotiques sur deux petits orgues placés de chaque côté de la scéne, pour accueillir le public. Les instruments sont retirés.
Le 6 novembre, il joue les orgues de Saint-Sulpice pour un banquet donné par Napoléon.
Gervais-François Couperin, Rondo en re (1782), par Pastór de Lasala, sur une copie de Marc Nobel (2003) d'un clavicorde Pehr Lindholm (1787).Gervais-François Couperin, Louis XVIII, ou le retour du bonheur en France, opus 14, par André Isoir, orgue Boizard (1714), église Saint-Michel-en-Thiérache.
Quand les églises ouvrent à nouveau, il reprend les postes remis en service.
Sa fille, Céleste-Thérése (1792/1793-1860) est la derniére musicienne de la famille.
1782, Rondo. Dans «Journal de clavecin par les meilleurs maîtres» (1 / 8) 1782, p. 62
1787, De tes douceurs, aimable liberté pour voix et clavecin. Dans « Journal hebdomadaire, composé d'airs d'opéra» 1787
1788, 2 sonates pour clavecin ou piano, violon et violoncelle op.1
1790, Ah ! Ça ira !, variations pour clavecin ou piano
1790, Complainte béarnoise, tirée des Actes des Apôtres, variations pour piano ou clavecin (parfois attribué à Armand-Louis)
1792, Pot-pourri composé des airs de la Constitution en vaudevilles pour piano
1792, 2éme pot-pourri, pour piano (perdu)
1797, Les incroyables, pour piano, op.6
1797, Les merveilleuses, pour piano, op.7
1797, Ouvertures d'Iphigénie et de Demophoon mises à la portée des jeunes éléves, pour piano et violon ad libitum, op.8
1797-1799, Accompagnement de clavecin ou de piano pour la Romance d'Estelle (Lefébure)
1799, 6 romances pour 1 voix, piano ou harpe
1799, Air de barrége mis en variation, pour piano, op.10
1806-1815, Jeune, gente, plaisante et débonnaire, ballade
1810, Caprice, ou Pot-pourri sur les airs de Cendrillon de Nicolo, pour piano, op.11
1810, Sonate, pour piano et violon op.12
1812, La mine de Beaujonc, fantaisie imitative, pour piano ou hare, op.13
1814, Louis XVIII, ou Le retour du bonheur en France, pour piano, op.14
1821, Sans un petit brin d'amour, variations, pour piano ou harpe op.15
sd., Nouveau chant d'église pour le verset Domine salvum, à 4 voix
sd., Sonate, pour piano ou clavcecin [op.1 n° 1] sans les parties de violon et de violoncelle
sd. Allegro assai, pour 2 piano [arrangement du 1er mouvement de l'opus 1 n°1}
sd., Sonate, pour piano ou clavecin à quatre mains (transcrit pour 2 pianos)
sd., Contredanses, pour piano
sd., Sonates pour clavecin ou piano
sd., Esquisses pour 10 mouvements des sonates
sd., 1ére simphonie
sd., Basse des Incroyables [opus6], partie de violoncelle seule
sd., La chaumiére, chanson avec accompagnement de piano éditée par P. Brunold, Paris 1938 (attribution douteuse)
sd. Quelques piéces pour orgue (certaines datées de 1802). Collections privées éditées par N. Gorenstein, Paris 1997.