Né à Nancy le 11 octobre 1721, mort à Rotterdam le 26 juin 1762.
Fils d'un Fermier, avocat, écrivain satirique populaire. Il doit s'exiler suite à un pamphlet visant le duc Stanislas Leszczyński.
à Paris, il écrit pour le théâtre, pour les gazettes, est secrétaire du marquis de Cursay quand ce dernier est administrateur de la Corse. Mais ses pamphlets l'obligent à voyager pour échapper aux tracasseries des mécontents et de la police. Il réside en Hollande, aux Pays-Bas autrichiens, en Allemagne.
La parution du Colporteur en 1762, provoque un scandale, et la justice française demande son extradition. Mais il meurt subitement, ce qui suscite des rumeurs de meurtre.
Dans son Hstoire de l'Esprit Humain ou Mémoires secrets et universels de la république des lettres (Berlin : Haude et Spener, 1768), Jean-Baptiste de Boyer Marquis d'Argens relate une anecdote (t. XII) p. 372-374 :
Plusieurs gens de lettres, qui vivent encore aujourd'hui, n'ignorent pas l'aventure qui m'arriva avec Chevrier : J'étois il y a seize ans à Paris, le Roi de Prusse, mon Maître, m'ayant fait la grace de m'accorder un congé pour aller en France : Chevrier avoit composé une espece de roman diffamatoire contre tous les gens de lettres qui étoient auprés du Roi de Prusse, & cet illustre Souverain n'étoit pas même épargné dans cette satire. L'occasion parut favorable au Sieur Chevrier pour se servir de mon nom ; il vendit son manuscrit à un libraire, comme s'il le tenoit de moi. Ce manuscrit fut remis à un censeur, qui étonné d'y trouver une invective contre toutes les personnes les plus connues, & les plus respectables de la cour de Prusse, ne put se figurer que je fusse l'auteur d'un pareil ouvrage. Il en parla à Mr. De Mallesherbes, de qui je n'avois pas l'honneur d'être connu personnellement, mais qui eut la politesse de passer lui-même chez moi, & de m'avertir de cette affaire. L'on peut juger quel fut mon étonnement ; je remerciai Mr. De Mallesherbes, penétré du service qu'il m'avoit rendu, je le priai de se saisir du manuscrit, & d'obliger le libraire qui devait l'imprimer, de déclarer de qui il le tenoit. Ce libraire dit tout naturellement, que Chevrier le lui avoit donné. Mr. de Mallesherbes me donnoit une lettre pour le Lieutenant-Général de police, qui envoya chercher Chevrier, & lui ordonna de supprimer pour toûjours son ouvrage, sous peine d'être puni severement s'il venoit jamais à paroître, soit à Paris, soit en Hollande, lui enjoignant de plus de m'écrire une lettre d'excuse. C'est ce qu'il fit : je lui répondis de la maniére la plus polie ; c'est aparemment la façon dont j'en usai avec lui, qui l'a sans doute engagé à ne pas me mettre dans le nombre des honnêtes-gens qu'il a déchirés dans son Colporteur, & dans plusieurs autres de ses livres.
La réponse du marquis d'Argens à Chevrier date du 31 juillet 1751 (Biblioteka Jagiellonska, Kraków)
A Monsieur Chevrier à Paris
Monsieur,
j'ai reçu par Monsieur de Morand l'obligeante lettre que vous vous êtes donné la peine de m'écrire. Je suis trés obligé à Monsieur le chevalier de Mouhy . Je peux vous protester que je n'ai rien su du manuscrit en question que [ce que] Monsieur de Malesherbes a eu la bonté de m'en apprendre. Je vous avoue que j'avais profité des marques d'estime qu'il avait bien voulu me donner pour l'engager à retenir votre manuscrit. Je lui avais même écrit en dernier lieu pour lui renouveler le souvenir de la promesse qu'il m'avait fait à ce sujet. Mais votre politesse va finir cette affaire sans qu'il soit besoin que je continue d'avoir recours à un magistrat aussi éclairé que Monsieur de Malesherbes. Je consens, monsieur, de tout mon cœur, qu'il vous rende votre manuscrit. Vous êtes trop galant homme pour vouloir jamais publier des anecdotes dont vous connaissez à présent le peu de réalité. Ceux qui vous les ont communiqués en ont beaucoup plus de tort que vous. Enfin, Monsieur, quoi qu'il en soit, je suis charmé que cette petite tracasserie ait pu m'acquérir quelque part dans votre estime. Je vous [rassure] que vous avez toute la mienne [et] que personne n'est avec une considération plus respectable, Monsieur, votre trés humble et trés obéissant serviteur le Marquis d'Argens. A Paris, ce 31 juillet 1751
source : Universitätsbibliothek Trier
Ravold Jean-Baptiste, Histoire démocratique et anecdotique des pays de Lorraine, de Bar et des trois Evêchés (Metz, Toul, Verdun), depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution française. C. Bayle, Paris ; P. Sordoillet, Nancy 1889-1891 (t. 1) ; p. 46-49
En lisant les sept petits volumes, petit in-12 (Bruxelles, 1758, de cet auteur caustique, on se demande ce qui a pu motiver les rigueurs déployées contre lui. Chevrier était un lotharingophilc intraitable, respectueux envers la famille ducale comme le prouve son jugement sévére sur Thierriat (v. p. 28, note). Les faits qu'il énonce se trouvent dans toutes les histoires de Lorraine ; le langage est convenable, correct : seuls les panégyristes systématiques se trouvent flagellés.
« Les Lorrains, dit-il (1), qui ont écrit pendant la vie de leur maître ou sous son successeur, n'ont jamais inséré dans leurs ouvrages aucune des actions qui auraient pu porter atteinte â la gloire des ducs de Lorraine ; de là vient que toutes les histoires sont des oraisons funébres, dans lesquelles l'orateur adroit glisse sur les défauts du mort pour ne s'attacher qu'à ses vertus qu'il exagére, comme l'usage le demande. »
Chevrier (1), comme nombre de ses contemporains, était sceptique en religion. De là sans doute l'ostracisme inique dont il se vit frappé, dans un pays qui décorait de l'épithéte de Bon, le duc Antoine, le bourreau des Rustauds.
Aujourd'hui on rend justice à cet écrivain indépendant. Digot lui-même, en dépit de ses convictions religieuses, a cru devoir le citer fréquemment, au scandale de certains écrivains cléricaux. Courbe, qui ne fut tout au plus qu'un monarchiste libéral, Courbe dit de lui avec beaucoup de raison :
« Pour nous, Chevrier historien est supérieur à D. Calmet ; il y a chez lui de la critique ; il est quant même une autorité. Indépendant, il a critiqué aussi bien ses amis que ses ennemis. Chevrier n'était pas homme à courber l'échine devant le premier venu et accepter un écu de six livres pour se taire... »
Or, voici comment Chevrier (t. I, pp. 30 31) juge l'historien officiel du duc Léopold :
« D. Calmet, sur les Mémoires utiles, quoique pesamment digérés par le P. Benoit, a essayé une Histoire de Lorraine ; mais on n'ose avancer, d'aprés l'auteur lui-même, que cet ouvrage, écrit sans suite, est bien moins une histoire qu'une compilation de faits qui, sagement discutés et exactement éclairés, peuveut servir à en composer uno...»
Plus loin Chevrier compléte sa pensée en ces termes :
« L'abbé de Senones. en donnant à son livre la qualification d'Histoire civile et ecclésiastique, a paru vouloir s'occuper moins des grands événements qui remuent un état,que de la piété utile de nos souverains ; il en fait des dévots bien moins que des guerriers, et, si on supprimait de l'ouvrage volumineux de D. Calmet les Bulles des Papes et les fondations des Ducs de Lorraine, il n'en resterait presque rien... »
Dans son second volume, Chevrier compléte l'exécution de l'historien officiel. (Avertissement, p. 5.)
« Je ne crois pas, dit-il, que le lecteur le plus intrépide puisse achever le premier volume de l'Histoire de D. Calmet; ce n'est pas que cet ouvrage pénible n'ait son utilité; mais ne trouver à chaque page que du latin et des miracles, cela rebute les gens qui aime le français et qui veulent ne rencontrer de prodiges que sur le tombeau des saints... »
« Une remarque singuliére à faire, continue Chevrier (p. 31), c'est que dans l'Histoire de D. Calmet on n'y trouve même pas les moeurs de la nation dont il veut retracer les actions à la postérité » (2).
Ces omissions et bien d'autres abondent dans l'oeuvre du moine historien. Ainsi, il mentionne faiblement la période tourmentée de la Ligue, ces temps orageux où le duc Charles III, candidat à la couronne de France, réunit les états-Généraux chaque année et quelquefois plusieurs fois par an, pour leur demander ces subsides qui épuisent le peuple, tandis qu'il consacre le tiers d'un de ses gros in-folio au récit des exploits de Charles V, duc in parlibus, exploits complétement étrangers à la Lorraine.
L'excuse de D. Calmet se trouve dans sa qualité d'historien officiel, et surtout dans l'appréhension de l'intervention de la censure.
Notes
(l) Tome III, pp. 78-79.) Nous avons déjà vu (p. 39, note), le jugement de Chevrier sur les croisades. Les lignes suivantes compléteront l'exposé des idées de cet auteur en matiére religieuse : « Quand je parcours ces siécles éloignés, je vois toujours aveé tonnement ce mélange bizarre de piété et de barbarie ; les évéques si respectables par leur auguste caractére ne bornaient point leur empire a régner sur les cœurs ; ils voulaient aussi assujettir les personnes ; prétentions ridicules qui naissent d'un amour-propre excessif ou d'un éle outré. » (T. I, p. 148.)
(2) L'abbé Bexon, dans son Histoire île lorraine, publiée en 1777, formule une appréciation peu différente de celle de Chevrier. — « L'Histoire de D. Calmet, dit-il (Introduction, p. 3), est un riche répertoire, une collection estimable en elle-même ; je l'avoue, ce n'es point une histoire. »
Sabatier de Castres Antoine (1742-1817), Les trois siécles de la littérature françoise, ou Tableau de l'esprit de nos écrivains, depuis François I, jusqu'en 1773.... par M. l'abbé S***, de Castres. De Hansy, Amsterdam 1774 (t.1) p. 303-304.
Né à Nancy, mort en Hollande en 1762, le plus inépuisable de tous les Faiseurs de Brochures. Personne n'a peut-être écrit plus que lui, et plus inutilement. Ses poémes, des comédies, des poésies diverses, ses Observations, ses Histoires, ses Testaments politiques, ses Dialogues, ses Lettres, ses Romans, ses Nouvelles, ses Contes, ses Calendriers, ouvrages presques tous affectés de l'esprit de satyre et du poison de la haine, peuvent être comparés à ces nuées d'insectes éphéméres, qui piquent un moment et ne vivent qu'un jour.
La constitution de L'Opéra
Constitution du patriarche de l'Opéra qui condamne cent et une propositions extraites de deux écrits intitulés: Réflexions sur les vrais principes de l'harmonie et Lettre sur l'origine et les progrés de l'Académie Royale de musique.
L'observateur des spectacles ou anecdotes théâtrales, ouvrage périodique par M. de Chevrier. Tome premier. (tomes premier et second)
Recueil de ces dames de Bruxelles. Aux dépens de la Compagnie, Paris 1745
Bi-Bi, conte traduit du chinois par un Français. Premiére et peut-être derniére édition, à Mazuli, Khilo-Khula, l'an de Sal-Chodaï 623. Paris1746.
Gaudriole, conte. Beauregard, La Haye 1746.
Lettre sur la comédie du méchant. S.n., s.l. vers 1747.
Histoire de l'isle de Corse contenant en abrégé les principaux événemens de ce pays... (avec De La Villeheurnois, Jean-François Goury de Champgrand). 1749.
Cargula, parodie de Catilina, tragédie de M. de Crébillon... J. Gravier, Gênes 1749
Voyage de Rogliano, par M. de Chevrier. Livourne 1751.
Les Ridicules du siecle. Mérigot, Paris 1752.
Ma-gakou: histoire japonnoise (A Goa, par exprés commandement de l'empereur).Paris , 1752
Cela est singulier, histoire égyptienne, traduite par un rabbin génois. (A Babylone, Imprimerie royale). Paris 1752.
Minakalis, fragment d'un conte siamois. S.n., A Londres [en réalité Paris] 1752.
Mémoires d'une honnête femme écrits par elle-même et publiés par M. de Chevrier [3 v.]. Constapel, Amsterdam 1753 ; 1763 [Mérigot ou Sébastien Jorry, Paris] ; Saint-Etienne : Publications de l'Université de Saint-Etienne, 2005.
Le Quart d'heure d'une jolie femme, ou les Amusemens de la toilette, ouvrage presque moral dédié à Messieurs les habitans des coins du roi et de la reine, par Mademoiselle de *****. A. Philibert, Genéve 1753.
Les memoires de madame la baronne de Saint Clair. Premiére partie (attribué à Jean-François de Bastide (1724-1798) ou François-Antoine Chevrier). 1753.
Mémoires pour servir à l'histoire des hommes illustres de Lorraine, avec une réfutation de la Bibliothèque Lorraine de Dom Calmet. Mérigot, Paris 1753.
éssai historique sur la maniére de juger des hommes. Sébastien Jorry, Paris 1753.
Le Retour du Gout, comédie en un acte en vers libres, avec un divertissement... représentée pour la premiére fois... le 25 février 1754. Duchesne, Paris 1754.
La campagne, comédie en un acte en vers par M. de Chevrier, représentée pour la premiére fois par les Comédiens Italiens... le mercredi 14 août 1754... Duchesne, Paris 1754
La revue des théâtres, comédie en vers en un acte avec un divertissement. Par Monsieur de Chévrier. Londres [en réalité Paris] 1754
L'epouse suivante, comedie, en un acte, en prose. De M. de Chevrier. Représentée pour la premiere fois par les Comédiens italiens ordinaires du roi, le lundi 10. novembre 1755... Le prix est de 24 sols. A Paris, chez Duchesne, libraire, rue S. Jacques, au-dessous de la fontaine S. Benoît, au Temple du goût. M.DCC.LVI
Histoire de la campagne de mil sept cent cinquante sept sur le Bas-Rhin, dans l'electorat d'Hanovre et autres pais conquis. A Francfort 1757.
La Petite Maison, parodie d'Anacréon, troisiéme acte de l'opéra des Surprises de l'amour, représentée pour la premiére fois, par les Comédiens italiens ordinaires du roi, le jeudi 30 juin 1757, par M. de Marcouville (et F.-A. Chevrier). Duchesne, Paris 1757
Histoire de la campagne contenant tout ce qui s'est passé d'interessant dans l'electorat de Hanovre, la principauté d'Embden, le landgraviat de Cassel, la Westphalie, le Bas-Rhin & le comté de Hanau. Depuis le commencement de cette année jusqu'à la fin du mois de juillet. Avec le détail de l'affairre du comte de Maillebois contre le maréchal d'Estrées, & les mémoires relatifs à cet objet. A Francfort chez Knoch & Esslinger 1758
Lettre du prince de Prusse mourant, au roi son frére. A Erlang ; et se vend à Bruxelles : chez J. Vanden Berghein, 1758
L'Acadiade ou Prouesses angloises en Acadie, Canada &c. Poëme comi-héroïque, en quatre chants, par Mr. D***. Cassel [en réalité Paris], aux depens de l'auteur, 1758
La Prussiade : Poëme nouveau en quatre chants en vers comi-heroiques. A Cassel 1758
Poëmes sur des sujets pris de l'histoire de notre tems. Liége 1758
La Mandrinade : poëme héroï-comique en 6 chants. LeCamus, Valenciennes 1758
L'Albionide, ou l'Anglais démasqué, poëme héroï-comique relatif aux circonstances présentes, enrichi de notes historiques, politiques & critiques, par M. le comte de F.P.T. Aix, J. William, 1759
L'Hanovriade, poëme héroi-burlesque en cinq chants, orné de notes historiques, allegoriques, morales et critiques, par l'auteur du poëme de l'Albionide. Closter-Seven, George De Bergen, 1759.
Tableau général de l'Europe bélligérante en MDCCLVIII avec des réflexions critiques - militaires sur les opérations des armées... H. Bremer, Goslar 1759
Le Point d'appui entre Thérése et Frédéric ou Pensées militaires, politiques... sur la présente guerre en Allemagne. Nouv. éd... J. Balbin, Liége 1759
L'Ombre Du Prince D'Ysenbourg A L'Editeur De Ses Pretenües Lettres. 1759
Dialogue entre le prince d'Ysenbourg, général Hessois et le baron D'Hirn, général saxon aux champs elisées. Francfort 1759
Recueil de lettres diverses touchant la battaille du 13. avril 1759 prés de Bergen entre Hanau et Francfort : L' abrégé du plan du nouveau recueil général & choisi des mémoires & piéces du tems, particuliérement le point d'appui ou les intérêts présents des puissances belligérantes ; L'ombre du Prince d'Ysenbourg. LeTailleur, Hanau 1759
Nouveaux Mémoires pour servir à l'histoire de notre temps... [6 v.] A Francfort et Leipzig : aux dépens de la compagnie, 1759 [contient : T. I. — Le Point d'appui des principales puissances de l'Europe ou Tableau militaire, politique, critique, impartial des troubles présents — La Foiblesse du feu trop précipité du canon et du mousquet — Tableau succint des premiéres campagnes de la guerre présente en Allemagne – Liége, chez J. Balbin, 1759 — T. II. : Le Point d'appui entre la France et l'Angleterre précédé d'un discours en général sur le point d'appui de l'Europe... (Discours général sur le point d'appui de l'Europe). — Liége J. Balbin, 1759 — L'Acadiade ou prouesses angloises en Acadie, Canada, etc., Cassel, aux dépens de l'auteur, 1758 — Lettre d'un Hanovrien touchant la convention de Closter Seiven — Lettre d'un Hanovrien touchant la convention de Closter Seven, 1758 — Histoire de la campagne de mil sept cent cinquante huit — Tableau général de l'Europe belligérante — T. III. : Le Point d'appui entre la Hollande et l'Angleterre et la réponse à la fameuse lettre de Londres du 5 janvier 1759... (Lettre datée de Londres ; Point d'appui entre la Hollande et l'Angleterre ; [-seconde-troisiéme suite] du point d'appui) — Zwol, chez Clément, s. d. — L'Albionide ou l'anglais démasqué... – Aix, chez J. William, 1759 — T. IV. : Le Point d'appui ou les interets presents de la Grande-Bretagne, debattus par divers membres du parlement... (Le Point d'appui... discours ; Le Point d'appui... portrait...), Liége, chez J. Balbin, 1759 — L'Hanovriade... ! Closter Seven, chez G. de Berger, 1759. — T. V. : Le Point d'appui entre Thérése et Frédéric ou Pensées militaires, politiques, critiques, etc., sur la présente guerre en Allemagne, Liége, chez J. Balbin, 1759 — Tableau général de l'Europe belligerante en 1758... - Goslar, chez H. Bremer — Le Point d'appui entre l'Empire et Frédéric ou lettre d'un patriote allemand. La Mandrinade..., Valenciennes, chez J. Le Camus, 1759 — La Prussiade..., Cassel, aux dépens de l'auteur, 1758 — T. VI.: Point d'appui patriotique allemand par rapport aux operations de la présente guerre dans la Haute et Basse Allemagne..., Bremen, chez P.I. Herman, 1759, 80 p. — Recueil de lettres diverses touchant la bataille du 13 avril 1759 pres de Bergen..., Hanau, chez M. Ch. Le Tailleur, 1759 — l'Ombre du prince d'Ysenborug [sic], s.l. 1759 — Dialogue entre le prince d'Ysenbourg et le baron de Dyhern... aux Champs-Elysées, s.l. 1759 — Projet de paix generale traduit de l'allemand du docteur Sertorius. Dresde, 1759 [Rédigé au moins en partie par F.A. Chevrier, d'aprés Barbier. Sous le titre général sont groupés diverses piéces ou ensembles de piéces, possédant souvent une page de titre particuliére ; au recueil classique des Nouveaux mémoires ont été ajoutés d'autres ouvrages de Chevrier : cinq poémes : l'Acadiade, l'Albionide, la Hanovriade, la Mandrinade et la Prussiade, ainsi que le Dialogue entre le prince d'Ysenbourg et le baron de Dyhern. L'Acadiade et la Mandrinade ont une deuxiéme page de titre portant : Poëmes sur des sujets pris de l'histoire de notre temps..., Liége, aux dépens de la compagnie, 1758]
La voix de la paix, ou considérations sur l'invitation a la tenue d'un congres, faite par les rois de la Grande-Bretagne et de Prusse avec un projet de pacification ... Van der Kroe, Amsterdam 1760
Testament politique du maréchal duc de Belle-Isle. 1762 (avec le duc Charles Fouquet Belle-Isle (1684-1761)
Le Codicille, et l'esprit, ou Commentaire des maximes politiques de M. le maréchal duc de Bell'Isle, avec des notes apologétiques, historiques et critiques, le tout publié par M. D. C***.Veuve Van Duren, La Haye 1762.
Gravure figurant dans certaines éditions, Il s'agit de Charles Fouquet (1684-1761)
Le Colporteur, histoire morale et critique, à Londres, chez Jean Nourse, l'An de Vérité. La Haye 1762; Le Colporteur, un roman satyrique du 18e siécle. Bibliothèque des curieux, Paris 1914. [numérisation du texte]
Almanach des gens d'esprit par un homme qui n'est par sot, calendrier pour l'année 1762 et le reste de la vie, publié par l'auteur du « Colporteur ». Toujours à Londres chez l'éternel Jean Nourse. La Haye 1762.
Illustrations des Amusemens
des dames de B***
Les Trois C. Conte métaphysique imité de l'espagnol... Seconde partie des Amusemens des dames de B***. H. Gouvest, Nanci vers 1760.
...Almanach des gens d'esprit par un homme qui n'est pas sot. Calendrier pour l'année 1762 et le reste de la vie ; publié par l'auteur du « Colporteur ». Toujours à Londres chez l'éternel M. Jean Nourse, 1762.
Je m'y attendois bien, histoire bavarde par l'auteur du « Colporteur ». Par tout : chez Maculature imprimeur ambulant 1762.
La vie du fameux Pere Norbert, ex-capucin, connu aujourd'hui sous le nom de l'abbé Platel: par l'auteur du Colporteur... A Londres, chez Jean Nourse. M.DCC.LXIII [Pamphlet anticlérical sur le capucin lorrain Pierre Parisot (1697-1769), qui était notamment parti en mission dans les colonies françaises d'Inde et des Antilles]
œuvres de Mr F.A. de Chevrier ... [6 v.] Londres : chez Jean Nourse (libraire imaginaire) ; A Amsterdam ; A La Haye : chez H. de Constapel ; A La Haye : aux dépens de l'auteur, 1762-1764 [T. 2 : Le Colporteur. Histoire morale et critique. — L'Almanach des gens d'esprit par un homme qui n'est pas sot. Calendrier pour l'année 1762 & le reste de la vie publié par l'auteur du colporteur. — T. 3 : Essai historique, sur la maniére de juger des hommes. Par M. de Chevrier. — La vie du fameux Pére Norbert ex-capucin, connu aujourd'hui sous le nom de l'abbé Platel par l'auteur du colporteur. — L'Espouse suivante, comedie, en un acte, en prose. De M. de Chevrier. - T. 4 : L'Observateur des spectacles ou anecdotes théatrales, ouvrage périodique par M. de Chevrier. Tome premier contenant les mois de Janvier, Février et mars 1762. - T. 5 : L'Observateur des spectacles ou anecdotes théatrales, ouvrage périodique par M. de Chevrier. Tome second contenant les mois d'avril, mai et juin 1762. - T. 6 : Suite de l'observateur des spectacles. Année 1763. Continué par Mr ***]
Histoire de la vie de H. Maubert, soi-disant chevalier de Gouvest, gazetier à Bruxelles, et auteur de plusieurs libelles politiques, mise en lumiére pour l'utilité publique. Chez les libraires associés, Londres 1763.
œuvres diverses [5 v.]. S.n., Amsterdam 1764
Paris, histoire véridique, anecdotique, morale et critique, avec la clef. Par M. Chevrier. A La Haye. M. DCC. LXVII [raillerie sur les institutions françaises et leurs représentants. Une clé placée à la fin du volume, permet d'identifier les notables cités dans l'ouvrage].
La vie du fameux P. Norbert, ex-capucin, connu aujourd'hui sous le nom de l'abbé Platel. Par l'auteur du Colporteur... Tome troisieme. Seconde partie. A Londres, chez l'éternel Jean Nourse. M.DCC.LXXIV
Les ridicules du siécle... Tome troisiéme. A Londres, chez l'eternel Jean Nourse. L'an de la vérité, 1774 (contient Les ridicules du siécle (p. [7]-95) — Nouvelles libertés de penser (p. [97]-247) — Essai sur les mémoires de M. Guillaume (p. [249]-335) [Faux-titre : « œuvres completes de M. de Chevrier » ; Fausse adresse : peut-être imprimé à Paris.]
œuvres complétes [3 v.]. J. Nourses, Londres 1774 [contient : Le colporteur — Almanach des gens d'esprit — Amusements des dames — Les trois C — Je m'y attendais bien — Mémoires d'une honnête femme — Les ridicules du siécle — Nouvelles libertés de penser — Essai sur les mémoires de M. Guillaume — La vie du fameux Pére Norbert capucin]
Histoire secrette de quelques personnages illustres de la maison de Lorraine par l'auteur du Colporteur. I. II. S.n, Londres 1784.
Mémoires d'une femme de chambre. S.l. 1786
œuvres badines complettes du Comte de Caylus. Tome 11, Recueil de ces Dames. Visse, Amsterdam, Paris 1787.
étrennes voluptueuses, dédiées aux graces. Par Madame L. M. D. P Londres [en réalité Paris ?] 1798?
Gillet Nicolas-Antoine-Pascal-Modeste, Notice historique et bibliographique sur Chevrier. Nancy, Veuve Raybois 1864 [182 p., extrait des « Mémoires de l'Académie de Stanislas » 1863]
Angelet Christian (éditeur), Recueil de préfaces de romans du XVIIIe siécle, Volume II : 1751-1800Presses Universitaires de Saint-étienne 2 003, p. 139-141.
Jean-Marc Warszawski
Novembr 1995-15 juin 2011
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