Né à Milano vers 1598, mort à Bologna, 30 novembre 1647.
Cavalieri rejoignit l’ordre des Jésuates1 (pas les Jésuites) à l’âge de quinze ans, prenant le nom de Bonaventura lorsqu’il devient novice de l’ordre, et en reste membre jusqu’à sa mort. Il prononce ses vœux en 1615, à l’âge de dix-sept ans, et demeure à la maison des Jésuates de Pise.
En 1616, il étudia la géométrie à l’université de Pise, sous la direction de Benedetto Castelli, qui l’a probablement présenté à Galileo Galilei.
En 1617, parrainé par le cardinal Federico Borromeo, il séjourna à la cour des Médicis à Florence, mais l’année suivante, il retourna à Pise et enseigna les mathématiques en remplacement de Castelli.
Il posa en vain sa candidature à la chaire de mathématiques de l’université de Bologne.
En 1620, il retourna à la maison des Jésaites de Milan et y devint diacre sous la protection du cardinal Borromée.
Il étudia la théologie au monastère de San Gerolamo à Milan et fut nommé prieur du monastère de Saint-Pierre à Lodi.
En 1623, il fut nommé prieur du monastère Saint-Benoît de Parme, mais il continua à postuler en vain pour des postes d’enseignement en mathématiques : de nouveau à Bologne puis, en 1626, à l’université Sapienza. Pour la préparation de cette candidature, il prit un congé de six mois. Un poste à l’université de Parme, lui fut également refusé, il pensa que c’était à cause de son appartenance à l’ordre des Jésuates, Parme étant à l’époque administrée par des jésuites.
En 1626, il commence à souffrir de la goutte, qui limitera ses mouvements pour le reste de sa vie.
En 1629, il est nommé titulaire de la chaire de mathématiques à l’université de Bologne (avec l'aide de Galilée ?).
Il met au point une méthode des indivisibles (proche du calcul intégral), destinée à mesurer des figures géométriques.
En 1632, il publie, Directorium generale uranometricum, sur les logarithmes; Lo Specchio ustorio ouero Trattato delle settioni coniche (Traité des sections coniques),
en 1635, Geometria indivisibilibus continuorum nova quadam ratione promota (méthode pour le développement d’une nouvelle géométrie des indivisibles continus),
en 1643, Trigonometria plana et sphaerica, linearis et logarithmica,
en 1647, Exercitationes geometricae sex, six exercices de géométrie où il corrige l’énoncé de sa méthode des indivisibles qui fut l’objet d’une sérieuse critique.
Sa Centuria di vari problemi est une collection disparate de divers problèmes mathématiques.
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1. Ou clercs religieux se Saint-Jérôme. Ordre suivant les règles de Saint-Augustin. Fondé en 1360 par Jean Colombini, il est dissout en 1668 par le pape Clément IX.
Centuria di vari problemi [...] toccandosi anco qualche cosa nella [...] musica
Carteggio. A cura di Giovanna Baroncelli. Firenze, Leo S. Olschki 1987 [271 p.].
Centuria di varii problemi: per dimostrare l’uso, e la facilità de’ logaritmi nella gnomonica, astronomia, geograffia, altimetria, pianimetria, stereometria, & aritmetica prattica: toccandosi anco qualche cosa nella meccanica, nell’arte militare, e nella musica [...] Di f. Bonaventvra Cavalieri. Giacomo Monti, e Carlo Zenero 1639 [avec la Nuova prattica].
Compendio delle regole de triangoli: con le loro dimostrationi. Bologna, Gicomo [sic] Monti, 1638 [156 p.].
Nuova prattica astrologica di fare le direttioni secondo la via rationale, e conforme ancora al fondamto di Kepplero per via di logaritmi. Bologna, Ferroni 1639 [3 v. en 1.].
Cavalieri Bonaventura. Lo specchio ustorio; overo. Bologna, Clemente Ferroni 1632 [224-1 p., 21]
Anderson K., Cavalieri’s method of indivisibles. Dans «Archive for the History of Exact Sciences» (31) 1985, p. 291-367.
Ariotti P. E., Bonaventura Cavalieri, Marin Mersenne, and the reflecting telescope. Dans «Isis» (66) 1975, p. 303-321.
Baroncelli Giovanna, Bonaventura Cavalieri tra matematica e fisica. Dans M. Bucciantini & M. Torrini (éd.), «Geometria e atomismo nella scuola galileiana», Firenze 1992, p. 67-101.
Favaro Antonio (1847-1922), Bonaventura Cavalieri nello studio de Bologna. Bologna 1855.
Giusti Enrico, Bonaventura Cavalieri and the Theory of Indivisibles. 1980.
Piola Gabrio (1791-1850), Elogio di Boneventura Cavalieri. Milan, G. Bernardoni 1844.
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Mercredi 17 Avril, 2024
