Biographies musicales
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Bertrand Antoine dev. 1530-1581
Né à Fontanges (Cantal), mort en 1576 ou 1577 à Toulouse. Actif dans les cercles humanistes toulousains impulsés par le cardinal Georges d'Armagnac. Il fut lié avec plusieurs poètes comme Robert Garnier, Pierre de Brach (de Bordeaux), Pierre Le Loyer (d'Angers), qui furent couronnées aux jeux floraux. Il est également en relations avec des conseillers du parlement comme Jean de Rangouse qui écrit des poésies ou Louis Du Pin, qui rédige, avec Gabriel de Minut, un traité un traité de musique autour des effets de la musique d'Antoine de Bertrand (non publié). Il meurt assassiné par les huguenots. Début de Hola hola (ténor) sur un poème de Olivier de Magny. Oeuvres
BibliographieBrooks Jeanice, Influence italienne dans la chanson française des années 1570: Structure mélodique et pratique contrapuntique chez Anthoine de Bertrand. Dans «Analyse musicale» (13) 1988, p. 45-50 —, Ses Amours et les miennes tout ensemble : La structure cyclique du Premier livre des Amours d'Anthoine de Bertrand. Dans «Revue de musicologie» (74,2) 1988, p. 201-220 Thibault Geneviève & Perceau L., Bibliographie des poésies de Ronsard mises en musique au XVIe siècle. Publication de la société française de musicolohie, Paris 1941 —, Antoine de Bertrand, musicien de Ronsard et ses amis toulousains. Dans «Mélanges offerts à M. Abel Lefranc» Paris 1936, p. 282 et suivantes DiscographieLes amours de Ronsard Ensemble Clément Janequin. Enregistré en juin 1984. Harmonia Mundi
Musique d'Abord HMU 901 1147
Les amours de Ronsard Ensemble Métamorphose de Paris Enregistré en 1983-1984. Arion, ARN 268230 [2 volumes]. Disque 1 (livre 1) : Las ! Pleust à Dieu n'avoir jamais tasté ; Avecques moy pleurer ; Ha seigneur Dieu, que de graces écloses ; Dans le serain de sa jumelle flamme ; Qui voudra voir dedans une jeunesse ; Nature ornant la Dame ; Oeil qui mes pleurs de tes rayons essuye ; Tout me déplait ; Las, je me plains ; Mon Dieu que ma tristesse est belle ; Je vy ma nymphe ; Amour archer ; Le parangonne à ta jeune beauté ; Ce ris plus doux que l'oeuvre d'une abeille ; Doux fut le trait ; Amour me tue ; Telle est dedans ma souvenance ; Je voudrois estre Ixion et Tantale ; Ces doux yeux bruns ; Je veux mourir pour tes beautez ; Beauté dont la douceur pourroit vaincre les roys ; Quand en songeant ma folastre j'acole ; Tes yeux divins ; Ce ne sont qu'ains ; Le ciel ne veut, Dame, que joüisse — Disque 2 (livre 2 et 3) : Je ne suis seulement amoureux de Marie Je suis tellement amoureux ; Je veux chanter en ces vers ; Las ! Pour vous trop aymer ; Marie, qui voudroit vostre nom retourne ; Las ! sans espoir je languis ; Veu que tu es plus blanche que le liz ; Je meurs helas, quand je la vois ; Certes mon œil fut trop avantureux ; Je ne saurais aimer autre que vous ; Pour-ce que tu sçay bien ; Mignonne, baisez-moi ; Quand ma maistresse au monde print naissance ; Vous ne le voulez pas ? ; Je suis un demi Dieu ; Livre 3. Sommeillez vous ; Hastez vous, petite folle ; Cest humeur vient de mon œil qui adore ; Tutto lo giorno piango ; O Dieux, permettez moy que celle qui cause ma douleur ; O doux plaisir ; Jean-Marc Warszawski
Références / musicologie.org 2002
Mardi 16 Août, 2016 15:41 |
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