Né à Passy le 1er octobre 1771, mort à Paris le 15 septembre
1842.
Selon Fétis, il reçoit ses premières leçons de violon d'un certain Polidori,
originaire de Florence, et d'un certain Sainte-Marie.
à la mort de son père en 1783, il est recueilli par M. de Boucheporn, un haut
serviteur de l'État, peut-être est-ce Bertrand de Boucheporn (1741-1794),
Conseiller honoraire au Parlement de Metz en 1780, et intendant de Pau et de
Bayonne en 1785, qui envoie Pierre Baillot à Rome en compagnie de ses propres
enfants.
à Rome, Baillot est pris en charge par un certain Pollani, un élève du
compositeur et violoniste Pietro Nardini (1722-1793).
Entre 1791 et 1795, il est à Paris. Grâce à Giovanni Battista Viotti
(1755-1824), il obtient un pupitre de violoniste au Théâtre Feydeau, et s'y lie
d'amitié avec son collègue Pierre Rode (1774-1830), il travaille au ministère
des Finances, et accomplit son service militaire.
Pierre Baillot, Air russe varié, pour violon solo, 2 violons, alto et basse, opus 11 (1810). Ensemble baroque russe : Olga Khomenka (violon), Vladimir Reva (violon), Olga Khomenka (violon), Liubov Sokolova (alto), Nikolai Petuchov (violoncelle)
Il prend par la suite des leçons de composition avec Charles-Simon Catel
(1773-1830), Luigi Cherubini (1760-1842). On cite également Antoine Reicha
(1770-1836), qui s'installe à Paris en 1808.
Après avoir brillé dans l'interprétation d'un concerto pour violon de Viotti,
il fait les remplacements de Pierre Rode, professeur de violon au Conservatoire,
et comme titulaire à partir du 21 mars 1799.
En 1802, il est membre de la chapelle
impériale, et engrange des
succès lors d'une tournée en Russie de 1805 à 1808.
Au début de l'année 1814, il organise une série de concerts qui remportent un
considérable succès, qui se continue dans une tournée des années 1815-1816, aux
Pays-Bas, Belgique et Angleterre, et dans les 154 concerts à entrée payante,
qu'il organise jusqu'en 1840.
De 1821 à 1831, il est chef d'orchestre à l'Opéra de Paris, et parallèlement
chef d'orchestre à la chapelle royale, où il est titulaire rémunéré à partir de
1827.
En 1833, il accomplit une dernière tournée en Suisse et en Italie.
1802, opus 2, 2 caprices, pour
violon et basse. op.2, 1802
1802, opus 3, Concerto pour
violon et orchestre n°1
1803, opus 4, 3 trios, pour
2 violons et basse, dédicacés
à Madame Eugénie Beaumarchais
Delarue [Violino
primo ; Violino
secondo ; basso]
1803, opus 5, 2 airs variés en trio, pour
2 violons et basse. op.5, 1803
1804 (versz 1804), opus 7, Concerto
pour violon et orchestre n° 3.
1804, opus 6, Concerto pour
violon et orchestre n° 2.
1804, opus 8, 3 duos, pour violons.
1805 (vers 1805), opus 10, Concerto
pour violon et orchestre n° 4.
1806, opus 12, 6 airs variés
ou Études pour le violon, avec accompagnement
d'un second violon. Fac-similé
numérique de l'édition originale
d'après l'exemplaire d'une collection
privée : Premier
livre, n° 1, Marche
de Grétry dans les Mariages sammites (5 variaitions), p. 4,5,6,7,8,9 ; n° 2, Tema (6 variations), p. 10,11,12,13,14,15 ;
n° 3, Temafantasia (10 variations),
p; 16,17,18,9 ; Second
livre, n° 4, God
save the King (4 variations), p. 4, 5, 6,7 ;
n° 5, Air russe (11 variations), p. 8,9,10,11,12,13 ;
n° 6, Tema (6 variations), p. 14,15, 16, 17,18,19.
1807, opus 13, Concerto pour
violon et orchestre n° 5.
1807, opus 17, Thème varié,
pour violon et orchestre.
1807, opus 24, Air russe, pour
violon et orchestre.
1808, opus 14, Air russe, pour violon et orchestre.
1809, opus 21, Concerto pour violon et orchestre n° 7.
1809, opus 22, Concerto pour violon et orchestre n° 8.
1810 (vers 1810), opus 15, 3 airs français variés, pour violon solo, 2 violons, alto et basse.
1810 (vers 1810), opus 37, Air russe varié, pour violon solo, 2 violons, alto et basse.
1810, opus 11, Air russe varié, pour
violon solo, 2 violons, alto et basse.
1810, opus 19, Air varié en trio de Paisiello, pour 2 violons et basse.
1810, opus 20, Airs russes variés, pour 2 violons, alto et basse.
1811, opus 16, 3 duos, pour violons,
dédicacés à Monsieur Joseph Fabigon [partition complète]
1811, opus 18, Concerto pour violon et orchestre n° 6.
1813, Opus 23, Romance variée et air russe, pour
2 violons, alto et basse.
1814, opus 25, Charmante Gabrielle, air varié, pour 2 violons, alto et basse.op.25, 1814
1814, opus 26, Andante, pour violon et basse.
1815, opus 28, Air de la famille suisse varié, pour violon et basse.
1815, opus 33, Air de Grétry varié en trio, pour 2 violons et basse.
1816, opus 38, Symphonie concertante, pour orchestre et 2 violons.
1817, opus 29, Andante, pour violon et orchestre.
1817, opus 36, Menuet favori de Pugnani varié, pour violon et orchestre.
1820, opus 30, Concerto pour violon et orchestre n° 9.
1820, opus 32, Sonate, en la mineur / majeur,
pour violon et piano, dédicacée à Madame Victorine de Chastenan [partition complète].
1821 (vers 1821) opus 34, Trois quatuors pour 2 violons alto et basse, dédicacés à Joseph Fabre [violino 1° ; alto ; basso]
1821, opus 35, 3 nocturnes, pour violon et piano.
1831, opus 39, (vers 1831) 3 trios ou sonates, pour
2 violons et basse.
1851, opus porthume, 24 études pour violon proncipal avec accompagnement d'un second violon composées selon la physionomie du ton pour faire suite à « L'Art du violon »,
dédicacées ses élèves [études 1 à 6]
3 trios, pour 2 violons et basse. op.9,
1805
s.d., diverses pièces pour violon et passe inédites.
s.d., opus 27, Air « Vive Henri IV » varié, pour violon et orchestre.
s.d., opus 40, Adagio et rondo, pou rviolon et basse.
s.d., sans n° d'opus, 2 trios, inédits.
s.d., sans n° d'opus, Caprice, pour violon et piano, inédit.
Méthode de violoncelle et de basse d'accompagnement (aves Levasseur, Catel, et Baudot). 1804 ; édition bilingue français-allemand, Kühnel, Leipzig vers 1805 [fac-similé
numérique, Bayerische Staatsbibliothel]
Observations relatives aux concours de violon du Conservatoire
de musique [1835]. Didot frères, Paris 1872 [34 p. ; dédicacede l'auteur à J. B. Wekerlin]
Notice sur les travaux du Conservatoire impérial
et sur les objets soumis à son examen pendant l'année 1812. Hocquet,
Paris 1812[10 p.] (notice lue en la séance publique du Conservatoire impérial de musique, pour la distribution des prix, le 11 décembre 1812).
David
Paul, Parikian Manoug et Garnier–Bute Michelle, Baillot Pierre.
Dans « Thne New Grove Dictionary of Music and Musicians »
Doukan Pierre-Bernard, Baillot
Pierre Marie François de Sales.
Dans « Die Musik in Geschichte und Gegenwart » (i) p. 1089. Bärenreiter-Verlag, 1986.
François-Sappey Brigitte, Pierre Marie François de Sales Baillot (1771–1842) par lui-même: étude de sociologie musicale. Dans « Recherches
sur la musique française classique » (xviii) 1978, p. 126-211.
Lainé Frédéric & Barbarin Juliette, L'Art du violon : autour de Pierre Baillot (1771-1842).
« Catalogue d'exposition », Musée Denon, Chalon-sur-Saône 2033 [98 p.].
Soccane Pierre, Quelques documents inédits sur Pierre Baillot. Dans « Revue de musicologie » (xx) 1939, p. 71–88
; (xxii) 1943, p). 15.
Tiersot Jean (éditeur), Lettres de musiciens écrites en français (i).
Félix Alcan-Fratelli Bocca, Turin 1924.