1er novembre 2023 — Propos recueillis par Jean-Marc Warszawski
Jean-Marc Warszawski et Stephen Paulello, Giverny, 1er septembre 2023. Photographie © PEB.
Au festival Musique de chambre en Normandie, le technicien-pianos Paul-Étienne Berlioz installe depuis plusieurs années des pianos Stephen Paulello, parfois en compagnie d'un Steinway, parfois seulement Paulello. Cette année, en toute fin de festival et au tout début de septembre, Stephen Paulello en personne nous a rendu visite. L'occasion fait le larron.
Jean-Marc Warszawski : Vous avez une formation de pianiste, vous avez été concertiste, professeur… Sans regret ?
Stephen Paulello : C’est une période révolue. Non, je ne regrette pas d’avoir exercé les deux métiers, l’enseignement et le concert puis la fabrication de pianos associée à un studio d’enregistrement. Le contact permanent avec la nouvelle génération de musiciens me passionne. Il m’arrive encore de conseiller d’anciens élèves qui préparent un concert ou de mettre mon grain de sel dans une prise de son.
Qu’est-ce qui vous a attiré dans la facture du piano ? Une insatisfaction sonore que le jeu ne pouvait résoudre ? Simple curiosité ? Envie de changement de carrière ?
Ma passion pour le piano existe depuis fort longtemps. Au début, il ne s’agissait pas de commencer une deuxième carrière, mais de mettre l’accent sur une autre activité. Il y a eu donc une période de tuilage. Mais explorer n’est pas forcément se dire insatisfait de ce qu’on entend, ou des mécaniques qu’on touche. En fait, la standardisation et l’endormissement de la facture de piano depuis plus d’un siècle m’ont toujours attristé ; ce constat m’a poussé à me lancer dans l’aventure.
La facture de piano a évolué en trois vagues : une première avec l’invention de Cristofori vers 1700, la seconde avec l’invention du mécanisme dit à double échappement de Sébastien Érard en 1821, la troisième avec l’installation autour de 1850 de Steinway, Bechstein, Blüthner, Steingräber….. Les progrès de la métallurgie de l’acier permettant de produire des cordes de plus en plus résistantes sont le fil rouge de cette évolution. La longueur vibrante des cordes en même temps que leur tension va augmenter, ce qui aura pour conséquence une déformation des structures. Heureusement, le cadre métallique inventé par Alpheus Babcock en 1825 va permettre de les stabiliser. Les marteaux se sont alors avérés trop petits pour mettre en vibration des cordes toujours plus tendues. Leur taille a augmenté et le toucher s’est alourdi. Le piano a donc connu une évolution lente puis une révolution, contrairement au violon qui, avec Andrea Amati, a trouvé sa forme quasi définitive dès le xvie siècle.
Le xixe siècle a connu une efflorescence d’idées, d’expérimentations. Chacun avait sa façon de faire. Jean-Henri Pape par exemple, célèbre facteur de pianos, a tout tenté. Son inventivité et sa créativité sont extraordinaires : L’installation de cordes croisées, des tables d’harmonie avec barres par-dessus, par-dessous, sans charge, avec charge, toutes sortes de cordes, des garnitures de marteaux en feutre en remplacement de la peau… Un nombre d’inventions et d’expérimentations incalculables, avec des pianos de toutes formes possibles, le piano timbale, le piano double… bref !
À la fin du XIXe siècle, cette effervescence a disparu, le paradigme s’est figé, un système, une façon standard de fabriquer les pianos s’est imposée…
Avec Stuart & Sons en Australie, nous tentons d’initier une quatrième vague qui je l’espère résistera longtemps à la numérisation du piano.
Saviez-vous d’avance la direction de vos recherches, ce qu’il fallait, à votre avis, changer, ce qui vous déplaisait à l’oreille ou au jeu, ou est-ce au cours de votre formation que les idées de modifications quant à la facture du piano se sont mises en place ?
J’ai une formation de germaniste, de pianiste et d’ingénieur. Ce que je fais aujourd’hui est issu d’une sorte de synthèse de ces trois compétences. Le piano est un drôle d’animal… c’est un animal à la fois technique puisqu’il fait appel à des données d’acoustique, de résistance des matériaux, de dynamique, de trigonométrie… Mais c’est aussi un animal artistique. Il y a des éléments qui font partie de la science productive, mais ce qui fait dire qu’un piano est excellent ou moins bon échappe à la pure technique. Dans le piano, comme chez Aristote, art et technè sont confondus. L’ingénieur calcule, modélise, explore les possibles, essaie de parfaire, le pianiste rêve une sonorité, un toucher, expérimente, recherche des qualités parfois contradictoires, mais aussi certains défauts. Un bon piano n’est pas seulement : un instrument au son puissant, long, beau, versatile, intelligible, noble, cultivé, un bel objet, un clavier qui répond à toutes les sollicitations... Mais aussi un objet qui s’anime, dialogue immédiatement avec celui qui le joue, séduit, enivre comme un parfum qui se répandrait dans l’air du soir. Un bon piano est celui qu’on ne peut quitter, il vous happe. Tout ceci bien sûr ne se met pas en équation, mais se trouve pourtant au cœur de mes préoccupations.
Quelle a été votre première vraie innovation ? Comment l’inspiration vous en est-elle venue ?
L’agrafe de chevalet est l’épicentre du procédé de fabrication des pianos Stephen Paulello.
Conventionnellement, les cordes sont mises en contact avec le chevalet, cette pièce en bois qui transmet l’énergie des cordes à la table d’harmonie, grâce à une chicane créée par deux pointes par corde et une « charge ». Toutes les cordes étant tendues, le cadre du piano résiste à une pression de l’ordre de 18 000 à 25 000 kgf. La table d’harmonie, elle, subit cette « charge » de l’ordre de 350 à 400 kgf, qui est une composante verticale de la force exercée sur le cadre. Selon ce système de fabrication, une pression des cordes sur le chevalet est la seule façon de garantir un bon contact entre la corde et le chevalet. En conséquence, la table d’harmonie est galbée pour résister à la charge et elle est renforcée par des tasseaux qu’on appelle des barres de table d’harmonie. Elle supportera cette charge durant plus d’un siècle.
Il me paraissait illogique qu’on utilise une plaque vibrante pour transformer l’énergie mécanique de la corde en énergie acoustique, et qu’on la charge de 350 kilos, ce qui la bride. L’ajout de tasseaux empêche la table d’harmonie de vibrer correctement. Avec l’agrafe de chevalet, j’ai cherché à libérer la table d’harmonie de cette contrainte et j’ai dissocié le critère résistance des matériaux (galbe-tasseaux) du critère étude acoustique.
Nous avons fait cinq années de recherches avec plusieurs laboratoires universitaires pour comprendre ce qui se passait à la fois avec et entre les tasseaux. Grâce aux agrafes de chevalet, j’ai pu supprimer progressivement toutes les barres de table, car elles me permettaient de travailler sans aucune charge, et de me consacrer uniquement à l’optimalisation de l’acoustique de la table d’harmonie.
Votre imagination est-elle plutôt globale, dont vous en tirez les fils, ou avancez-vous plutôt de fil en aiguille ?
Les deux mon Capitaine. Mon travail consiste à entendre un calcul. Avec l’expérience, les résultats des calculs se sont corrélés dans ma tête à une qualité de son. Je ne prétends pas savoir exactement comment va sonner le piano une fois fabriqué, personne ne peut le savoir, mais l’esthétique générale qui sous-tend la conception de l’instrument est respectée. Je cherche évidemment de la puissance, de la projection, tout le monde cherche ça, surtout pour les pianos de concert, pas forcément pour les pianos moins grands, mais aussi et avant tout une intelligibilité des plans sonores dans chaque registre, un son le plus long possible et quelques réponses aux défauts congénitaux du piano. Le marteau attaque, un son immédiat se produit puis le niveau chute d’environ 20 dB en donnant naissance à un son rémanent. Ce son rémanent dure longtemps, mais n’est pas intéressant musicalement. Allonger la durée du son immédiat, dans toutes les configurations, voilà une de mes marottes.
Et le hasard ?
Le hasard, bien sûr… qui peut être fécond. J’ai commencé de supprimer quelques barres de table d’harmonie lorsqu’un maçon qui faisait des travaux dans mon atelier m’a subtilisé du bois de barres de table finement choisi pour poser des fenêtres de toit…
L’ébénisterie de vos pianos est remarquable. Travaillez-vous avec des stylistes ?
Non, nous travaillons en binôme avec mon épouse, Claire Paulello, ébéniste de formation, qui dessine tous nos instruments en 3 D. Nous passons beaucoup de temps à soigner l’esthétique sonore, mais aussi visuelle de nos instruments. Plus de vernis polyester noir, mais des placages nobles de plusieurs sortes d’essences vernis au tampon. Le style s’inspire généralement des années 30.
Quelles sont à votre avis, les trois ou les quatre innovations techniques majeures de vos pianos ?
Les agrafes de chevalet, qui font l’objet d’un brevet.
La structure monobloc. Nos pianos ne sont pas conçus traditionnellement avec ce qu’on appelle une ceinture interne, qui est faite avec un lamellé-collé de bois dur, une ceinture externe qui est collée par-dessus, toujours en lamellé-collé, et des traverses qui sont insérées avec des tourillons, de la colle, etc. Cela demande beaucoup de travail et c’est assez imprécis, car lorsque des planches sont cintrées avec des serre-joints autour d’un noyau-forme, un effet ressort se produit au moment où les presses sont desserrées, ce qui provoque une certaine imprécision. Par exemple, si on retire le pupitre d’un piano Steinway pour le mettre sur un autre, il ne rentre pas forcément dans les glissières.
Nous pratiquons différemment avec une structure monobloc : nous empilons quatre à cinq couches de bois, dont on a convenablement orienté les fibres et collons ces panneaux à la presse hydraulique. Ce brut de structure est ensuite usiné par une machine à commande numérique programmée par nos fichiers. Toute la structure est faite d’un seul bloc, ce qui évite l’instabilité et les dispersions. La structure monobloc fait également l’objet d’un brevet.
Le troisième brevet est le fait d’enlever toutes les barres de tables d’harmonie et de transformer le panneau de table d’harmonie en plaque vibrante à haute mobilité.
Quels modèles de pianos Stephen Paulello est-il possible d’acquérir ? Sont-ils disponibles à l’achat ? Y a-t-il un temps d’attente ? Comment sont-ils fabriqués ? Avez-vous des distributeurs ? N’étant pas des pianos de grande série, je suppose que la fabrication des composants, comme les tables d’harmonie, doit être assez compliquée… et onéreuse.
Nous produisons actuellement deux modèles, l’un mesure 1 m 90, l’autre 3 m, tous deux ont un clavier à 102 touches et une même technologie de construction. Nous n’avons pas de stock disponible ; les pianos sont fabriqués sur commande. Il faut patienter une année, voire plus pour obtenir un piano Stephen Paulello. Aucune pièce de nos pianos ne se trouve dans le commerce, même spécialisé. Le cadre métallique, coulé dans une fonte particulière, car les raidisseurs de cadre ont été supprimés pour des raisons acoustiques, est fondu en Autriche. Les roulettes, la lyre, les pédales, etc., nous ne les achetons pas chez des fournisseurs de pièces détachées pour piano. On peut acheter des pédales qui ont la forme de celles de Steinway, les roulettes, les agrafes de cadre, etc. Le coût n’est pas très élevé, car ces pièces sont produites en grande série.
En revanche, nous dessinons nos roulettes, elles sont soignées, pensées mécaniquement, montées sur roulements à billes, en inox, un métal difficile à usiner ; notre logo est présent sur leurs flasques. Un jeu de trois roulettes nous coûte une fortune. La lyre est entièrement en inox, plaquée de palissandre… Tout cela est très luxueux.
Nous n’avons pas de distributeurs, notre production est trop faible pour avoir un réseau de distribution. Et puis, fabriquer des pianos en série ne nous passionne pas. Chez nous, le piano est un objet d’art plutôt qu’un instrument de série, contrairement à ce qu’on pensait lors de la période d’industrialisation au xixe siècle…
La véritable industrialisation du piano est venue avec Yamaha qui a mis au point quantité de machines automatiques, et utilise des systèmes de tri automatique, de systèmes de découpe laser… à une époque, la firme fabriquait 400 pianos par jour ! C’est absolument colossal…
De pianos identiques…
De pianos rigoureusement identiques…
Le toucher, l’enfoncement de vos claviers est aussi particulier. Quel a été votre but ? Vous installez des mécaniques particulières, ou est-ce une question de réglage ?
J’ai modifié tous les éléments mécaniques, mais il s’agit toujours du mécanisme à répétition d’Érard mis au goût du jour. Je me suis beaucoup penché sur la mécanique et sa complexité, y ai apporté des aménagements, de nouveaux calculs de leviers, une nouvelle géométrie, mais globalement, le système reste le même. J’ai tenté un rendement mécanique plus élevé que ceux auxquels on est habitué, avec un enfoncement identique, parce que je ne veux pas toucher à l’ergonomie habituelle du pianiste. Il est convenu d’avoir un enfoncement de 10 millimètres, ou 10, 2 mm ou 10, 3 mm, mais pas de 11 mm ou de 9 mm. Les pianistes sont très sensibles à la profondeur d’enfoncement des touches. Ils ne pourraient pas s’adapter immédiatement si l’enfoncement était très différent. En revanche, grâce à la conception d’un nouveau chevalet de mécanique, la répétition est optimale et le contrôle du son parfait. Une pianiste m’a demandé si je n’avais pas inventé le triple échappement !
Comment, si cela est possible avec des mots, caractériseriez-vous vos pianos par rapport aux Steinway, Fazioli, Bechstein ou Blüthner ?
La lisibilité des plans sonores est frappante. Le pianiste est en quelque sorte tout nu quand il joue, tant l’articulation du discours est nette, partout : dans le bas médium, dans les basses, etc., on entend tout, absolument tout. Le répertoire contrapuntique convient très bien à l’Opus 102, on entend toutes les voix, c’est d’une clarté absolue. Cela fait partie des qualités recherchées. Cette clarté saute encore plus aux oreilles avec les pianos de nouvelle génération à cordes parallèles. Cette disposition évite les interférences qui se produisent entre les deux nappes de cordes des pianos à cordes croisées. Évidemment, les musiciens doivent s’habituer à ce nouveau paysage sonore moins flatteur, mais tellement plus riche.
La longueur des sons immédiats avec ou sans pédale, dans tous les registres et toutes les nuances est tout à fait exceptionnelle. L’élargissement de la dynamique est frappant. Il est possible de jouer depuis le pianissimo le plus imperceptible jusqu’au fortississimo sans que la table d’harmonie, qui est très libre, sature. Un prochain piano, en cours de conception, sera muni d’une pédale demi-chasse ; cette pédale rapproche les marteaux des cordes et diminue l’enfoncement. Elle permettra de jouer ultra-pianissimo et très vite. Des couleurs supplémentaires en perspective.
Je vois passer de plus en plus de disques enregistrés dans votre propre studio, sur votre Opus 102, un piano qui est en train de devenir quasi mythique. Y a-t-il une file d’attente ? Tenez-vous une statistique ?
Je note chaque enregistrement réalisé sur ce piano, évidemment. Nous avons un planning de studio, et nous avons des réservations jusqu’à mi-2024. Pas tous les jours… Mais aujourd’hui, 1er septembre, on a la possibilité de procéder à des locations de studio pour la seconde moitié » de 2024. De nombreux disques ont été enregistrés. Ils sont accompagnés de vidéos que ce soient des teasers, EPK …Je suis en effet surpris qu’un seul piano, pour le moment, ait provoqué autant d’écho.
C’est un modèle unique ?
Actuellement c’est un modèle unique, mais nous en fabriquons deux autres. L’un des deux sera livré à Vienne, en Autriche, dans une salle de concert qui fait aussi office de studio d’enregistrement. Nous garderons l’autre au studio pour les enregistrements à deux pianos.
Apportez-vous vos compétences à d’autres ateliers de facture de pianos ?
Nous cumulons plusieurs activités. Nous fabriquons des pianos SP, nous reconstruisons des pianos qui datent en général des années 1880 à 1930, des Steinway, Bechstein, des Blüthner, Bösendörfer, etc., je suis assez iconoclaste, car nous les modifions parfois par de la chirurgie lourde, d’autres fois en recalculant seulement leurs mécaniques ainsi que les diamètres et parfois les longueurs de cordes…
Nous fabriquons des cordes musicales pour piano que nous expédions dans le monde entier quasiment tous les jours, nous en vendons une dizaine de tonnes par an. J’ai mis au point une nouvelle façon de mettre en cordes les pianos. Nous proposons cinq types de cordes, dont des cordes traitées par nickelage, pour donner une autre qualité sonore et retarder la corrosion. Autre activité : le consulting, je fais des calculs de plans de cordes pour de nombreux artisans réparateurs dans le monde entier, j’ai également conçu un piano trois-quarts de queue de 2, 18 m, pour un constructeur chinois, vendu en Europe sous la marque Feurich, une ancienne marque allemande qui a été achetée par un marchand autrichien importateur de pianos en provenance de Chine. Nous avons également conçu un demi-queue de 2,04 m pour Pleyel, à l’époque où l’usine était à Saint-Denis, et repensé dernièrement leur quart-de-queue 1,70 m.
Y aura-t-il une postérité aux pianos Stephen Paulello ? Avez-vous formé des collaborateurs ? Peut-on imaginer une reprise par les ateliers d’une autre marque ? Après vous que se passe-t-il ?
C’est l’épineuse question. Il y a eu transmission de savoir, mais elle est assez faible dans le fond. C’est plutôt un état d’esprit qui a été transmis. J’ai formé quatre techniciens de piano, et il y a de forts risques que cela s’arrête là. En revanche, l’association des accordeurs et techniciens de pianos a organisé des séminaires techniques chez nous, dans le cadre de la formation permanente. Tout un temps, j’ai reçu des professionnels à l’atelier. Durant deux jours, j’animais un stage technique au cours duquel nous examinions en détail un chapitre particulier de la facture de pianos. Ils repartaient avec un opuscule. Quelle en sera l’efficacité ? Je ne sais.
On me demande souvent d’écrire un ou plusieurs livres, je le ferai. Un livre… ou des vidéos sur des points techniques précis, ça serait peut-être plus efficace. Pour qu’il y ait une suite, il aurait fallu trouver le temps de former plusieurs techniciens en même temps.
Deux jeunes se sont inspirés de mon travail et de celui de Stuart & Sons, notre alter ego, l’un va fabriquer son propre piano, l’autre construit actuellement un Duoclave, un piano rectangulaire assez extravagant, à deux claviers, l’un face à l’autre…
Cela s’est déjà fait…
Pleyel l’a fait, oui, mais ce nouveau piano va disposer de deux claviers à 108 touches ! … Pour revenir à votre question, il est vrai que, par les temps qui courent, hélas, il faudra se mobiliser pour résister à une numérisation forcenée du piano joué peut-être par un humain pucé ou un robot humanoïde si tout va mal… alors, résistons !
Propos recueillis par
Jean-Marc Warszawski
1er novembre 2023
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Jeudi 2 Novembre, 2023 0:19