24 avril 2021 —— Ambroise Kua-Nzambi Toko
Le Vimbuza, danse de guérison des Tumbuka, vivant dans le nord du Malawi. Photographie © UNESCO.
Existant avant l’arrivée de la médecine scientifique occidentale, la médecine traditionnelle africaine a fait ses preuves depuis la nuit des temps. Pratiquée beaucoup plus dans les zones rurales, elle a souvent attiré beaucoup de monde, surtout dans les milieux dépourvus de centres de santé modernes et s’impose naturellement comme une approche alternative inévitable pour certaines maladies face auxquelles la médecine moderne se révèle impuissante3
Même à l’heure de la modernité, la médecine traditionnelle africaine a toujours été une réalité sur le terrain. Les soins indigènes constituent le traitement de première intention pour les personnes atteintes des maladies réputées d’origine inexplicable et mystérieuse.
La médecine traditionnelle prend en charge, selon l’OMS, près de 80 % des populations, mais elle continue malheureusement à être négligée, combattue, non accompagnée, ni financée.
Dans l’imaginaire populaire des Africains bantous, la guérison est dans la nature, dans le monde physique et spirituel (cosmique, ancestral, mystique). On croit au pouvoir des rites, mais aussi à ceux de la nature, contenus dans :
Les soignants le sont en général de façon héréditaire, de grand-père à arrière-petit-fils, mais les herboristes, qui sont des non-initiés au sens spirituel, ont appris les plantes et leurs vertus curatives ainsi que sur les symptômes et les effets secondaires.
Dans la sphère des soignants, il y a des élus, des héritiers de la tradition, des initiés, des formés et bien entendu beaucoup de charlatans ayant acheté le pouvoir et qui vendent des illusions, ainsi que ceux qui exercent le métier par imitation.
Les soignants sont soit de vrais gourous entourés d’auxiliaires, soit des personnes œuvrant seules, mais pouvant aussi se faire assister par des initiés ou d’aide-soignants. Ils sont nommés : Guérisseurs, Féticheurs, Tradi-praticiens, Tradi-thérapeutes, Voyants, Clairvoyants, Sorciers, Prophètes, Devin, Porte-parole inspirés, chefs du clan (chez les Ne kongo, on les nomme Nsadisi, Nganga-Nkisi, Ngunza, Mbikudi, Ma ndona, Ndoki, Mpovi, Mfumu a kanda…)
Pratique fortement liée aux croyances et ancrée dans la culture ancestrale, la médecine traditionnelle africaine se réclame toujours d’avoir la panacée. Au demeurant, quelques-unes de ses faiblesses aux conséquences multiples parfois imprévisibles, véritables secrets de polichinelle, n’échappent pas à la conscience collective. Ces éléments d’insuffisances sont liés à plusieurs raisons dont :
Les troubles et pathologies traités par la médecine traditionnelle sont multiples et variés. Il en est de même pour les types de traitement qui varient d’une tribu à une autre, d’une ethnie à une autre ou d’une peuplade à une autre.
C’est le cas à titre illustratif des maladies mentales, des troubles psychiques, des maladies d’ordre mystique, de la perte mystérieuse de certaines facultés (vue, ouïe, mémoire), de l’impuissance sexuelle, de la perte de virilité, de la stérilité féminine et de bien tant d’autres.
Certaines maladies sont mieux traitées dans certaines tribus, utilisant des méthodes de thérapie parfois différentes.
Parmi ces maladies figurent celles dont le diagnostic et le traitement se font par des procédés d’ordre spirituel faisant donc intervenir la divination, les incantations, les invocations des ancêtres (bankulu) ou des esprits (Mpeve) et les invocations de de Dieu, l’être suprême, le créateur, l’indestructible (Akongo, Nzambi a mpundu chez les Ne Kongos, Nzakomba chez les Mongos, Mvidi mukulu chez les Luba, Wonia Shongo chez les Otetela, Imana dans les ethnies du Rwanda et Burundi,…).
Cela serait plus lié aux croyances attribuant certaines maladies aux mauvais sorts, aux malédictions, aux liens familiaux, aux possessions, aux attaques de sorcières, aux règlements de compte par des moyens fétichistes ou aux conséquences négatives des forfaits commis par le coupable.
Dans la civilisation noire africaine, on peut tomber malade pour avoir offensé Dieu, les esprits, les ancêtres, la nature, la société ou les principes sacrés de vie communautaire, affirme le prof. Bingono Bingono, crypto-communicologue camerounais4. On soigne ainsi le corps en passant par l’esprit.
Le processus de guérison peut nécessiter des séances de plusieurs heures, de quelques jours voire des semaines en un lieu précis. Cela est souvent dû ou lié à la gravité de la maladie à traiter ainsi que des schémas rituels inspirés ou dictés par les esprits. Les femmes et les enfants se retrouvent dans la catégorie la plus demandeuse de ces soins.
Selon le type de maladie, les patients sont soit hébergés dans les antichambres chez les guérisseurs (Ngunza, Ma Ndona, Nganga Nkisi…), soit y vont pour des séances de soins. D’autres peuvent être ramenés dans des lieux précis d’opération (la brousse, sous un arbre, au bord de la rivière…)
La guérison n’est pas vraiment en lien direct avec la musique, le chant, la danse ou la transe, sinon on prescrirait par exemple le chant pour guérir, et cette panacée serait comptée parmi les solutions de grand-mère les plus célèbres d’utilisation populaire. Et cela aurait permis de vite développer une musicothérapie à l’africaine.
Par contre, diverses sources soutiennent que certains chants ont un pouvoir guérisseur lorsqu’ils sont entonnés par des initiés. Il existe aussi une pratique consistant à faire des commandes aux initiés qui composent des chants, des épithalames pouvant servir de support thérapeutique pendant les rites de guérison — c’est le cas des Luba en RDC dans le « Lufu », qui signifie mort —, des épithalames composés pour être chantés pendant ce rite afin de faire échapper le patient à la mort.
Musique, chant, percussion, danse, transe sont mis à contribution dans la plupart des rites.
Si dans sa thèse sur Les rapports de la musique et de la transe Gilbert Rouget démontre que ni la mélodie, ni le rythme, ni le chant, ni la musique instrumentale ne provoquent la transe jusqu’à guérir naturellement les maladies2 et que Erwan Dianteill dans sa thèse intitulée La musique et la transe dans les religions afro-américaines l’affirme avec force2, il s’observe que plusieurs initiés entrent en transe au moyen des chants et rythmes de percussion.
Le chant s’associe à la prière, la danse amenant en transe et à la prière.
Les musiques traditionnelles d’Afrique en dépit de leur immense variété présentent certaines caractéristiques communes. Elles sont en général circonstancielles, fonctionnelles, rituelles, contextuelles et donc utilitaires. Leur omniprésence dans différents types de rites révèle la conception africaine de la musique comme allant au-delà d’un simple moyen de communication entre humains.
Il y a des musiques suggestives, des musiques pouvant libérer des émotions parfois bloquées, des musiques pouvant transporter vers un monde de plénitude et de bien-être, des musiques à caractère mystique sollicitant l’intervention des forces surnaturelles ou mystiques, des musiques orientées-objet, des musiques d’incantation, des musiques de méditation pouvant susciter des sentiments positifs, des musiques de relaxation, des musiques de guérison et d’auto-guérison.
Le mot « musique » a du mal à trouver sa traduction dans plusieurs langues africaines. C’est ainsi que chant et musique sont parfois traduits par le même mot. En kikongo, langue parlée en RDC, au Congo-Brazzaville et en Angola, Nkunga veut dire chant, mais aussi musique. Le chant joue ainsi un rôle d’avant-garde. Là où la parole s’arrête, le chant commence.
Et en tant que support de communication, il a fondamentalement deux dimensions. Il relève d’une part de la « phéno-communication » qui est une communication d’essence matérielle, palpable, physique, acoustique, se faisant dans le monde physique et matériel, et d’autre part, de la « crypto-communication », qui est une communication initiatique, mystique, ésotérique et d’ordre spirituel, affirme le professeur Bingono Bingono4.
Le commun des mortels n’entre pas de façon naturelle dans la dimension crypto-communicative dans le chant, mais dans certaines conditions et souvent pendant le déroulement des rites, il s’y retrouve alors qu’il y entre par la phéno-communication.
Chants, instruments et danses font bon ménage dans bon nombre de situations qui, par tradition ou par essence, ne pourraient faire table rase de la musique. Le chant est donc l’une des composantes des rituels dédiés à la guérison des maladies. Les sonorités vocales ainsi que les phonostyles varient considérablement d’un point géographique à un autre.
Guérir par la musique est-il possible ? Le soin indigène par les sons est-il possible ? La musique pour guérir existe-t-elle ?
Dans plusieurs traditions africaines, le chant, tout comme la danse allant jusqu’à la transe, a au-delà de leur valeur artistique, une fonction thérapeutique. Aux côtés des chants à thèmes divers figurent bel et bien ceux utilisés dans les pratiques de guérison de certaines maladies. Toute maladie étant considérée comme le dysfonctionnement soit du corps physique, biologique, du mental, de la psychologie ou du corps spirituel.
Le chant peut ainsi amener à des états modifiés permettant d’accroitre les capacités humaines. Il trouve donc sa place dans les rites de guérison à cause de l’approche des soins envisagés.
Les traditions africaines reconnaissent, en général, le pouvoir de la musique, non comme une force réelle et concrète ou constituant un principe actif, mais comme support d’accompagnement, adjuvant ou médiateur pouvant établir une connexion entre intériorité et extériorité jusqu’aux sphères supérieures, et aussi activer la fibre sensible pouvant au mieux les rapprocher.
Dans l’approche thérapeutique des maladies, l’onction est capitale. Les initiés chargés d’onction sont auxiliaires du guérisseur qui la leur communique et qui en est lui-même rempli. Leur rôle est de chanter, danser et jouer des instruments traditionnels.
À l’image du spectre très large des plantes, où souvent une seule plante peut soigner plusieurs maladies, on estime que la musique est également dotée d’un certain pouvoir curatif.
Musique, chant et danse sont associés au système de soins indigènes dans bon nombre de tribus ou ethnies en Afrique sub-saharienne. Les devins-guérisseurs passent souvent par l’art divinatoire pour détecter les maladies et surtout leurs sources. Les clairvoyants peuvent lire la maladie en entrant en contact avec le malade.
Dans certains rites, le chant s’associe à la danse, la transe parfois accompagnée d’instruments traditionnels de musique dont chacun est dédié à des fonctions spécifiques.
Les chants sont entonnés soit par le tradi-thérapeute soit par ses auxiliaires et dans certains rites par le patient lui-même, à une ou plusieurs phases du rituel.
Certains chants sont entonnés comme épithalames, prologues en entrée et d’autres pour créer un effet placebo prédisposant le patient à développer la foi et donc participer à sa propre guérison.
Les rites de guérison sont répandus dans toute l’Afrique bantoue et présentent plusieurs points communs. Interdites par les missionnaires chrétiens et jusqu’à l’heure actuelle par la religion chrétienne, ces pratiques ancestrales ont disparu à l’exception de quelques-unes ayant bien résisté aux multiples pressions.
Certains chants ont été récupérés, réadaptés et intégrés dans le répertoire des groupes traditionnels.
En RDC, le Zebola chez les Mongos, est un rite faisant intervenir chants et danses pour chasser les esprits. Le patient possédé, souvent des jeunes femmes, entre en transe convulsive et/ou perd connaissance.
Chant, musique et percussion sont aussi présents dans les rites de circoncision Nkanda chez les Ne Kongo et Gaza chez les Bangala ou les Bamongos. Les instruments de percussion sont utilisés par les soignants ou ses auxiliaires initiés, chacun jouant une fonction.
Chez les Mbata (Bambata), les malades souffrant du Ntulu nwengina (crise d’asthme) se présentent avec des coqs vivants ainsi que d’autres présents et chantent « Nsusu a koko » :
Chez les Bamaniangas, le chant intervient dans le rite Kimoko.
À titre illustratif, le chant lulendo lwa satana diata lo, qui veut dire « Neutraliser la puissance de Satan ».
Il y a aussi le rite Mayititi où le chant intervient pour soigner le Mayititi (oreillons).
Dans le rituel, le patient doit placer sa tête dans un trou creusé à la surface du sol et chanter le chant : Yi yi yi mayititi / Meka kana sala mu.
Miale O, Chant de guérison chez les Topokés :
Rubato
Au Congo-Brazzaville, les rites de guérison Lemba, Mudiri, Tingigila font intervenir des chants.
Le Vimbuza est une danse de guérison très populaire chez les Tumbukas, ethnie du nord du Malawi protégée par l’UNESCO.
Elle ressemble à une danse très populaire chez les Ba Maniangas de la RDC. Cette ressemblance s’observe aussi dans les rythmes des tambours « Ngoma ».
Le chant est présent dans le rite Bissima de la tribu Ekang au Cameroun.
Paradigme des chants rituels
Navigant entre subjectivité et objectivité, le chant de guérison comprend des incantations, des louanges et des poèmes chantés et répétés sous forme de mantras.
Certaines caractéristiques énumérées ci-dessous semblent communes à ces chants :
Ayant été combattus par les missionnaires chrétiens, plusieurs rites et chants ont disparu. L’émergence et la prolifération des églises dites de réveil, post-missionnaires ont ouvert une autre voie, véritable alternative à ces rites ancestraux substitués aux séances de prière de délivrance et de guérison miracle. Les Pasteurs, les évangélistes, les Prophètes de Dieu, remplis d’onction et dotés du don spirituel de guérison miracle ayant pris la place des tradi-thérapeutes, des devins-guérisseurs et autres organisent des séances spéciales, soit en public lors des croisades et campagnes d’évangélisations, soit en privé dans leurs cellules de prière. Ces séances sont accompagnées de chants d’adoration, de louange, de supplication, de déclaration de la victoire sur l’ennemi, sur les ténèbres, sur les démons, sur les esprits possesseurs, et de diverses paroles de foi et de proclamation de guérison des maladies sans distinction.
Le nom de Jésus-Christ est au centre de ces séances d’exorcisme religieux christocentriques et les résultats sont surprenants et réels.
Certains malades guérissent juste au moment où ces chants sont entonnés. Le succès de cette pratique a poussé plusieurs guérisseurs et tradi-thérapeutes à se déguiser en prophètes de Dieu et drainent des foules derrière eux.
Exemples des chants entonnés en série lors des séances de délivrance et guérison miracle
1. Yesu azali awa (Jésus est au milieu de nous)
Kitisa nguya na yo (Fais manifester ta puissance en ce lieu)
2. Nguya, Nkembo na lobiko epayi na Yawe (puissance, gloire et salut sont à notre Dieu)
3. Elonga ejali na makila ma Yesu (La victoire est dans le sang de Jésus)
I am the Lord that healeth thee :
I am the God that Healeth thee, I am the Lord Your healer
I sent My word and I healed your disease, I am the Lord Your healer
You are the God that Healeth me, You are the God my healer
You sent the word and you healed my disease, You are the Lord my healer
He touched me :
Shackled by a heavy burden,
Neath a load of guilt and shame.
Then the hand of Jesus touched me,
And now I am no longer the same.
He touche> me, Oh He touched me,
And oh the joy that floods my soul!
Something happened and now I know,
He touched me and made me whole.
1. Oriane Marck, La musique dans la société traditionnelle au royaume Kongo (XVe-XIXe siècle), mémoire de master, Université Pierre Mendès France, Grenoble, 2011.
2. Erwan Dianteill, La musique et la transe dans les religions afro-américaines (Cuba, Brésil, États-Unis), Cahiers de musiques traditionnelles [Cahiers d'ethnomusicologie] (19), Ateliers d’ethnomusicologie, Genève 2006.
3. Médecine traditionnelle, Wikipédia.
4. Mizizi ya Afrika : Le traitement traditionnel des maladies, Voxafrica, 11 septembre 2019.
5. La musique traditionnelle en Namibie, Music in Africa, 18 août 2016.
Ne Nkamu Luyindula, éthomusicologue, Directeur du Centre Mbongi Eto, Ne kongo
Souzy Lituambela Lolea, chef de chœur et choriste de chœur la Grâce, originaire de la tribu Topoké
Bijou Massamba, chef de chœur et choriste chœur la Grâce, originaire de la tribu Mongo
Laurentine Makayisa Londa, témoin oculaire
Olivier Kanda Nzuzi, chef de chœur, témoin oculaire
Charles Mathongo Damas, choriste du chœur d’hommes du centenaire, témoin oculaire
Lily Abessolo, choriste du chœur africain des jeunes (2013-2015), Cameroun
Rodrigue Atsou, Chef de chœur à Pointe-Noire, Congo-Brazza.
Michée Kanda, chef de chœur, transcription.
Ambroise Kua-Nzambi Toko
24 avril 2021.
© musicologie.org
Du même auteur dans musicologie.org
Dr Ambroise KUA-NZAMBI TOKO est chercheur et Directeur de l’Académie africaine de musique chorale en République démocratrique du Congo, membre du Conseil d’ACJ International et du Conseil de World Choir Games. Initiateur et Directeur Artistique de nombreux festivals de musique chorale en RDC.
Il a étudié la musique, les sciences physiques, l’informatique ainsi que la direction de chœur à une session de haut niveau organisée par À Cœur Joie International (2005).
Il dirige 3 chorales congolaises (Chœur La Grâce, Schola Cantorum AKTO — chœur des jeunes et chœur d’hommes du Centenaire). Il est l’un des compositeurs et chefs de chœur congolais les plus connus. Premier Chef du Chœur africain des jeunes (2012-2015), il a animé plus de 130 ateliers internationaux, sessions et master classes sur les musiques africaines et congolaises. Il a dirigé plus de 300 concerts internationaux et a participé à plus de 38 festivals internationaux de chant choral avec Chœur La Grâce.
Élu chef et acteur choral Wallonie-Bruxelles du cinquantenaire de la Républiqe démocratique Congo (1960-2010) par la Délégation Wallonie-Bruxelles de la RDC (2010), Lauréat du Prix « Special commendation » du Conseil International de la Musique (IMC) et de 4 prix africains de musique chorale.
Il a reçu en 2014 le Prix National du mérite de la culture et des arts du ministre de la Culture et des Arts du gouvernement congolais et le trophée « Optimum Kantor » en novembre 2017 à Brazza (Congo). Il est auteur de 3 livres : Mélopées sacrées : le papyrus de l’artiste ; La voix décryptée ; Musiques africaines : généralités et singularités, et de plusieurs articles sur la musique chorale (ICB de la FIMC, revue « Chanter » d’ACJ Québec, Tuimbe de la CAMC…).
Il a aussi créé un nouveau système de notation musicale (Mimin’si). Il a reçu 2 diplômes de Docteur honoris causa (art musical et hymnologie) délivrés par la Triune Biblical University (CANADA & USA).
À propos - contact | S'abonner au bulletin | Biographies de musiciens | Encyclopédie musicale | Articles et études | La petite bibliothèque | Analyses musicales | Nouveaux livres | Nouveaux disques | Agenda | Petites annonces | Téléchargements | Presse internationale| Colloques & conférences | Collaborations éditoriales | Soutenir musicologie.org.
Musicologie.org 56 rue de la Fédération, 93100 Montreuil, ☎ 06 06 61 73 41
ISNN 2269-9910.
Samedi 24 Avril, 2021 13:05