Eijsden, 14 et 15 août 2020.
Une fois de plus, Didier Castell-Jacomin, pianiste français casé aux Pays-Bas, réunit ses amis autour de son piano. Ce ne sera pas, cette fois de plus, au Grand-Théâtre de Maastricht, mais dans l'ancien couvent des Ursulines de Eijsden, bourg frontalier des bords de Meuse, coincé entre Maastricht et Visée en Belgique.
Museum Het Ursulinenconvent, Breusterstraat 27, 6245 ElJSDEN.
Seront au rendez-vous les pianistes Tobias Borsboom et Ashot Khachatourian, le violoncelliste Dimitri Maslennikov, la violoniste Elena Lavrenova, l'Eurasia Quartet et bien entendu le maître des cérémonies Didier Castell-Jacomin.
Ils donneront trois concerts : vendredi 14 août à 20 heures, samedi 15 août à 17 et à 20 heures.
Trois programmes classique avec des œuvres de Haydn et de Mozart, et romantique avec Schumann, Liszt, Brahms, Schubert et les autres, un peu français avec Debussy, Dukas et Massenet, un peu tango avec Piazzolla.
Il n'y aura que trente places par concert, qu'il faut retirer auprès d'André Fraats, ☎ +31 (0)6 20 74 19 57 ; IBAN : NL 38 SNSB 0851 784119, t.n.v. A.A.M.E Fraats. Le billet d'entrée de chaque concert coûte 17,50 € (30 € pour les deux concerts du samedi).
Par Didier Castell-Jacomin
Le but de ces concerts est de montrer que nous exerçons notre profession, malgré les conditions très restrictives imposées par le gouvernement. Nous ne pouvons plus gagner du pain décent, mais nous sommes toujours là.
À travers ces événements musicaux, nous voulons dénoncer l'impasse dans laquelle se situent les arts vivants et attirer l'attention de nos dirigeants sur notre condition d'artistes indépendants. Nous n'avons pas droit à une compensation financière (le ZZP est uniquement réservé aux célibataires).
Nous aimerions également attirer l'attention sur les mesures de distance qui semblent être destinées uniquement au secteur artistique, puisque ces règles ne s'appliquent pas au transport aérien, par exemple. Notre secteur est dans un état désespéré, nous voulons rendre les règles aussi flexibles que dans d'autres secteurs.
Nous sommes prêts à rencontrer nos décideurs pour partager nos idées et enfin relancer le secteur artistique, qui représente encore une contribution financière importante pour le pays.
La musique « virtuelle » sans public n'est pas de la musique. Ce n'est pas sans raison que nous appelons notre art « art vivant ». Le public a besoin de nous et nous avons besoin du public. La musique fait également partie intégrante de l'éducation.
L'histoire nous a montré à maintes reprises que la connaissance est bienfaisante, tout comme l'éducation musicale, qui a acquis une place dans l'histoire des pays en général.
Pour conclure, nous aimerions vous poser deux questions :
Quel avenir ont les Pays-Bas en tant qu'État sans culture ?
Voulons-nous vivre dans un monde sans art ?
Didier Castell-Jacomin
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Samedi 21 Décembre, 2024