bandeau_actu musicologie  lundi 26 octobre 2020.

Arthur Rubinstein : concerto no 4 de Ludwig van Beethoven

Beethoven, concerto no 4, Artur Rubinstein (piano), Symphonie of the Air, sous la direction de Josef Krips. RCA Victor LM-2123, 1958.

concerto no 4, Artur Rubinstein (piano), Symphonie of the Air, sous la direction de Josef Krips. A. I. Allegro moderato.
concerto no 4, Artur Rubinstein (piano), Symphonie of the Air, sous la direction de Josef Krips. B. II. Andante con moto, III. Rondo, vivace

Arthur Rubinstein, monstre sacré du piano a donné 6 000 concerts entre 1900 et 1976, et a laissé 200 enregistrements.

Il est né le  28 janvier 1887 à Łódź alors en Russie. Dernier né d’une famille de sept enfants, il veut comme sa sœur jouer du piano et obtient gain de cause contre son père qui voulait le mettre au violon.

En 1898, Joseph Joachim le remarque, le prend sous sa tutelle,  et le confie à Karl Heinrich Barth, à Berlin. En 1904, à l’âge de seize ans, il s’installe à paris. Puis retourne étudier en Pologne.

Il fait une tournée aux États-Unis en 1906. De nouveau à Berlin, en 1908, ruiné, il fait une tentative de suicide. Il est à Londres pendant la Première Guerre mondiale, fait une tournée en Espagne, triomphe à Madrid en 1915, comme partout où il se produit, sauf aux États-Unis, où la presse est réservée à son sujet, jusqu’à la fin des années 1930, quand il y deviendra une célébrité de premier plan.

En 1924, il s’installe dans le quartier de Montmartre à Paris.

Au cours d’une tournée de concerts en Pologne, il retrouve Nela Młynarska, devenue danseuse. Ils se marient en 1932.

Il passe la Seconde Guerre mondiale aux États-Unis, où les succès commerciaux de ses disques lui permettent d’acheter une maison. Il est naturalisé américain en 1946, mais en 1954, il s’installe dans un hôtel particulier de l’avenue Foch à paris. Il ne jouera jamais en Allemagne.

En 1964, sa tournée en Union soviétique provoque  des scènes de liesse.

En 1969, il tourne un film de François Reichenbach, Arthur Rubinstein : l’amour de la vie, qui remporte l’oscar du meilleur documentaire, peu après son autobiographie paraît chez Robert Laffont.

En 1977, âgé de 90 ans, presque aveugle, il quitte sa femme pour Annabelle Whitestone, âgée de 33 ans. Il grave un dernier disque, le concerto no 1 de Johannes Brahms, sous la direction de  Zubin Mehta.

Il meurt à Genève le 20 décembre 1982.


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