Plus encore que son rival Cimarosa, cet autre illustre représentant de l’école napolitaine se voua avant tout à l’opéra et y connut de nombreux succès, tant dans son pays que dans les grandes capitales européennes, de Saint-Pétersbourg (où il fut huit ans au service de Catherine II) à Paris (où il fut un temps maître de chapelle de Napoléon). Des quelques poignées d’œuvres instrumentales qu’il a laissées (quatuors avec et sans piano, divertimenti avec flûte, symphonies, concertos), peu ont échappé à l’oubli qui sanctionne souvent les musiques jugées trop aimables pour être habitées par le génie. Cela dit, on peut ne pas être insensible à la fibre lyrique et à la séduction naturelle de ce musicien, et, par exemple, faire bon accueil à ses Concertos pour piano, des « pages variées et charmeuses, pleines d’esprit et d’une invention toute méridionale, [qui] regorgent de la gaieté lumineuse d’un monde ensoleillé. »1
Concerto pour piano no 4 en sol mineur, II. Largo, par Pietro Spada et l'Orchestra di Camera di Santa Cecilia, sou sla direction d' Alessio Vlad.1. De Place Adélaïde, dans « Diapason » (407), septembre 1994.
Michel Rusquet
3 juillet 2019
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