Dans les années 1797-1799, Boccherini composa deux séries de six quintettes destinés à cette formation associant pianoforte et quatuor à cordes : l’opus 56 (G 407-412) et l’opus 57 (G 413-418), ce dernier étant dédié « à la Nation Française ». Verve, allégresse et sensualité sont au rendez-vous dans cette musique aux multiples facettes qui prend souvent les contours d’une conversation plus galante que sérieuse entre les cinq partenaires, mais n’en confirme pas moins la maestria du compositeur. Parmi les moments forts de ces deux séries, citons le premier mouvement, dramatique et tourmenté, de l’opus 56 no 1 en mi mineur ; l’opus 56 no 2 en fa majeur, pour son étonnant Minuetto amoroso et son Allegretto d’une merveilleuse suavité ; l’opus 56 no 5 en re majeur, dans sa totalité ou presque, et notamment son sublime Minuetto con moto aux accents nostalgiques, d’une inspiration toute schubertienne ; l’opus 57 no 2 en si bémol majeur, pour ses premier et troisième mouvements ; et bien sûr le troisième mouvement de l’opus 57 no 6 en ut majeur, où le musicien s’adonne à une brillante transcription du final (La Ritirata di Madri) de son Quintette à cordes opus 30 no 6.
Luigi Boccherini, Quintette opus 56, no 1, en mi mineur, G 407, I. Allegro comodo.À propos - contact | S'abonner au bulletin | Biographies de musiciens | Encyclopédie musicale | Articles et études | La petite bibliothèque | Analyses musicales | Nouveaux livres | Nouveaux disques | Agenda | Petites annonces | Téléchargements | Presse internationale| Colloques & conférences | Collaborations éditoriales | Soutenir musicologie.org.
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Vendredi 20 Septembre, 2024