Célébré en son temps comme un violoncelliste hors pair, Boccherini se devait d’écrire au moins quelques concertos destinés ou non à son propre usage. Il nous en a laissé douze : les onze traditionnellement recensés à son catalogue (G 474-484), auxquels est venu s’ajouter un concerto en mi♭majeur (G deest) redécouvert à la fin du siècle dernier. Outre une belle sûreté de main, on relève sans surprise dans ces œuvres un penchant pour la virtuosité et en particulier pour l’exploitation du registre aigu de l’instrument, ce qui ne peut qu’aviver la curiosité des fans du violoncelle. Cependant, malgré de beaux moments faits de grâce poétique ou de contrastes dynamiques et expressifs, on ne retrouve guère ici les qualités d’imagination et d’ingéniosité qui séduisent tant dans les grandes œuvres de chambre du compositeur. On accordera tout de même une faveur toute spéciale à l’un de ces concertos, le neuvième en si♭majeur (G 482), qui s’est d’ailleurs acquis une telle popularité que, pour beaucoup, il reste « le » concerto de Boccherini.
Concerto no 9 en si♭majeur G 482, par Mat Haimovitz & l'English Chamber Orchestra, sous la direction d'Andrew Davis.
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Samedi 19 Octobre, 2024