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Michel Rusquet, Trois siècles de musique instrumentale : un parcours découverte : La musique instrumentale en Italie au temps de Mozart et de Haydn.

Les trios à cordes de Luigi Boccherini (1743-1805)

Sonates pour violoncelle et basse continueTrios à cordesQuatuors à cordesQuintettes à cordesQuintettes pour piano et cordesQuintettes pour flûte (ou hautbois) et cordesQuintettes pour guitare et cordes Œuvres diverses de chambre.

Écrits par séries de six, selon les usages de l’époque, on a également un total de quarante-deux trios à cordes, lesquels se répartissent en fait en deux groupes bien distincts : d’un côté, avec les opus 1 (1760), opus 4 (1766), opus 6 (1769), opus 34 (1781) et opus 54 (1796), ceux écrits pour deux violons et un violoncelle, et de l’autre, avec les opus 14 (1772) et opus 47 (1793), ceux qui s’adressent à la formation devenue « classique », avec violon, alto et violoncelle.

Dans le premier groupe, l’attention se porte tout particulièrement sur l’opus 54 (trios catalogués G 113-118 dans la classification moderne due à Yves Gérard), avec une mention toute spéciale pour le no 5 en re mineur. Ces grands trios sont, il est vrai, du tout dernier Boccherini, et ils allient admirablement science de l’écriture et émotion, tout en conservant des traces de l’esprit juvénile et faussement insouciant si caractéristique du musicien. On ne saurait pour autant négliger les petits trios opus 34 (G 101 à 106) qui recèlent aussi bien des merveilles.

Luigi Boccherini, Trio en re mineur opus 54 no 5, G 117, I. Allegro moderato,par La Real Camara (Emilio Moren, Enrico Gatti et Woutter Moller).

 

Luigi Boccherini, Trio opus 34 no 5, en ut majeur, G 105, par La Ritarata, enregistrement public.

Le second groupe (trios catalogués respectivement G 95-100 pour l’opus 14 et G 107-112 pour l’opus 47) se révèle aussi très intéressant. En vérité, entre ces deux opus, distants l’un de l’autre de plus de vingt ans,  il est difficile d’afficher une préférence : les grands trios de l’opus 14, tout vibrants d’une musique inventive et neuve, sont rayonnants et brûlants de sensualité ; quant aux petits trios de l’opus 47 (tous en deux mouvements), écrits pendant la semi-retraite du musicien à Madrid, époque de vie austère et de renoncement, ils sont marqués par une nette épuration du langage et nous mettent en présence d’un Boccherini taciturne et délicatement nostalgique. Ils n’en sont que plus touchants.

Luigi Boccherini, Trio opus 14 no 2, en ut mineur, G 96, I. Allegro moderato, par Anner Bijlsma et le Boccherini Quartet.

 

Luigi Boccherini, Trio opus 47, no 1, en la majeur, G 107, I. Allegro moderato, par Europa Galante.

 

 

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bouquetin

Dimanche 17 Mars, 2019 17:58