Selon les décomptes les plus récents, Boccherini a laissé quarante-deux sonates de ce type, qui sont conservées dans diverses bibliothèques entre Milan, Gènes, Dresde, Vienne et Paris. Sauf exceptions, il s’agit d’œuvres de jeunesse que le compositeur écrivit pour les jouer lui-même dans des concerts privés ou publics, sans se donner la peine de les consigner dans le catalogue qu’il tenait personnellement de ses œuvres. Sans doute n’accordait-il lui-même aucune vocation à l’éternité à ces sonates de facture baroque qui se distinguent surtout par un formidable élan juvénile et, au moins autant, par les prouesses techniques qu’elles exigent de l’exécutant. À n’en pas douter, le jeune Luigi n’était pas un violoncelliste ordinaire, et c’est un peu ce même goût du défi qui pousse les virtuoses d’aujourd’hui à s’emparer de ces sonates, épargnant ainsi l’oubli à ces œuvres tour à tour volubiles, conquérantes et enjôleuses, dans lesquelles émergent de temps à autre des moments de vraie poésie.
Luigi Boccherini, Sonate en ut majeur, G 17, par Anner Bylsma, Wieland Kuijken et Hopkinson Smith.À propos - contact | S'abonner au bulletin | Biographies de musiciens | Encyclopédie musicale | Articles et études | La petite bibliothèque | Analyses musicales | Nouveaux livres | Nouveaux disques | Agenda | Petites annonces | Téléchargements | Presse internationale| Colloques & conférences | Collaborations éditoriales | Soutenir musicologie.org.
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Lundi 11 Novembre, 2024