Jean-Nicolas Diatkine, Schubert (Quatre imprompus opus 142), Brahms (Sonate no 3, opus 5). Parnassie Éditions 2016 (PAR 75).
Enregistré en juillet 2016, au studio Teldex à berlin
Jean-Nicolas Diatkine a rompu une tradition dynastique de psychiatres et psychanalystes renommés au profit du piano. S'il n'a pas suivi le cursus des conservatoires, il a eu la chance de tomber, et de rester treize années durant dans les bonnes mains du pianiste argentin Wilfredo Voguet, suivront en 1989, Ruth Neye, à l'école Yehudi Menuhin du Royaume-Uni, en 1994, le Catalan Narcis Bonet.
Récitaliste depuis 1982, il ne se sent pas vraiment à l'aise, manquant, selon lui, de bagage analytique et jouant suivant l'humeur du moment. Il évolue alors vers l'accompagnement, en école de danse ou de chanteurs, avec lesquels il enregistre ou partage les tournées comme avec la mezzo-soprano argentine Alicia Nafé et le ténor belge Zeger Vandersteene.
Depuis quelques années il revient au piano soliste, sur scène et en cédé, avec bien du bonheur musical, malgré le silence des médias prescripteurs.
Aimant les liens rhétoriques pour donner sens à ses programmes, il propose ici les quatre impromptus opus 142 de Franz Schubert, composés autour de la tonalité de fa mineur (fa mineur, la♭majeur, si♭majeur, fa mineur), considérés, après Robert Schumann, comme quatre mouvements d'une sonate [et variations] qui ne dirait pas son nom, qu'il met au regard des six mouvements de la troisième sonate opus 5 de Johannes Brahms elle aussi en fa mineur et parfois beethovénienne.
Franz Schubert, Impromptu no 2 opus 142 (extrait), plage 2.Jean-Marc Warszawski
20 janvier 2016
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