Alexis Avakian, Hi Dream, Fabrice Moreau (batterie), Mauro Gargano (contrebasse), Ludovic Allainmat (piano), Artyom Minasyan (doudouk). Paris Jazz Underground / Absilone / Socadisc 2017.
« Hi Dream » (Hay signifiant arménien) « le rêve arménien d'un enfant qui veut devenir musicien » nous dit Alexis Avakian. Saxophoniste, flûtiste et guitariste, il a grandit et étudié à Marseille, avant de gagner Paris, d'y jammer et de former son groupe, Fabrice Moreau à la batterie, Mauro Gargano à la contrebasse, Ludovic Allainmat au piano, et Artyom Minasyan au doudouk.
Hi Dream, le morceau éponyme, donne d'ailleurs à entendre le saxophoniste et le guitariste, tout comme Glendale — la ville la plus arménienne des États-Unis — en duo avec le batteur, toujours très joueur.
Un disque cosmopolite donc qui alterne les morceaux plus ou moins teintés d'Arménie, surtout quand le doudouk intervient, tout en nostalgie un peu bluesy : Boulevard des grands pins, à Marseille, où vivaient tant de réfugiés, Noubar, un thème traditionnel, et Lullaby, une composition en forme de berceuse, idéale pour la flûte, comme le précédent. Sans oublier Adieu mon drôle, un hommage à un ami peintre fan de jazz.
Dans Chalût Calvi, Per Gonzi, Glendale, Agnès ou Minor Mood, le quatuor est plus jazzy, avec plus de contrebasse et de piano en solo. Mais sans rupture avec les autres titres, juste d'autres couleurs pour peaufiner le cédé.
À écouter en live, pour la sortie d'album, le 7 janvier à Radio France pour « Jazz sur le vif », et le 2 février au Sunset à Paris.
Alain Lambert
4 janvier 2017
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Lundi 2 Septembre, 2024