mardi 1er mars 2016
Les archives de la scène punk en France12 mars 2016, Paris Cette cinquième journée d'étude, menée en collaboration avec la Mission des archives du ministère de la Culture et de la Communication, s'inscrit dans le cadre du projet de recherche PIND (Punk is not dead. Une histoire de la scène punk en France, 1976-2016) soutenu par le CESR (U. François-Rabelais/CNRS/MCC) et THALIM (CNRS/ENS/U. Paris 3). Entré dans sa quarantième année, le punk appelle une réflexion d'ensemble urgente sur la mémoire et les traces disponibles ou à faire surgir pour servir à l'histoire d'un mouvement qui a profondément transformé la vie sociale, musicale et artistique en France. Car les archives de la scène punk existent, et sont même variées : archives sonores qui interrogent le fond musical du punk, archives documentaires qui donnent un sens et une matérialité à cette musique dans ses aspects médiatiques, esthétiques, visuels et identitaires, archives « vivantes » basées sur la parole et la mémoire des acteurs. Cette journée se propose donc de questionner le travail de collecte, de valorisation d'analyse et d'interprétation des archives du punk, et de réfléchir sur les moyens de relever le défi de la préservation, voire de la patrimonialisation du punk en France. 10h00-12h30 Introduction par Luc Robène (Université de Bordeaux, THALIM) et Solveig Serre (CNRS, CESR/CMBV), L'histoire de la scène punk en France, une question d'archives ? Jez Collins (Birmingham City University), Doing-It-Together: Creating and Sustaining Popular Music Archives Christian Eudeline (Journaliste, VSD), Collectionneur ou archiviste ? 14h30-17h30 Marie Bourgoin (Fanzinothèque), « C'est la faute aux copies » : archivage et classement des fanzines punk et autres à la Fanzinothèque de Poitiers. Table ronde aAvec la participation de Monique Blanquet, Dominique Burdin, (Radio FMR) et Henri Fabriès (Rocktime). Conclusion.
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