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22 mars 2016 —— Jean-Marc Warszawski ——

La saga Blüthner, pianos de Leipzig

L'histoire des pianos Blüthner est une véritable saga. Fondée en 1853 à Leipzig, fleurissante dès son premier grand piano, la fabrique perd son plus important marché, l'Angleterre, après la Première Guerre mondiale, est totalement détruite en 1943, risque de disparaître dans la nationalisation de 1972 et dans la privatisation qui a suivi l'effondrement que la République démocratique allemande vingt ans plus tard. Aujourd'hui, les pianos Blüthner, avec une filiale à Saint-Pétersbourg, font encore partie du grand patrimoine de la facture de pianos, avec 6 pianos à queue de tailles différentes, 3 types de pianos droits, une seconde marque, « Haessler », pous les bourses plus modestes, avec toutefois un excellent rapport qualité-prix, un troisième choix importé d'Asie, « Irmler », dont les instruments sont contrôlés et réglés à Leipzig, une gamme de pianos numériques, et quelques modèles à l'esthétique futuriste.

Blüthner a des magasins en propre à Leipzig, Londres, Vienne, Washington, de bonnes relations avec la Chine, des concessionnaires entre autres dans les grandes villes allemandes et françaises.

Aujourd'hui, Ingbert Blüthner, à la direction de l'entreprise depuis 1966 a laissé la main à ses deux fils, pour se consacrer à sa fondation qui aide les jeunes pianistes de talent, organise un important concours à Bruxelles, et des concerts, dont un cycle au Goethe Institut de Paris.

Pianos Bküthner

Julius Blüthner

Julius Blüthner naît dans un milieu de menuisiers à Falkenhain près de Merseburg le 11 mars 1824. Il commence sa formation dans les ateliers paternels, mais la mort précoce de son père l'oblige à poursuivre sa formation comme apprenti dans une fabrique de meubles à Zeitz, puis dans la même ville chez le facteur de pianos « Hoelling und Spanenberg ».

Au cours de son périple de compagnonnage il rencontre, à Würtzburg, sa future épouse dont le père est prêt à investir dans les projets de son gendre. Julius Blüthner fonde sa fabrique de pianos le 7 novembre 1853 avec trois employés.

C'est une importante année pour la facture du piano. Elle est celle de la mort de Jonas Chickering, qui le premier a déposé un brevet pour les cadres métalliques fondus d'une pièce, de la création à New York de la maison Steinway et celle des pianos Bechstein à Berlin.

Julius Blüthner a choisi de s'implanter à Leipzig, berceau familial, mais aussi métropole commerciale avantageuse avec ses deux célèbres foires annuelles qui attirent un nombreux public venu de loin.

Pianos BküthnerIngbert Blüthner et Jean-Marc Warszawski à Leipzig, dans la salle d'exposition des ateliers. Mars 2014. Photographie © SW-musicologie.org.

Leipzig

Leipzig est aussi une ville à la tradition musicale bien établie et un vivier de talents musicaux. Les musiciens municipaux et les ensembles d'étudiants de l'université assurent de nombreuses activités musicales sous la direction de directeurs chevronnés. Johann Sebastian Bach a été directeur de la musique de Leizig, il a fait la gloire de la Thomaskirche (église Saint-Thomas) de 1723 à 1750.

La Thomaskirche de Leipzig vers 1700Leipzig, la Thomaskirche vers 1700. Gravure sur cuivre de Johann Stridbeck.

L'orchestre de la Gewandhaus, qui rivalise avec les fastes musicaux de Dresde, initié par Johann Adam Hiller en 1765, et doté d'une salle proche de la bourse aux vêtements en 1781, d'où son nom.  Félix Mendelssohn, compositeur admiré dans toute l'Europe en est directeur de 1835 à sa mort en 1847. Sous sa direction, l'ensemble est pris en charge par la municipalité en 1840. Après la mort de Félix Mendelssohn, Julius Rietz reprend la direction de la Gawandhaus. Par ailleurs, Mendelssohn fonde à Leipzig le premier conservatoire de musique de Germanie en 1843, avec six professeurs et vingt-deux élèves.

La grande place du marché de Leipzig en 1853La grande place du marché de Leipzig vers 1850. Georg Michael Kurz, gravure sur acier colorée d'après un dessin de Ludwig Rohbock.

Friedrich Wieck s'installe à Leipzig en 1814, comme professeur, mais encore comme marchand de pianos et réparateur. Son élève, Robert Schumann, inscrit depuis 1828 en droit à l'université, se marie avec sa fille Clara, pianiste virtuose de belle renommée. Richard Wagner est né en 1813 à Leipzig, mais sa famille s'installe à Dresde en 1822.

Sous l'impulsion de Nicolaus Adam Strungk, une première maison d'opéra est ouverte en 1693, Telemann en reprend la direction pour quelques années en 1700. La maison fait faillite, le bâtiment est démoli en 1729. Pendant trente ans, les spectacles d'opéra sont assurés par des troupes itinérantes. Puis après la guerre de Sept Ans, une nouvelle salle est construite en 1766, la Comödienhaus pourvue de 1 200 places, elle est reconstruite en 1817.

Pianos BküthnerDans le passé, on conservait un grand stock de bois qui devait être coupé en hiver et mis à sécher de longues années. Aujourd'hui le séchage en étuve contrôlée par ordinateur pour l'humidité et la chaleur est plus rationnel. Le bois y est séché à 40 %, puis est mis en milieu ouvert 1 ou 2 ans. Il reste stocké à la scierie. On utilise l'hêtre rouge, le pin, l'érable, le sapin, l'ébène et des essences exotiques pour les plaquages. Ingbert Blüthner. Photographie SW-musicologie.org, Leipzig mars 2014.

Leipzig est une ville importante pour l'imprimerie, et dépasse Frankfurt, centre de l'édition, dès les années 1700. Bernhard Christoph Breitkopf crée sa maison d'édition en 1719. Il reste dans la tradition des éditions à peu d'exemplaires, et pour la musique se limite aux textes et à quelques recueils de chansons. Peu avant les années 1760, son fils Johann Gottlob Immanuel, adopte les jeux de caractères mobiles qui permettent des tirages à plus de 1500 exemplaires, il publie plus de 50 éditions d'œuvres de Telemann, Graun, Bach, etc. Enfin, Christoph Härtel qui dirige l'entreprise depuis 1796, introduit la technique de la lithographie chimique d'Alois Senefelder (1771-1834). Il est à l'origine d'un empire éditorial qui se lance dans de grandes collections, telles les intégrales monumentales de Bach ou de Haydn.

Carl Friedrich Peters (1779-1827), libraire de Leipzig, rachète en 1814 la société (Le Bureau de musique), du compositeur Franz Anton Hoffmeister (1754-1812) et de l'organiste Ambrosius Kühnel (1770-1813). Il est à l'origine d'une autre très grande maison d'édition musicale et de la première bibliothèque musicale au monde, à deux pas de la résidence de Mendelssohn.

En 1849, Carl Merseburger (1816-1885) fonde, toujours à Leipzig, une autre importante maison d'édition musicale. À la fin du xixe siècle il y avait dans la ville une soixantaine d'éditeurs musicaux.

Pianos Bküthner

Pianos Bküthner

Pianos Bküthner Dans les ateliers Blüthner de Leipzig. Photographies SW-musicologie.org 2014.

Les pianos blüthner

Au milieu du xixe isiècle la concurrence entre les luthiers de piano est déjà aiguë. Julius Blüthner décide de produire du haut de gamme, des grands pianos, et adopte une politique de bas prix, au moins de prix inférieurs à ceux pratiqués par ses rivaux commerciaux, pour des pianos tout de même onéreux. Il est un fabricant inspiré et un commerçant instinctif. Les pianos qui sortent de ses ateliers sont de bonne qualité, son premier client est un professeur influent de l'université. Ce premier piano lui est payé 450 livres en pièces d'or, soit un poids de 10 kg.

Six mois après sa fondation, l'entreprise bénéficie d'un long et élogieux article dans la « Neue Zeitschrift für Musik », une revue relancée par Robert Schumann en 1835 à la suite de l'« Allgemeine musikalische Zeitung » de  Friedrich Rochlitz.

Les concurrents anglais sont Broadwood (1790) et Tomkinson (1790), les Français sont Pleyel (1807), Érard (1784), Gaveau (1847). Beethoven a un Broadwood, Chopin est Pleyel, Liszt est Érard. Blüthner est une jeune entreprise, alors que les françaises et les anglaises, à leur troisième génération, mettant en avant leur patrimoine ont tendance à moins innover.

Pianos BküthnerPour les tables tables d'harmonie, le bois doit être bien choisi, sans nœuds. Il y a 75 % ou plus de perte. C'est pourquoi on s'adresse à des usines spécialisées, qui offrent différentes qualités. Blüthner prend la meilleure et exige au moins 7 anneaux de croissance par centimètre de bois coupé dans le sens rectangulaire. Le sapin est inégalé. Il est séché techniquement en scierie pendant 2 ou 3 ans. Cela est différent pour les violons, où l'on préfère une quinzaine d'années de séchage naturel. Ingbert Blüthner et Jean-Marc Warszawski dans les ataliers Blüthner de Leipzig. Photographie © SW-musicologie.org 2014.

Pianos Blüthner

 

Pianos Blüthner

 

Pianos BküthnerPhotographies © SW-musicologie.org 2014.

Après le succès à la foire industrielle de Munich en 1854, Blüthner dépose un brevet pour une disposition qui améliore la répétition des notes, à partir de 1863, Blüthner construit des pianinos (pianos droits) patentés depuis 1828 par Jean Henri Pape.

Au cours de l'Exposition de Paris de 1867, où la maison de Leipzig décroche une médaille d'or, on découvre pour la première fois en Europe les instruments américains de Chickering, auxquels revient le plus grand succès, et Steinway, avec leur cadre en fonte d'une pièce et les cordes croisées imaginées par J. H. Pape en France.

En 1873, Julius Blüthner dépose un brevet pour son système dit « aliquote » qui consiste en l'adjonction d'une quatrième corde aux groupes de trois des aigus. Celle-ci n'est pas frappée et vibre en sympathie, signature harmonique des grands pianos Blüthner.

Au début des années 1900, après cinquante années d'existence, et avoir obtenu de nombreux prix, la firme est prospère avec environ 60 000 instruments vendus. l'Angleterre avec ses colonies du Commonwealth représente un très grand marché.

Leipzig, la Gewandhaus vers 1900.Leipzig, la Gewandhaus vers 1900.

Bruno Blüthner, Rudolf Haessler et le Hindenburg

Quand Julius, qui contrôlait chacun de ses pianos, meurt en 1910, ses fils Max, Robert et Bruno prennent la succession, sous l'autorité de ce dernier, qui a travaillé dans les ateliers américains de Chickering.

Suite à la Première Guerre mondiale, Blüthner perd le marché anglais, son premier marché (c'est d'ailleurs en Angleterre que Claude Debussy a acheté son Blüthner). Il faut attendre les années1925 pour que les exportations vers l'Angleterre reprennent.

Max et Robert Blüthner n'ont pas d'enfant. Bruno a une fille qui épouse Rudolf Haessler, un avocat et docteur en droit. Son beau-père l'adopte afin de pérenniser la marque familiale.  Rudolf Blüthner-Haessler prend la direction de l'entreprise en 1932.

Du 6 au 9 mai 1936, lors du premier vol du Zeppelin Hindeburg  vers les États-Unis, un petit piano à queue Blüthner, spécialement conçu pour l'aéronef est embarqué. Il est en aluminium, habillé de cuir jaune, il pèse 162 kg, soit 100 kg de moins qu'un instrument conventionnel.  Le pianiste, attitré de la maison de pianos, Franz Wagner et Rudolf Blüthner-Haessler sont également à bord, tout comme Max Jordan (1895-1977), un pionnier de la radio qui organise la retransmission en direct d'un récital pour la NBC, et de là pour une soixantaine de stations dans le monde, ce qui assure à la firme de Leipzig un surcroit de renommée. Par la suite le piano est débarqué afin de libérer des capacités de fret, il regagne les ateliers Blüthner.

Piano Bküthner à bord du zeppelion HindenburgÀ bord du Hindenburg autour du piano Blüthner. Au piano Franz Wagner ; au fond dans l'encoignure, Rudolf Blüthner-Haessler, contre le mur, Ernst Lehman, commandant de bord. Photographie © Blüthner. Plus d'informations

Le régime nazi oblige l'entreprise à participer à l'effort de guerre en fabricant des caisses de munitions, mais protège le concurrent Bechstein dont les propriétaires sont des soutiens et des proches d'Hitler. En 1943, les bombardements de Leipzig  par les Anglais détruisent entièrement les 85 000 m2 de la fabrique, le piano en aluminium avec, la famille ayant hésité et tardé à le mettre à l'abri dans leur maison, à l'extérieur de l'usine. Seule la scierie installée en banlieue est préservée.

Après la guerre

Après la guerre, Rudolph Blüthner-Haessler, resté à Leipzig qui est sous contrôle soviétique, avant de devenir une métropole de la République démocratique allemande, est en mesure de reprendre l'activité de la menuiserie en fabriquant des boîtiers pour des postes de radio. La production de pianos reprend en 1948 avec des queues de concert, qui toutefois ne regagnent pas le marché international.

En 1966 Rudolf Blüthner-Haessler décède, son fils Ingbert prend les commandes de la société qui est nationalisée en 1972. Ingbert Blüthner est maintenu à la direction de la firme d'État.

Nationalisation et privatisation

Comme tous les commerces touchant à l'exportation, l'entreprise est pilotée par des services de l'État qui imposent les fournisseurs (les cadres, le bois, etc.), y compris ceux du « monde capitaliste » (marteaux, mécaniques, cordes…)

Les pianos Blüthner sont équipés de mécaniques Renner, de Gärtringen en Baden-Württemberg. Mais il en existe d'autres d'excellente qualité fabriquées en Tchécoslovaquie ou en Chine. Ateliers Blüthner à Leipzig. Photographie © SW-musicologie.org 2014.

Pianos Blüthner

Pianos BlüthnerPhotographies © SW-musicologie.org 2014.

Pour l'exportation, l'État pratique une politique de bas prix (de vente à perte), mais il y a un boycot de fait de l'Occident. Les marchandises des pays du bloc socialiste  sont taxées aux États-Unis à 50 % a au lieu de 5 %. En 1963 après une tournée de prospection avec son agent (la société  Kassimoff, aujourd'hui à Los Angeles) au cours de laquelle il a pu rencontrer la  direction des pianos Steinway, s'entretenir avec ses anciens compatriotes, et remplir son carnet de commandes, Ingbert Blüthner constate à son retour en Allemagne que ces commandes ont été annulées. Il apprendra plus tard que le FBI a exercé des  pressions au prétexte que la République démocratique allemande soutenait les ennemis des États-Unis au Vietnam.

La firme se tourne vers le marché de l'Union soviétique (elle est une des trois marques qui équipent les conservatoires), ce qui n'était pas une mauvaise chose, car à l'époque l'école russe de piano était dominante, et la maison peut maintenir un bon niveau qualitatif.

Si la politique de l'offre fortement subventionnée et des prix bas (à laquelle Ingbert Blüthner s'est toujours opposé) a permis de gagner les marchés internationaux dans le domaine des instruments de musique dits d'études (autrement dit de qualité médiocre), elle a par contrecoup terni la réputation de la lutherie musicale est-allemande. Un prix qui se paie aujourd'hui encore. Cette mémoire longue attachée à la réputation des marques fonctionne aussi en sens inverse, puisque des marques renommées du passé sont apposées sur des instruments de fabrication normalisée industrielle, tels les Broadwood qui seraient aujourd'hui de fabrication chinoise.

Pianos Blüthner

Pianos Bküthner

Pianos BküthnerPhotographies © SW-musicologie.org 2014.

Après la faillite du bloc socialiste, la République démocratique allemande est absorbée par l'Allemagne fédérale, la fabrique Blüthner est privatisée, cela n'est pas sans danger, car il s'agit avant tout d'une ruée vers l'or des grandes entreprises et banques de l'Ouest. La direction Blüthner doit affronter le mépris et l'animosité des fonctionnaires chargés des opérations de privatisation, lesquels estiment que les entrepreneurs de l'Allemagne orientale sont des incapables. Les biens familiaux récupérés en propre avec des difficulté, il a fallu affronter une situation nouvelle du jour au lendemain, sans aucune préparation : nouvelle législation, nouvelle monnaie, aucune formation aux techniques de négociation marchande, car en RDA les prix étaient fixés, le mark rend le marché russe impraticable, il faut trouver une nouvelle clientèle.

Carl Rönisch a fondé sa fabrique de pianos en 1845 à Dresde et a adopté le cadre en fonte en 1866. Après la Première Guerre mondiale, la firme a été absorbée par Ludwig Hupfeld de Leipzig. Détruite par les Bombardements de la Seconde Guerre mondiale, la société s'installe à Leipzig en 1948, et devient le second fabricant de pianos de la ville. Au cours des opérations de privatisation, Ingbert Blüthner a tenté de reprendre cette entreprise. Mais la commission de privatisation (die Treuhandanstalt ou plus communément die Treuhand) a estimé que les luthiers de l'ex RDA n'étaient pas assez bien formés à leur métier, et ont attribué cette société à un affairiste de l'Ouest qui a aussitôt séparé l'entreprise de ses murs (d'importants locaux) à des fins spéculatives. Après trois ou quatre ans, la maison Rönisch, mise en  faillite, a été reprise par la société Carl A. Pfeiffer de Leonberg, près de Stuttgart, qui a également fait faillite. C'est la maison Blüthner qui a remis les ateliers Rönisch à flot avec ce qui restait des plans, des dessins et des ouvriers, qui continuent la tradition de qualité de la marque et aussi de Hupfeld, autre facteur historique allemand..

Jean-Marc Warszawski
22 mars 2016

Pianos BlüthnerPhotographie © SW-musicologie.org 2014.

 

Quelques écrits de Jean-Marc Warszawski

La saga Blüthner, pianos de Leipzig —— Mutations, mouvements, évolution dans le monde de la musique au temps de Maria Szymanowska —— Faut-il lire les livres anciens de théorie ? —— La musique et le geste —— Trio avec piano : musicologie, histoire, musique de chambre ou « Comme un laquais suit son maître » —— Belle du seigneur d'Albert Cohen : fomes et évocations musicales —— La musicologie et le mystère du logos —— Charles Ives : une musique sans histoire de la musique. Singularité de l'expérience, spécificité de l'histoire : la première sonate pour piano —— À propos de la « fonction » de la musique —— Méthode, musicologie : histoire et fiction —— La puissance de la musique des anciens questionnée au premier tiers du XVIIe siècle (autour de Marin Mersenne) —— Le clavecin pour les yeux du père Castel.

 

 

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