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lundi 25 janvier 2016

 

Enoch Arden mélodrame d'Alfred Tennyson et Richard Strauss à la Bibliothèque Sainte-Barbe de Paris

Enoch Arden est un long poème qu'Alfred Tennyson (1809-1892), poète officiel de la Reine Victoria, publia en 1864. Relatant sur près de trente ans la destinée et les amours de trois personnages (Anna Lee, la plus jolie fille du village, Philippe Ray, le fils unique du meunier, et Enoch Arden, un pauvre orphelin que laissait un père matelot naufragé), ce poème « chrétien, patriote et romantique à la fois », acquiert dès sa parution un statut hors-norme dans la littérature anglo-saxonne : il fera l'objet, dès 1908, d'une adaptation cinématographique par l'un des pionniers du cinéma américain D. W. Griffith, et sa notoriété était telle que c'est du nom de son personnage principal que les produits de beauté Elizabeth Arden tirent leur appellation.

Parmi son enviable postérité figure la mise en musique du compositeur allemand Richard Strauss sous la forme d'un mélodrame – texte déclamé sur un accompagnement musical. Daté de 1897, il appartient à la période des grands poèmes symphoniques. Il a été composé sur la traduction allemande d'Adolf Strodtmann à l'attention du comédien, Ernst von Possart, ami du musicien, pour le remercier de l'avoir aidé dans l'obtention du poste de directeur musical de l'Opéra de Munich. Bien que l'ayant créé en compagnie du dédicataire, Richard Strauss l'aurait par la suite taxé d'œuvre « sans valeur » mais il prit tout de même la peine de le faire éditer et de lui donner un numéro d'opus (no 38). Il s'agit d'une composition inhabituelle pour le grand maître du poème symphonique et de l'opéra, même si l'on y retrouve quelques-unes de ses figures préférées : une partition écrite de façon très orchestrale, un usage soutenu des leitmotivs, une musique parfois presque illustrative.

Jean-Claude et Raphaël Henriot ont commencé à travailler sur Enoch Arden début 2015, désireux de collaborer sur un projet ambitieux — le père est pianiste, son fils comédien. Méconnu et très rarement donné en France, le mélodrame est présenté dans une nouvelle traduction, et une mise en scène volontairement sobre. Le spectacle se veut une épure, un retrait maximum des interprètes derrière leur sujet, derrière leurs textes respectifs, derrière Strauss et Tennyson, derrière le raffinement des mélodies musicales et poétiques et le sublime des harmonies du piano ou des passions.

4 février 2016, 20h30, entrée libre sur réservation. Bibliothèque Sainte-Barbe, 4, rue Valette, 75005 Paris. Téléphone : 01 56 81 76 00 ; bsb@univ-paris3.fr.

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