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Brumel Antoine

vers 1460-1513

 

 

Brumel est peut être né à Brunelles, près de Nogent-le-Rotrou. On s'appuie traditionnellement sur un passage de la Déploration sur la mort d'Ockeghem, de Crétin, pour supposer que Brumel en fut un des élèves :

      Agricolla, Verbonnet, Prioris
      Josquin Desprez, Gaspar, Brumel, Compère,
      Ne parlez plus de joyeulx chantz ne ris,
      Mais composez ung ne recorderis,
      Versez lamenter nostre maistre et bon père.

Rien n'indique dans les premières oeuvres de Brumel un telle filiation. La première trace le concernant (1483) indique que l'ecclésiastique Anthonius de Brumel est devenu un horarius et matutinarius (chanteur des offices de jour et de nuit) à Notre-Dame de Chartres. Il reçoit de ce fait la plus importante rémunération.

De 1486 à 1492, il est à la maîtrise des Innocents de Saint-Pierre ( Genève ). En 1489-1490, il est à la cour du duc de Savoie, à Chambéry, mais reprend sa charge à Genève.

On perd sa trace, puis en 1497 il a un canonicat à la cathédrale de Laon.

En 1498, il dirige la formation musicale des enfants à Notre-Dame de Paris. En septembre 1500, il a deux semaines de congé pour effectuer un pélerinage sur le lieu de sa naissance (qu'on ne connaît pas).

Un conflit relatif à l'engagement d'un jeurne chanteur met fin à son service parisien. De 1501 à 152 il est chanteur à la cour des Ducs de Savoie à Chambéry.

En juillet 1505, après des négociation menées par le duc de Sora, Sigismond Cantelmo, il devient maître de chapelle d'Alfonso Ier, à Ferrare. Un contrat de durée à vie lui offre un bénéfice d'environ 100 ducats par an, une égale rémunération annuelle, une maison à Ferrare et 50 ducats pour les dépenses du voyage. Les documents montrent qu'il paie ses impôts en 1506.

Il quitte Ferrare avant que la chapelle ne soit licenciée en 1510. Un document du 11 mai 1512 indique que Brumel est archiprêtre des églises unies de Saint-Jean-en-Lybie et Sainte-Sabine, de Faenza. Il est peut être à Mantoue à la même période. Le document semble indiquer que Brumel est très malade ou même mourant.

la Missa de beata virgine, semble avoir été composée après le séjour à Ferrare. Vincenzo Galilée écrit dans son traité qu'en 1513 Brumel était dans l'assemblée de compositeurs français et flamands réunis lors de l'élection du pape Léon X. Rien ne le confirme.

Bibliographie

  • Biggie Lloyd jr., The Masses of Antoine Brumel (thèse). University of Michigan 1953
  • Bloxam Mary Jennifer, La contenance italienne: the Motets on Beata es, Maria by Compère, Obrecht, and Brumel. Dans « Early Music History » (11), Cambridge University Press 1992, p. 39-89
  • Gottwald Clytus, Antoine Brumels Messe Et ecce terrae motus. « Archiv für Musikwissenschaft (26) 1969, p. 236–47
  • Hudson Barton, Antoine Brumel's Magnificat 8. Toni : an Erroneous Ascription ?  Dans « Revue Belge de musicologie » (25), 1971, p. 103-107
  • —, Antoine Brumel's Nativitas unde gaudia. « Musical Quarterly » (59) 1973, p. 519–30
  • —, Josquin and Brumel : the Conflicting Attributions. Dans « Josquin Symposium », Utrecht 1986, p. 67-92
  • Maas Chris, Josquin – Agricola – Brumel – De la Rue: een authenticiteitsprobleem. « Tijdschrift van de Vereniging voor Nederlandse muziekgeschiedenis » (20) 1964-1965, p. 120–39
  • Murray Russel E. jr, The Influence of the Cantus Firmus on Modal Structure in the Masses of Antoine Brumel. Dans « Theoria » (1) 1985, p. 61-83
  • —, The Missa in agendis mortuorum of Juan García de Basurto: Johannes Ockeghem, Antoine Brumel, and an Early Spanish Polyphonic Requiem Mass. « Tijdschrift van de Vereniging voor Nederlandse muziekgeschiedenis » (29) 1979, p. 1–37
  • Pidoux Pierre, Antoine Brumel à Genève (1486–1492). « Revue de musicologie » ( l), 1964, p. 110-12
  • Pirro André, Dokumente über Antoine Brumel, Louis van Pullaer und Crispin van Stappen. « Zeitschrift für Musikwissenschaft »' (11) 1928-1929, p. 349–53
  • Sherr Richard, A Biographical Miscellany : Josquin, Tinctoris, Obrecht, Brumel. Dans S. Gmienwieser, D. Hiley & J. Riedlbauer, « Musicologia humana : Studies in Honor of Warren and Ursula Kirkendale », Florence 1994, p. 65-73
  • Wright Craig, Antoine Brumel and Patronage at Paris, Music in Medieval and Early Modern Europe. Dans I. Fenlon (éd.), « Patronage, Sources and Texts », Cambridge 1981, p. 37–60

Discographie

Antoine Brumel
Missa Et ecce terrae motus
Huelgas Ensemble
Paul Van Nevel dir.
Enregistré en mai 1990
Sony Vivarte 46348

Katelijne van Laethem ;   Carol Schlaikjer ; Marie Claude Vallin ;   John Dudley ;   Otto Rastbichler ; Angus Smith ;   Marius van Altena ; Stéphane van Dijck ; Ibo van Ingen ;  Willem Ceuleers ;  Kees Jan de Koning ;  Lieven de Roo ;  Claudio Cavina ;  Wim Becu ;  Cas Gevers ;  Harry Ries ;  Symen van Mechelen.

Missa Et ecce terrae motus :   1. Kyrie Eleison ;  2. Christe Eleison ;   3. Kyrie Eleison ;   4. Gloria ;   5. Credo ;   6. Sanctus ;   7. Pleni Sunt Coeli (a 8) ;  8. Hosanna ;  9. Benedictus (a 8) ;  10. Hosanna ;  11. Agnus Dei I ;  12. Agnus Dei II (a 6) ;  13. Agnus Dei III ;  14. Sequence : Dies Irae - extrait de la Missa pro Defunctis

Jean-Marc Warszawski
2002
Révision 28 juin 2009

 

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ISSN 2269-9910

Références / musicologie.org 2014

Mardi 16 Août, 2016 15:41