Devenue vedette des scènes lyriques, après avoir étudié au Conservatoire de Paris, Omo Bello fait une pause dans son pays après dix ans d'absence et avant une tournée de concert en Grande-Bretagne.
Elle était invitée à chanter (entre autres du Puccini) dans l'école MUSON, une école de musique de la capitale Lagos… Et la foule était eu rendez-vous à la grande surprise de la cantatrice qui ne pensait pas être ici aussi célèbre.
Selon elle, on associe davantage son pays avec l'Afrobeat ou la Highlife qu'avec Albinoni ou Haydn, mais le développement d'internet crée un nouveau public pour des styles musicaux différents venus de l'étranger.
Pour Marion Akpata, la directrice de l'école, il y a un potentiel au Nigeria, en raison de la riche tradition musicale du pays, à commencer par les chants dans les églises, La musique fait partie intégrante de la culture nigériane.
Mais en bonne Américaine, Marion Akpata rêve de convertir le Nigéria aux thèmes universels de l'opéra, sans se douter un instant que la pratique musicale nigérienne, Afrobeat et la Highlife comprises, est tout aussi universelle.
Par contre la question de pouvoir étudier au pays en est une bonne. Omo Bello a raison de souhaiter voir son pays développer ses propres conservatoires et opéra.
À propos - contact | S'abonner au bulletin | Biographies de musiciens | Encyclopédie musicale | Articles et études | La petite bibliothèque | Analyses musicales | Nouveaux livres | Nouveaux disques | Agenda | Petites annonces | Téléchargements | Presse internationale| Colloques & conférences | Collaborations éditoriales | Soutenir musicologie.org.
Musicologie.org, 56 rue de la Fédération, 93100 Montreuil, ☎ 06 06 61 73 41.
ISNN 2269-9910.
Dimanche 5 Novembre, 2023