Philippe Decouflé, Stéréo : un grand concert rock en stéréochorégraphie
Alain Lambert — Les programmes de spectacles non strictement de concert sont souvent avares de précisions sur les musiques. Ici, juste le nom des trois musiciens présents sur scène avec leur instrument.
Heureusement, sur le programme du festival de Carcassonne, on trouve aussi les musiques originales et les reprises : Musicien·nes : Arthur Satàn (guitare), Louise Decouflé (basse), Romain Boutin
nouveautés mars-avril (RFI) Les artistes ;palestiniens appellent à la paix dans leurs chansons
(France bleu) un professeur de danse du conservatoire de Tours suspendu après le signalement d'une ;élève
(Sudinfo) 19.000 € d’instruments volés à un orchestre à Bruxelles : ;Nous avons lancé un crowdfunding »
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La Médée en demies teintes de Léa Desandre
Frédéric Norac — L'entrée de la Médée de Charpentier au répertoire de l’Opéra de Paris, plus de trois siècles après sa création à l’Académie Royale de Musique en 1693, se sera faite sous le signe d’un renouvellement profond de la conception du rôle-titre. La production de David McVicar, importée de l’English National Opera où elle a été créée en 2013, mais dont il a lui-même assuré la reprise, renonce tout à fait aux fastes d’un baroque spectaculaire auxquels sacrifiait largement la production de Jean-Marie
Cecilia Bartoli et John Malkovich à l’opéra de Monte-Carlo : duel ou duo de genres ?
Jean-Luc Vannier — L'une émeut, l’autre fait sourire. La première dramatise — parfois un peu trop à notre goût — les airs qu’elle interprète, le second, dans un rôle de contre-ténor sur le retour et sans public, ronchonne comme un old grumpy. En coproduction avec Le
Xavier Dessandre-Navarre In Pulse Orchestral Project : un beau final pour l’ORN
Alain Lambert — La dernière création de l’Orchestre régional de Normandie au complet à la Renaissance de Mondeville près de Caen, son lieu de résidence depuis presque 20 ans. La directrice du lieu, Katell Bidon, leur a fait un joli discours de remerciement, mettant en valeur leurs diverses
Santas Inocentes : du grand petit art
Frédéric Léolla — Ce n’est pas tous les jours qu’un compositeur de musique dite « savante » se penche sur les musiques populaires. Et pourtant des exemples il y en a dans l’histoire, les chansons de cabaret de Satie, celles de Schoenberg… Mais depuis Boulez et son nez pincé sur quoi sent le « populaire » on aurait dit que plus nulle communication ne pouvait être établie entre les musiques populaires et musiques savantes.
Eh bien, non.
Lieusaint (77), recherchons une personne pour duo avec piano (niveau intermédiaire)
(France info junior) Comment Aya Nakamura est devenue célèbre ?
(Midi libre) L’Opéra orchestre de Montpellier en déficit mais pas en danger
(France musique) Coupes budgétaires : peur sur le spectacle vivant après les annonces du gouvernement
(BFM) Déficit au festival d'opéra d'Aix-en-Provence: une mission d'audit déclenchée par l'État
Jeanne Desoubeaux Là où je vais la nuit. Le mythe d’Orphée joliment revisité
Alain Lambert — Il est important que la musique de théâtre soit appropriée au texte et au contexte symbolique de la pièce. Par exemple, dans le Dom Juan de David Bobée vu récemment, l’idée était de faire du personnage de Molière un provocateur cynique à l’image d’abord d’un rocker style James Dean, puis d’un punk façon Johnny Rotten (des Sex Pistols), une fois ses cheveux hérissés par la purée. Ce qui ne colle pas vraiment avec la jolie musique électro
La Morte vinta sul Calvario : Piété viennoise à l’italienne
Frédéric Norac — Jusqu’à Mozart et encore un peu au-delà, Vienne fut une des capitales de la musique italienne. Les musiciens allemands composaient des opéras sur des livrets et dans un style italiens et on y rencontrait autant de musiciens que de littérateurs transalpins. Marc'Antonio Ziani (1653-1715) fut l’un d’entre eux. Compositeur prolifique, il produisit une quarantaine d’opéras (perdus), des oratorios, des messes, des motets et des « sepolcri ».
Le « sepolcro » est une forme typiquement viennoise, proche de l’oratorio, destinée à célébrer, pendant la Semaine sainte, la Résurrection du Christ et à exalter la foi des fidèles,
Le phénomène Luan Goes
Jean-Marc Warszawski — Le contre-ténor Luan Góes et la contralto Sonia Prina présentaient le 8 mars dernier leur Album Dolce Pupillo, à Saint-Louis-en-L’Isle, église située, comme son nom l’indique, presque au centre de l’île Saint-Louis à Paris. Au centre, c’est un feu tricolore à l’intersection
Sept cédés consacrés à Johann sebasrtian Bach : Variations Goldberg (Many-ways/J. Wolfs), Suites pour violoncelle (R. Chrétien/Aimard), Brandenburg Concertos (Klaipéda Chamber Orchestra), orgue (S. Bois), violon et clavecin (A. Aubrun et M. Podeur).
Valentine Lousseau, On m’a trouvée grandie : du théâtre à l’inquiétante étrangeté
Alain Lambert — Un spectacle doublement étrange présenté dans le cadre de Spring, festival du nouveau cirque en Normandie avec la compagnie 14:20, basée à Rouen, que nous avions chroniquée au printemps 2016 pour un autre, à la Renaissance à Mondeville, , mêlant joliment musical et circassien. Doublement étrange d’abord parce que bien loin du précédent, sans numéros, sans jongleries, sans magiciens au sens traditionnel. Juste le procédé de Magie nouvelle permettant « de faire apparaître ou disparaître, instantanément ou graduellement, complètement ou partiellement, tout artiste, objet ou décor
« Atys est trop heureux » : quand la musicologie renouvelle les chefs-d’œuvre
Frédéric Norac — La musique a ce don merveilleux de vivre dans la mémoire, parfois de façon plus vivace encore que dans le présent. Pour ceux qui, comme nous, avaient découvert Atys dans la célèbre production de 1987, le souvenir en est resté si fort qu’il ne pouvait qu’affleurer à l’écoute de
Frissons wagnériens à Versailles
Frédéric Léolla— L'orchestre National de la Sarre, dirigée par Sébastien Rouland, attaque le prélude du premier acte avec force. Les cordes vibrent, tout aussi impeccables que brutales. Et nous voilà pris par le drame. On y restera pendant les quatre heures que dure l’œuvre. Sébastien Rouland réussit à éviter les chutes de tension, accompagne
les cédé
Brahms, Clarinet Sonatas opus 120, Clatinet Trio opus 114, Chen Halevi (clarinette), Jan Schultsz (pianoforte), Claire Thirion (violoncelle). Pan Classics 2023
Joseph Haydn, Les sept dernières paroles du Christ en Croix, La Chapelle rhénane, Quatuor 1781, Hélène Walter (soprano), Salomé Haller (soprano), Benoît Haller (ténor), Pierre-Yves Cras (baryton-basse),
Marc'Antonio Ziani, La Morte vinta sul Calavario (Sepolcro, Vienna, 1706), Les Traversées Baroques, dir. Étienne Meyer et Judith Pacquier, CD Accent 2024 (ACC24 402).
Huit cédés jazzy à faire bourgeonner entre vos oreille
Alain Lambert — Rivages de Sroka, The Mess We Leave Behind du chanteur Giorgio Alessani, Jusqu’où s’évapore la musique ? du Jérôme Lefebvre FMR Orchestra, Spring Sings du Yes ! Trio, Oldlegum Mugeldlo du Pierre Louis Garcia 5tet, Maxima Poesia du Julien Dupont Armstrong 4tet, Work in Progress du Eric Barret Trio et Outre du big band lyonnais The Very Big Experimental Toubifri Orchestra.
Rivages (Jazz Family 2024) de Sroka (Martin Sroczynski) est l’album d’un bassiste, percussionniste, claviériste et compositeur originaire de
Une Passion (bien) tempérée : la Saint Matthieu par Francesco Corti et le Freiburger Barock-orchester
Frédéric Norac — Avec le Printemps et l’approche de Pâques, voici venir le temps des Passions. Le TCE ouvrait le ban avec une Saint Matthieu réunissant les forces du Freiburger Barockorchester et de la Zürcher Sing-Akademie. Certes, tout est en place : l’excellent orchestre et les chœurs sont sagement séparés en deux groupes comme le préconise la partition, le chef dirige du clavecin et le positif, placé juste en face de lui,
La Fille du régiment à l’opéra de Monte-Carlo : on signe !
Jean-Luc Vannier — Jean-Louis Grinda est bien un homme de théâtre. Et un homme heureux. L’ancien directeur de l’opéra de Monte-Carlo savourait, dimanche 24 mars salle Garnier, l’incontestable succès de sa mise en scène dans une nouvelle production de La Fille du régiment de Gaetano Donizetti (1797-1848). Au point d’entendre ici ou là dans l’atrium de l’opéra pendant la pause, des commentaires tels que celui d’Alphonse Aulard en 1885 : « Ah que la République était belle sous l’Empire ! ».
L'humanité selon le compositeur Pascal Arnault
Jean-Marc Warszawski — Ce premier enregistrement monographique consacré à des œuvres de Pascal Arnault, merci Triton, est un très bon moment de bonne et belle musique. Le Titre L’humanité ébranlée, repris d’une de ses mélodies chant-piano, évoque le fait qu’il compose sous l’influence des émotions provoquées par les fureurs du monde, tel l’incendie qui a dé-
