musicologie.org —— 25e année,
Frédéric Norac — Aude Lestienne, flûtiste et directrice artistique de L’ensemble La Française a le goût des créations originales. Après Dialogues, spectacle littéraire et musical qui réunissait en 2022 la musique de Bodin de Boismortier aux dialogues philosophiques de ses contemporains, elle a imaginé un spectacle multiple où la danse s’unit à la musique et au chant pour évoquer la personnalité du compositeur Jean-Joseph Mouret, musicien de la
(TV 5 monde) Bolivie : l'art de la lutherie à Urubicha
(La Voix du Nord) François-Xavier Roth, chef d’orchestre des Siècles, épinglé pour des SMS et photos à caractère sexuel
Alain Lambert
Frédéric Léolla
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Jean-Marc Warszawski
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Son père, Jean-Bertrand Mouret, marchand de soie, et sa mère Madeleine Menotte sont établis en Avignon. Son père est peut-être un violoniste amateur, mais il reçoit probablement ses premières leçons de musique à la maîtrise de l'église Notre-Dame en Avignon.
Il est, selon les frères Parfaict, maître de musique au service du maréchal de Noailles à partir de 1704, des sources plus tardives datent son établissement à Paris en 1707.
Il reçoit certainement ses premières leçons de musique de son père, Valentin Molter, professeur et chantre à Tiefenort. Il accomplit sa scolarité au lycée d'Eisenach où Johann Conrad lui fait découvrir la musique de Georg Philipp Telemann qui a dirigé la chapelle de la cour d'Eisenach de 1708 à 1712.
Il quitte Eisenach en 1715, se perfectionne
Minoret Guillaume (avant 1650 - 1720)
Il reçoit peut-être son éducation à la maîtrise de Notre-Dame de Paris, sous la direction de Pierre Robert.
Âgé d'une vingtaine d'années, il est maître de chapelle à la cathédrale de Rodez, puis à Saint-Sernin de Toulouse en remplacement d'Étienne Moulinié.
Peu avant 1679, il est maître de chapelle à la cathédrale d'Orléans, et le 5 septembre de la même année, il est engagé dans la même fonction à l'église
Igor Stravinsky – Martin Matalon : Histoire du Soldat, l’ultime concert de l’ORN au théâtre de Caen
Alain Lambert — Pour rejouer L’Histoire du soldat de Stavinsky, mimodrame écrit lors de son exil en Suisse en 1917, l’Orchestre régional de Normandie, conduit par Jean Deroyer, a demandé à Martin Matalon, musicien en résidence, un court prologue, au présent, du point de vue de la fille du soldat à la recherche de son père, sur un texte de Benjamin Lazar, le metteur en scène. Un prélude plutôt bruitiste qui colle bien avec l’humour satirique du passage chez le médium.
Puis la musique repart un siècle en arrière, quand le conte de Ramuz débute. Les deux comédiens, Taya Skorokhodova et Pierre Maillet
(La Presse, Québec) Subventions gouvernementales Les refus explosent
Metzel Hieronymus (v. 1615-v. 1680)
Menotti Gian Carlo (1911-2007)
Jean-Marc warszawski — Le 9 mai dernier, dans le cadre des Musikfestspiele de Dresde, nous avons eu le bonheur musical d’assister, au Palais de la Culture, à une représentation de la Walkyrie, de Richer Wagner, version oratorio avec mise en scène esquissée, par l’orchestre du festival de Dresde et le Concerto Köln réunis, sous la direction de Kent Nagano. Cinq heures d’un spectacle à faire rêver le plus ronchon des mélomanes.
Alain Lambert — Une semaine de festival un peu fraiche d’abord, et un pont du 8 mai enjambant l’ascension en plein soleil estival. « Jazz sous les manguiers », blaguera Flavia Coelho la brésilienne pour le dernier gros concert le second samedi soir. Le public est bien sûr présent soit pour profiter des animations de bars et de rues, musicales ou circassiennes, soit pour remplir les différentes salles de concert à 97 %, en tout environ 70 000 spectateurs pour une ville d’à peine 9000 habitants. Venus pour moitié du département, pour deux tiers de la région, et d’un peu partout pour le dernier. Et presque 500 bénévoles pour accueillir tout ce beau monde, artistes et public.
L’Opéra de Marseille « fête son siècle » et dévoile sa saison 2024-2025
Jean-Luc Vannier — L'opéra de Marseille qui fêtera en décembre 2024 le centenaire de sa réouverture au public, le 3 décembre 1924 après l’incendie de 1919, vient d’annoncer sa saison lyrique pour l’année à venir. Mais c’est aussi, précise son directeur Maurice Xiberras dans cette présentation, l’occasion de célébrer « le 340e anniversaire du premier théâtre lyrique de province ». Notons que pour célébrer ce centenaire, l’Opéra de Marseille don-
Sept cédés consacrés à Johann sebasrtian Bach : Variations Goldberg (Many-ways et J. Wolfs), Suites pour violoncelle (R. Chrétien et V. Aimard), Brandenburg Concertos (Klaipéda Cham-ber Orchestra), orgue (S. Bois), violon et clavecin (A. Aubrun...
Alain Lambert — Inspiré des concerts secrets de la cour de Ferrare à la fin du xvie, où Alfonso II y fait jouer pour ses invités choisis trois chanteuses et musiciennes, les Dames de Ferrare. On leur composa des madrigaux, et Luzzasco Luzzaschi, élève de Frescobaldi, en écrivit douze livres dont il ne reste qu’un, car le Duc interdisait toute publication. Au xviie, les couvents de femmes à Rome, à Venise ou à Paris connaissaient une vie musicale riche et intense, mais les voix féminines n’ayant pas accès au chœur restaient cachées en retrait, ajoutant au mystère.
Le concert de l’Ensemble Correspondances,
Frédéric Léolla — es représentations de Guercœur d’Albéric Magnard à l’Opéra National du Rhin sont sans conteste un des grands évènements musicaux de cette saison. Alors que sa valeur musicale et dramatique est unanimement reconnue par la critique, il est difficile de comprendre que ce
Frédéric Norac — Deux ans après son étincelant Or du Rhin, Yannick Nézet-Séguin a mis sur le métier La Walkyrie, seconde journée de cette Tétralogie qui, à raison d’un opéra tous les deux ans, devrait s’achever en 2028, c’est-à-dire en même temps que celle que l’Opéra de Paris
Brahms, Clarinet Sonatas opus 120, Clatinet Trio opus 114, Chen Halevi (clarinette), Jan Schultsz (pianoforte), Claire Thirion (violoncelle). Pan Classics 2023 (PC 10440).
Le salon de la rue du Hasard, Mlle Certain, claveciniste du Grand Siècle, Mathilde Mugot (clavecin), œuvres de Jean-Henri d'Anglebert, Jacques Hardel, François Couperin, Élisabeth Jaquet de La Guerre, Mlle de Ménetou, Jean-Baptiste Lully. Seulétoile 2024.
Marc'Antonio Ziani, La Morte vinta sul Calavario (Sepolcro, Vienna, 1706), Les Traversées Baroques, dir. Étienne Meyer et Judith Pacquier, CD Accent 2024 (ACC24 402).
Edifice Wrecks de Cobra Fantastic ; En concert du duo Robbe-Gloagen ; Universal Groove du trompettiste Ewen Robbe ; Vorticity du pianiste Arshid Azarine ; Instant Groove du guitariste Cyril Amourette ; Live à Paris du big band d’Itiberê Zwarg ; Entre les terres du Quartet Molard, Corneloup, Delaunay, Courtois ; Following the Sun du vibraphoniste Alexis Valet et Until Now du contrebassiste Gabriel Pierre.
Frédéric Léolla — Boito n’a pas été chanceux comme compositeur. Après l’échec retentissant de son Mefistofele en 1868 à la Scala de Milan, à peine eut-il la force d’en faire une version plus réduite et plus adaptée à « l’esprit du temps » (deuxième version qui en 1875 à Bologne fut un succès considérable), puis il se réfugia dans l’écriture de livrets (notamment pour Ponchielli ou Verdi, avec ou sans pseudonyme) et dans la composition pendant bien vingt ans d’un opéra, Nerone, qui ne sera joué qu’à sa mort. Boito est
Frédéric Léolla — Mademoiselle Certain tenait salon rue du Hasard. Cela ne s’invente pas. Mais au-delà de l’association de mots, certes attirante, il y a toute une étude musicologique et un véritable intérêt pour une interprète qui a marqué son époque : Mademoiselle Certain, exemple rare de femme du Grand Siècle qui réussit à vivre de son talent d’interprète, qui tint salon (ça, c’est moins rare) et qui fut admirée par ses contemporains, La Fontaine en tête qui lui dédia quelques vers.
Jean-Marc Warszawski — Le 23 avril dernier, la Philharmonie de Paris a programmé la Missa Solemnis de Ludwig van Beethoven, par le Cercle de l’Harmonie, ensemble jouant des instruments anciens depuis 2005, sous la direction de son fondateur Jérémie Rhorer. Cette deuxième « messe » du
Rachmaninov par lui-même. Réflexions et souvenirs d’un maître du piano. Buchet Chastel, Paris 2022 [192 p. ; ISBN 978-2-283-03296-1 ; 15 €].
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Lacombe Hervé (direction), Histoire de l'opéra français (t. 3), « De la Belle Époque au monde globalisé ». Fayard, Paris 2022 [1517 p. ; EAN 9782213709918 ; 39 €.]
Gérard Le Vot, Chansons d’amour des troubadours : une anthologie texte et musique. « Musique ouverte », Minerve, Paris 2022 [264 p. ; ISBN 978-2-869361-168-8 ; 27 €].
Bosseur Jean-Yves, Musiques traditionnelles et création contemporaine. « Musique ouverte », Minerve, Paris 2022 [252 p. ; ISBN 978-2-86931-166-4 ; 24 €]
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