______________________________ « Les concerts de poche » : la musique classique à
la portée de tous
lundi 28 février 2011
______________________________ Michel Jonasz revient avec « Les hommes sont toujours des enfants »
lundi 28 février 2011
______________________________ 26e Victoires de la musique : les nominations et les premiers lauréats
Voici la liste des nommés pour les 26e Victoires de la musique mardi et le rappel des trophées
déjà décernés lors de la première partie de la cérémonie, le 9 février.
Les nommés pour la cérémonie de mardi :
Artiste-interprète masculin de l'année : Jean-Louis Aubert, Bernard Lavilliers, Christophe
Maé, Gaëtan Roussel
Artiste-interprète féminine de l'année : Asa, Cœur de Pirate, Yael Naim, Vanessa Paradis
Album de l'année : « Cause perdues et musiques tropicales » de Bernard Lavilliers, «
Ginger »
de Gaëtan Roussel, « Château Rouge » d'Abd Al Malik, « Handmade » d'Hindi Zahra, « Cheese » de Stromae
Chanson originale de l'année : « Ton héritage » de Benjamin Biolay, « Help myself
(Nous ne faisons que passer) » de Gaëtan Roussel, « Alors on danse » de Stromae, « Je veux » de Zaz
Spectacle musicale/tournée/concert de l'année : « La Superbe » - Benjamin Biolay au
Casino de Paris et en tournée, M au Château de Versailles, « On trace la route » - Christophe Maé au Zénith, à
Bercy, à l'Olympia et en tournée, « Ma dernière séance » - Eddy Mitchell à l'Olympia et en tournée
Vidéoclip de l'année : « Nico Teen Love » - BB Brunes, « Soulman » - Ben l'Oncle
Soul, « Tu peux compter sur moi » - Louis Chédid, « La banane » - Katerine
Les lauréats de la première partie de la cérémonie le 9 février :
Album rock de l'année : « Ginger » de Gaëtan Roussel
Album de chanson de l'année : « Causes perdues et musiques tropicales » de Bernard Lavilliers
Album de musiques urbaines de l'année : « Château Rouge » d'Abd Al Malik
Album de musique du monde de l'année : « Handmade » d'Hindi Zahra
Album de musiques électroniques ou dance de l'année : « Cheese » de Stromae
Révélation du public de l'année : Lilly Wood and the Prick
Révélation scène de l'année : Ben l'Oncle Soul
Une Victoire d'honneur a été décernée à Indochine.
lundi 28 février 2011
______________________________ « Anya », une symphonie baroque autour des tambours batas
Julien Chirol, tromboniste-compositeur-arrangeur, a signé avec « Anya » une symphonie baroque
autour des tambours batas: cette œuvre très orchestrée, interprétée par l'Ensemble Nord-Sud qu'il dirige, publiée en
CD fin janvier, sera créée sur scène le 3 mars à Paris (Café de la Danse).
« Anya » (la force sacrée des tambours batas), une suite de tableaux pour tambours batas et
chants de la santeria cubains, cuivres, vents, cordes et lames, est une épopée musicale au pays des orishas (dieux du panthéon de
la santeria, religion polythéiste d'origine yoruba répandue à Cuba).
La chanteuse Martha Galarraga s'adresse ainsi à Obatala, le créateur de la Terre et de l'être
humain, ou Yemaya, la mère de tous les dieux.
Les musiques, tantôt mystérieuses, tantôt féeriques, sont riches de timbres et d'influences.
Elles évoquent aussi bien Leonard Bernstein, que Ravel, Ennio Morricone ou Prokoviev. Certains arrangements pompiers sonnent comme des musiques
de westerns ou de péplums, la trompette est jazz ou mariachi. Avec le battement des tambours batas, caractéristiques des cérémonies
de la santeria avec leur double peau et leur forme de sablier.
Cette œuvre est interprétée par l'Ensemble Nord-Sud, un orchestre que Julien Chirol a créé
et dirige depuis 2006, et qui rassemble une quinzaine de musiciens de familles diverses (afro-cubain, classique, contemporain, jazz...). S'y retrouvent
ainsi Damien Petitjean, percussionniste à l'Opéra de Paris, et Rémi Sciuto, saxophoniste et clarinettiste de divers orchestres de
jazz (Caratini Jazz Ensemble), de jazz-pop (Le Sacre du Tympan), de musiques improvisées (La Campagnie des Musiques à Ouïr), de fanfare
funk (Qui Sème le Vent).
Julien Chirol, 37 ans, a lui un parcours musical original et transversal. Membre fondateur du Sacre du Tympan,
un big band interprétant avec humour et second degré les musiques de films français des années 60/70, il a été
aussi musicien de Feist, compositeur de musiques de films, soliste d'un opéra contemporain.
Il joue également du trombone sur le prochain album de Bénabar, avec lequel il partira bientôt
en tournée, et a cofondé récemment le label, Music Unit, dont l'album « Anya » est la première production.
lundi 28 février 2011
______________________________ Sahara occidental: Un festival de musique annulé à cause de troubles
Les autorités marocaines ont annoncé dimanche l'arrêt d'un festival de musique à
Dakhla, au Sahara occidental, après que des troubles « exploités par des séparatistes » eurent fait la veille plus de 15 blessés
et causé des dégâts matériels.
« Nous annonçons l'arrêt du festival Mer et désert à cause des troubles qui
ont causé samedi 15 blessés, 5 voitures brûlées et au cours desquels des magasins et des agences bancaires ont été
détruits », a déclaré Hamid Chabar, le wali (le représentant du gouvernement) de Lâayoune, chef-lieu du Sahara occidental.
Au cours de ces troubles, une personne a été tuée après avoir été
violemment percutée par un véhicule, a indiqué le site indépendant goud.ma.
Selon l'agence MAP, « les auteurs de ce crime sont activement recherchés par la police ».
Le festival de Dakhla, du 21 au 27 février, connaît la participation de plusieurs artistes, notamment
le chanteur sud-africain Johnny Clegg, l'Ivoirien Alpha Blondy et le Marocain Abdelwahab Doukkali.
« Un groupe de séparatistes (ndlr: pro-Polisario) a exploité ces violences à des
fins politiques », a indiqué M. Chabar lors d'un point de presse dimanche matin.
Selon plusieurs témoins, des heurts ont éclaté samedi après-midi lors d'un spectacle
animé par un chanteur marocain populaire et causé plus de 15 blessés. Des voitures ont été brûlées et des
magasins détruits, dont une agence bancaire, ont indiqué des témoins joints par téléphone.
Ces violences interviennent une semaine après les manifestations pacifiques du 20 février dans
plusieurs villes du pays pour exiger des réformes politiques « urgentes », en réponse à des appels de jeunes Marocains sur
Facebook.
Le ministre marocain de l'Intérieur Taieb Cherkaoui a déclaré jeudi « qu'il fallait
respecter les procédures d'autorisation et d'organisation » des rassemblements, indique un communiqué publié vendredi par les
organisateurs des manifestations pour des réformes politiques.
Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc. Le
Polisario, soutenu notamment par l'Algérie, réclame un référendum d'autodétermination, sous l'égide de l'ONU.
Le Maroc propose un plan de large autonomie sous sa souveraineté, refusant toute idée d'indépendance.
lundi 28 février 2011
______________________________ Ouverture du 22e Fespaco, grand rendez-vous du cinéma africain à Ouagadougou
Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), le plus
grand rendez-vous du cinéma africain, s'est ouvert samedi dans la capitale burkinabè en présence d'environ 25.000 personnes.
La cérémonie, organisée au Stade du 4-août et relevée par un spectacle chorégraphié
par le Burkinabè Salia Sanou, a accueilli des artistes locaux et le groupe musical togolais Toofan.
Seule fausse note, le parrain du festival, l'historien congolais Elikia M'Bokolo, qui vit à Paris,
n'était pas à la cérémonie, mais les organisateurs ont assuré qu'il devait arriver « incessamment ».
Dans la soirée devait être rendu un hommage aux réalisateurs et comédiens disparus
depuis la dernière édition en 2009, notamment le comédien malo-burkinabè Sotigui Kouyaté, le Tunisien Tahar Chériaa,
fondateur des « Journées cinématographiques de Carthage », et le réalisateur sénégalais Mahama Johnson Traoré.
Dans son discours d'ouverture, le délégué général du Fespaco, Michel Ouédraogo,
a dit que le festival était désormais « le plus grand et le plus dynamique espace culturel africain ».
Pour le ministre burkinabè de la Culture Filippe Ouédraogo, l'Afrique a atteint « le milliard
d'habitants et a droit à (ses) propres images ».
Au total, 195 œuvres ont été retenues, dont 111 en compétition dans les catégories
longs et courts métrages, diaspora, TV-vidéo et documentaires, qui seront projetées dans douze salles.
Parmi les films hors compétition figure « Hors-la-loi » de l'Algérien Rachid Bouchareb,
en quête d'une distinction dimanche aux Oscars.
« Un pas en avant, les dessous de la corruption » du Béninois Sylvestre Amoussou sera dimanche
le film inaugural de cette 22e édition du Fespaco. Il compte parmi les 18 longs métrages venus de onze pays qui concourent pour l'Etalon
d'or de Yennenga, plus haute récompense du festival.
En 2009, l'Ethiopien Haïlé Guerima avait remporté l'Etalon pour « Teza ».
Cette année le Fespaco est placé sous le thème « cinéma africain et marchés
»
et devrait largement évoquer le piratage, « sida culturel » selon M. Ouédraogo.
Le Marché international du cinéma et de la télévision africains (MICA), grand
marché des films pour les télévisions, s'est également ouvert samedi avec près de 86 films.
lundi 28 février 2011
______________________________ Remise des Spirit Awards, les récompenses du cinéma indépendant
Le film « Black swan », de Darren Aronofsky, s'est largement imposé samedi aux Spirit Awards,
les « Oscars » du cinéma indépendant, en remportant les trophées de meilleur film, meilleure image, meilleur réalisateur
et meilleure actrice pour Natalie Portman.
James Franco, l'acteur principal de « 127 heures » — qui lui vaut aussi une nomination à l'Oscar,
dimanche — a été distingué pour l'interprétation masculine lors de la cérémonie, qui se tenait comme chaque
année sur la plage de Santa Monica, une ville en bord de mer à l'ouest de Los Angeles.
Darren Aronofsky, qui concourt aussi à l'Oscar du meilleur réalisateur, a tenu à remercier
« avant tout ceux qui sont les principaux outils d'un réalisateur: les formidables acteurs ».
« Je remercie aussi ce qui ont finalement misé sur le film en réunissant les fonds petit
à petit, et qui sont maintenant richissimes », a ajouté le cinéaste, dont le film au budget de 13 millions de dollars a failli
ne jamais voir le jour faute de financement, et qui a récolté à ce jour plus de 200 millions de dollars de recettes à travers
le monde.
Le trophée du meilleur film étranger est allé au film britannique « Le discours d'un
roi » — le favori des Oscars avec 12 nominations — tandis que le trophée du meilleur scénario a été remporté par
Stuart Blumberg et Lisa Cholodenko pour « Tout va bien! The kids are all right ».
Uma Thurman, Jesse Eisenberg, Eva Mendez, Nicole Kidam et Mark Ruffalo étaient quelques-unes des autres
stars présentes à la cérémonie.
Le prix du documentaire a quant à lui été attribué à « Faites le mur
»,
un film officiellement signé par l'artiste de rue britannique anonyme Banksy. L'artiste, qui dissimule jalousement son identité, n'est pas
monté chercher son prix, laissant ce soin au Français Thierry Guetta, alias Mr. Brainwash, le personnage principal du film.
« Faites le mur », également nommé à l'Oscar, raconte comment Guetta, en s'intéressant
au graffiti dans les rues de Los Angeles, finit par devenir lui-même un artiste vendant ses œuvres pour des dizaines de milliers de dollars. Mais
le film a soulevé beaucoup de questions, certains y voyant un coup monté de Banksy, qui aurait créé de toutes pièces
le personnage de Guetta.
lundi 28 février 2011
______________________________ Les Razzies, qui récompensent le pire du cinéma ont été
remis
« Le dernier maître de l'air », de l'Américain M. Night Shyamalan, a eu samedi soir «
l'honneur »
très relatif d'être désigné pire film de l'année lors de la 31e cérémonie des Razzies, à Hollywood,
alors que « Sex and the city 2 » a reçu le trophée de la pire suite.
Le film de M. Night Shyamalan, qui était nommé dans neuf catégories, à l'instar
de « Twilight - Chapitre 3: Hésitation », a été le navet le plus « déshonoré » de la soirée,
selon l'expression consacrée des organisateurs, en remportant également les prix des pires scénario, acteur de second rôle (Jackson
Rathbone, qui jouait également dans « Twilight 3 ») et réalisateur.
Cette adaptation d'une série télévisée, qui raconte l'histoire d'un jeune guerrier
capable de maîtriser les quatre éléments, a également remporté le prix, nouveau cette année, du plus mauvais usage
de la 3D — mauvais « à s'en énucléer les yeux », selon les organisateurs. Il a réussi à terrasser «
Le
clash des titans », qui semblait pourtant imbattable.
« Le dernier maître de l'air » est « ce genre de film qui vous fait penser que les producteurs
avaient les Razzies en tête quand ils l'ont tourné », a déclaré devant une salle hilare le fondateur des Razzies, John Wilson.
Autre film assassiné par la critique en 2010, et qui n'a pas été oublié par les
Razzies lors de cette soirée, organisée au Barnsdall Gallery Theatre de Los Angeles: « Sex and the city 2 », désigné
pire suite de l'année.
Ses quatre actrices, Sarah Jessica Parker en tête, ont réussi l'exploit de gagner collectivement
les Razzies de pire actrice et de pire distribution.
Ashton Kutcher a gagné ses lauriers de pire acteur de l'année pour « Kiss & kill »
et « Valentine's day », tandis que Jessica Alba a été sacrée pire actrice de second rôle pour les quatre films dans
lesquels elle a eu la (mal)chance d'apparaître en 2010: « The killer inside me », « Mon beau-père et nous », «
Machete »
et « Valentine's day ».
La soirée des Razzies, conçue comme un contrepoint satirique à la cérémonie
des Oscars, qui seront remis dimanche, n'a pas eu le bonheur de pouvoir remettre ses « Framboises d'or » en main propre cette année, aucun
artiste n'ayant fait le déplacement — comme c'est le plus souvent le cas.
L'an dernier, Sandra Bullock avait fait sensation en venant chercher son Razzie, la veille de sa victoire
à l'Oscar. Halle Berry fut une autre star, en 2005, à faire preuve d'assez d'humour pour venir recevoir son trophée.
Le trophée le moins convoité d'Hollywood consiste en une framboise de la taille d'une balle
de golf, dorée au spray et posée sur une vieille bobine de film Super 8. Sa valeur est estimée à 4,97 dollars.