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samedi 26 février 2011

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César de la Meilleure musique
pour Alexandre Desplat
(The Ghost Writer)

Le musicien Alexandre Desplats a reçu vendredi le César de la Meilleure musique originale de film pour « The Ghost Writer » de Roman Polanski.

Compositeur de près de 90 musiques, Alexandre Desplat recevait à 49 ans son deuxième César. Il est aussi nommé, dimanche, aux Oscar pour la bande originale du « Discours d'un roi ».

Il s'inscrit dans la tradition des Maurice Jarre, Georges Delerue, Michel Legrand ou Vladimir Cosma, qui ont su exporter une « french note » vers Hollywood.

samedi 26 février 2011

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Des partitions du théâtre Colon à la
poubelle : scandale en Argentine

La découverte de partitions pour choeur et orchestre dans un immense sac poubelle du théâtre Colon, considéré comme une des meilleures scènes lyriques du monde, a déclenché vendredi un scandale en Argentine.

Nicolas Rupani, un travailleur de 23 ans qui recyclait les déchets à Buenos Aires, a retrouvé des cahiers couleur saumon ou bleu pâle d'oeuvres comme « Aïda », « Le Trouvère » et « Falstaff » de Giuseppe Verdi, « Le Barbier de Séville » de Gioacchino Rossini ou « La Chauve-Souris » de Johann Strauss.

« C'est terrible. Ce sont des originaux. Dieu soit loué, ils ont été retrouvés. C'est incroyable », a déclaré à l'AFP Carlos Flores, délégué des employés du Colon.

« Nous ne pensons pas qu'il puisse s'agir d'originaux », a dit à l'AFP un responsable du Colon sous couvert d'anonymat.

« Ce sont des photocopies », a-t-il assuré. « Ce serait absurde de conserver toutes les copies utilisées par les musiciens dans tous leurs concerts », a-t-il poursuivi, ajoutant : « C'est normal de les jeter ».

Ce scandale a lieu alors que les relations sont au plus mal entre le personnel du théâtre, déterminé à exercer son droit de grève, et la ville, gouvernée par le maire, Mauricio Macri (droite).

La saison 2011 est aujourd'hui menacée, après l'annulation de plusieurs concerts fin 2010 en raison des grèves pour obtenir de meilleures conditions salariales.

« Il y a eu des licenciements et des sanctions. Des gens sans aucune expérience dans le monde de la musique ou de l'opéra travaillent aujourd'hui au théâtre », a souligné Flores. « C'est pourquoi des partitions de grande valeur peuvent être jetées ».

Le responsable du Colon a expliqué qu'« il y aurait une enquête ». « Les copies, qui ne sont pas utilisées doivent être détruites ou données à des écoles de musique », a-t-il dit. « Les originaux sont, eux, dans nos archives ».

Le Colon a été restauré et a rouvert en mai 2010. Les quatre ans de fermeture pour travaux ont permis de redonner son éclat à ce théâtre de 2.500 places.

samedi 26 février 2011

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Yannick, champion de Bretagne de
bombarde

Yannick Martin, 24 ans, un jeune né en Colombie et adopté tout bébé par une famille finistérienne, est le meilleur joueur de bombarde de Bretagne, avec deux titres de champion de musique traditionnelle bretonne. Son seul défaut, aux yeux d'un site nationaliste breton : être noir.

« Pour ces gens-là, c'est la couleur de peau qui est visée. C'est très malsain et ce n'est pas du tout l'image que reflète la culture bretonne. Mais il ne faut pas s'arrêter à ça. Je me sens entièrement Breton, ça ne m'empêchera pas de sonner », déclare Yannick, 24 ans, décidé à continuer de jouer en public.

Le jeune homme a été très choqué par des commentaires odieux postés par quelques internautes racistes sur un site hébergé aux Etats-Unis. Il a d'abord voulu taire l'affaire pour éviter un buzz sur cette histoire mais a fini par porter plainte au commissariat de Lorient.

« Si j'ai une revanche à prendre là-dessus, c'est en continuant à jouer et à transmettre des choses, à faire ressentir des choses au public qui est en face de moi dans les différentes manifestations », explique-t-il.

Dimanche, il figurera en bonne place au sein du bagad Quimper au concours des bagadou de première catégorie, à Brest.

Ce jour-là, tous les joueurs porteront un petit signe distinctif - deux petits rubans blanc et noir, les couleurs Gwenn ha Du (noir et blanc en Breton), le drapeau de la Bretagne - en soutien à Yannick. Une initiative de la fédération des bagadou et sonneurs de Bretagne et d'ailleurs (Bodadeg ar Sonerion, BAS en Breton).

« Ce qu'ils font à Yannick est odieux, c'est totalement inacceptable. Cette mentalité relève d'un autre temps », dénonce le président de la fédération, André Queffélec.

« La fédération est blessée, ce n'est pas l'idée que nous avons de la Bretagne et de sa culture que nous souhaitons partager. Dans notre milieu, il n'y a pas de problème de couleur de peau », ajoute-t-il.

C'est même exactement le contraire puisque les bagads accueillent sans distinction toutes les personnes qui s'intéressent à la culture bretonne. « Il y a des gens de toutes origines et aujourd'hui beaucoup d'enfants adoptés. On parle de Yannick, mais en fait, il est loin d'être le seul », déclare André Queffélec.

La BAS a été mise en cause par le site pseudo nationaliste breton à cause de son choix d'élire Yannick meilleur sonneur de couple bombarde et biniou. La fédération a porté plainte, tout comme la Ligue internationale contre le Racisme et l'Antisémitisme.

Ces dernières semaines, le site nationaliste avait mis en ligne une vidéo montrant Yannick Martin et son compère Daniel Moign, qui forme avec lui le couple biniou-bombarde qui a remporté en septembre 2010 et pour la seconde fois, le titre de champion de Bretagne.

Une courte série de commentaires à caractère raciste que le site a depuis expurgé, accompagne la vidéo qui montre Yannick emporté par la musique.

« C'est le mélange qui va faire évoluer la musique bretonne, plus on ira dans ce sens là, plus ce sera enrichissant », affirme Yannick, qui se produit avec succès avec son frère jumeau, Tangy, à la bombarde. La musique est un terrain de retrouvaille pour les deux frères, séparés en deux familles différentes au moment de l'adoption.

samedi 26 février 2011

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Beady Eye, la vie après Oasis de
Liam Gallagher

En août 2009, Noel Gallagher quittait Oasis avec pertes et fracas. Son frère ennemi Liam reprend le flambeau avec ses anciens acolytes sous le nom de Beady Eye, avec un objectif simple: « jouer une musique fantastique, inspirer les gens et ne pas faire de courbettes », dit-il à l'AFP.

28 août 2009. Quelques minutes avant le concert de clôture du festival Rock en Seine, une énième dispute éclate entre les frères Noel (guitariste) et Liam (chant) Gallagher, les deux membres fondateurs d'Oasis.

L'aîné, Noel, claque la porte, signant la fin du plus populaire groupe anglais de ses vingt dernières années.

« Dès le lendemain », Liam demande aux autres membres d'Oasis (le guitariste Gem Archer, le bassiste Andy Bell et le batteur Chris Sharrock) s'ils veulent continuer avec lui.

Le charismatique chanteur dit n'avoir pas une seconde envisagé d'arrêter la musique, ni de continuer sous la bannière Oasis. Les autres musiciens ont-ils hésité à le rejoindre ? « Non », assure Gem Archer. « Car, c'est Noel qui a quitté Oasis. Il ne leur a pas demandé s'ils voulaient venir avec lui », tranche Liam Gallagher.

Réputé pour ses querelles d'ego avec son aîné, il dément avoir voulu prendre une « revanche » sur son frère. Beady Eye en a pourtant le parfum.

Noel Gallagher était le principal auteur-compositeur d'Oasis et aimait à se présenter comme le pilier sans lequel le groupe ne tiendrait pas debout.

« Je pense que chacun d'entre nous était une force créative dans Oasis. Les gens savent que nous avons apporté beaucoup de choses », estime Liam Gallagher.

Toujours est-il que fans et critiques ont accueilli avec un mélange d'impatience, de curiosité et de scepticisme l'annonce de cet « Oasis 2.0 ».

« Nous sommes des débutants, avec un héritage », résume Gem Archer, pour expliquer l'étrange position dans laquelle se trouve Beady Eye, qui fera ses débuts à Paris sur la modeste scène du Nouveau Casino, en mars.

« Different gear, still speeding » (« changement de vitesse, toujours à fond »), le premier album de Beady Eye publié lundi, n'approche pas les sommets atteints aux débuts d'Oasis par « Definitely Maybe » et « (What's the story) Morning Glory ». Mais, il soutient largement la comparaison avec les derniers albums du groupe.

Le disque baigne dans le rock anglais des années 60, des Kinks aux Small Faces, au point qu'une chanson s'intitule même simplement « Beatles and Stones ».

« Ca ne sert à rien de dire : prenons une nouvelle direction, essayons de réinventer la roue ! Ces groupes ont écrit la meilleure des musiques, leurs albums sonnent toujours de façon fantastique. Ce sont eux avec qui je veux être sur le ring », explique Liam Gallagher.

« Que ce soit pour les fringues, les chaussures, la déco, nous adorons tout ce qui est classique », ajoute le musicien, qui a récemment lancé sa ligne de vêtements.

Si la musique n'est pas avant-gardiste, Beady Eye utilise ces influences avec une fraîcheur et un enthousiasme qui avaient déserté Oasis au cours des dernières années. Une dynamique que le groupe attribue à sa nouvelle façon de fonctionner, plus démocratique.

« Noel avait toujours une idée de ce à quoi l'album devait ressembler. Cette fois-ci, nous étions tous les quatre sur la même longueur d'onde », affirme Liam Gallagher.

« Je sens déjà que Beady Eye est spécial et nous devons faire en sorte que ça le reste, veiller à ne pas étouffer la vie qu'il y a dans ce groupe », confie Gem Archer.

samedi 26 février 2011

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Thiefaine se laisse aller à quelques
« Suppléments de mensonge »

Hubert-Félix Thiefaine, bientôt 40 ans de scène, confie ses envies de « lâcher prise » alors que paraît lundi son nouvel album, le lumineux et apaisé « Suppléments de mensonge », qui témoigne de l'inspiration toujours vive et aérienne du chanteur-poète rock du Jura.

« Suppléments de mensonge, j'ai trouvé ça chez Nietzsche, dans Le Gai Savoir. Ca m'a immédiatement fait flasher, j'ai trouvé que pour un 16e album studio, c'était pas mal... », raconte à l'AFP le papa de la « Fille du coupeur de joints », le tube (de 1978) qu'ont repris en choeur des générations d'adolescents.

« HFT », discrète boucle à l'oreille gauche et regard clair, souligne avoir « pris son temps » pour fignoler son nouveau disque, le premier en studio depuis le très réussi « Scandale mélancolique » (2005) si on excepte une escapade « blues » aux côtés de Paul Personne (« Amicalement blues », en 2007).

« Avant, pour moi, un disque, ce n'était jamais qu'une chose avant la scène, et je le finissais sur scène. Aujourd'hui, je suis devenu beaucoup plus maniaque sur la recherche de l'étincelle, je mets beaucoup plus de discipline », affirme celui qui sillonne les scènes françaises depuis 1973.

Prolongeant la formule de « Scandale mélancolique », Thiefaine a délégué une majorité des musiques à une poignée de jeunes noms de la scène française, parmi lesquels le groupe La Casa, qui illumine la nostalgique « Ruelle des morts » en ouverture du disque, JP Nataf, Arman Méliès, Ludéal ou Guillaume Soulan.

Les arrangements, faisant la part belle aux guitares acoustiques, tantôt mélancoliques, tantôt plus rock, sont l'oeuvre d'Edith Fambuena et Jean-Louis Piérot, duo qui a notamment collaboré à « Fantaisie militaire » de Bashung.

Thiefaine signe pour sa part trois musiques ainsi, évidemment, que les textes des douze morceaux de ce « Suppléments de mensonge ». Des textes denses et foisonnants, oniriques et poétiques, tenant à distance cette actualité où il a parfois trempé sa plume par le passé (guerre de Bosnie, banlieues, affaire Cantat).

« En ce moment, je n'ai pas envie d'exploiter la réalité, enfin ce qu'on appelle la réalité », confie ce grand admirateur de Léo Ferré.

« Je préfère un peu ma lâcheté et mes mensonges, aller dans mon silence et ma solitude et rêver un peu... Lâcher prise, comme je dis dans Infinitives voiles », morceau vaporeux dont l'expression-titre, glisse-t-il, lui est venue en rêve.

Une envie de « se faire du bien » après être sorti d'une mauvaise passe marquée par trois mois et demi d'hospitalisation et une longue convalescence, consécutifs à un gros coup de fatigue, un « burn-out » selon ses mots, à l'été 2008.

« J'ai eu la tête occupée par des idées noires pendant 40 ans, alors quand on m'a enlevé ça, tout à coup, je me suis mis à avoir de la place », dit-il.

« Je ne me suis pas dit soudain C'est beau la vie, mais il y a de la place pour une certaine forme de confort mental », ajoute le chanteur qui, dans les remerciements de l'album, cite plusieurs services hospitaliers pour ne pas oublier « ceux qui m'ont remis debout et permis de faire cet album ».

Deux titres réchappés d'un album « fantôme », abandonné à la suite de cet intermède médical, figurent sur « Suppléments de mensonge », dont le poignant « Petit matin, 4.10, Heure d'été ».

Les retrouvailles avec le public sont elles prévues l'automne prochain, pour un chanteur plus apaisé qui peut, à 62 ans, clamer que « pas un seul cheveu blanc/N'a poussé sur mes rêves » (« Trois poèmes pour Annabel Lee »).

samedi 26 février 2011

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César du Meilleur film à « Des
Hommes et des Dieux » de Xavier
Beauvois

Le César du Meilleur film a été attribué vendredi à « Des Hommes et des Dieux » de Michael Lonsdale, qui a lancé un appel de « fraternité » envers les « Français musulmans » et dénoncé les propos « sournois » et « intolérables » du ministre Brice Hortefeux et du journaliste Eric Zemmour.

Le César du Meilleur film a été attribué vendredi à « Des Hommes et des Dieux » de Xavier Beauvois, qui a lancé un appel de « fraternité » envers les « Français musulmans » et dénoncé les propos « sournois » et « intolérables » du ministre Brice Hortefeux et du journaliste Eric Zemmour.

Ce film délivre « la parole d'intelligence » des moines de Tibéhirine enlevés et assassinés en 1996 en Algérie, a déclaré Xavier Beauvois en recevant son prix.

« Une parole qui dit qu'il ne faut pas avoir peur des autres, il faut juste se parler. C'est un message d'égalité, de liberté, de fraternité », a-t-il poursuivi.

Mais « il y a des choses qui se passent en France en ce moment (...), des choses immondes que j'entends (...), des choses sournoises comme Zemmour ou des choses intolérables comme Hortefeux », a ajouté le réalisateur, alors applaudi.

« Le cinéma français est comme la France, il est riche, il est divers, je n'ai pas envie que pendant la campagne électorale qui arrive, on dise du mal des Français musulmans. J'ai envie qu'on soit avec eux, c'est la leçon de ce film », a-t-il encore dit.

samedi 26 février 2011

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Tarantino, honoré par les César,
promet de « ne pas attraper la grosse
tête »

Le cinéaste américain Quentin Tarantino a reçu vendredi soir un César d'honneur et promis « de ne pas attraper la grosse tête » à cause de cette récompense.

A 47 ans, l'auteur de « Kill Bill », « Pulp Fiction » ou plus récemment de « Inglorious Bastards » a tenu à partager sa récompense avec le grand producteur holywoodien Harry Weinstein, « mon mécène et père cinématographique », a-t-il insisté.

« Je promets de ne pas avoir la grosse tête à cause de ce César qui restera profondément ancré dans mon coeur », a-t-il déclaré, avant de s'écrier, en français, « Vive le cinéma », comme il l'avait fait il y a quelques temps au festival de Cannes

samedi 26 février 2011

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César du Meilleur Premier film
à « Gainsbourg, Vie héroïque »

Le César du Meilleur Premier film a été attribué vendredi soir à « Gainsbourg, vie héroïque » de Joann Sfar, qui l'a reçu des mains du réalisateur franco-polonais Roman Polanski.

Cette première biographie filmée du chanteur a été réalisée par l'auteur de bandes dessinées Joann Sfar, auteur notamment du « Chat du Rabbin », qu'il est en train d'adapter lui-même pour le grand écran.

Le comédien Eric Elmosnino, dans le rôle titre, est nommé au César du Meilleur acteur.

Le César du Meileur scénario original a été décerné aux scénaristes du « Nom des gens », de Michel Leclerc, par Emmanuelle Béart.

Baya Kasmi, enceinte, et Michel Leclerc sont montés sur la scène du Châtelet à Paris pour recevoir leur compression et remercier leurs interprètes dont l'ancien Premier ministre Lionel Jospin.

« Le Nom des Gens » met en scène un quadra discret et timide (Jacques Gamblin), adepte de Jospin, séduit et conquis par une jeune fille (Sara Forestier) persuadée qu'en draguant les « hommes de droite », elle les fera changer d'avis.


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