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vendredi 25 février 2011

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10e rencontres internationales de
composition musicale de Cergy-
Pontoise du 7 au 13 mars

Festival de musique contemporaine regroupant jeunes talents et compositeurs confirmés, « les Rencontres internationales de composition » entament leur 10e édition. Le Conservatoire à Rayonnement Régional de Cergy-Pontoise sera pour l'occasion le lieu d'expression de six talentueux artistes venus de France mais aussi de Belgique, du Canada, d'Italie, d'Espagne et du Liban.

Depuis 10 ans, « les Rencontres internationales de composition » se sont affirmées, développées, elles s'imposent désormais comme un important rendez-vous de la création musicale, un véritable festival de musique contemporaine. Les Rencontres 2011 proposent un panel de créations, émanant de jeunes talents comme de compositeurs confirmés, un hommage à Gérard Grisey, ce compositeur disparu, et une diversité de courants propres à susciter la curiosité.

Issus des classes de compositions des Conservatoires de Liège (Belgique), Barcelone (Espagne), du Venise (Italie), de Montréal (Canada), de Beyrouth (Liban) et de Paris, six jeunes créateurs se retrouvent pendant une semaine à Cergy-Pontoise. Sélectionnés par leur professeur, ils ont écrit une pièce spécialement pour la manifestation, autour du thème du Printemps de poètes 2011 : d'Infinis paysages.

Manifestation organisée par la Communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise et son Conservatoire à Rayonnement Régional, en partenariat avec le Conseil Général du Val d'Oise (ADIAM 95), la SACEM, l'Université de Cergy-Pontoise, L'apostrophe scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d'Oise, l'Ensemble Court-circuit, le CRR de Rueil Malmaison.

Tarifs : 11 / 8 / 5 €, réservations à l'Apostrophe, scène nationale  au 01.34 20 14 14.

Renseignements et réservations : Conservatoire à Rayonnement Régional de Cergy-Pontoise, Hôtel d'agglomération, BP 80309, 95027 Cergy-Pontoise, https://www.cergypontoise.fr

vendredi 25 février 2011

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Placido Domingo chante encore
pour des millions de gens à 70 ans

Placido Domingo a déjà dit ne pas avoir l'intention de chanter encore sur scène à 70 ans.

Il se fait aujourd'hui mentir.

Un mois après avoir célébré son anniversaire, le 21 janvier, il chantera pour des millions de personnes, ce samedi, dans un concert du Metropolitan Opera, à New York.

L'interprétation de «Iphigénie en Tauride», de Gluck, sera diffusée en temps réel dans 1500 salles de cinéma à travers le monde, dont plusieurs au Québec, et sur Internet.

Calmement assis dans le hall du Met, Placido Domingo a fait valoir qu'il avait encore «une bonne voix».

Moins d'un an après avoir subi avec succès une chirurgie pour un cancer du colon, il est toujours directeur du Los Angeles Opera et du Washington National Opera, et continue d'enregistrer et de chanter.

Le chanteur d'opéra et chef d'orchestre espagnol Placido Domingo s'est produit sur les plus grandes scènes internationales. Il détient le record de 134 rôles en carrière — beaucoup plus que les réputés ténors Luciano Pavarotti et Enrico Caruso.

vendredi 25 février 2011

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Tournée mondiale pour Cesaria
Evora

La reine de la chanson cap-verdienne, Cesaria Evora, entreprendra en mars une nouvelle tournée mondiale qui passera par Paris (Grand Rex) les 29 et 30 avril et Saint-Pierre-de-la-Réunion (festival Sakifo) le 10 juin. Après son précédent album studio, « Nha Sentimento » paru en 2009, « Cizé » a publié en décembre un disque de duos dont certains inédits. Depuis le disque « Miss Perfumado » en 1992, l'immense succès de la « diva aux pieds nus », une interprète d'exception des mornas, chansons profondément nostalgiques du Cap-Vert, ne s'est jamais démenti. Cette Dame de bientôt 70 ans ouvrira sa tournée le 10 mars à Minsk, ira chanter deux soirs à Bogota avant une série de concerts dans les grandes villes russes. Elle se terminera en Pologne. En passant par Paris.

vendredi 25 février 2011

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The Creole Choir of Cuba: premier
album et premier concert en France

The Creole Choir of Cuba, qui rassemble quatre hommes et six femmes, Cubains descendants d'Haïtiens, publie son premier album « Tande-La » (Real World/Harmonia Mundi), et sera en concert le 2 mars à Paris (New-Morning). La formation avait déjà publié un disque en 1984, mais alors sous le nom de « Desandann ». Ses chants et contre-chants vibrants sont entonnés avec une certaine véhémence, le plus souvent a capella ou soutenus parfois par quelques percussions légères et une clave. S'en détache la voix puissante du ténor Fidel Miranda. Les membres de The Creole Choir of Cuba viennent de Camagüey, au centre de Cuba. Ils appartiennent à la communauté cubaine originaire d'Haïti, constituée par plusieurs vagues d'émigration depuis le XVIIIe siècle, et mêlent dans un répertoire en créole des chants haïtiens et d'autres d'inspiration cubaine (son, cha-cha-cha...).

vendredi 25 février 2011

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La SNCF veut faire de la pédagogie
avec du rap récup' et démago

« Dégage de la voie ferrée », dit la chanson de rap diffusée par Réseau Ferré de France (RFF) pour sa nouvelle campagne de sensibilisation aux règles de sécurité près des voies ferrées, présentée jeudi à Lyon, afin de faire le buzz sur internet et d'y toucher les adolescents.

« Y a plein d'endroits où tu peux t'amuser, mais dégage de la voie ferrée, joue pas au con », chante le rappeur Kamini, parodiant les paroles de son titre « Parce qu'on est con ».

« Le train, c'est bien quand t'es à l'intérieur. Quand t'es en-dessous, c'est que t'as fait une erreur », poursuit-t-il dans ce clip diffusé sur le site jouepasaucon.com, visionné plus de 5.000 fois depuis son lancement le 14 février.

« C'est un changement assez radical pour Réseau Ferré de France », jusqu'alors habitué à diffuser des messages de prévention « traditionnels », a reconnu Caroline Le Guellec, représentante de RFF, à l'occasion du lancement de la campagne de prévention à Lyon.

« Il faut parler aux jeunes comme ils se parlent entre eux », a expliqué à le rappeur Kamini, qui s'est fait connaître en 2006 avec le single « Marly-Gomont », disque de platine avec plus de 300.000 exemplaires vendus.

Dans « Joue pas au con », le clip met en scène un avatar du chanteur, dessiné façon graffiti, et raconte les expériences malheureuses de « la bande à Kéké » qui joue au foot au bord d'une voie ferrée et de « Biquette avec son deux roues », traversant un passage à niveau dont les barrières sont abaissés.

Les deux victimes sont ensuite caricaturées en angelots défunts et le rappeur déclare « la morale de cette histoire, c'est la connerie qui tue, mais pas le hasard ». La chanson ne s'arrêtera pas là, puisqu'un jeu-concours est mis en place jusqu'au 14 mai et récompensera l'auteur d'un troisième couplet.

Les accidents aux passages à niveau — qui ont fait 36 tués en France en 2009 — sont à 98% dus au comportement des automobilistes et des piétons.

vendredi 25 février 2011

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Des livres accordéons pour les
petits aux éditions Seuil Jeunesse

Dans le sillage de la vogue du « pop-up », ces livres dont les images surgissent comme des diables hors de leur boîte, Le Seuil Jeunesse lance une nouvelle génération d'albums, le « Clac Book », qui se déplie comme un accordéon et se lit des deux côtés.

Le jeune lecteur prend une extrémité du livre dans chaque main, tire bien fort et clac! l'accordéon se déplie comme une fresque, peut se poser par terre ou sur une table et se faire admirer des deux côtés.

Les deux premiers livres, « Compte avec moi ! » et « La Nuit », sortiront le 10 mars et seront vendus 12 euros.

Dans le premier album, réalisé par Philippe-Henri Turin, auteur à succès de « Charles à l'école des dragons », c'est à nouveau Charles qui est mis en scène. Il n'a que huit doigts et a besoin des enfants pour apprendre à compter jusqu'à dix.

Au recto, on trouve le petit dragon heureux, découragé ou satisfait de ses progrès et, au verso, tous les éléments que les enfants ont comptés sont dispersés dans une grande fresque. Il faut les dénicher.

Dans « La Nuit », le petit héros fait de drôles de rencontres au cours d'un périple poétique. Au côté de l'édition jeunesse, l'auteur, Olivier Charpentier, expose ses oeuvres picturales dans des galeries parisiennes depuis une quinzaine d'années. Il dessine par ailleurs pour la presse, Le Monde, Libération ou encore Télérama.

vendredi 25 février 2011

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« I will survive, chantent les
bibliothécaires de Rappahannock
County, face aux coupes budgétaires
et au stress

When the budget was first slashed,
I was petrified
How to do my job
With my new printer denied?
Then I ran off a few more
They didn't look too wrong
The streaks are long
But we'll just have to get along

So we step back
In the library's base
Approving fewer, but better programs
Without disgrace
Should we stop inviting authors?
Should we buy condensed books?
Pretty sure that the homeschoolers

Would just give us dirty looks
Come on now, walk, in our door
Just wander around now
You are welcome to explore
Did you think we'd stop reading to your kids?
We still want them
To learn about the pyramids

We'll advise!
Alphabetize!
For as long as we have patrons
Libraries will stay alive
We've got computers spread throughout
And so much to check out
We'll survive
We will survive
Hey hey

It took lots of hard work
To stand this budget squeeze
Trying hard to mend the pieces
of your DVDs
I drove oh so many miles
Just feeling sorry for myself
We used to worry
But we'll be better in a hurry

For us a crisis
Is nothing new
Just bring these items back by
The date that they are due
Check out new releases
Wonders to behold
But I'm saving this one for the patron
Who has placed the hold

Come on now, stroll, in our door
Check us out now
Take a book down to the shore
What do you think about this whole manga craze?
All I know is they
Make some really cute displays

Come to learn!
Something new!
For as long as you want
Just go online to renew
We've got meeting space for groups
From D.A.R. to Boy Scout Troops
We'll survive
We will survive
Hey hey

So come on now, walk in our door
Find inspiration and knowledge
How-to books to ancient lore
We still think libraries are the epitome of cool
To do a job search
Or get some help with school

And now we've built
Something new!
From now into the future
Libraries will stay true
We've got a mission to uphold
Just watch our tale unfold
We'll survive
We will survive
Hey hey

 

vendredi 25 février 2011

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Bertrand Blier à l'honneur du 15e
festival du film français à Los Angeles

Avec deux films projetés, une leçon de cinéma et un cours magistral, le cinéaste Bertrand Blier sera à l'honneur de la 15e édition de COL-COA, le festival du film français à Los Angeles, qui proposera également un hommage de Martin Scorsese à Claude Chabrol.

Avec deux films projetés, une leçon de cinéma et un cours magistral, le cinéaste Bertrand Blier sera à l'honneur de la 15e édition de COL-COA, le festival du film français à Los Angeles, qui proposera également un hommage de Martin Scorsese à Claude Chabrol.

Le détail de la sélection du festival sera connu fin mars, mais les organisateurs ont déjà dévoilé une partie des événements spéciaux qui rythmeront l'événement, organisé au cœur de Los Angeles du 11 au 18 avril.

Après notamment Costa Gavras et Claude Miller, c'est Bertrand Blier qui sera cette année l'objet du « Focus sur un cinéaste ». Le réalisateur des « Valseuses », âgé de 71 ans, donnera une leçon de cinéma à l'occasion des projections de « Buffet froid » et de son dernier film « Le bruit des glaçons ».

Il participera aussi a un cours magistral avec des étudiants de plusieurs universités et écoles de films américaines.

Le festival a également donné carte blanche à Martin Scorsese pour honorer la mémoire de Claude Chabrol. Le cinéaste de « Taxi Driver », qui n'a jamais dissimulé son admiration pour le réalisateur français et, plus généralement, pour la Nouvelle Vague, choisira l'un de ses films favoris, dont le titre sera dévoilé en mars, en même temps que la sélection.

Deux films classiques restaurés seront également présentés pendant le festival: « La 317e section » de Pierre Schoendoerffer — qui participera avec Serge Toubiana, le directeur de la Cinémathèque Française, à un débat sur la représentation de la guerre au cinéma —, et « Lola » de Jacques Demy, pour le 50e anniversaire du film.

 

vendredi 25 février 2011

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Bouygues décroche la salle
philharmonique

Bouygues Bâtiment Ile-de-France, une filiale de Bouygues Construction, va construire la salle philharmonique de Paris, à La Villette, selon un communiqué publié jeudi.

Le contrat, d'un montant de 219 millions d'euros, dont 107 millions pour Bouygues, concerne la réalisation, l'exploitation et la maintenance pendant 15 ans de ce bâtiment, créé par les Ateliers Jean Nouvel.

Le projet prévoit une salle de concert de 2.400 places et 8 salles de répétition. Le bâtiment sera construit sur la colline de La Villette.

Les travaux démarreront en mars prochain et devraient durer 3 ans.

Bouygues Construction a déjà conduit la rénovation de la salle Pleyel et réalisé le musée du quai Branly à Paris, ainsi que le Zénith de Strasbourg.

 

  vendredi 25 février 2011

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Les fils de Claude Berri annulent leur
dation au Centre Pompidou

Les fils du cinéaste Claude Berri ont annulé leur dation au Centre Pompidou d'une dizaine d'œuvres d'art contemporain, d'une valeur d'environ 30 millions d'euros.

Cette information, révélée par le site Artclair, a été confirmée jeudi par le Centre Pompidou.

Le Centre avait prévu une exposition spécifique de cette dation du 29 juin au 12 septembre mais il a dû revoir son programme.

Réalisateur et producteur de cinéma français, Claude Berri, décédé en janvier 2009 à l'âge de 74 ans, était un grand amateur et collectionneur d'art.

Cette dation devait permettre au Centre Pompidou de faire entrer dans ses collections des tableaux de Robert Ryman, Ad Reinhardt, Giorgo Morandi, Lucio Fontana.

Après avoir engagé un processus de dation avec l'Etat français, les fils de Claude Berri, Thomas Langmann, producteur de films et dirigeant de la société la Petite reine, ainsi que son demi-frère Darius, ont changé d'avis.

Selon le site Artclair, les frères auraient vendu les œuvres au Qatar pour le nouveau musée d'art moderne et contemporain, le Mathaf, via le courtier français installé à New York Philippe Ségalot. Selon Le Monde, c'est un collectionneur américain qui aurait acheté les œuvres.

 

vendredi 25 février 2011

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La Turquie pose un ultimatum à
l'Allemagne pour récupérer une statue
antique

Le ministre turc de la Culture menace d'interdire les fouilles d'archéologues allemands si l'Allemagne ne restitue pas une statue antique de Sphinx d'ici à juin, dans une interview publiée jeudi.

Le ministre turc de la Culture menace d'interdire les fouilles d'archéologues allemands si l'Allemagne ne restitue pas une statue antique de Sphinx d'ici à juin, dans une interview publiée jeudi.

Le Sphinx, découvert par des archéologues allemands dans l'ancienne cité hittite d'Hattusha, à l'est d'Ankara, se trouve au musée du Pergamon à Berlin depuis 1915 où, à l'origine, il devait simplement être restauré, rapporte le journal Tagespiegel.

« Si d'ici au début de la saison de la campagne de fouilles, il n'y a pas d'accord (pour le retour du Sphinx), je suis déterminé à annuler la licence de fouilles à Hattusha », a déclaré M. Günay.

La responsabilité des fouilles serait alors transférée à des archéologues turcs, comme cela a déjà été le cas cette année pour le site romain d'Alzanoi (aujourd'hui Cavdarhisar), dans l'ouest de la Turquie, a ajouté le ministre. L'Institut allemand d'archéologie (DAI) menait des fouilles à Alzanoi depuis 1926.

M. Günay réclame en outre que le DAI consacre plus de fonds à la protection et à la préservation du site d'Hattusha, qui date de l'âge du bronze.

L'Allemagne se refuse généralement à restituer les objets antiques, quand ceux-ci ont été acquis en bonne et due forme.

 

vendredi 25 février 2011

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Découverte des plus anciens
restes humains de l'Amérique
subarctique

Les restes en partie carbonisés d'un des premiers habitants d'Amérique du Nord datant d'environ 11.500 ans, ceux d'un enfant de trois ans qui sont les plus anciens connus de cette région, ont été découverts en Alaska, selon des travaux dévoilés jeudi.

Cette excavation pourrait donner un éclairage exceptionnel sur les rites funéraires et les habitudes de vie des peuplades des zones subarctiques nord-américaines de la fin de l'ère glaciaire.

L'âge apparent des ossements retrouvés sur le site dans le centre de l'Alaska indique qu'il s'agit probablement des plus anciens restes humains trouvés à ce jour dans cette partie de l'Amérique du Nord, ainsi que ceux du second plus jeune enfant de l'âge glaciaire jamais découvert sur le continent.

« Ce site révèle de nombreux comportements, jamais vus auparavant dans cette partie du monde durant la période glaciaire. La préservation ainsi que l'absence de perturbation du site nous permettent de voir les habitudes de vie de ces peuples anciens sous un nouveau jour », explique Ben Potter, un archéologue à l'Université d'Alaska à Fairbanks, l'un des quatre co-auteurs de ces travaux qui font l'objet d'une communication publiée dans la revue américaine Science datée du 25 février.

Le squelette partiel de l'enfant a été trouvé dans un ancien foyer parmi les vestiges d'une habitation datant de la même époque, près de la rivière Tanana dans le centre de l'Alaska.

La datation au radiocarbone du bois trouvé sur le site indique que la crémation du corps de l'enfant remonte à environ 11.500 ans. A l'époque, le détroit de Béring, qui sépare l'Alaska de l'Asie, pouvait encore être traversé à pied sec.

Les premières analyses des dents de l'enfant par le bio-archéologue Joel Irish de l'Université d'Alaska confirment qu'il est biologiquement affilié aux Amérindiens et aux Asiatiques du nord-est.

Le site funéraire et les restes de l'habitation sont les plus anciens vestiges de ce type connus en Amérique du Nord subarctique, soulignent ces chercheurs.

Ils ont noté que le trou dans lequel se trouvaient les ossements en partie carbonisés — environ 20% du squelette à survécu aux flammes — contenait aussi des restes de petits mammifères, d'oiseaux et de poissons.

Dans la mesure où les restes de l'enfant se trouvaient au-dessus de ceux des animaux, ces archéologues en déduisent que cette fosse n'était pas initialement destinées à être une tombe.

D'autres indications laissent également penser que les occupants de cette habitation l'ont abandonnée après la crémation du corps de l'enfant.

Bien qu'en grande partie calcinés, les ossements restants pourraient encore contenir de l'ADN de l'enfant, selon les chercheurs.

Selon eux, cette découverte est significative car elle est révélatrice de l'intégration et de la synthèse de la technologie de l'âge de pierre, de l'affiliation culturelle, de l'économie de subsistance, de l'utilisation saisonnière du paléo-environnement ainsi que des changements climatiques à l'âge glaciaire en Amérique du Nord.

L'enfant a été baptisé Xaasaa Cheege Ts'eniin ce qui signifie dans la langue inuit « l'enfant de la bouche de la rivière du soleil levant ».

Ce site avait initialement retenu l'attention des archéologues qui y avaient découverts des traces de présence humaine remontant à environ 13.200 ans.


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