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lundi 7 février 2011

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L'Orchestre Philharmonique de Nice
en mars 2011

Deux des violoncellistes les plus en vue du moment sont à l'affiche du Philharmonique de Nice pour ce mois de mars. Jean-Guihen Queyras élu « artiste de l'année » par les lecteurs du Diapason et « meilleur soliste instrumental » pour les Victoires de la Musique Classique en 2008, a été, pendant longtemps, soliste de l'Ensemble Intercontemporain où son travail avec Pierre Boulez l'a profondément influencé. Le samedi 5  mars à 20h, il interprétera, à l'Opéra de Nice,  concertos en do majeur et en ré majeur pour violoncelle de Joseph Haydn, sus la direction de Kenneth Montgomery. Le Philharmonique de Nice donnera la Symphonie n° 5 de Schubert et Masques et bergamasque de Gabriel Fauré.


Jean-Guihen Queyras

Dans un tout autre style, le premier concerto pour violoncelle de Chostakovitch sera interprété par Han-Na Chang les 18 et 19 mars. Créé le 4 octobre 1959 à Leningrad, ce concerto a été

Dédié à Mstislav Rostropovitch. A cette date, Chostakovitch avait déjà écrit ses deux concertos pour violon. Comme ce fut le cas pour Oïstrakh, c'est le prestige de l'interprète qui incita

Chostakovitch à confier son inspiration à un nouvel instrument. Le Philharmonique de Nice retrouvera au pupitre Claude Schnitzler qui, la saison dernière, avait obtenu un grand succès dans Rusalka de Dvorak à l'Opéra de Nice.

Les musiciens de l'Orchestre seront à l'affiche du Forum Nice Nord où ils assureront deux spectacles dans le cadre de la saison culturelle de cet espace culturel à la disposition des résidents du Nord de Nice et des communes avoisinantes. Au programme, L'histoire de Babar de Francis Poulenc, l'éléphant de fiction, héros de la littérature d'enfance né de la fantaisie de Jean de Brunhoffe.

Sous la direction de son Directeur musical Philippe Auguin, la phalange niçoise se produira dans le cadre du Festival Printemps des Arts de Monaco et plus précisément au cours de la manifestation « Voyage surprise », cette année destination Nice ! Toujours reconnu comme l'un des grands festivals d'Europe, le Printemps des Arts a commencé en 1984, à l'instigation de la Princesse Grace.

Les premiers grandes solistes invités furent, entre autres, Daniel Barenboïm, Ruggiero Raimondi, Ileana Cotrubas…La programmation ainsi que le lieu de ce concert seront à découvrir… comme chaque année le voyage surprise permet de sortir des salles de concert habituelles pour écouter la musique dans des lieux insolites!

Les concerts de musique de chambre hors les murs avec les musiciens de l'Orchestre Philharmonique de Nice, sont confirmés les lundi 14 mars au Théâtre de la Photographie et de l'Image et le lundi 28 mars l'Auditorium du Musée National Marc Chagall.

lundi 7 février 2011

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Création de « Serene Sirens :
« Méditation symphonique 1 »
de Jean-Paul Dessy à Mons

L'œuvre « Serene Sirens : Méditation symphonique 1 » de Jean-Paul Dessy, sera créée au Théâtre le Manège de Mons par l'Orchestre National de Belgique sous la direction de Zdenek Mácal. Au même programme, l'ONB jouera le Concerto pour violon et orchestre, op. 35 de Pyotr Illitch Tchaïkovski, avec Nemanja Radulovic comme soliste, et la  Symphonie n° 7, op. 70 d'Antonín Dvorák.

Théâtre le Manège, rue des passages, 1,7000 Mons. 065 39 59 39. https://www.musiquesnouvelles.com/fr/Actualites/Serene_Sirens/480/

lundi 7 février 2011

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La Flûte enchantée à Rouen

  lundi 7 février 2011

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Les Voca People a capella à
Bobino

  lundi 7 février 2011

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La Folle Journée de Nantes
s'achève dimanche avec une
fréquentation à 96%

La 17e édition de La Folle Journée de Nantes consacrée aux « Titans, de Brahms à Strauss », de 1870 à 1949, s'est achevée dimanche avec un bilan de 96% de fréquentation et 134.500 billets délivrés dont 7.700 à des scolaires, a-t-on appris auprès des organisateurs.

Manifestation de musique classique la plus fréquentée de France, La Folle Journée « est devenue un phénomène de société au point que des chercheurs de l'Université de Paris VIII nous ont contactés pour venir étudier notre public, nos publics », a assuré le député-maire PS de Nantes Jean-Marc Ayrault.

Avec 247 concerts payants, 38 concerts gratuits, 20 concerts hors les murs (Université, maisons de quartier, centre de détention) et 48 conférences, l'événement a déplacé pas moins de 1.800 artistes en 2011.

Sur les 140.000 billets disponibles, 134.500 billets ont été délivrés dont 7.700 à des scolaires (contre 128.000 billets vendus en 2010 pour la 16e édition).

En Pays de la Loire, la 9e édition de La Folle Journée de Nantes en région a été accueillie dans 11 villes pour 154 concerts soit « 57.500 billets délivrés dont 6.243 pour les concerts éducatifs », selon les organisateurs.

La Folle Journée est dotée d'un budget de 4,2 millions d'euros avec des recettes de 1,83 million d'euros provenant de la billetterie, soit 43% du budget, mais aussi 900.000 euros de partenaires privés ou encore un million d'euros de la Ville de Nantes.

En 2012 le festival de musique classique consacrera sa 18e édition à « La musique russe de 1870 à nos jours ».

La Folle Journée en 2011 va encore se produire à Bilbao (Espagne, 3 au 6 mars), au Japon (30 avril au 8 mai), à Rio (2 au 5 juin) et Varsovie (29 septembre au 2 octobre). En 2012, La Folle Journée se produira en plus à Montréal, a promis René Martin, fondateur et directeur artistique du festival nantais.

 

  lundi 7 février 2011

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Shakira, Joe Cocker, Yusuf Islam
au 10e Mawazine du Maroc en mai

Les stars internationales de la musique Shakira, Joe Cocker et Yusuf Islam (Cat Stevens) participeront à la 10e édition du festival Mawazine-rythmes du monde de Rabat du 20 au 28 mai, a-t-on appris dimanche auprès des organisateurs.

Shakira, la star colombienne de 34 ans, plusieurs fois primée aux Grammy Awards avec à son actif plus de 70 millions d'albums vendus dans le monde, doit se produire le 28 mai à la clôture de ce festival, l'une des principales manifestations musicales en Afrique, ont précisé les organisateurs.

« Aujourd'hui, Mawazine crée une grande attente au Maroc. Il fait rêver un grand public qui attend impatiemment ce grand rendez-vous et qui exige légitimement que chaque édition soit meilleure que la précédente », a déclaré à l'AFP, Aziz Dakin directeur artistique de ce festival.

Parmi les autres vedettes attendues à Rabat figurent l'un des monstres sacrés de la musique pop, Joe Cocker ainsi que Cat Stevens, connu sous le nom de Yusuf Islam, et la chanteuse pop canadienne Nelly Furtado.

Joe Cocker, chanteur britannique à la voix rocailleuse, est l'auteur de plusieurs airs comme « Unchain my heart », album sorti en 1987.

Après une absence due à des problèmes de santé, il avait renoué avec le succès dans les années 1980 et 1990.

Né Steven Georgiou à Londres, Cat Stevens avait pour sa part connu la gloire dans les années 1960 et 1970 avec ses chansons pop et folk. Il s'est converti à l'islam en 1977, prenant le nom de Yusuf Islam.

La 9e édition de Mawazine avait été marquée par la participation de plusieurs célébrités de la chanson comme Elton John, Al Jarreau, Sting et la chanteuse libanaise Majda Roumi.

  lundi 7 février 2011

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Boris Charmatz, chorégraphe
débordé

Sa dernière création « Levée des conflits » tourne en Europe, il prépare une nouvelle pièce pour le festival d'Avignon comme artiste associé de l'édition 2011 et il vient d'inaugurer la première « monographie » du musée de la danse qu'il a créé à Rennes: Boris Charmatz est un chorégraphe « surbooké ».

Assurer l'ouverture dans la cour d'honneur du palais des Papes, « c'est un vrai challenge », dit ce danseur de 38 ans qui n'a jamais eu peur de déranger le public avec ses créations expérimentales.

Les répétitions vont commencer début mars à Rennes, avec 30 enfants et 10 danseurs. Déjà, il écrit, il réfléchit, il « travaille sur l'enfance, le sommeil des enfants, l'état endormi, l'inertie, le poids du corps » comme il l'a expliqué dans un entretien avec l'AFP.

En attendant, il vient d'inaugurer une exposition consacrée à son contemporain provocateur, Jérôme Bel, « parmi les plus grands » dans son panthéon personnel.

C'est la première « monographie » que Boris Charmatz présente dans le Centre chorégraphique national de Rennes qu'il a transmuté en « musée de la danse » après son arrivée en janvier 2009, par refus du lieu commun.

Les deux chorégraphes ont travaillé ensemble sur l'exposition intitulée « 3 secondes, 30 sec, 3 mn, 30 mn, 3 h ». L'idée est de « faire des concentrés de son travail, de se demander quoi montrer en 3 secondes, de se dire si on garde une photo, une citation, laquelle ? », explique Boris Charmatz.

Qu'importe si Jérôme Bel a été qualifié de « non-chorégraphe de non-pièces exécutées par des non-danseurs » ? Pour Boris Charmatz, c'est un « événement » de voir deux de ses créations - « Cédric Andrieux » et « The show must go on »- programmées à l'opéra de Rennes mi-février, en même temps que l'exposition.

Son musée, le chorégraphe le voit comme un « lieu à entrées multiples pour mieux faire entrer les gens dans la danse ». Le contraire, donc, d'un « sanctuaire », même s'il n'est pas question de « faire dans le facile-à-consommer ».

« On reste un vrai centre chorégraphique, avec de l'action culturelle dans les écoles, des cours, de la création, mais on a aussi un début de collection, avec des films, des photos et des expositions » consacrés à la danse, explique-t-il.

Le manifeste du musée, plus abstrait, parle de « projet utopique » et prescrit d'explorer « mémoire et création, collection et improvisations sauvages, œuvres mouvantes et gestes immobiles ». Le concept se veut à la fois « excentrique », « incorporé », « transgressif », « perméable », « coopératif » et « provoquant ».

Un de ses dix commandements est de « remettre en cause les idées reçues qui circulent autour de la danse... et donc ailleurs dans la société ».

Le chorégraphe l'a respecté à la lettre, avec son dernier spectacle intitulé « Levée des Conflits » - d'après Roland Barthes qui voyait le neutre comme le « désir de la levée des conflits ».

La pièce présentée à Rennes l'automne dernier a été portée aux nues par certains critiques qui y ont trouvé « une vision ouverte », un « tableau hypnoptique », une « danse expérimentale » où « la mise en doute ronge la structure du spectacle ».

D'autres ont déploré que l'analyse y « précède l'émotion » et que, « une fois le concept compris, le plaisir disparaîsse et se métamorphose en souffrance, en ennui, en tension ». D'autres enfin ont conspué Boris Charmatz comme un de « ces artistes inconscients, infantiles, qui se croient peut-être novateurs, voire iconoclastes, en réinventant l'eau tiède ».

Le chorégraphe reconnait que « ce n'est pas une pièce facile » mais assure que « le public a suivi ». Pour lui, « la danse c'est comme l'histoire, l'économie ou la politique, on parle de faits de société et ce n'est pas forcément facile à décrypter ».

  lundi 7 février 2011

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Gary Moore retrouvé mort dans un
hôtel en Espagne

Le guitariste de rock Gary Moore, ancien membre du groupe Thin Lizzy, a été retrouvé mort dimanche dans une chambre d'hôtel en Espagne, a annoncé l'impresario du groupe.

Gary Moore, âgé de 58 ans, avait fait ses débuts dans le groupe irlandais Skid Row avant de rejoindre le groupe Thin Lizzy où il a remplacé Eric Bell.

« Je n'arrive pas à y croire », a déclaré Eric Bell à la BBC. « Il était tellement solide, ce n'était pas une victime du rock, c'était un type en bonne santé ».

« C'était un formidable joueur de guitare et un musicien consciencieux », a-t-il ajouté.

Né à Belfast, en Irlande du Nord, Gary Moore avait commencé à apprendre la guitare à l'âge de huit ans. Il a mené une carrière en solo entre deux participations au groupe Thin Lizzy, collaborant avec George Harrison, les Beach Boys et Ozzy Osbourne.

Le fondateur de Lizzy, Brian Downey, a rendu hommage au guitariste décédé.

« Je suis très choqué », a-t-il dit. « Il sera toujours présent dans mes pensées et mes prières et je n'arrive tout simplement pas à croire qu'il est parti ».

  lundi 7 février 2011

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« L'aire du dire » de Pierre
Jodlowski, un espace où les mots
se font musique

Les mots s'enchaînent, récités ou chantés, s'interpénétrant sur une musique électroacoustique et un fond de chœur enfantin, pour composer l'opéra « L'aire du dire » de Pierre Jodlowski, présenté en création mondiale ce week-end au Théâtre du Capitole à Toulouse.

L'œuvre, une commande du Capitole, est « proche d'un oratorio à voix multiples, ce n'est pas un opéra au sens conventionnel du terme », explique à l'AFP le compositeur. Toutefois, « je revendique cette appartenance au domaine de l'opéra dans la mesure où, pour moi, faire acte d'opéra, c'est faire acte de textes, de sens lié à un texte », ajoute-t-il.

« L'Aire du dire » est ainsi conçue comme un lieu où l'on ouvre successivement des portes pour aller visiter, au travers des mots, « des endroits du dire (tribunal, assemblée, église...) , des typologies du dire (discours politique, oraison, conte...) ».

La scène est occupée par un long comptoir en forme d'hémicycle - représentation de la prise de parole - derrière lequel viennent se placer 12 chanteurs du chœur de chambre Les Eléments dirigés par Joël Suhubiette.

« Une des particularités du projet, c'est que les chanteurs sont tour à tour chanteurs de groupe, chanteurs solistes, mais aussi comédiens, avec des interprétation de texte parlé », note le compositeur.

Leur expression interagit avec la bande enregistrée, dont le matériau s'enrichit de sons tels que le piano, la guitare électrique... ou de voix pré-enregistrées par Pierre Jodlowski, fondateur du collectif éOle en résidence au centre culturel Odyssud de Blagnac, près de Toulouse.

Dans les textes, se mélangent des bouts de contes (Il était une fois...), de la poésie, des débuts de plaidoiries, des discours politiques...

Ces textes, pour le compositeur, devaient devenir « à caractère musical », avec par exemple la répétition incantatoire de certains mots, la succession des verbes exprimant la prise de parole (déclare, dis, ajoute, prononce...).

La scénographie de Christophe Bergon, qui introduit dans sa mise en scène effets de lumière et vidéos (récitation de textes poétiques de Christophe Tarkos) renforce enfin le message de Jodlowski, qui cherche à créer « une musique active, pour faire travailler l'imaginaire, la réflexion, la mémoire, les sens, l'émotion ».

  lundi 7 février 2011

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Au Louvre, les têtes de caractère
de Frantz Xaver Messerschmidt

Il plisse les yeux, creuse le front, retrousse la bouche, semblant exprimer un immense dégoût: c'est une des « têtes de caractère » du sculpteur Franz Xaver Messerschmidt, contemporain des Lumières, auquel le musée du Louvre à Paris consacre une exposition jusqu'au 25 avril.

Il plisse les yeux, creuse le front, retrousse la bouche, semblant exprimer un immense dégoût: c'est une des « têtes de caractère » du sculpteur Franz Xaver Messerschmidt, contemporain des Lumières, auquel le musée du Louvre à Paris consacre une exposition jusqu'au 25 avril.

Né en Bavière, mais d'abord célèbre à Vienne, ce sculpteur singulier et troublant est essentiellement connu pour une série de têtes en métal, hyperréalistes dans leur facture et totalement expressionnistes par leurs tensions et leurs rictus.

Il commença à les sculpter en 1771 dans la capitale autrichienne où il est membre de l'Académie des Beaux-Arts et portraitiste installé: il réalise des bustes du couple impérial et de personnalités des Lumières viennoises. On ignore combien de têtes Messerschmidt a réalisées pendant sa vie, mais 49 nous sont connues et 21 présentées au Louvre.

Constituées principalement d'un alliage d'étain et de plomb, parfois en albâtre, jamais vendues malgré des offres généreuses, elles ont accompagné le sculpteur tout au long d'une carrière de plus en plus incertaine en raison des troubles psychiques qui l'affectent très tôt et entraînent son expulsion de l'Académie en 1774.

Confronté à ses délires, Messerschmidt va sans doute trouver dans ses visages déformés une manière d'exorciser les esprits maléfiques qui le persécutent et lui causent des souffrances psychiques et physiques.

Selon l'écrivain allemand Friedrich Nicolai, qui lui rendit visite deux ans avant sa mort en 1783 à 47 ans à Presbourg (aujourd'hui Bratislava), l'artiste se pinçait en se regardant dans un miroir pour obtenir les expressions grimaçantes qu'il reproduisait ensuite.

Pour autant, les têtes ne sont pas des autoportraits, même si certaines sont présentées comme telles. Ainsi « l'artiste tel qu'il s'est imaginé en train de rire », où un homme affublé d'un improbable couvre-chef rit comme le Joker de « Batman ».

Difficile d'établir une chronologie puisqu'aucune tête n'est datée. Le commissaire de l'exposition Guilhem Scherf a choisi une répartition par catégories, en résonance avec l'obsession du classement de l'époque des Lumières: « têtes au rictus prononcé avec des coiffures diverses », « têtes rondes au cou rentré ».


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