Ariane endormie. Musée Pio-Clementino, Vatican. Copie romaine du IIe siècle, d'après un modèle grec plus ancien.
(s. m. de italien : plainte, lamentation)
Pièce de musique à caractère plaintif et douloureux.
C'est une lamentation fubèbre en musique. Pour commémorer la mort d'un personnage ( Lamento sur la mort de Charlemagne, 814). Dans les drames liturgiques, le planctus, les larmes qu'on verse sur la mort du Christ est un lamento. Au XVIe siècle, le madrigal explore les ressources expressives du lamento et au Au XVIIe siècle, dans l'opéra italien (mais aussi l'oratorio), le lamento devient une forme singulière.
Henri Duparc, Lamento, par Gérard Souzay (baryton) et Dalton Baldwin (piano), 1962.
Claudio Monteverdi, Lamento della Ninfa, Nuria Rial, Cyril Auvity (ténor), Jan van Elsacker (ténor), Joaõ Fernandes (basse), L'Arpeggiata, sous la direction de Christina Pluhar.
Heinrich Isaac, Lamento per la morte di Lorenzo Il Magnifico, par Hesperion XXI, sous la direction de Jordi Saval.
Claudio Monteverdi, Lamento d'Arianna, 1. « Lasciatemi morire », 2. « O Teseo mio », 3. « Dove e la fede », 4. « Ahi, che non pur risponde », par les Arts Florissants, sous la direction de Paul Agnew.
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Mardi 22 Décembre, 2020
