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Maurice MONDENGO Iyoka B., 2007.

Université protestante au Congo, Faculté de Théologie, B.P. 4745, Kinshasa II

Pour une hymnologie protestante congolaise efficiente. Lecture de l'hymnographie de Noé Diawaku

Table des matières

Chapitre I. Quelques articulations biographiques de Noé Diawaku

Le présent chapitre qui ouvre l'examen proprement dit de notre étude sur l'hymnographie que nous avons bien voulu consacrer à la mémoire de Noé Diawaku veut tout simplement présenter celui-ci dans ses quelques articulations biographiques en vue d'informer nos lecteurs sur le personnage de Noé Diawaku qui est, comme on le remarquera, à la fois complexe et fascinant.

Nous regrettons de ce que nous avons eu beaucoup de difficultés pour rassembler ces quelques lignes autour de la biographie de notre auteur. En ce sens qu'il nous a été très difficile de trouver ne fût ce que quelques-uns de ses traces bibliographiques même auprès de ses propres enfants. La reconstitution de ces quelques articulations biographiques nous la devons aux amis de l'auteur et à son fils aîné. C'est ainsi que ce chapitre n'est pas à comparer, par le nombre de ses pages, aux trois autres  qui constituent  ce travail.

De ce fait, nous ne pouvons qu'espérer voir dans les jours à venir beaucoup de travaux  se réaliser autour de cet auteur et compléter ainsi les hiatus qui marquent cette étude. Sur ce, passons à l'essentiel de ce que nous pouvons dire de Noé Diawaku.

Le nom de Diawaku s'impose de lui-même lorsqu'il s'agit de considérer, sur le plan de la musique chorale, son répertoire dans l'hymnologie protestante au Congo. En écrivant ses chants en français, en Lingala et (surtout) en Kikongo, Diawaku a réussi à se faire connaître où ses pieds n'ont pas pu fouler. Et par ses hymnes le peuple de Dieu dans son hétérogénéité, fait monter vers Dieu, jusqu'aujourd'hui, l'expression de leur foi. Pour la théologie, l'expérience qu'il a faite avec son Dieu dans ses chants continue à réveiller les esprits et à susciter un intérêt certain chez les théologiens comme chez les leaders d'Eglise. Mais qui est Noé Diawaku ?

Noé Diawaku dia Nseyila naquit à Lufuntoto, un village situé à 30 km de Mbanza-Ngungu. Fils de Nseyila Damas, un ancien travailleur à l'OTRACO (actuelle ONATRA), et de Luzinunu Marie. Noé Diawaku était l'aîné d'une famille de dix enfants dont sept garçons et trois filles. Il passa sa vie à Lufuntoto et à Sonampangu où il commença ses études pour aller les terminer à Kimpese. Très jeune, il avait fait montre de son talent musical et ceci lui a valu une sorte d'adoption par les missionnaires qui firent de lui membre de la chorale.

Au départ des missionnaires, Diawaku était désigné pour prendre la direction de la chorale jusqu'à l'amener à l'exposition internationale de Bruxelles en 1958, alors qu'il enseignait déjà à l'école secondaire de Kimpese où il avait lui même terminé ses études en 1956 pour enseigner les mathématiques et la musique.

En 1960, il partit étudier aux Etats-Unis d'Amérique ensemble avec Jean Masamba et deux autres de leurs amis. C'était à l'université de Redlands, en Californie qu'il étudia et décrocha sa licence en sciences de l'éducation dans domaine de la mathématique. En 1965, Noé Diawaku revint au pays comme professeur à l'Ecole de Pasteurs et d'Instituteurs (EPI) à Kimpese où il deviendra directeur de l'école en 1966 et dirigera encore la grande chorale de l'école des pasteurs et d'instituteurs pendant près de quatre ans jusqu'en 1970 quand il devrait repartir aux Etats-Unis d'Amérique pour ses études doctorales. Son parcours est remarquable par les fonctions qu'il a remplies dans ce pays.

En 1973, Noé Diawaku est Secrétaire Général Administratif à l'Université de Kisangani jusqu'en 1976 quand il devint Vice-Recteur en cette même université en 1979. En 1980, il enseignera à l'Institut Pédagogique National (IPN) jusqu'en 1985. Il fût membre du Comité Central de Mouvement Populaire de la Révolution jusqu'au 24 avril 1990, l'année à laquelle le Président Mobutu libéralisa les activités politiques pour un processus démocratique au Zaïre. Diawaku donnera aussi le cours de l'hymnologie à l'Université Protestante au Congo jusqu'en 1992.

Le pasteur Jean Masamba et André Kambwa 11 sont unanimes quand ils nous tracent la personne de Noé Diawaku en ces quelques lignes, car l'ayant connu mieux que quiconque. Les informations qui suivent nous ont été données par ces deux derniers. Ainsi, elles tourneront autour de ses qualités morales et sociales, ses qualités intellectuelles et autour de sa vie chrétienne, et de son sens du développement. Pour terminer, nous parlerons de sa vie familiale.

I. Qualités morales et sociales

1. Noé Diawaku, par l'héritage du scoutisme, était stoïque, obéissant à la loi scout de 1953, dans son article 8, il souriait et sifflait quand il rencontrait des difficultés. Il était un Coq. Il reprochait en souriant. Il mettait les gens à l'aise. Même au lit de malade, nous a-t-on dit, il gardait la tradition de sourire pour mettre tout le monde à l'aise et cacherainsi sa douleur.

2. Obéissance et adaptabilité au milieu. Diawaku était un homme ouvert et s'adaptait à toute situation. Il acceptait d'être dirigé même par celui que lui-même avait un jour formé. Il savait être grand parmi les grands et petit dans le monde des petits enfants.

3. La sincérité liée à l'éthique protestante était sa compagne de vie. Il était et voulait toujours être franc avec lui-même et avec les autres.

4. Le soin et l'ordre caractérisaient tous ses travaux et même sa mode de vie en famille, dans l'administration, et bref, dans la société.

II. Qualités intellectuelles

1. Diawaku au travers de ses études a fait preuve de beaucoup de qualités intellectuelles. C'est ainsi que son cursus scolaire et universitaire présente de résultats brillants. Il était un très bon professeur des mathématiques, de musique et de sciences de l'éducation.

2. Diawaku, comme le montrera notre étude sur son hymnographie, a su pénétrer la poésie musicale. La musique était sa seconde existence. Il y trouvait la voie de s'exprimer, de cacher ou de montrer ses sentiments. Il fut un poète lyrique. André Kambwa dit que ses chants les plus lyriques sont ceux à contre temps, chant à anacrouse.

III. Vie chrétienne

Sa vie chrétienne s'était frayée un domaine d'une dimension éthique : l'amour. L'amour avait un sens dans la vie de cet homme. Il savait que « aimer  »voudrait dire beaucoup de choses à la fois. L'amour chez Diawaku était multidimensionnel. Son amour incarnait le sentiment du désir et d'attachement à ses semblables. Quand il s'agit de la musique, c'était de l'amour - passion. Il expérimenta un grand amour de Dieu à son endroit dans beaucoup de manières et se voyait toujours redevable envers Dieu et autrui.

Noé Diawaku a tenté et réussi à être un digne fils de l'église de Jésus Christ toute sa vie durant. Il a su protéger l'Eglise et ses biens même quand cela devrait coûter à sa propre vie. C'est de l'amour pour l'Eglise de Dieu. L'histoire du conflit de terre entre l'Eglise à Kimpese et les autochtones Ndibu qui, vers les années 1960, après le départ de missionnaires à l'indépendance du Congo, voulaient par tous les moyens récupérer leur terre que l'administration coloniale avait accordé à l'Eglise depuis la fondation de la mission de Kimpese, est révélatrice. Car Noé Diawaku a fallu laisser sa peau dans un accident de circulation prémédité et organisé par les autochtones qui tenaient à en finir avec lui parce qu'il se constituait en obstacle pour leurs intérêts. C'est ici qu'on trouve le background du fameux chant « Kiazayamiko ». D'aucuns affirment que les Ndibu sont les plus fanatiques de propriétés foncières parmi le peuple Kongo. Et Diawaku, voulant protéger la terre de la mission à Kimpese, devrait s'attendre à une vie sans paix avec les autochtones et surtout que lui-même n'était qu'un étranger du coin, un « besingombe de Kimpese ».

A la question de « connaissez-vous Noé Diawaku », deux personnes nous répondent.

1. Joseph Nsumbu : « Le tout puissant Diawaku, nous l'avons connu. Un monsieur très important à l'école et à la mission protestante de Kimpese. Il avait restauré la discipline à l'école. Cette discipline avait un nom : un seul ticket, « aller. Ce nom voulait dire que l'école ne pouvait, face aux indisciplinés de l'école, que leur octroyer le ticket qui les aidait à rejoindre les parents. Et, cela sans aucune possibilité de revenir à l 'école ni à la mission de Kimpese. C'était le prix de celles et ceux qui ne se conformaient pas à la discipline ni à l'éthique de l'Eglise. Monsieur Diawaku était directeur de l'école, directeur de la station missionnaire de Kimpese, et directeur de la chorale. Bref, un directeur en trois personnes. Nous le connaissions par ses chants liés à des événements comme le cas de « kiazayamiko »et l'histoire de son accident de circulation entre Lukala et Kimpese. Ses chants sont toujours centrés sur la Bible. Nous regrettons qu'il soit mort d'une histoire banale où une personne souffrante qui, voulant rencontrer son médecin sur rendez-vous, se fait arrêter sans motif pendant plusieurs heures par un roulage incivique. Souffrant du cœur, tout se compliqua à cause du choc de cette histoire nerveuse. C'est triste comme histoire... Diawaku est mort, heureusement, son œuvre hymnographique et son souvenir sont un enseignement pour nous ». 12

2. Miezi Vuvu, une de ses anciens étudiants, dit :

Ces quelques témoignages nous montrent combien la vie d'un homme a pu influencer son entourage dans le bien. Les témoignages des autres personnes peuvent aussi être beaucoup plus criants que ces deux derniers. Il suffirait d'écouter, entre autres, les pasteurs Masamba, Kitikila, Mushila, Munduku, Lusakueno, Nlandu, Diakiese,... et certains fils de l'Eglise comme M. Nlandu, M. Kambwa, M. Ndondoboni, M. Luhahi, M. Masiala, M. Munayi et la longue liste des anonymes. Chacun d'eux et chacun de nous a quelque chose à dire sur cet homme d'Eglise.

IV. Homme d'Eglise pour le développement.

On peut retenir en cet homme, le souci permanent de voir l'Eglise s'engager dans le développement. Car pour lui, évangélisation et développement doivent toujours marcher ensemble comme les deux pieds de l'existant humain. Il semble beaucoup rejoindre Klaus Peter Blaser quand il écrit ce qui suit :

Et Kitikila Dimonika, son ancien élève de renchérir qu' « évangéliser n'aura pas de sens s'il ne veut pas dire à la fois développer l'homme et rien ne peut aller sans l'autre ». 15

Mais que dit Diawaku lui-même du développement ? L'article posthume, qu'il a écrit trois mois avant sa mort 16 publié dans la Revue Congolaise de Théologie Protestante no 11 (1997), intitulé « Eglise et projet de développement communautaire, théorie et praxis ecclésiales pour la promotion humaine en Afrique noire », Diawaku étale sa vision du développement se fondant sur le discours programme de Jésus-Christ tel que rendu dans Luc 4,18-19: l'Esprit du Seigneur est sur moi, il m'a choisi pour apporter la Bonne Nouvelle aux pauvres. Il m'a envoyé pour proclamer la délivrance aux prisonniers et le don de la vue aux aveugles, pour libérer les opprimés, pour annoncer l'année où le Seigneur manifestera sa faveur. Pour lui,

Dans sa démarche définitionnelle, Diawaku tente de rapprocher le développement au changement qui doit s'opérer au sein d'une communauté. Ainsi, pour lui parler du développement c'est évoquer « tout changement positif ou tout processus qui conduit à la croissance économique, à la justice sociale et à l'autosuffisance (ou à l'indépendance) en vue d'améliorer les conditions de vie d'un individu ou de toute une population ». 18 Et, de là , il pose des conditions pour un réel développement qui doit passer par un changement s'opérant en trois dimensions différentes, à savoir: une dimension matérielle ou « le plus- avoir » où les efforts des individus sont orientés vers une production de plus en plus accrue en vue de répondre aux besoin matériels de toute la communauté. 19

Une dimension intellectuelle ou spirituelle ou « le plus - savoir ». Ici, explique-t-il, les membres de la communauté essaient d'être de mieux en mieux outillés intellectuellement de façon à faire face aux exigences du monde d'aujourd'hui d'une manière intelligente. Raison pour laquelle il y a des écoles tant formelles qu'informelles. 20  Une dimension morale ou « le plus- être » où « chaque citoyen est imprégné des valeurs qui le rendent plus humain, respectueux du bien communautaire et capable de vivre en harmonie avec d'autres membres de la communauté 21. Diawaku trouve que l'organisation de l'école religieuse, l'éducation civique, l'éducation familiale ou l'éducation traditionnelle qu'on rencontre dans toutes les sociétés humaines se fonde autour de l'intérêt de la moralité dans la société.

Mais, d'après notre auteur, Diawaku, ces trois dimensions ne suffisent nullement à elles seules pour conduire au développement. Il faut passer par un nombre d'approches pour y parvenir. Il en cite quatre:

1. L'approche capitaliste qui propose de générer le développement essentiellement à travers les forces de la libre entreprise de l'offre et de la demande. Ici la tâche essentielle du gouvernement est de garantir que les forces libres du marché soient autorisées à opérer. 22 Malheureusement cette approche ne réduit pas l'écart entre les riches et les pauvres et ne donne pas lieu à la justice sociale. 23

2. L'approche de Nations -Unies se basant beaucoup moins sur les notions des profits et la loi de l'offre et la demande pour stimuler la croissance et le développement. 24 Cette approche considère plutôt les gouvernements des Nations -Unies comme agents principaux de développement. Toutefois, cette approche nourrit trop d'optimisme sur la capacité des dirigeants des gouvernements d'initier des changements ou d'aller au de-là de leurs intérêts personnels. 25

3. L'approche basée sur le changement des structures politiques. C'est ici l'apanage de l'idéologie socialiste. Elle trouve en gouvernement l'incapacité d'initier le développement et la justice sociale et lutte pour une nouvelle structure politique et sociale, et prône même la violence comme recours des pauvres contre la violence du pouvoir du gouvernement. Ici, la faiblesse est en la valeur de la violence comme instrument de changement social. 26

4. L'approche de conscientisation. Cette approche est celle que Diawaku prône pour développement motivé par les opprimés et les pauvres. Car elle met très peu de confiance dans les efforts de développement initiés par le leadership de la société, quel qu'il soit, d'une part, et que toute forme d'imposition provenant de l'extérieur serait une nouvelle forme d'aliénation et d'oppression. La population est au centre du développement au lieu et place des structures impersonnelles. 27

En un sens, comme Mushila Nyamakank pouvait bien le dire, Diawaku incarnait en lui

Diawaku, disons-le, était vraiment un homme de développement de l'Eglise Protestante au Congo.

V. Vie en famille

Avant de clore ce bref chapitre, parlons de la vie de l'auteur en famille. Noé Diawaku dia Nseyila était comme le seul grand arbre de la forêt qui, pour avoir pris son élan de croissance devrait s'attendre, en conséquence, à toutes les attaques du vent de la famille et de son coin natal. Car comme l'écrit Mengi, dans sa thèse doctorale,

Diawaku était considéré par la famille, comme le traduit l'esprit du vécu et la solidarité Kongo, comme quelqu'un qui appartenait à toute la famille, c'est-à-dire, quelqu'un qui était appelé à prendre soin de siens. Car vivre autrement face au principe de la solidarité Kongo, qui est basée sur les relations humaines, bien définies au sein d'un clan ou mieux de la communauté, c'est accepter de rendre ces relations non - harmonieuses et fléchir aux conséquences qui peuvent coûter la vie.

Noé Diawaku comme tout Kongo digne de ce nom assistait les membres de la famille moralement, physiquement, matériellement. S'il y avait un décès, il n'envoyait pas seulement l'argent mais s'y rendait lui-même pour témoigner de son amour. Même s'il lui arrivait à manquer, car tout le monde peut manquer un jour, il s'endettait plutôt que de renoncer à ses devoirs ». 30 Peut être qu'en plus de l'amour du prochain que la Bible lui recommandait comme il le chantait toujours « Zola Kwantete Kaluyambudiko » (le premier amour ne l'abandonne pas), Diawaku se voyait obligé de garder la tradition Kongo qui est rendue par cette question incarnant l'ethos de son peuple: « Lumbu fwa banani bakwiza Kuzika, mbongo evo bantu? » (Le jour de ta mort, qui viendra t'enterrer, l'argent ou les hommes ?). 31C'est pour dire que Diawaku pouvait se sentir « très malheureux et très pauvre, malgré sa fortune » chaque fois qu'il n'avait pas de bonnes relations avec les autres. Etre en bonne relation avec les autres semblait être une règle d'or pour sa vie. Celles et ceux qui ont vécu avec lui le témoignent.

Dans son intimité nucléaire, avec son épouse Esther Matondo et leurs cinq enfants, dont une fille qui n'est plus, la vie faisait beau vivre dans l'harmonie où toute correction était verbale; où la liberté d'avis avait son sens même en face des enfants; où les parents pouvaient demander à un enfant : « Es-tu libre ? Je voudrais que tu me rendes un service... ». Ce miroir nous fait montre quel genre de parent fut Diawaku. La famille avait un sens à ses yeux. Les enfants étaient pour lui un sujet de joie sur la terre. Mais il savait qu'il était incapable de prendre soins de ses enfants et de son épouse et de lui même chaque matin, chaque soir. Raison pour laquelle faire mention de sa famille dans ses prières quotidiennes était plus qu'un devoir chrétien et parental. La vie de Diawaku dans ses rapports avec ses enfants témoigne beaucoup de compréhensions mutuelles qui doivent exister entre les parents et les enfants pour que les parents aussi apprennent à chercher l'adhésion de leurs enfants dans ce qu'ils veulent voir leurs enfants exécuter.

Encore faut-il dire que Noé était un homme d'indépendance dans les rapports et celui de consensus dans les conflits. Il fut vraiment un fils de l'Eglise Protestante entière.

Né en 1760, Noé Diawaku, qui chante encore dans nos coeurs, est mort le 2 juin 1992. Le jour de sa mort et quelques heures avant de rendre l'âme à son « Nzambi a mpungu », le theos pantokrator, nous révèlent André Kambwa et Charles Diawaku, Noé écrivit cette prière qu'il avait coutume de dire :

Noé Diawaku dia Nseyila s'endort à Kimpese. Kimpese, une mission protestante pleine de tout une histoire de l'élite protestante congolaise, qui l'a vu venir de Lufuntoto, devenir un homme et servir son Seigneur avec passion et aux risques de tout. La lecture de sa vie comme un laïc zélé et engagé nous pousse à conjecturer ses dernières volontés en ces mots de Martin Luther King, Jr., que l'on tire d'un ses sermons prononcé en février 1968 et dont l'enregistrement sur bande magnétique fut rediffusé au cours de ses funérailles à Atlanta.Ici nous le livrons de manière adaptée à Diawaku.

La vie de Diawaku ne peut pas s'écrire sur ces quelques pages. N'ayant pas pu réunir toutes les informations sur cet auteur, nous nous sommes contenté de ces quelques articulations biographiques, qui pour nous tracent l'essentiel de sa vie.

Maurice MONDENGO Iyoka B.
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Notes

11. Propos recueillis auprès du Pasteur Jean MASAMBA et André KAMBWA, jeudi le 18 avril, samedi 25 mai et lundi 10 juin 2002, informateurs principaux dans cette étude.

12. Témoignage du Pasteur Josef Nsumbu reçu le lundi 20 mai 2002 dans son bureau à la Cathédrale du Centenaire.

13. Témoignage reçu de Mlle MIEZI Vuvu le 02 juin 2002 dans son bureau à l'Institut National de Recherches biomédicales (INRB).

14. K. BLASER, Encyclopédie duprotestantisme, Paris, Cerf, 1955, p. 377.

15. KITIKILA Dimonika, Phénoménologie de sectes, Cours dispensé en G3 Théologie, UPC, 2000.

16. MUSHILA Nyamankank, in Editorial de RCTP, no 11, p. 7.

17. DIAWAKU dia Nseyila, « Eglise et projet de développement communautaire. Théorie et praxis ecclésiales pour la promotion humaine en Afrique noire  », in RCTP, no 11, 1997, p. 57.

18. Ibid.

19. Ibid., p. 58.

20. Ibid.

21. Ibid.

22. Ibid., p.57.

23. Ibid.

24. Ibid.

25. Ibid., pp. 60-61.

26. Ibid..

27. Ibid., pp. 62-63.

28. MUSHILA Nyamankank, in Editorial de RCTP no 11, op. cit., p. 6.

29. MENGI Kilandamoko, L'Evangélisation missionnaire Protestante face à la culture Kongo, thèse de doctorat, publiée à l'université de Laval, 1981, p. 40.

30. Ibid., p. 41.

31. Ibid.


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