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vendredi 25 décembre 2015

 

La santé des éditeurs de musique en Allemagne

Le marché des partitions de musique en Allemagne avec ses 75 millions d'Euros est loin derrière celui du livre qui atteint près de 6,3 milliards d'euros en 2014. Mais on ne dit pas si ces 75 millions d'euros concernent la seule vente des partitions ou également la location des matériels d'orchestre pour les concerts et les droits d'auteur pour les exécutions publiques.

Toujours est-il que la concurrence du téléchargement gratuit particulièrement pour les œuvres du domaine public est rude. Imslp.org propose des centaines de milliers d'œuvres libres de droits. Mais les œuvres classiques peuvent être révisées, il y a alors de nouveau des droits. Pour les œuvres protégées, les serveurs sont situés dans des pays qui rendent les actions moyennement efficaces.

Selon les professionnels, la vente des partitions a diminué ces dernières années dans un marché étroit, où un rendement de 3% est jugé bon, selon Heinz Stroh, le gestionnaire de la bicentenaire Union des éditeurs de musique allemands, située à Berlin et laporte-parole des éditions Schott de Mainz fondée en 1770, Christiane Krautscheid. La plupart des entreprises sont de petite taille avec un chiffre d'affaires pouvant aller jusqu'à 50 000 euros. Seules 9 maisons atteignent les dix millions de chiffre d'affaires.

Le nombre de magasins de musique diminue, jusqu'à 10 % pas an.

Les professionnels préfèrent en général la musique imprimée, parce qu'elle est plus facile à lire, et la tourne (le moment où il faut tourner les pages), prévue, et elles intègrent les dernières révisions et corrections.

Selon Christiane Krautscheid, les éditeurs on manqué le tournant numérique. Les éditeurs de livres ont pris de l'avance avec les livres numériques et les liseuses. Quelques éditeurs de musique vendent des parttions sous cette forme. Schott a ouvert un portail qui propose non seulement ses partitions, mais également celles d'une vingtaine autres éditeurs, où beaucoup de partitions ne coûtent que 99 cents, sur lesquelles le compositeur touche ses droits. Il faut donc vendre de nombreux titres pour obtenir des recettes substantielles.

Bärenreiter de Kassel, maison fondée en 1923, propose 200 partitions en ligne, plutôt pour l'étude, selon, le porte-parole de la compagnie John Mundry. Elles coûtent entre 6 à 14 euros. Ce n'est pas d'un grand rapport, bien que le chiffre d'affaires augmente, mais l'investissement est supportable.

Quant au pupitre d'orchestre numérique, il est loin de faire l'unanimité chez les musiciens qui trouvent l'écran trop petit et l'affichage trop clignotant. Mais selon Christiane Krautscheid, quand on trouvera la bonne technique, l'affaire sera jouée en un rien de temps.

Voici quelques années, un vaste projet avait été développé depuis l'Université de Florence en Italie, avec des partenariats internationaux comme l'IRCAM, avec des fonds européens, « Wendel Music », un système clefs en main et en réseau fermé, qui aurait nécessité la participation des éditeurs de musique, mais ils ont fait défaut.

NMZ

 

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