Les finalistes du concours Chopin de Varsovie

Le Concours Chopin, qui se tient tous les cinq ans, est le plus prestigieux, ou le plus médiatisé, ou le plus médiatiquement fabriqué, certainement le plus fantasmé des concours musicaux.

Maurizio Pollinin en 1960, Martha Argerich, cinq ans plus tard, Krystian Zimerman, en 1975, se comptent parmi les lauréats.

Le programme pour la finale comprend le concerto en mi mineur, opus 11 ou le concerto n^o 2 en fa mineur, opus 21 (de Chopin, bien entendu).

Les finales ouvertes aujourd'hui se continueront jusqu'au 20 octobre, avec l'Orchestre philharmonique de Varsovie dirigé par Jacek Kaspszyk.

S'affrontent à coup de rubatos émotionnels, sauts de mains pas vilains, nuées d'arpèges, cascades d'octaves :

Tony Yang Canada), Charles Richard-Hamelin (Canada), Seong-Jin Cho (Corée du Sud), Aljoša Jurinić (Croatie), Aimi Kobayashi (Japon), Kate Liu (États-Unis), Eric Lu (États-Unis), Georgijs Osokins (Lettonie), Szymon Nehring (Pologne), Dmitry Shishkin (Russie).

La violoniste Vera Lopatina Salle Gaveau avec le concerto de Tchaïkovski

Vera Lopatina. Photographie © Musica Prima.

Vera Lopatina est née à Saint-Pétersbourg en 1989. Elle commence le violon à l'âge de 5 ans, poursuit ses études dans un lycée spécialisé pour jeunes musiciens à Moscou et donne son premier récital à l'âge de 9 ans. En 2008, elle entre au Conseravatoire national supérieur de Paris dans la classe de Régis Pasquier et obtient, quatre ans plus tard, un diplôme de Master à l'unanimité.

Ellez se se produit à Saint-Pétersbourg, Moscou, en Italie, Pologne, Suède, Allemagne, Chine, France...

En 2006, elle obtient le Premier prix au Concours international de musique de chambre Concertino de Prague ; en 2007, elle est diplômée au concours international ARD Musikwettbewerd de Munich en trio avec piano. En 2013, remporte à l'unanimité le Prix de l'Académie Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz. Elle poursuit sa formation avec les éminents musiciens de cette Académie et participe désormais aux concerts organisée dans ce cadre. Avec Olga Kirpicheva (piano) et Jeremy Genet (violoncelle), elle a fondé le Trio Medici.

Elle joue un violon de Pierre Sylvestre (1850) prêté par la fondation Zilber.

 

Chostakovitch, salle Cortot, par le quatuor Danel

Quatuor Danel. Photographie © Juri Hiensch.

Par Flore Estang ——

 « Écouter jouer les quatuors de Dimitri Chostakovitch par le Quatuor Danel c'est le don d'une grâce ». Ainsi commente Hélène Ahrweiler, organisatrice du concert. En présence de Madame Irina Chostakovitch et dans l'écrin acoustique parfait de la Salle Cortot (à condition de ne pas être trop près), le compositeur était célébré avec trois quatuors. Véritable synthèse pédagogique de sa production, les trois œuvres présentées chronologiquement ont ravi et ému le public : respectivement les quatuors n^os 1, 6 et 15.

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Le trio 1000 bornes en quartette au Portobello de Caen, avec Simon Deslandes

1000 bornes au Portobello de Caen. Photographie © Jean Maris.

Par Alain Lambert ——

Une double histoire de rencontres insolites à la base de ce trio à quatre. D'abord à Surgères, près de La Rochelle, le saxophoniste Fabien Debellefontaine et le batteur Mathieu Desbordes font connaissance avec le contrebassiste Markus  Braun, venu de la région de Cologne à l'occasion d'un jumelage. D'où le trio et son nom puisque 1000 « bornes »  les séparent.

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Revue de presse musicale

(Côté Toulouse) Tugan Sokhiev : « Dix ans de bonheur musical à Toulouse »

(La Marseillaise) coup de projecteur sur le violon en 2016 au Festival de Pâques