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lundi 6 septembre 2015

 

Appel de 66 artistes en faveur de l'accueil des réfugiés

Le JDD a le premier publié cet appel

Plus jamais d'Aylan sur les plages de Turquie, dans des embarcations de fortune coulées en Méditerranée ou dans des camions échoués sur des routes autrichiennes. Ces enfants sont les nôtres, leurs parents sont nos semblables, nous ne formons qu'une seule et même humanité. Voilà ce que nous avons pensé. Crié plutôt. Et la rage n'est pas retombée.

Nous ne pouvons pas rester claquemurés dans l'indifférence et le silence devant la tragédie de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui meurent faute d'être accueillis, victimes de la barbarie et de la guerre dans leurs propres pays et du repli sur soi dans les nôtres. N'avons nous donc tiré aucune leçon de nos lâches soulagements du passé et de ces tragédies que nous préférions ne pas voir?

L'Europe mais aussi les États-Unis, le Canada, l'Australie ou les riches pays pétroliers de la péninsule arabique, enfin, tous ceux qui se sont reconnu un droit d'ingérence en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Syrie au nom des valeurs de l'humanité doivent assumer aujourd'hui le devoir d'asile. Ils doivent ouvrir leurs frontières et leurs bras aux réfugiés que nos lois protègent, conformément aux obligations auxquelles les États ont souscrit en ratifiant la Déclaration universelle des droits de l'homme.

"Il est du devoir des gouvernements occidentaux de dépasser ces inquiétudes et d'agir"

Nous comprenons très bien les inquiétudes que cela peut faire naître chez nos concitoyens, en particulier, les plus confrontés aux difficultés sociales. Mais nous considérons qu'il est du devoir des gouvernements occidentaux de dépasser ces inquiétudes et d'agir. Le courage et la grandeur consistent précisément à bousculer l'opinion si nécessaire pour défendre les valeurs essentielles de la démocratie. Nous nous déshonorerions si nous ne faisions pas honneur à ce droit d'asile qui est au cœur d'une civilisation vraiment humaine.

Et parce que nous ne voulons pas seulement en appeler aux pouvoirs publics depuis le confort où nous sommes installés mais agir, parce que nous ne voulons en aucun cas donner des leçons mais nous engager, chacun des signataires de cet appel offrira un cachet solidaire à l'une des associations qui intervient dans les pays d'origine ou dans les pays d'accueil pour aider les réfugiés comme la Cimade, France Terre d'asile, la Ligue des droits de l'homme, le Secours catholique, Save the Children, Médecins sans frontières, l'Unicef, Médecins du monde, Care International et d'autres encore. Nous ne jugeons pas ceux qui ne partagent pas notre avis et moins encore ceux qui, le partageant, pour quelque raison que ce soit, ne sont pas en situation d'aider. Mais nous appelons tous ceux qui le peuvent à faire comme nous et à joindre le geste à la parole d'humanité.

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Line Renaud, François Cluzet, Daft Punk, Muriel Robin, Dany Boon, Isabelle Adjani, Florence Foresti, Michèle Bernier, Pierre Arditi, Évelyne Bouix, Bernard Murat, Carole Bouquet, Richard Berry, Chantal Lauby, Guillaume Canet, Nicolas Canteloup, Léa Drucker, François Berléand, Anne Roumanoff, Louis Chedid, Matthieu Chedid, Anna Chedid, Joseph Chedid, Laurent Lafitte, Mélanie Laurent, Patrick Chesnais, Charles Berling, Charlotte de Turckheim, Benjamin Biolay, Isabelle Carré, Jérémie Renier, Élodie Bouchez, Éric Judor, Malik Bentalha, Stéphane de Groodt, Géraldine Nakache, Anne Marivin, Audrey Dana, Camille Cottin, Bruno Sanches, Michel Fau, Stéphanie Bataille, Pascale Arbillot, Bérengère Krief, Dominique Besnehard, Joséphine Japy, Thierry Klifa, Ladislas Chollat, Pierre Lescure, Danièle Thompson, Yamina Benguigui, Sarah Lavoine, Lisa Azuelos, Amanda Sthers, François Morel, Lorànt Deutsch, Michel Boujenah, François-Xavier Demaison, Francis Huster, Elsa Zylberstein, Ludivine Sagnier, Laura Smet, Marc Lavoine, Marina Foïs, Michèle Laroque, Alex Lutz.

Chacun de ces artistes feront don d'un de leurs cachets pour la solidarité avec les réfugiés.

12e Musique de chambre à Giverny : excellence de l'interprétation, originalité du répertoire, rencontres rares

Par Flore Estang ——

Michel StraussLe violoncelliste Michel Strauss, directeur artistique de Musique de chambre à Giverny. Photographie © mcg 2015.

 

Par Flore Estang @ ——

En pénétrant dans le site idyllique de Giverny, le public du festival entre dans un monde de douceur, de beauté, d'harmonie et de musique. Pour la douzième année consécutive, Giverny accueille « juniors » et « seniors » parmi les plus talentueux musiciens de leurs générations respectives. Avec convivialité et passion, ceux-ci partagent un répertoire de musique de chambre proposé par Michel Strauss. Fondateur et directeur de Musique de chambre à Giverny, le violoncelliste de talent et pédagogue s'est inspiré du festival de Marlboro aux États-Unis, fonctionnant sur ce même principe : réunir jeunes et moins jeunes professionnels, musiciens  d'excellence, pour le plus grand bonheur de tous (voir le site du festival pour l'historique détaillé).

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La critique musicale au xxe siècle en Amérique et dans le monde anglophone

Journée d'études 

10 juin 2016, Paris

Fondation franco-américaine, Cité universitaire

Cette journée d'étude viendra clôturer un ensemble de rencontres initiées depuis 2013 sur divers aspects de la critique musicale au vingtième siècle, envisagée d'un point de vue théorique (théories et conceptions de la critique musicale), thématique (figures, genres et formes de la critique), ou par aires linguistiques et culturelles (Allemagne, Italie, monde hispanophone).

 Il s'agira d'examiner comment certaines des questions générales abordées au cours des précédentes journées d'études se posent aux États-Unis ainsi qu'au Royaume-Uni et éventuellement dans le reste du monde anglophone :

 Quelles sont les formes, genres et styles d'écriture de la critique musicale ?

  • Comment se pose la question de la dicibilité ou de l'indicibilité de la musique, et comment est-elle surmontée ?
  • Comment les critiques définissent-ils leur méthode ? Existe-t-il des propos de type « métacritique » (discours tenus sur l'activité critique dans la critique elle-même) ?
  • Quelles sont les figures types de la critique ? Comment légitiment-elles leurs activités (souvent en opposition par rapport aux autres) ?
  • Quelle place les compositeurs critiques (Carter, Copland, Sessions, Thomson...) occupent-ils et quels rapports leur activité de critique entretient-elle avec leur activité créatrice ?
  • Quelle place, en revanche, est tenue par des écrivains non musiciens (Auden, Carl Van Vechten, Gilbert Seldes…), et quels rapports leurs écrits sur la musique entretiennent-ils avec leurs autres écrits ?
  • Quel rôle jouent dans la critique musicale les institutions culturelles telles que les universités, la presse quotidienne ou périodique (The New York Times, The Dial, New Yorker...), les magazines spécialisés (Modern Music, The Musical Quarterly), la radio ?

 On s'interrogera, plus spécifiquement, sur les particularités de la critique musicale américaine ou anglophone par rapport à d'autres aires linguistiques et culturelles : comment sont-elles envisagées et commentées dans la critique elle-même ?

 Sans proscrire aucunement les approches monographiques, qui pourraient porter sur tel ou tel critique ou institution, cette journée d'étude souhaiterait privilégier les approches transversales afin de tenter de circonscrire, très largement, les spécificités de l'aire considérée.

 Les communications pourront porter notamment sur l'impact de la critique sur la création musicale, et notamment sur la diffusion de la modernité musicale ; son influence éventuelle sur la programmation musicale ; ou encore la manière dont les critiques de musique classique se situent par rapport à l'ethnomusicologie ou à la musique populaire sous toutes ses formes. Les approches post-coloniales et gender studies seront également bienvenues.

Les langues de travail de la journée d'étude seront l'anglais et le français, chacun s'exprimant dans sa langue sans interprétation simultanée. Les communications feront l'objet d'une publication en fin de programme, uniquement en langue française.

 Les propositions de communication (une page maximum), accompagnées d'une biobibliographie rédigée, devront être envoyées avant le 1er décembre 2015 simultanément, en français ou en anglais, à Vincent Giroud (vincent.giroud@univ-fcomte.fr) et à Timothée Picard (timothee.picard@gmail.com).

 Ce projet s'inscrit dans le cadre d'un programme concernant « La critique musicale au xxe siècle » (Institut universitaire de France). On trouvera un descriptif des journées passées sur le site du CELLAM (www.cellam.fr).

 

Coordination : Vincent Giroud (Université de Franche-Comté) et Timothée Picard (Rennes 2, CELLAM/IUF)

Aretha Franklin interdit la projection de Amazing Grace

Amazing Grace est un film documentaire de Sydney Pollack de 1972 sur la chanteuse de soul music Aretha Franklin. Le Film n'a pas été achevé en raison de défauts techniques sur les matériaux. Sydney Pollack est mort en 2008.

Ce film a été terminé par le producteur Alan Elliott et devait être projeté en avant-première au festival de film du Colorado, aux États-Unis. Mais pour protéger ses droits liés à la diffusion de ses concerts et disques enregistrés, la chanteuse installée en suisse a obtenu du tribunal un arrêté interdisant la projection de ce film.

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