bandeau actu

 

Actualits musicales
jeudi 16 avril 2015

 

The State We're In: Directions in Researching post-1900 British Music

Call for Papers
16-17 avril, University of Surrey, Guildford

Deadline for proposals: 5.00pm GMT on Friday 5 December.
Conference website: https://tinyurl.com/ocb4p6o

The last thirty years have witnessed a surge of interest in the study of British music since 1900 and a number of landmark publications. Among a diverse body of work, the concept of ‘British modernism'; the role of theory and analysis versus cultural and reception history; the question of the cultural value of indigenous music; and issues of national musical identities in the face of radical change internationally, a declining Empire, an increasingly multicultural society, and strengthening nationalisms within the constituent British nations, have proved to be major – and contested – themes. This initial, exploratory conference is intended as the first step in the establishment of a new research network. It will incorporate several keynote ‘perspectives' on the state of research from within academia and the music profession, and conclude with an open meeting concerning the goals of the proposed network. We warmly encourage papers on any aspect of music in Britain since 1900, and particularly welcome submissions from research students as well as more established scholars.

Proposals for 20-minute papers should be sent as abstracts of not more than 300 words to c.mark at surrey.ac.uk .

Convenors:
Dr Joanna Bullivant (University of Nottingham)
Dr Christopher Mark (University of Surrey)

Enquiries should be directed to Chris Mark at c.mark at surrey.ac.uk.

Supported by the Royal Musical Association

Bourdieu et la musique : Bilan et perspectives

Journée d'étude internationale, appel à communication

16 avril 2015, Paris

Maison de la recherche Salle D035

Pour qui aborde les phénomènes musicaux en s'armant des outils de la sociologie des arts et de la culture, les travaux de Pierre Bourdieu sont aujourd'hui devenus quasi incontournables – qu'il s'agisse de les prolonger, de les infléchir ou de rompre avec eux. Pour autant, et bien que le problème précis des goûts musicaux ai été fort débattu dans le cadre des études sur les pratiques culturelles (qu'on pense aux travaux d'Antoine Hennion, Philippe Coulangeon, Bernard Lahire, Hervé Glevarec, etc.), aucun véritable bilan de la contribution apportée par Pierre Bourdieu à l'étude du domaine musical n'a été dressé. Bien qu'ayant une connaissance approfondie de la technique et de l'histoire musicales, Pierre Bourdieu a lui- même beaucoup moins insisté sur l'objet musique que sur la littérature (cf. son ouvrage Les règles de l'art. Genèse et structure du champ littéraire) ou la peinture (cf. ses cours au Collège de France consacrées à Manet entre 1998 et 2000). Et pourtant sa réflexion théorique s'est parfois appuyée sur des métaphores musicales suggestives – « orchestration » des habitus, les enchaînements rituels comme « modulations », etc.

Quels sont alors les apports et les limites des outils forgés par Pierre Bourdieu quant à l'étude du musical ? Que permettent-ils d'éclairer, et que laissent-ils dans l'ombre ? Leur transposabilité pose-t-elle problème au regard de la spécificité d'un tel objet ? Peut-on les articuler avec des outils proposés par la musicologie et avec l'analyse du matériau musical ? Les contributeurs à cette journée d'étude, qu'ils soient musicologues, sociologues, historiens, anthropologues, etc. tenteront d'apporter des éléments de réponse à ces questions. Dans cette optique il s'agira tout autant de porter son attention sur les pratiques musiciennes (composition, interprétation…) que d'analyser les pratiques musicales (trajectoires d'auditeurs, stratification des publics…)

Les communications de cette journée d'étude du jeudi 16 avril pourront s'inscrire dans l'un ou l'autre des trois axes suivants :

1. LES MUSIQUES ET LA THEORIE DE LA LEGITIMITE CULTURELLE.

Des musiques pensées au pluriel, sur un mode horizontal et non plus vertical, voici peut être ce qui a généré chez Richard Peterson et Philippe Coulangeon les nuances apportées face aux positions de Pierre Bourdieu. Pour autant, les notions d'omnivorité et d'éclectisme des goûts et des pratiques culturelles n'amendent pas l'importance d'une question qui sous-tend d'ailleurs les travaux d'Hervé Glevarec, François Jacquet-Francillon ou encore Florence Eloy : de quelle manière la théorie de la légitimité permet-elle aujourd'hui d'aborder les goûts, les publics et les genres musicaux dont la consécration institutionnelle tend à s'étioler ?

Comment s'intéresser aux répertoires musicaux et à leurs publics en portant, par exemple, attention aux représentations sociales et aux légitimités qui leur sont associés. Quelle est l'influence des travaux de Pierre Bourdieu sur les politiques d'enseignement de la musique et de médiation aujourd'hui ?

Entre culture de masse et pratique culturelle distinguée, les réflexions sur le cycle de vie des objets (telle que la rubbish theory formulée par Thompson en 1979) pourrait-elle contribuer à penser de façon plus dynamique les processus de légitimation des genres musicaux? Radio, vinyle, cd, mp3, bibliothèque interactive, comment les individus s'emparent-ils de ces supports et de ces dispositifs pour valoriser leurs pratiques ? Qu'en est-il alors des « trajectoires » et « positions » des objets étudiées par Fernando Dominguez Rubio et Elisabeth B. Silva dans les espaces de légitimité ?

2. LA MUSIQUE ET L'ANALYSE DE LA PRODUCTION SYMBOLIQUE

Dans quelle mesure la théorie des champs permet-elle d'éclairer les processus de production musicale ? Alors que se multiplient les travaux consacrés aux champs littéraires et picturaux (en France et plus encore en Allemagne) et que l'œuvre de Bourdieu a suscité un certain intérêt chez les musicologues américain/e/s tel/le/s que Jann Pasler, Victoria Johnson, Jane F. Fulcher et Thomas Ertman, le concept de« champ musical » reste relativement peu pratiqué par les sociologues ou les musicologues. La transposition du concept pour l'étude du domaine musical implique-t-elle des ajustements spécifiques ? Les conflits entre compositeurs sont-ils comparables aux conflits entre écrivains ou entre peintres ? Quelles conditions doivent-elles être remplies pour que l'on puisse parler d'autonomie relative d'un champ musical ? Il sera également intéressant de s'interroger sur la pertinence musicologique des concepts secondaires qui lui sont associés (y-a-t-il une illusio musicienne ? en quoi pourrait consister un « espace des possibles musicaux » ? etc.). En outre, la réflexion sur le travail des intermédiaires de la musique entamée à propos du champ jazzistique par Olivier Roueff peut- elle être étendue à d'autres sphères musicales ?

3. LA SOCIALISATION MUSICALE

Les concepts d'habitus, d'hexis corporelle, de disposition, ou d'incorporation sont-ils opératoires lorsque l'on a affaire à des pratiques musicales ? Alors que Pierre Bourdieu déclarait dans Question de sociologie que « les expériences musicales sont enracinées dans l'expérience corporelle la plus primitive », les communications pourront s'intéresser aux processus de construction sociale des corps musiciens, à la façon dont se forment les oreilles, les émotions musicales, les techniques de jeu, les styles d'interprétation individuelle, etc. Qu'il s'agisse des musiques « savantes », du jazz ou encore des musiques improvisées ou amplifiées, comment se constituent le sens pratique des acteurs de la musique, leurs routines, leurs schèmes d'action, tant du point de vue de la production que de la réception ?

MODALITES DE SOUMISSION

Le comité de sélection statuera sur la base d'un résumé (de 3000 à 6000 signes, notes et bibliographie comprise) décrivant l'objet de la communication, la méthodologie, les matériaux empiriques mobilisés, les hypothèses et les résultats principaux.

Les résumés sont à soumettre avant le 15 décembre 2014 à l'adresse suivante :
bourdieuetlamusique2015@gmail.com

Les résultats de la sélection seront diffusés au plus tard mi-janvier 2015.

COMITE SCIENTIFIQUE

Christine Détrez (ENS-LSH, GRS), Nicolas Donin (Ircam, labEx CAP), Michel Duchesneau (Univ. de Montréal, OICRM), Jean-Louis Fabiani (EHESS, CESPRA), Gérard Mauger (CNRS, EHESS, CSE), Bruno Moysan (Agrégé de Musique et docteur en Musicologie), Danièle Pistone (Univ. Paris-Sorbonne, IReMus), Hyacinthe Ravet (Univ. Paris-Sorbonne, IreMus), Olivier Roueff (EHESS, Centre Norbert Elias), Catherine Rudent (Univ. Paris-Sorbonne, IreMus)

COMITE D'ORGANISATION

Pascal Kaelblen (Univ. Paris-Sorbonne, IReMus), Irina Kirchberg (Univ. de Montréal, OICRM), Alexandre Robert (Univ. Paris-Sorbonne, IReMus)

Opéra-comique et politique dans l'Europe des Lumières

Appel à contributions

16-17 avril, Trondheim

Colloque pluridisciplinaire à Trondheim, au Musée National des Instruments de Musique, du 16 au 17 avril 2015. Organisé par Martin Wåhlberg et Pierre Frantz avec le soutien du Conseil norvégien de la recherche et du Département de musique de l'Université des sciences et techniques de Norvège, Trondheim.

L'opéra-comique est né de la parodie et s'inscrit d'emblée dans une position ambigüe avec le pouvoir. Si l'histoire fascinante de la naissance de l'opéra-comique dans les foires à Paris au début du dix-huitième siècle a attiré depuis longtemps les approches qui mettent l'accent sur le rapport entre théâtre et société, il n'en va pas de même avec le second versant de l'opéra-comique, la comédie mêlée d'ariettes, qui marque la deuxième moitié du dix-huitième siècle et qui repose sur des situations tirées de la vie contemporaine sans pour autant hésiter à employer divers formes d'évasion comme le conte merveilleux ou historique pour jeter sur la société du temps un regard distancié. On sait combien ces types de relations entre l'œuvre artistique et les aspects religieux, politiques ou sociaux ont fait l'objet d'études dans tous les domaines artistiques, et notamment dans l'histoire littéraire, en ce qui concerne le dix-huitième siècle. La comédie mêlée d'ariettes n'a pas, elle, été abordée de façons systématique de ce point de vue. La richesse du répertoire, recensé dans le catalogue récent de David Charlton et Nicole Wild, donne un corpus important. De très nombreuses questions restent à éclaircir. Désormais accessibles dans plusieurs bases de données privées et publiques, et également dans des moteurs de recherche, une grande partie de ces pièces sont plus facilement accessibles aux chercheurs à présent. Le colloque sera consacré à une approche politique de l'opéra-comique (thématique, instrumentalisations diverses, censure) à partir de la naissance de la comédie mêlée d'ariettes jusqu'au début du dix-neuvième siècle. Seront donc bienvenues aussi bien les contributions qui concernent la période prérévolutionnaire en Europe que celles qui visent la situation du théâtre révolutionnaire.

L'opéra-comique de la seconde moitié du dix-huitième siècle connut une grande expansion au niveau européen et les succès des œuvres françaises, en original ou en traduction, ainsi que les pièces inspirées du modèle français, en Angleterre, dans les pays de langue allemande, dans l'Europe de l'Est, en Russie, dans la Scandinavie et même en Italie sont connus. Les contributions, dans leur ensemble, replaceront la comédie mêlée d'ariettes dans son contexte européen.

Le colloque couvrira tout type de relations entre la forme de la comédie mêlée d'ariettes et les questions politiques, y compris les problèmes soulevés par les théoriciens du dix-huitième siècle et les questions inhérentes à la pratique des auteurs et des compositeurs. Seront également étudiés les situations politiques de l'opéra-comique dans tel ou tel pays ainsi que les divers systèmes d'approbation et de censure vis-à-vis du répertoire. Seront abordés aussi les causes ou affaires politiques où les auteurs et les compositeurs s'impliquent de manière explicite ou implicite.

Modalités de soumission

Le colloque sera ouvert à toutes les approches méthodologiques et théoriques, de l'histoire littéraire, des études de théâtre et des études musicologiques. Les communications se feront en anglais ou en français selon le choix des contributeurs.

Projets de communication à envoyer à martin.wahlberg@ntnu.no avant le 1er février 2015.

Responsable : Martin Wåhlberg (Université de sciences et techniques de Norvège) et Pierre Frantz (Université Paris-Sorbonne

Être musicien d'Église à Paris. La capitale : lieu de formation et d'exercice au XVIIIe siècle

Journée d'étude

19 juin 2015, Clermont-Ferrand

Maison des Sciences de l'Homme, 4 rue Ledru, Clermont-Ferrand.

Journées d'étude du Réseau Muséfrem sous la responsabilité scientifique de Stéphane Gomis, François Caillou et Christophe Maillard, cofinancées par le CHEC et le Centre de musique baroque de Versailles.

Vendredi 19 juin 2015

9h00 : Accueil des participants

9h15 : Introduction

9h30 : François CAILLOU (CERHIO), Le point sur les dépouillements parisiens. Présentation d'un instrument de recherche spécifique : la base des minutes notariales des Archives nationales. Aperçus sur le personnel musical des abbayes parisiennes en 1789-1790

10h15 : Stéphane GOMIS (CHEC), Les ressources des Archives Historiques de l'Archevêché de Paris

11h00 : Christophe MAILLARD (CERHIO), Paris, plaque tournante dans la formation et la carrière de nombreux musiciens d'Église en poste en province à la fin de l'Ancien régime

14h00 : J.-F. « Maxou » HEINTZEN (CHEC) : Ménétriers ou organistes ? Entre Paris et Province, quelques musiciens d'Église au statut ambigu (1741-1773)

14h45 : Frédéric de LA GRANDVILLE (CERHIC), Le Conservatoire de musique de Paris à la fin du XVIIIe siècle : des fragments du religieux dans un établissement républicain ?

15h30 : Guillaume AVOCAT (Univ. de Poitiers), Les cérémonies en action de grâce à Notre-Dame de Paris sous le Premier Empire : carrières post-révolutionnaires en question

16h45 : François CAILLOU et Christophe MAILLARD, Présentation d'un choix de notices biographiques validées ou en cours de validation

Renseignements chec@univ-bpclermont.fr ; 04 73 34 68 48
En savoir plus : https://chec.univ-bpclermont.fr/article411.html

Le sacré Printemps d'Olivier Latry : concert Stravinsky à Notre-Dame de Paris

Olivier Latry. Photographie © Jean-Baptiste Millot.

Par Frédéric Norac ——

Avant d'être un instrument associé à la liturgie, l'orgue fut d'abord un instrument de concert. C'est cette tradition que réinventèrent à leur façon les organistes de la fin du 19e et du 20e siècle avec leurs sorties de messe grandioses et leurs improvisations flamboyantes, que perpétuent aujourd'hui les grands noms de l'instrument dont fait partie Olivier Latry. C'est sûrement aussi dans cet esprit qu'il a voulu inscrire au programme de ce concert Stravinsky la version pour piano à quatre mains du Sacre du Printemps, interprétée avec le concours de son élève, la Coréenne Shin-Young Lee, avec tout le faste sonore que permet un instrument aussi spectaculaire que le grand orgue de Notre Dame.

[+] Lire la suite ...

Le Messie de Händel mis en ballet à Halle

L'Opéra de Halle, ville de naissance du compositeur, crée demain vendredi une version ballet du Messie de Händel. La musique a été confiée au compositeur suèdois Sven-David Sandström, et la chorégraphie à Ralf Rossa.

Le Messie appartient aux plus belles musiques d'église. Il a été créé à Dublin en 1742.

Valorizing Clemens non Papa: Towards a Polycentric Model for Renaissance Music

6-7 novembre 2015, Boston

An International Conference organized by the Center for Early Music Studies (Boston University) and the Alamire Foundation (Leuven)

CFP Deadline: 1 June 2015

The Renaissance composer Jacobus Clemens non Papa ranked among the most widely distributed and most influential composers of the sixteenth century. An astonishingly prolific composer of masses, motets, chansons, and vernacular psalms, Clemens demonstrates an inexhaustible imagination that seizes vividly on his texts to create soundscapes of drama and depth. In addition, his work was a staple for instrumentalists, who extended his fame through their arrangements of his music for keyboard, ensemble, and lute.

But even to specialists of the period, the composer remains a cipher. Like Gombert, Clemens belongs to the constructed “Post-Josquin” generation—a transitional period allegedly characterized not by innovation and craft, but by an extended, formalistic application of “pervasive imitation” and playing to the demands of the market. These composers are generally seen as a “lost generation” who essentially kept the seat warm for Palestrina and Lassus.

Confronting Clemens from new musicological, historical, and performance perspectives, this conference will question these conventional views of Renaissance music. It offers the chance to scrutinize such notions as “central” and “peripheral” traditions, “greater” and “lesser” composers, singular versus plural modes of performance, the relationship between models and adaptations, and editorial practice. Valorizing Clemens is only a re-evaluation of a too-often marginalized figure, but will plot new directions to understanding a major period in musical history.

For a full description of the conference aims, themes, and panels, please visit

https://www.bu.edu/cfa/valorizing-clemens-non-papa-nov-6-7-2015/

Abstracts for papers or panels by 1 June 2015 to:

Victor Coelho
Dept. of Musicology and Ethnomusicology
Boston University
cems -at- bu.edu

Committee : Victor Coelho ; Joshua Rifkin ; David Burn ; Stratton Bull ; Bart Demuyt

musicologie.org
56 rue de la Fédération
F - 93100 Montreuil
06 06 61 73 41
Contacts

À propos

S'abonner au bulletin

Biographies de musiciens
Encyclopédie musicale
Analyses musicales
Cours de musique

Petites annonces
Téléchargements
Presse internationale

Soutenir musicologie.org

Articles et documents
Bibliothèque
Nouveaux livres
Nouveaux cédés

Colloques & conférences

Collaborations éditoriales

Flus RSS

logo musicologie
ISSN  2269-9910

© musicologie.org 2014

musicologie

Jeudi 16 Avril, 2015 17:33

 avril 20150

L M M J V S D
01 02 03 04 05
06 07 08 09 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31

musicologie

Recherche dans musicologie.org

rectangle

rectangle

rectangle