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Actualités musicales

mercredi 5 février 2014

Ricardo Muti à Chicago jusqu'en 2020

Le chef d'orchestre italien Riccardo Muti a annoncé qu'il resterait à la tête de l'Orchestre symphonique de Chicago jusqu'en 2020. Se déclarant « en symbiose » avec l'Orchestre et « un peu comme chez lui » dans la ville depuis son arrivée en 2010, l'ex-directeur de la Scala de Milan, âgé de 72 ans, propose à son public un répertoire varié, mais donne aussi des concerts gratuits dans des écoles, des parcs et des prisons.

Les victorieux des Victoires de la musique classique

Si les nominés représentent la tendance des goûts la presse spécialisée, les Victoires par elles-mêmes n'ont pas grande valeur, puisqu'elles sont issues de votes très encouragés pas une véritable campagne sur la Toile par les artistes et les agents concernés.

Cette 21e cérémonie a été assez morne, genre programme Radio-Classique, et scandaleusement mal présentée avec merveilleux « Dutilleux est mort cette année ! Imbattable ! »... Pour la victoire d'un disque consacrée à ce beau géant de la musique française, décédé le 22 mai 2013.

Cela dit tous ces jeunes artistes sont admirables, et valent beaucoup mieux que ce qu'ils nous ont offert hier soir.

 

Artiste lyrique : La soprano Julie Fuchs.

Soliste instrumental : Le violoniste Nemanja Radulovic.

Révélation, soliste instrumental : L'altiste Adrien La Marca.

Révélation lyrique : Le ténor Stanislas de Barbeyrac.

Composition : L'accordéoniste et compositeur Richard Galliano.

Enregistrement : Henri Dutilleux, Correspondances. Avec Barbara Hannigan et l'Orchestre Philharmonique de Radio France, sous la direction d'Esa-Pekka Salonen, Deutsche Grammophon.

Cette 21e cérémonie des Victoires de la musique classique retransmise en direct par France 3, a été suivie par 1,33 million de télespectateurs.

Let's make La Pellegrina

plume Par Eusebius

 

Let's make the Pellegrina

Chacun a en mémoire ce petit chef d'œuvre de Britten, The little Sweep [le petit ramoneur], histoire d'un groupe d'enfants qui préparent un opéra [let's make an opera], et en réussissent la réalisation. Suivant la même démarche, L'Opéra de Dijon nous invite à la gestation d'une production qui n'est pas encore tout-à-fait un opéra : La Pellegrina.

La Pellegrina fut commandée pour le mariage à Florence de Ferdinand Ier, grand-duc de Toscane avec Christine de Lorraine, princesse de France. Librettiste et musiciens eurent un an de préparation avant que l'ouvrage soit donné, le 2 mai 1589, au Palazzo Pitti*. À la comédie originale de Girolamo Bargagli a été substituée son intelligente réécriture en français, réalisée par Rémi Cassaigne, par ailleurs théorbiste. L'un de ses principaux intérêts réside dans son idée directrice : le spectateur va assister à l'élaboration du spectacle, ce qui en facilitera la compréhension, renforcera la cohérence du couple théâtre-musique et permettra une singulière dynamique. Les six intermèdes, parfois fragmentés pour mieux épouser la trame dramatique, passent du statut de récréation musicale à celui — plus enviable — de moteur de l'action, ce qui rapproche encore davantage cette production du genre qui sera l'opéra. Plus précisément de l'opéra-comique, dans la mesure où les dialogues parlés alternent avec les séquences musicales, sans récitatif, ce dernier n'étant pas encore inventé…

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Lettres de la princesse de Sayn-Wittgenstein à Mieczysław Kamieński

 

Cher beau neveu

 

« Cher et beau neveu », Lettres de la princesse de Sayn-Wittgenstein à Mieczysław Kamieński (1855-1856), suivies du Journal de Mieczysław Kamieński (Présentés et annotés pas Marie-Paul Rambau). Honoré Champion, Paris 2013 [244 p. ; 978-2-7453-2586-0 ; 65 €].

 

plume Par Jean-Marc Warszawki

En 1874, la veuve du colonel Mikołaj Kamieński, qui avait participé à la campagne de 1830 contre les Russes avant de s'exiler à paris en 1834, fait don à la Société Historique et Littéraire Polonaise de Paris, d'une partie des archives familiales, dont 34 lettres adressées à leur fil, Mieczysław Kamieński, par la princesse Carolyne Sayn-Wittgenstein, grande fortune polonaise, mais aussi compagne de Franz Liszt de 1847 à 1861, à Weimar.

Il est donc heureux qu'à l'occasion du 200e anniversaire de la naissance Franz Liszt, en 2011, les archivistes de la Bibliothèque polonaise de Paris aient pensé à sortir ces documents des cartons, et proposé à Marie-Claude Rambeau de les éditer.

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