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Actualités musicales

mercredi 29 janvier 2014

Séance du séminaire Théorie musicale et philosophie : L'écoute

Mercredi 29 janvier 2014 de 18h30 à 20h30, Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne, 14 rue Cujas, 75005 Paris, Salle D633.

Martin Kaltenecker, Les théories sur l'écoute musicale chez Günther Anders

André Timponi, Les bruits de la radiophonie à ses débuts : pratiques, représentations, savoirs

 

Martin Kaltenecker, Les théories sur l'écoute musicale chez Günter Anders

J'aimerais revenir sur les deux textes où Günter Stern-Anders développe une théorie de l'écoute musicale. Le premier, un article intitulé « Contribution à une phénoménologie de l'écoute » (1927), a été traduit en français . Le second est resté inédit et je travaille actuellement à sa traduction et à son commentaire. Il s'agit des Philosophische Untersuchungen über musikalische Situationen [Analyses philosophiques de situations musicales] (1929-1930). Stern part de l'idée d'une coréalisation [Mitvollzug] par l'auditeur de la musique, la possibilité d'être ailleurs, de devenir autre chose, de nous transcender, cette liberté que nous indique la musique de dire « ce que j'ai n'est pas tout ». Stern décrit plusieurs modalités de ce qu'il nomme une « situation », à la fois chute hors du monde et lien revissé avec l'existence, absentement et dépassement, ou encore « métamorphose de l'homme en l'une de ses dimensions » (PU , p. 88).
Stern distingue ensuite entre deux types d'écoute : l'écoute à l'affût [Lauschen] qui fait l'objet d'une brillante analyse, une écoute qui est attente « d'une voix qui vient », attention vers ce qui vient « de nulle part », vers ce qui est ni proche, ni lointain, indiquant la possibilité d'une « transcendance » (PU , p. 148-151). L'écoute à proprement parler (adaptée à l'objet complexe, voire inhumain), combine « la distance et l'adéquation » (PU , p. 181), mais s'expose aussi à ce qui est peut-être un inconnaissable – recourant à Kant, Stern la relie au débordement sublime, à une puissance : l'objet (complexe) apparaît comme un pouvoir (PU , p. 182).

André Timponi (CRAL), Les bruits de la radiophonie à ses débuts. Pratiques, représentations, savoirs.

Entre fascination et répulsion, savoir scientifique et imaginaire technique, interventions juridiques et décrets administratifs, les crachements, sifflements, ronflements, roulements, auxquels renvoie encore aujourd'hui l'idée de la première radio, ont représenté une dimension de l'histoire de ce média que l'historiographie de référence en la matière semble avoir sinon négligée, du moins réduite à des considérations ponctuelles et peu documentées. Si les perturbations radioélectriques, les bruits parasites, les distorsions, suscitent de vives réactions d'auditeurs depuis le tout début de la TSF, le problème s'aggrave lorsque l'amplification, l'usage des lampes et des haut-parleurs, devient une opération courante dans les montages d'appareils récepteurs.

Dans la perspective d'une histoire culturelle de l'écoute, cette intervention tentera d'éclairer la question des bruits aux débuts de la radiophonie, en prêtant une attention particulière à la technique, à quelques objets manipulés par ces auditeurs-opérateurs, ces bricoleurs du son qui furent les sans-filistes, ainsi qu'aux compétences d'écoute requises dans le domaine de la radioélectricité, dont la rigueur scientifique reposait largement sur l'acuité auditive de l'observateur.

Pete Seeger est mort

 

Pete seeger

Le père de la musique folk américaine est mort à l'âge de 94 ans. Celui qui n'a cessé de chanter le monde du travail, les luttes populaires, la paix, l'égalité des droits nous a quittés, certainement insatisfait. Pourtant, il aura connu la fin de la guerre du Viet Nam, la fin de l'apartheid en Afrique du Sud, l'accession du premier président de couleur aux États-Unis. Quel chemin parcouru depuis les premiers accords sur son ukulélé puis son légendaire banjo.

Communiste, contestataire, il a été tracassé par la police, menacé de prison à cause de ses idées, a été interdit de télévision pendant une vingtaine d'années. Pourtant, il a laissé des chansons de fraternité qui ont fait le tour du monde, qui font toujours le tour du monde, de bouche en bouche, dont le merveilleux second hymne du peuple américain, « We shall overcome ».

Il avait amis et enfants de chanson de marque, Woodie Guthrie, Johnny Cash, Joan Beaz, Bob Dylan, Bruce Springsteen ...

On n'a pas fini de le chanter. Les beaux combats font de belles chansons. We shall overcome !

jmw

 

 

 

 

 

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