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Actualités musicales

samedi 26 octobre 2013

 

Création d'Exil d'enfance, pour piano : entretien avec Jean-Claude Wolff, compositeur

Jean-Claude WolffJean-Claude Wolff, place de la Nation à Paris, 23 octobre 2013. Photographie © musicologie.org.

Par Jean-Marc Warszawski ——

Ambiance.

À l'âge de 18 ans, Jean-Claude Wolff décide qu'il sera compositeur. Il étudie à l'École normale de musique puis au Conservatoire national supérieur de Paris. Ses maîtres sont Henri Dutilleux, Jean-Pierre Guézec, Ivo Malec.

Il obtient son Prix de composition au Conservatoire en 1974, est pensionnaire de la Villa Médicis de Rome quatre ans plus tard, boursier du gouvernement français de 1983 à 1984, lauréat de plusieurs concours dont celui des Jeunesses musicales internationales de Belgrade, du concours Giovanni Battisa Viotti de Vercelli, du Vienna Moderna Masters de Vienne, a été invité dans plusieurs résidences. Cinq cédés sont consacrés à ses œuvres parmi un catalogue d'environ soixante-cinq numéros.

Le 5 novembre prochain, Gilles Nicolas créera Exil d'enfance — pour piano (en 13 mouvements), Salle Cortot.

Nous nous retrouvons place de la Nation à Paris. Je commande un (premier) verre de Bordeaux — excellent, pour lui ce sera une Blanche dont il ne dit rien.

Jean-Marc Warszawski : Votrre œuvre est annoncée en treize mouvements. Ce chiffre a-t-il une signification particulière pour vous ? Pourquoi pas douze ou quatorze ?

Jean-Claude Wolff : C'est Gilles Nicolas qui a en a eu l'idée. Il a peut-être été plus frappé que moi, car il voyait sur la partition des doubles barres. En réalité ce ne sont que des petites parties allant de quarante secondes à cinq minutes et qui s'enchaînent. On ne peut pas parler de mouvements comme dans les autres pièces du programme avec la Partita de Bach ou la sonate de Beethoven. Ce sont plutôt des épisodes ou des séquences qui ne sont pas séparés par des silences. Il y a une introduction, six séquences relativement développées, avec une certaine virtuosité sonore et digitale, six séquences plus brèves un peu aphoristiques à la Webern et une coda assez développée qui finit triomphante.

(+) Suite...

Conservatoires en danger !

Après une première baisse de 25% des crédits alloués aux
conservatoires en 2013, le ministère de la culture se prépare à opérer une nouvelle baisse de plus de 31% en 2014, soit, au total, une diminution de moitié des crédits destinés à l'enseignement artistique.

Où est la priorité donnée à la culture et pourquoi cesser d'aider l'enseignement artistique public au moment même où toutes les études prouvent son importance primordiale dans l'éducation en général?

Pétition

https://bit.ly/HlX4bt

Nous demandons solennellement à Madame Filipetti de renoncer à la baisse prévue dans le projet de loi de finances 2014 (- 50% en deux ans!) et de continuer à aider, au moins à la même hauteur, l'ensemble des structures d'enseignement artistique. En effet, leur action, au côté de celle de l'Education Nationale mais en prenant toute leur part, est primordiale dans la construction de la personnalité des enfants d'aujourd'hui, citoyens libres et ouverts de demain. Nous demandons que leurs missions de service public soient reconnues et confortées par un soutien clair et le maintien des subventions actuelles

Robert LLORCA Secrétaire général du SPeDiC

https://bit.ly/HlX4bt

Site de du SPeDiC
https://www.spedic.fr/

Palmarès du troisième Concours International de belcanto, Vincenzo Bellini

À l'issue des épreuves finales qui se sont déroulées le 24 octobre au Conservatoire national de région de Paris, le jury a décerné à l'unanimité le Grand Prix à la soprano Anna Kasyan.

La coréenne Heera Bae (corée du sud) se voit attribuer le Prix Spécial du Gstaad New Year Music Festival et le ténor français Paul Gaugler le Prix Spécial pour l'interprétation d'un air d'opéra français (Prix MusicArte).

Anna Kasyan commence très tôt sa formation musicale par l'étude du piano et du violon à l'École de musique centrale pour enfants doués … voire surdoués de Tbilissi, sa ville natale. Dès son plus jeune âge, elle participe à de nombreux récitals comme soliste et à l'âge de neuf ans elle fait ses débuts avec orchestre. En 1999, Anna Kasyan rentre au Conservatoire d'État de Tbilissi en classe de violon. C'est à cette époque qu'elle est attirée par le chant et à partir de 2001, elle poursuit ses études dans le même Conservatoire.

Après avoir reçu cette éducation musicale complète, piano, violon, art scénique et chant à Tbilissi, Anna Kasyan s'installe à Paris en 2003. Elle se perfectionne et à l'École normale de musique de Paris, Alfred Cortot où elle obtient trois diplômes d'études supérieures : d'art lyrique en 2004, d'exécution en 2006 et de concertiste en 2008. Elle suit les masters classes de Tom Krause, Raina Kabaivanska, Viorica Cortez, Janine Reiss et en musique baroque avec Nicolau de Figueiredo et Jory Vinikour.

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