Alain Celo
Né en 1960 à Neuilly-sur-Seine, Alain Celo se consacre à la musique après un baccalauréat scientifique. Formé au Conservatoire national de Région de Boulogne-Billancourt, il se perfectionne ensuite à l'École Normale de Musique de Paris. Son cursus achevé avec le diplôme supérieur de concertiste d'alto, il est admis à l'Orchestre National de Lorraine en 1986.
Attiré depuis longtemps par la composition, Alain Celo entreprend un cursus complet d'écriture au Conservatoire national de Région de Metz, où il est récompensé par des médailles d'or d'harmonie, de contrepoint, de fugue et d'orchestration.
C'est avec François Narboni qu'il y étudie la composition : médaille d'or à l'unanimité en 2002 et prix de la SACEM, 1er prix de perfectionnement en 2003. Il a également reçu les conseils de Georges Crumb, Philippe Hurel et Martin Matalon, lors de leurs résidences à Metz. Son langage se veut le reflet d'influences variées (musique symphonique, jazz, musiques extra-européennes)
intégrées dans un schéma dont la perception doit être claire.
Il a reçu des commandes des ensembles Stravinsky, Pyxis, KDM, Souffle d'Ébène, de l'Institut Européen de Chant Choral… et ses oeuvres ont été jouées à Paris, Metz, Luxembourg, Berlin...
De nombreues pièces pour jeunes interprètes ont été écrites à l'occasion d'une résidence au Conservatoire de Thionville (2009-2010). Les Espaces désertiques, œuvre sélectionnée pour le Grand prix lycéen des compositeurs 2008, a été enregistrée par l'Ensemble Stravinsky (Parnassie éditions PAR 32). Alain Celo est édité aux éditions
Robert Martin et IMD.
Moments crépusculaires et symphoniques
(texte Alain Celo)
Tenter de s'approprier la poésie dégagée par ce moment si particulier du crépuscule peut sembler une gageure. Sans doute peut-on s'en approcher, comme l'ont déjà fait tant de peintres et de poètes… ou bien changer l'angle du regard… ainsi, je me suis senti proche des naturalistes pour qui la disparition de la lumière voit le chassé-croisé des espèces diurnes et nocturnes. Ultime période d'activité
avant le règne de la nuit dont nous étions exclus jusqu'à l'apparition de l'éclairage public. Cette image m'a suggéré une forme musicale dont le decrescendo conduirait aux portes du silence, à l'évanouissement des motifs vers la limite du bruissement. J'en ai tiré quatre ambiances volontairement contrastées : crépuscule urbain, crépuscule au bord de l'océan, crépuscule en montagne et crépuscule au bord d'un
lac. Dans la première, c'est l'agitation et le grondement des transports qui vont peu à peu s'atténuer pour laisser place à la lumière des ampoules et des néons. Le crépuscule maritime est bercé par le ballet incessant du vent et des vagues qui continue sans répit malgré l'obscurité. C'est en montagne que la chute de température est la plus marquée, dès la disparition du soleil, d'où une atmosphère
glacée traversée par le cri désespéré d'un oiseau de nuit. Enfin, au bord d'un lac cher à Lamartine, c'est dans une sorte de rêverie que les éléments vont peu à peu s'estomper tandis que les bruits de la forêt auront le dernier mot.
Commandée par l'Orchestre National de Lorraine, la partition est dédiée à Jacques Mercier.
Esther Yoo
Née aux États-Unis, Esther Yoo a débuté le violon à l'âge de 4 ans et demi. Depuis, elle s'est déjà produite sur les scènes du monde entier telles le Royal Concert Hall, le Royal Albert Hall de Londres, le Wolubilis Hall, le Palais des Beaux-Arts et le Flagey Hall en Belgique, l'Opéra Aquila en Italie, l'opéra de Tel Aviv ainsi que le Kefar Blum Concert Hall en Israël, le KBS Hall en Corée, le
Concert Hall de Minsk en Biélorussie, le Carnegie Hall et la Juilliard School Hall à New York mais aussi en France, Allemagne, Portugal, Pologne, Australie et Russie.
En 2006, alors âgée de douze ans, Esther Yoo a reçu le premier prix au 10e Concours international Wieniawski des jeunes violonistes ainsi que le très convoité « European Union Award for Music Art ». Elle est également Premier prix au Concours de violon de New York en 2000 et second prix du concours international Andrea Postacchini en 2003.
En 2008, Esther Yoo a passé avec succès l'audition de l'Orchestre Philharmonique de Londres et elle s'est produite en soliste au Royal Festival Hall de Londres deux ans plus tard. Parmi ses engagements, on peut retenir des concerts avec l'Orchestre philharmonique de Lublin, l'Orchestre symphonique de Kharkov, le Nuove Musiche Symphony Orchestra, l'Orchestre de Chambre de Corée, l'Orchestre Charlemagne, l'Orchestre des Jeunes de Minsk,
des tournées avec l'Orchestre Tchèque des virtuoses ainsi que des récitals à Séoul et Amsterdam.
Depuis ses débuts au sein d'un orchestre belge, elle a également joué avec l'Orchestre de Chambre d'Arpegionne, l'Orchestre philharmonique de Biélorussie, l'Orchestre philharmonique de Novosibirsk, l'Orchestre philharmonique de Séoul, l'Orchestre national de Chambre de Pologne et dans de nombreux festivals : le Good Morning au Palais des Beaux-Arts (Bruxelles), le Festival des Étoiles montantes d'Alzenau (Allemagne)
en compagnie du pianiste Itamar Golan, le Festival de Musique d'Arpegionne en Autriche ainsi que le Festival de Musique de Chambre de Houtland à Bruges
Esther Yoo étudie actuellement à Munich (elle est la plus jeune élève d'Ana Chumachenco) tout en poursuivant ses études avec le Professeur Zakhar Bron. Lorsqu'elle est chez elle, à Bruxelles, elle travaille avec Leonid Kerbel.
Esther Yoo assiste régulièrement aux cours dispensés par l'École internationale de Bruxelles où elle a reçu dernièrement une récompense spécifique : le « Special Achievement Award ».
Tout en poursuivant sa scolarité, elle suit des cours de violon mais aussi des cours de danse et de chant et se consacre à la lecture.
Quatuor Vlach de Prague
L'histoire de cet ensemble remonte à 1949, année où le père de Jana Vlachová, le grand violoniste, chef d'orchestre et pédagogue Josef Vlach crée, avec quelques musiciens de l'Orchestre de Chambre tchèque, le premier Quatuor Vlach. Ce quatuor marque au cours des décennies suivantes et jusqu'en 1975, l'histoire de l'interprétation musicale par ses concerts et enregistrements de la littérature classique et
tchèque pour quatuor : le jeu caractéristique, d'une fidélité au texte inouïe, conjuguant puissance et impulsion rythmique du quatuor à cordes, quelle que soit sa composition est alors célébré et admiré par le public et la critique dans le monde entier.
Le Quatuor Vlach de Prague donne, dans toute l'Europe, des concerts qui sont diffusés par la Radio bavaroise (Munich), la SWR (Stuttgart), la Radio du Danemark et Radio France ; la Télévision tchèque a consacré au Quatuor Vlach, ancien et nouveau, un film documentaire. Outre ses apparitions très applaudies lors de festivals de musique en Allemagne, Suède, Grèce, au Danemark et au Luxembourg, le Quatuor entreprend des tournées
aux États-Unis, en Nouvelle-Zélande et au Japon – son premier concert au Japon est même alors retransmis par la NHK, la plus grande chaîne de télévision du pays. En 1997, les Vlach donnent des concerts dans la ville universitaire de Gifu (Japon) en qualité de “quatuor en résidence”. Leur premier concert à New York, en juillet 2004, est célébré par le magazine spécialisé “The Strad”, sous le titre de “Vlach magic” comme
l'un des grands moments de la saison musicale. Antonín Dvorák, Bedrich Smetana, Leoš Janácek et Bohuslav Martinu – compositeurs tchèques les plus importants, sont bien sûr au coeur des concerts, des enregistrements pour la radio et pour le disque exécutés par le Quatuor Vlach de Prague de même que, tout naturellement, les classiques de la littérature du quatuor, Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert, Brahms – jusqu'à Bartók et Chostakovitch.
Les programmes du Quatuor Vlach de Prague n'en comprennent pas moins maintes surprises, oeuvres rares, compositions arrachées à l'oubli et véritables découvertes – tels les quatuors à cordes d'Arriaga, Fernström ou Fuchs. Accompagnés d'amis musiciens comme la violoncelliste Maria Kliegel, les pianistes Jenö Jandó et Ivan Klánský, les clarinettistes Eduard Brunner et Dieter Klöcker, le guitariste Maximilian Mangold, les Vlach interprètent
aussi des quatuors et quintettes dans des distributions diverses et enrichissent ainsi leur répertoire d'oeuvres de musique de chambre rarement jouées. En 2000, le Quatuor Vlach de Prague a dirigé des cours d'interprétation à l'Ecole supérieure de Musique d'Ingesund en Suède.
Fanny Clamagirand, violon
Fanny Clamagirand s'impose aujourd'hui comme la révélation du violon français. Elle a remporté ces dernières années de prestigieuses récompenses dont le Prix Rainier III des Violin Masters 2007 de Monte-Carlo et le 1er Prix du Concours Kreisler à Vienne en 2005.
Son engagement et son talent sont soutenus par de nombreuses fondations et structures à travers le monde, dont dernièrement la Fondation Safran pour la Musique (Paris, 2008). Fanny reçoit aussi le soutien de Vladimir Spivakov et Anne-Sophie Mutter.
Invitée par les plus belles scènes françaises – Théâtre des Champs Élysées, Auditorium du Louvre, Salle Gaveau – sa jeune carrière l'a déjà conduite à Londres, Vienne, New York, Genève, Tel Aviv... Ainsi que dans de grands festivals internationaux et avec des formations de renom. Elle partage la scène avec des artistes tels Tugan Sokhiev, Pietari Inkinen, Jean-Jacques Kantorow, Anne-Sophie Mutter, Jean-Frédéric Neuburger, Lise de La Salle, Khatia Buniatishvili, Pieter Wiespelwey, Gary Hoffman, le Quatuor Ysaÿe... En septembre 2011, Fanny a fait ses débuts avec l'Orchestre Philharmonique de Vienne aux Festivals de Lucerne et Enescu sous la direction de Franz-Welser Möst et aux cotés d'Antoine Tamestit. Elle se produira également très prochainement avec le London Philharmonic Orchestra dirigé par Fabien Gabel (concerto de Mendelssohn). Elle sera aussi en récital à Tokyo, Copenhague, New York (Chelsea Music Festival), ...
« Le violon lumineux de Fanny Clamagirand » (Le Monde) nous touche par sa grâce et son autorité, que l'on retrouve à travers son premier disque consacré aux Sonates pour violon seul d'Eugène Ysaÿe gravé chez Nascor en 2007 ; « Choix France Musique », « Talents Fnac ». L'intégrale des Concertos pour violon de Saint-Saëns, enregistrée avec le Sinfonia Finlandia sous la baguette de Patrick Gallois et parue fin 2010 chez Naxos, a été récompensée par un CHOC Classica (février 2011).
Fanny Clamagirand est régulièrement invitée par les radios et télévisions françaises et étrangères. Les saisons prochaines seront marquées par un engagement avec l'Orchestre National de France dirigé par Alain Altinoglu (Saint-Saëns n°3), et avec l'Orchestre National de Montpellier sous la direction de Christoph Altstaedt (Brahms). Fanny se produira également dans le concerto de Tchaïkovsky lors d'une tournée la menant aux Konzerthaus de Vienne, de Berlin, à Prague, Bratislava, Graz, Bern. 2013 verra aussi une tournée en Asie « Mutter's Virtuosi » aux cotés d'Anne-Sophie Mutter.
Fanny joue un Matteo Goffriller fabriqué à Venise en 1700.
Jean-Yves Ossonce
Jean-Yves Ossonce mène une carrière internationale depuis 1991, date de ses débuts en Angleterre, où il se produit fréquemment. Invité au festival d'Edimbourg dès 1994, il y dirige Briséïs d'Emmanuel Chabrier, puis Pénélope de Gabriel Fauré, entre autres.
Outre Briséis, sa discographie comprend l'Intégrale des symphonies d'Albéric Magnard, les Suites pour orchestre de Jules Massenet, les Concertos pour piano de Reynaldo Hahn et Jules Massenet et un opéra de Guy Ropartz, Le Pays, qui a reçu, entre autres distinctions, le Grand Prix de la critique allemande (Deutschen Schallplaten Preis).
Depuis sa nomination à l'Opéra de Tours en 1999, Jean-Yves Ossonce consacre une grande partie de ses activités à la vie musicale régionale, tout en poursuivant une carrière de chef invité, en particulier à l'étranger : Welsh National Opera, English National Opera, Opera North, Korean Symphony Orchestra, Festival d'Edimbourg, Orchestre National de Belgique, Philharmonie Slovaque, Deutsche Oper de Berlin, Staatsoper de Hamburg, San Francisco Opera, Minnesota Opera, Opéra de Montréal, Philharmonie Nationale de Varsovie, Teatro Verdi de Trieste, Capitole de Toulouse, Orchestre de la Radio de Leipzig, Opéra de Lausanne, Angers-Nantes Opéra, Opéra National de Montpellier, Opéra d'Avignon, Festival de Prague, Festival d'Athènes, Grand Théâtre de Genève.
Il compte à son répertoire un large éventail d'oeuvres lyriques et symphoniques, mêlant le grand répertoire avec des oeuvres plus rares. A l'invitation du Théâtre du Châtelet à Paris, il a par exemple dirigé, en juin 2009, la création scénique de Pastorale de Gérard Pesson. La saison dernière, il est retourné à l'Opéra de Montréal pour Cendrillon de Massenet. Courant juillet 2011, Jean-Yves Ossonce a dirigé Il Postino de Daniel Catan avec Placido Domingo au Théâtre du Châtelet puis vient de clôturer, avec l'Orchestre Symphonique Région Centre-Tours et Augustin Dumay, dans un programme comprenant le Concerto pour violon en ré majeur de Brahms, le 1er Festival de musique classique du Château de Chambord.
Parmi ses projets, des concerts avec l'Orchestre Philhamonique de Bratislava.
Son activité à la tête de l'Opéra et de l'Orchestre Symphonique Région Centre-Tours a été couronnée en 2008 par le prix Claude Rostand, décerné par le Syndicat professionnel de la critique, pour la nouvelle production du Pays de J-G Ropartz, (meilleure production lyrique créée en province).
L'enregistrement, en première mondiale, du Coeur du moulin, de Déodat de Séverac (Timpani Records) sous sa direction, réalisé avec l'Orchestre Symphonique Région Centre-Tours, vient également d'être récompensé par un Diapason d'Or (du magazine éponyme), un Orphée d'Or de l'Académie du disque lyrique et un Diamant d'Opéra Magazine. Avec ce même orchestre, Jean-Yves Ossonce vient d'enregistrer, au cours du printemps 2011, la 3ème symphonie de Guy Ropartz. Parution sous le label Timpani Records.
L'orchestre Symphonique Région Centre-Tours
L'Orchestre Symphonique Région Centre-Tours (OSRC-T), placé sous la direction de Jean-Yves Ossonce depuis 1995, obtient depuis quelques années une reconnaissance aussi bien nationale qu'internationale, tant pour ses activités symphoniques que pour ses activités lyriques.
Avec une formation à géométrie variable pouvant aller jusqu'à quatre-vingt musiciens, l'OSRC-T se produit régulièrement avec des solistes de talent comme Augustin Dumay, Marie-Josèphe Jude, Jean-Philippe Lafont, Fanny Clamagirand, Antoine Tamestit et bien d'autres.
Outre ses très nombreux déplacements en Région-Centre, l'orchestre se produit également dans les plus grandes salles françaises comme le Théâtre du Châtelet, la Salle Pleyel, la Cité Internationale des Congrès de Nantes, le Festival de la Côte Saint André etc.
L'OSRC-T a obtenu au cours de la saison 2007-2008 le Prix Claude Rostand du Meilleur Spectacle Lyrique de Province pour Le Pays de Joseph-Guy Ropartz (mise en scène Alain Garichot ; direction Jean-Yves Ossonce).
En juin 2010, pour le premier enregistrement mondial de l'opéra Le coeur du moulin de Déodat de Séverac, l'orchestre a reçu les meilleures récompenses du monde musical professionnel avec un Diapason d'Or, l'Orphée d'Or de l'Académie du disque lyrique & le Diamant d'Opéra Magazine.
En mai 2011, l'Orchestre Symphonique Région Centre-Tours a enregistré son deuxième CD en public avec Jean-Yves Ossonce : La Troisième Symphonie du breton Guy Ropartz, qui vient de paraître sous le label Timpani.
L'Orchestre Symphonique Région Centre-Tours est à ce jour l'une des meilleures formations orchestrales françaises, de part la qualité de ses musiciens, l'originalité et la diversité de ses programmations.
Elsa Grether
Elsa Grether, née à Mulhouse, obtient un Premier Prix de violon à l'unanimité du jury au CNR de Paris le jour de ses quinze ans. Poussée par une grande curiosité, elle poursuit sa formation à l'étranger, au Mozarteum de Salzbourg avec Ruggiero Ricci, puis aux Etats-Unis avec Mauricio Fuks à l'Université de Bloomington et Donald Weilerstein au New England Conservatory de Boston. Elle bénéficie aussi des conseils de Régis Pasquier à Paris. Elle est Lauréate, à l'unanimité du Jury avec Delphine Bardin du Prix international Pro Musicis 2009, ainsi que de diverses fondations: Safran pour la musique, Prix Oulmont (Fondation de France), Natixis-Banque Populaire, Cziffra, Fondation pour la Vocation. Depuis 2005, est soutenue par l'Ajam. En 1993, elle est lauréate du Concours des Jeunes solistes organisé par la RTBF de Bruxelles (1er Prix de sa catégorie d'âge).
Alain Duault lui a consacré une émission dans « Toute la musique qu'ils aiment » (France 3) et elle a été invitée à diverses reprises sur France Musique et France Culture.
En soliste avec orchestre, elle a interprété de nombreux concertos (Bach, Vivaldi, Mozart, Haydn, Beethoven, Bruch, Brahms, Tchaïkovski, Chébaline, Dvorak, Prokofiev, Tzigane de Ravel…) Elle a donné de nombreux récitals en France et à l'étranger (récemment au Printemps des arts de Monte-Carlo, Festival de Menton, Salle Cortot à Paris, Festival Musica à Strasbourg, Bozar de Bruxelles, Avery Fisher Hall de New York, Chicago Myra Hess concert series, Alger Radio Nationale, Salz-bourg Schloss Mirabell, Santander Palais des Festivals…). Début 2012, sous l'égide du Prix Pro Musicis, elle est invitée, avec la pianiste Delphine Bardin, à donner des récitals à New York (Carnegie Weill Hall) et Boston. Ses prochains concerts la mèneront à Venise au Palazzetto Bru-Zane, en Suisse à la Radio Suisse Romande, en France au Festival des Serres d'Auteuil, Festival des Forêts, Lille Clef de Soleil, Saoû chante Mozart, en Belgique notamment au Festival de Stavelot, Midis-Minimes, Scène Nationale de Martinique. Elle collabore régulièrement avec les pianistes Ferenc Vizi, Delphine Bardin et Eliane Reyes ainsi qu'avec Régis Pasquier, Marielle Nordmann, Pascal Contet… Egalement intéressée par l'enseignement, elle est titulaire du CA. Elle prépare un CD (Label Fuga Libera/Harmonia Mundi, sortie prévue fin 2012).
Jonathan Schiffman
Jonathan Schiffman, jeune chef New-Yorkais, a été
récemment nommé nouveau directeur artistique
et chef principal de l'Orchestre Lyrique de Région
Avignon-Provence. Né en 1977, il commence l'étude
du violoncelle à l'âge de cinq ans, puis
le piano et la composition. Etudiant à
l'université de Yale, il est nommé directeur
musical du Yale Bach Society Orchestra, puis est admis
à la Juilliard School dans la classe de direction
du légendaire Otto-Werner Mueller. Il fait parallèlement
ses débuts de chef à la tête de
plusieurs orchestres américains dont le National
Symphony Orchestra. En 2003, il s'installe à
Paris grâce à une bourse Fulbright, pour
étudier la composition avec Narcis Bonet. Il
est par ailleurs nommé chef assistant de l'Orchestre
National de France et du Budapest Festival Orchestra.
Sa carrière internationale débute en 2004,
lorsqu'il remporte le premier prix du Concours International
Antonio Pedrotti. La critique italienne salue «
son incontestable musicalité ainsi que sa technique
impeccable ». Il est alors nommé
chef principal de l'Orchestre Symphonique New Amsterdam
à New York, et dirige de nombreux grands orchestres
italiens dont l'Orchestre de la Toscane, l'Orchestre
de Rome et du Latium, l'Orchestre Symphonique Sicilien,
l'Orchestre Haydn de Bolzano et Trento, et l'Orchestre
I Pomeriggi Musicali de Milan. Il remplace également
Kurt Masur à la tête de l'Orchestre National
de France au Théâtre des Champs-Elysées,
et est invité à diriger l'Orchestre du
Festival de Bratislava en Slovaquie et le Daejeon Philharmonique
en Corée du Sud. En 2007, il dirige de
nouveau l'Orchestre National de Lorraine, l'Orchestre
National des Pays de la Loire, et des productions lyriques
avec le Kammeroper de Munich en Allemagne. En
tant que chef d'orchestre et compositeur, Il s'efforce
de promouvoir activement la musique contemporaine. En
2005, il préside le concours de composition «
Robert Black ». De plus, il dirige plusieurs
créations contemporaines dont les œuvres de Wolfgang
Rihm, Fausto Rometelli, Claudio Ambrossini, Zoltán
Jeney, la dernière œuvre de Stravinsky intitulée
Quatre Préludes et Fugues, ainsi que ses propres
œuvres composées à la demande de l'Orchestre
Symphonique New Amsterdam.
Ces dernières saisons, il s'est illustré
à la tête de l'orchestre de l'Opéra
National de Lorraine lors d'un double programme : Trouble
in Tahiti de Bernstein et L'Enfant et les Sortilèges
de Ravel ; on a également pu le retrouver avec
- entre autres - l'Orchestre National de Lyon, le BBC
Scottish Symphony, le RTE National Symphony Orchestra
à Dublin, le Het Gelders Orkest, le Helsingborg
Symphony et le Norrlands Opera.
Delphine Bardin
Delphine Bardin commence le piano à cinq ans. Elève de Madame Paule Grimaldi, elle obtient ensuite les 1ers Prix de piano, de musique de chambre, d'accompagnement piano et accompagnement vocal au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Admise dans la classe de Pierre-Laurent Aimard pour le piano et de Christian Ivaldi pour la musique de chambre, dès 1996 elle est Lauréate de la Bourse Yvonne Lefébure. En 1997 elle remporte le prestigieux « Prix Clara Haskil » à Vevey, en Suisse. De nombreux engagements en soliste s'ensuivent en Suisse, au Canada, aux Etats-Unis, en Allemagne, en France; Lauréate de la « Fondation Natexis », elle est aussi nommée « Rising Star » pour la saison 2001/2002. Invitée en récital dans des salles prestigieuses telles que la Philharmonie de Cologne, le Wigmore Hall de Londres, le Carnegie Weill Hall de New York ou le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, elle s'est produite en soliste dans des Festivals tels que le Klavier Festival de la Ruhr, les journées Mozart-Messiaen à Vevey, le Festival des Arcs, et en été 2011 entre autres aux Festivals de St Ursanne (Suisse) et de Carrouges. La musique de chambre tient une place très importante dans son activité. Elle a créé avec la violoncelliste Maryse Castello et le violoniste Arno Madoni le Trio Pilgrim et joue régulièrement avec la violoncelliste Ophélie Gaillard et la flûtiste Sarah Louvion. Elle entamera en février 2012 une nouvelle tournée aux USA avec sa partenaire Elsa Grether. Delphine Bardin a enregistré un CD (Claves) Mozart / Schumann avec l'Orchestre de Chambre de Lausanne sous la direction de Jesus Lopez-Cobos (Claves 1998), un CD de Mélodies françaises et canadiennes avec la soprano Hélène Guilmette (Ambroisie 2004), ainsi que les 13 Barcarolles de Gabriel Fauré (Alpha 2010). Ce CD paru en mai 2010 a obtenu un Diapason d'Or.
Paul Goodwin
Paul Goodwin est réputé pour ses interprétations des musiques de toutes les époques, avec un très vaste répertoire, et un grand intérêt pour la musique contemporaine. Il aime incorporer un style spécifique dans les oeuvres musicales traditionnelles, en créant une dynamique inhabituelle dans les programmes. Il est aussi à l'aise en dirigeant Monteverdi que Maxwell Davies, Purcell et Haendel que Schumann, R. Strauss, Stravinsky ou Takemitsu.
Il est Directeur artistique et musical du Camel Bach Festival, en Californie. Paul Goodwin dirige les principaux orchestres européens, tels que le Philharmonique de la BBC, le Hallé Orchestra, le City of Birmingham, le Royal National Scottish Orchestra, Helsinki, Stockholm, et aux Etats-Unis l'Orchestre du Minnesota, le National Symphony Orchestra de Washington, Seattle Orchestra, Philadelphia, pour n'en citer que quelques uns. Ses récents succès à l'Opéra, incluent Iphigénie en Tauride au Komische Oper Berlin, Viol de Lucrèce au Teatro Real de Madrid, et Orlando au Scottish Opera.
Il s'est fait remarquer en dirigeant la Passion selon St Matthieu (Bach) dans une production de Jonathan Miller. Depuis, il partage son temps entre les productions d'opéras et la direction d'orchestre sur toutes les scènes internationales.
Durant 11 ans il a été le chef associé de l'Academy of Ancient Music, avec laquelle il a effectué de nombreuses tournées ainsi que des enregistrements de musique chorale du compositeur allemand Schutz, Zaïde de Mozart et deux CD de musique de John Tavener. Trois de ces CD ont été récompensés : Grammy (USA) et Gramophone (UK). Il a été le Principal chef invité de l'English Chamber Orchestra, durant 6 ans, collaborant avec des artistes tels que : que Kiri Te Kanawa, Joshua Bell, Maria João Pires, Mstislav Rostropovitch et Magdalena Kozena. Il a
enregistré des CD de Strauss, Hartmann, Haendel ; Riccardo Primo et Athalia, ainsi qu'un CD unanimement salué d'Elgar Nursery Suite, pour Harmonia Mundi.
Paul Goodwin consacre aussi une partie de ses activités aux projets éducatifs et travaille en étroite collaboration avec plusieurs orchestres de jeunes musiciens (National Youth Orchestra of Netherlands, Britten-Pears Orchestre, European Community Baroque Orchestra, Royal College of Music, Royal Academy of Music) et est régulièrement invité à assister au Concours Reine Elisabeth de Bruxelles.
En 2007 Paul Goodwin a reçu le Haendel Honorary Prize de la ville de Halle, en récompense de ses services extraordinaires pour promouvoir les oeuvres de Haendel.
Marc Lachat
Né en 1987, Marc Lachat débute le hautbois en Alsace avant d'entrer au CNR de Paris où il y obtient son prix de hautbois à l'unanimité du jury avec les félicitations en 2007.
L'année suivante il entre premier nommé au CNSM de Paris dans la classe de Jacques Tys avec qui il continue d'étudier actuellement.
Il participe à la session de l'année 2007 de l'Orchestre Français des Jeunes et joue en tant que 1er hautbois sous la direction de Jean-Claude Casadesus. En 2008 et 2009 il est appelé régulièrement à jouer pour les émissions musiques au coeur 5 étoiles présentées par Eve Ruggieri ce qui lui permet d'accompagner des chanteurs tel que : Nathalie Dessay, Roberto Alagna, Patricia Petitbon, etc.
En 2009 il remporte le Premier Grand Prix à l'unanimité du Festival Musical d'Automne de Jeunes Interprètes ainsi que le prix de la meilleureinterprétation contemporaine ce qui lui donne la possibilité de se produire en soliste dans six concertos différents en région parisienne. La même année il entre co-soliste à l'Orchestre de Tours.
L'été 2009 il participe à l'orchestre de jeunes du Schleswig-Holstein ce qui lui permet de jouer sous la direction de grand chefs et d'accompagner des musiciens tel que Lang Lang, Christian Zacharias, Anne-Sophie Mutter…
Suite à cette session il est sélectionné pour jouer le double concerto de Bach en soliste avec Franck Peter Zimmermann.
Il débute en janvier 2010 en tant que hautbois solo à l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo.
