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jeudi 24 février 2011

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La finale du 4e concours
international de composition du
festival Pablo Casal se tiendra à
Prades le samedi 2 avril 2011

Les 3 nominés sont : Miguel Galvez-Taroncher avec sa pièce « Hommage à Chillida », David Philip Hefti avec sa pièce « Interaktionen », Alexander Muno avec sa pièce « gläserne Dämpfe, Plastikblummen » (« Vapeurs vitreuses, fleurs en plastique »).

L'Ensemble Calliopée interprètera les 3 pièces, et le lauréat finalement sera gratifié d'un prix de de 15 000 €, son œuvre sera programmée durant le Festival.

Miguel Galvez-Taroncher est lauréat du Concours de Composition de la Reine Elisabeth de Belgique avec sa pièce « La Lune et le Mort » pour piano et orchestre en 2006 et le lauréat du Prix Universitaire Espagnol à Paris.

Né en 1974 à Valence, il étudie le piano, l'harmonie et la composition au Conservatoire Professionnel « Amaniel », où il rencontre Enrique Blanco et Luis de Pablo.

A 20 ans, distingué du Prix d'Honneur en Harmonie et Musique de Chambre, il part au Conservatoire Supérieur de Musique de Vienne poursuivre son enseignement musical auprès de Michael Jarrell. Il reçoit des commandes de la Nippon Foundation, du Festival Horgange en Autriche, le Festival Wien Modern, l'Orchestre des Jeunes de la Méditerranée, de l'Institut de la Musique de Valence et du Trio Arbós.

Cette année il assiste à la première de son œuvre « In Memoriam » au Festival de Musique des Canaries, prépare une œuvre commandée par le Festival d'Úbeda, et une composition pour « Duometrie », dont la création est prévue à Berlin le 26 avril.

David Philip Hefti est né en 1975, il est lauréat des concours Gustav Mahler et George Enescu. Il a étudié la composition, la direction d'orchestre, la clarinette et la musique de chambre avec Wolfgang Rihm, Cristóbal Halffter, Wolfgang Meyer, Rudolf Kelterborn et Elmar Schmid à Winterthur, Zurich et Karlsruhe. Il a été l'invité de festivals tels que « Musica de Hoy » à Madrid, EuroArt à Prague, le Festival Menuhin à Gstaad, « Beijing Modern » Suntory à Tokyo, et a été en résidence à la Biennale de Musique de São Paulo. Il a travaillé avec des solistes tels que Fabio Di Càsola, Thomas Grossenbacher, Thomas Indermühle, Wolfgang Meyer, Sylvia Nopper, Oliver Schnyder, Wen-Sinn Yang et des chefs d'orchestre comme David Zinman, Ralf Weikert, Jac van Stehen, Michael Sanderling, Cristóbal Halffter et Howard Griffiths. Les pièces de David Philip Hefti l'ont amené à travailler avec le Zurich Tonhalle Orchestra, le Vienna Radio Symphony Orchestra, le Augsburg Philharmonic Orchestra, le Tokyo Sinfonietta, le Leipzig String Quartet et le Collegium Novum Zurich.

Alexander Muno est né en 1979 à Saarburg, il étudie la composition à Sarrebruck et à Würzburg avec les professeurs Theo Brandmüller et Heinz Winbeck. Diplômé en 2005, il poursuit ses études avec Heinz Winbeck et obtient le Meisterklassendiplom en 2008. De plus, il étudie la musicologie, l'histoire de l'art et la philosophie à l'Université de Würzburg.

Il reçoit des commandes des festivals et institutions suivants : Young.Euro.Classic / Europäischer Musiksommer (Berlin), Heidelberger Frühling, Kasseler Musiktage, Kissinger Sommer, Berkeley Symphony Orchestra, Bayerische Staatsoper (Munich) et l'Orchestre Philharmonique de Hambourg. Son opéra  « Vom Meer » d'après « La Dame de la Mer » de Henrik Ibsen sera créé en avril 2011 au théâtre de Heidelberg.

Entre autres distinctions, Alexander Muno obtient le prix de composition du Hamburgische Staatsoper (2004), il est le finaliste du Concours Reine-Elisabeth à Bruxelles (2005) ; il est lauréat du Förderpreis der Ernst-von-Siemens-Musikstiftung (2006) et du Bayerischer Kunstförderpreis (2007). En 2006 / 2007 il passe six mois à la Cité Internationale des Arts à Paris. Ses œuvres comprennent des pièces pour orchestre, musique de chambre (dont cinq quatuors à cordes), plusieurs cycles pour chant et piano et un opéra.

Depuis sa création, le Concours de composition a attiré plus de 550 jeunes compositeurs de plus de 32 pays différents. Pour cette édition, 62 candidats de plus de 26 nationalités différentes se sont présentés. Les pays les plus représentés sont la France, l'Italie et la Corée du Sud. Le jury est composé des compositeurs Marc-André Dalbavie, Kaija Saariaho et Jörg Widman et des musiciens Michel Lethiec, Vladimir Mendelssohn, Arto Noras et Barry Douglas.

Finale du Concours international de composition, Samedi 2 avril 2011 à 16h, Salle capitulaire de l'Abbaye Saint-Michel de Cuxa à Prades. Entrée libre et ouverte à tous

jeudi 24 février 2011

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Le baron Copier-Coller von Googleberg
n'est plus docteur

Le ministre allemand de la Défense, Karl-Theodor zu Guttenberg, accusé de plagiat, n'est désormais plus titulaire de son titre de docteur en droit, a annoncé mecredi l'université de Bayreuth.

« L'université de Bayreuth retire à M. zu Guttenberg son titre de docteur », a annoncé le président de cette université bavaroise, Rüdiger Bormann, au cours d'une conférence de presse à la télévision.

La thèse de M. zu Guttenberg « n'a pas donné lieu à un travail scientifique correct », a ajouté M. Bormann qui s'est abstenu de qualifier ce travail de plagiat.

Le ministre, qui nie le plagiat, avait reconnu la semaine dernière « de graves erreurs » dans sa thèse de droit, et avait demandé cette semaine à l'université de lui retirer son titre de docteur.

Il est accusé d'avoir recopié dans sa thèse des passages entiers sans citer leurs auteurs. Cela lui a valu au moins deux plaintes en justice et le surnom de « Baron copier-coller » ou « Baron von Googleberg ».

Mercredi, avant l'annonce par l'université, le ministre avait répondu pendant plus d'une heure aux questions des députés du Bundestag (chambre basse du Parlement), reconnaissant à nouveau avoir commis des « fautes graves » dans la rédaction de la thèse, mais rejetant les accusations de plagiat.

Il avait obtenu son titre de docteur en 2007.

Malgré les vives critiques de l'opposition, qui l'accuse d'être « un menteur et un imposteur », M. zu Guttenberg a obtenu à plusieurs reprises le plein soutien de la chancelière Angela Merkel.

« J'ai demandé à M. zu Guttenberg de devenir ministre de la Défense, je ne lui ai pas demandé d'être assistant en sciences ou docteur », avait-elle ainsi déclaré lundi.

« Ce qui m'importe c'est son travail en tant que ministre de la Défense. Et il s'acquitte de ses fonctions à la perfection. C'est ce qui compte pour moi », avait insisté Mme Merkel, elle-même docteur en physique.

Le baron zu Guttenberg, 39 ans, le plus populaire des ministres de Mme Merkel, a vu sa cote de popularité augmenter, relève un sondage rendu public mercredi. Il obtient un indice de satisfaction de 73%, soit cinq points de plus qu'avant que la presse ne s'empare du scandale, selon ce sondage réalisé mardi pour la première chaîne de télévision publique ARD.

jeudi 24 février 2011

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Rétrospective Paul Gauguin, à la la
National Gallery of Arts de
Washington

La National Gallery of Arts de Washington accueille à son tour, après la Tate Modern de Londres, une rare rétrospective du peintre Paul Gauguin à partir de dimanche.

« Gauguin: Fabricant de mythes » avait d'abord ravi le public de la Tate Modern de Londres l'an dernier, où 420.000 visiteurs s'étaient pressés pour admirer une cinquantaine de toiles et de nombreux croquis, sculptures et documents du peintre français (1848-1903).

Gauguin assurait avoir du « sang inca » dans les veines pour justifier ses excentricités d'artiste « sauvage ».

De fait, le peintre n'hésitait pas à se représenter en Jésus (Christ au jardin des oliviers, 1899) ou en artiste incompris réincarné en diable posté derrière deux jeunes Tahitiennes (Contes barbares, 1902).

« A partir d'une miette de vérité, les histoires de Gauguin sur lui-même partaient dans l'exagération et l'invention », a expliqué à la presse la commissaire de l'exposition, Belinda Thomson.

Tahiti, les îles Marquises, où il s'établira vers la fin de sa vie, et leurs habitants comptent pour une bonne part dans l'œuvre de Paul Gauguin.

jeudi 24 février 2011

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Les Archives nationales et l'homme
de main et la femme de paille ?

Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a décidé de nommer Agnès Magnien directrice des Archives nationales en remplacement d'Isabelle Neuschwander, a annoncé mercredi le ministère de la Culture dans une note interne adressée au personnel des Archives.

Archiviste-paléographe, Agnès Magnien est actuellement chef du bureau des missions au service interministériel des archives de France (nationales et départementales).

Un arrêté mettant fin aux fonctions de Mme Neuschwander, en poste depuis février 2007, devait paraître jeudi au Journal officiel, accompagné d'un arrêté nommant Mme Magnien à la tête des Archives nationales.

L'éviction de Mme Neuschwander par le ministère de la Culture avait été révélée lundi par l'intersyndicale CFDT-CFTC-CGC-CGT des Archives.

Le ministère lui reprocherait sa réticence prolongée à l'égard du projet présidentiel de Maison de l'histoire de France, appelée à s'implanter sur le quadrilatère des Archives dans le Marais, selon une source proche du dossier.

Mercredi, le ministère de la Culture est sorti de son silence pour expliquer qu'il souhaitait « donner un nouvel élan aux Archives nationales en nommant une nouvelle personnalité à leur tête ».

jeudi 24 février 2011

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Rachid Santaki, un auteur de polar
au plus près des « cailleras »

Si l'auteur, qui en est à son deuxième livre, reconnaît avoir fait « quelques conneries de gamin », c'est aujourd'hui un père de famille de 37 ans, avec « une tête de premier de la classe », parfois pris pour un policier par les jeunes de cité.

Lui qui a grandi à Saint-Ouen avant d'arriver à Saint-Denis, où il a « adopté la mentalité de cité », se décrit comme un « symbole de l'échec scolaire » avec sa 4e techno et son BEP compta. Mais il se veut surtout un « bosseur » et un « battant ».

« Mon père a fait de moi un Rachid Balboa », dit-il, en référence à Rocky Balboa, le personnage incarné par Stallone au cinéma. Il raconte son « envie de prendre une revanche, de faire plein de choses ».

Depuis l'adolescence, il passe du temps sur les rings de boxe à Saint-Denis, où il puise encore son inspiration. Et il n'a jamais arrêté de travailler: chauffeur livreur, manutentionnaire, éducateur sportif, il a créé le site internet hiphop.fr, puis le magazine 5Styles pour lequel il a obtenu de la chambre de commerce et d'industrie de Paris le prix Espoir de l'économie 2006.

« J'ai beaucoup observé les parcours autour de moi. Certains sont passés de l'autre côté, sont partis en prison et sont revenus changés, ça ne donnait pas envie », se rappelle-t-il.

Il déborde d'énergie et de créativité. Pour la promotion des « Anges s'habillent en caillera », il a passé des nuits à coller 3.000 affiches dans toute la Seine-Saint-Denis. Il court à la rencontre des lecteurs. Prochainement, il va tourner dans le 9-3 dans un van habillé aux couleurs du livre.

Il ne cache pas sa fierté face au succès de son polar. Les 2.000 premiers exemplaires ont été écoulés en quelques jours après sa sortie en janvier. Il y a eu une réédition à 2.000, et il va y en avoir encore une autre, se félicite son éditeur, « Moisson rouge ».

Rachid Santaki montre des messages reçus sur Facebook de jeunes qui ne lisent pas d'habitude et qui n'ont pu lâcher son livre. « Ils se reconnaissent dans le langage, dans les personnages, dans les histoires », dit-il. « C'est pour ça qu'avec Les anges, le 93 a son premier roman noir », ajoute l'auteur.

« Dans mon entourage, certains étaient choqués que j'écrive un livre aussi sombre alors que je suis très positif », confie-t-il.

« J'avais envie de montrer que moi sorti de nulle part, j'étais capable de faire une fiction originale », explique Rachid Santaki, qui voudrait rencontrer des auteurs reconnus comme Dominique Manotti ou Didier Daeninckx.

jeudi 24 février 2011

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Stefan Zweig sera bientôt publié
dans la Pléiade de Gallimard

Le directeur de la maison d'édition française Gallimard, Antoine Gallimard, a annoncé à Jérusalem la prochaine publication d'œuvres de Stefan Zweig dans la prestigieuse édition de la Pléiade.

M. Gallimard, 61 ans, héritier de la troisième maison d'édition française qui fête cette année son centenaire, a fait cette annonce mardi soir à l'occasion du 25e Salon international du livre de Jérusalem, qui s'est ouvert dimanche.

Stefan Zweig, écrivain autrichien d'origine juive, est très populaire en France. La publication il y a deux ans d'une nouvelle inédite de lui en France « Le Voyage dans le passé », a figuré parmi les meilleures ventes.

L'arrivée au pouvoir d'Hitler en Allemagne le pousse à l'exil à Londres puis au Brésil où il se suicide en février 1942.

Interrogé sur ses sentiments par rapport à Israël, Antoine Gallimard lors d'une réunion publique a rendu hommage au pays « du peuple du Livre », avant de rappeler que sa maison édite plus d'une quinzaine d'auteurs israéliens, notamment Amos Oz, l'auteur israélien le plus vendu dans le monde.

jeudi 24 février 2011

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Décès de  Jean Lartéguy

Le journaliste et écrivain Jean Lartéguy est décédé mercredi à l'âge de 90 ans à l'Institution nationale des Invalides (INI) à Paris où il résidait depuis plus de cinq ans, a annoncé l'INI à l'AFP.

Ecrivain à succès et auteur d'une cinquantaine d'ouvrages, notamment sur les conflits d'Indochine, de Corée et d'Algérie, Jean Lartéguy est décédé vers 13H00, a-t-on précisé de même source.

Il avait été admis à l'Institution nationale des Invalides en juin 2005.

De son vrai nom Lucien Osty, il était né à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) le 5 septembre 1920 mais avait grandi à Aumont-Aubrac (Lozère). Il s'était engagé en 1939 et avait rejoint en 1942 les Forces françaises libres.

Après une licence en lettres, il devient correspondant de guerre en Corée et en Indochine et grand reporter à Paris-Presse puis à Paris Match. En 1955, il obtient le prix Albert Londres pour des articles sur la guerre d'Indochine.

A partir de 1959, paraissent une série de livres qui allaient lui faire connaître le succès comme « Les centurions » (adapté au cinéma avec Anthony Quinn et Alain Delon), « Les mercenaires » (700.000 exemplaires vendus), « Les prétoriens » ou « Mourir pour Jérusalem ». Son dernier ouvrage « Traquenard » était paru en 1996.

Jean Lartéguy était chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre 39-45 et des TOE avec quatre citations.

jeudi 24 février 2011

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Découverte du dinosaure le plus
athlétique de sa catégorie,
Brontomerus

Un nouveau dinosaure particulièrement athlétique, doté de « cuisses de tonnerre » (appelé Brontomerus,en latin) a été identifié par une équipe de chercheurs anglais et américains, à partir d'os fossilisés découverts aux Etats-Unis.

Les ossements -épaule, hanche, côtes, vertèbre- ont été trouvés dans une carrière de l'Utah dans les années 1990 et transportés dans un musée « où ils sont restés 5 à 10 ans jusqu'à ce que des collègues et moi-même nous penchions dessus », a témoigné Mike Taylor (University College London), un des auteurs de l'étude.

La taille et la forme de l'os de la hanche ont permis de reconstituer un nouveau specimen de sauropode, un infra-ordre des dinosaures.

L'os inhabituellement large permettait d'abriter des muscles particulièrement puissants, probablement les plus puissants des sauropodes, des herbivores quadrupèdes qui comptent marmi les plus grands animaux ayant vécu sur Terre. Parmi les sauropodes figurent les Diplodocus et Brachiosaures.

Pour les chercheurs, une telle musculature permettait probablement à l'animal de donner un vigoureux coup de pied à un rival dans les conquêtes amoureuses, ou d'écarter un ennemi.

« Le coup de pied était probablement utilisé lorsque deux mâles se battaient pour une femelle, mais avec toute cette mécanique en place, il serait étonnant qu'il ne s'en soit pas aussi servi pour se défendre d'un prédateur », explique Mike Taylor.

Les fragments retrouvés ont permis aux chercheurs de reconstituer la carcasse d'un adulte -probablement la mère- et d'un jeune.

La mère aurait pesé quelque 6 tonnes et mesuré 14 mètres de long, soit la taille d'un gros éléphant, et le petit aurait pesé dans les 200 kg, soit la taille d'un poney (4 à 5 mètres de long).

Ce dinosaure particulièrement musclé aurait vécu comme ses comparses sauropodes en terrain plutôt sec et accidenté, où ses cuisses puissantes l'auraient propulsé « à la manière d'un 4X4 », selon Matt Wedel, de l'Université de Pomona (Californie).

Brontomerus mcintoshi aurait vécu il y a 110 millions d'années, pendant le Crétacé, selon l'étude publiée dans la revue de paléontologie, Acta Palaeontologica Polonica.


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