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2-20 août 2011
Qimper

Semaines musicales
de Quimper

Voici plus de 30 ans, que les Semaines Musicales de Quimper attirent un public de plus en plus nombreux et fidèle.

Fête musicale éclectique, les semaines font sonner musiques anciennes, classiques et contemporaines, dans des configurations instrumentales variées.

Cette année encore, des artistes exigeants joueront dans des lieux choisis pour leurs qualités acoustiques ou leur charme, permettent également la mise en valeur d'un patrimoine architectural et artistique particulièrement riche.

https://www.semaines-musicales-quimper.org ; tél. : 02 98 95 32 43. Places 18 à 24 € / 6 €. Semaines Musicales de Quimper, BP 91513, 29105 Quimper Cedex.

Au programme

2 août, Église Saint-Guinal, Ergué-Gabéric, Concerto Soave. Œuvres de Scarlatti, Ariane, cantate pour soprano, 2 violons et continuo ; Haendel, Salve Regina, Extraits de La RezurrezioneSe Maria spera, récitativo Ho un non o che nel cor, aria di Magdalena, risorga il Mondo, aria del Angelo.

4 août, Église Notre-Dame Kerdévot, Ergué - Gabéric, Quatuor Voce. Ligeti, Métamorphoses Nocturnes ; Ravel, Quatuor ; Beethoven, Quatuor op. 59 n° 2

6 août, Orangerie de Lanniron, Quimper. Zhu Ziao Mei, piano. Œuvres de Mozart et de Schubert (Programme en cours d'élaboration)

8 août Cathédrale Saint-Corentin, Quimper,     Chœur du monastère Saint-A. Nevsky de Saint-Petersbourg. Vêpres orthodoxes, Liturgie orthodoxe russe du chant znamenny à nos jours pour voix d'hommes et voix féminines de l'Ensemble Vocal de Saint-Pétersbourg, Les Voix de la Neva, sou sla direction de Boris Satsenko. Tchaïkovski : Divine Liturgie de Saint-Jean Chrysostome pour  chœur mixte.

10 août, Cathédrale Saint-Corentin, Quimper, Ensemble Sequenza 9.3. Portraits croisés de grands compositeurs de la renaissance à nos jours... Cristobal de Morales (1500-1553),  Missa Mille Regretz (extraits) pour chœur à 6 voix ; Antonio Lotti (1667-1740), Cruxifixus pour chœur à 8 voix ; Dietrich Buxtehude (1637-1707),  Missa brevis pour chœur à 5 voix ; Jehan Alain (1911-1940), Messe de Requiem pour chœur à 4 voix et orgue ; Pierre Adrien Charpy (1972-....) Ledigkeit pour chœur à 12 voix. Maurice Duruflé (1902-1986) Ubi Caritas et Tantum Ergo pour chœur à 4 voix, Notre père pour chœur à 4 voix ; Olivier Messiaen (1908-1992) O sacrum convivium pour chœur à 4 voix ; Arvo Part (1935-....) Da pacem Domine pour chœur à 4 voix ; Thierry Escaich (1965-....) Sanctus pour chœur à 12 voix.

12 août, Théâtre de Cornouaille, Quimper, Trio de Jerusalem. Debussy, Petit Suite ; Piazzolla, Les Quatre Saisons de Buenos-Aires ; Schubert: Trio en si b Majeur Op.100

16 août, Église de Locmaria, Quimper, Le Parlement de Musique. G. F. Haendel, Salve Regina, motet pour soprano, 2 violons, violoncelle, orgue concertant et basse continue, Sonata à tre en sol mineur aux instruments (Adagio - Allegro), Gloria in excelsis Deo motet pour soprano, 2 violons et basse continue ; W. A. Mozart - J. C. Bach, Concerto KW 107 en ré majeur pour 2 violons et basse (Allegro molto - Andante - Minuetto) ; Niccolò Jommelli, Veni, Sponsa Christi, motet pour soprano, 2 violons, orgue et basse ; W. A. Mozart :  Sonates a l'Epistola en ré majeur K 245, K 67, K 224, pour 2 violons, orgue et basse ; W. A. Mozart, Laudate Dominum des Vesperæ de Domenica K 321 en la majeur, pour soprano, orgue concertant, 2 violons et basse.

18 août, Théâtre de Cornouaille, Orchestre symphonique du palais de Tauride de  Saint-Petersbourg, sous le direction de Mikhaïl Golikov, avec la soprano Olga Pudova. Prokoviev, Symphonie Classique ; Mozart, Exsultate, Jubilate ; Rimsky Korsakov, La Grande Pâque Russe ; Moussorgsky, Une Nuit sur le Mont Chauve ; Trois airs d'opéras russes et Mozart ; Tchaikovsky, Capriccio Italien ; Liadov, extraits de Huit chansons populaires russes pour orchestre ; Mozart : Air de la Reine de la nuit.

20 août, Théâtre de Cornouaille, S. Krylov (violon) et E. Stern (pia,no). STERN (piano). Œuvres de  J. S. Bach, E. Ysaïe, Beethoven, Chopin, De Falla.

20 juin-29 août 2011
Camaret-sur-Mer

Les lundis musicaux
de Camaret-sur-Mer

Ce festival estival, initié par le Club Léo Lagrange de Camaret, depuis voici exactement pas mal d'années qui, sans aligner les grand noms qu'on voit au long des affiches de la capitale et dans le poste de télévision, fait pourtant partie de ce formidable mouvement d'efforts qui maintiennent le spectacle vivant et aussi le spectateur vivant. De bons moments musicaux à heute valeur sympathique et conviviale en vue.

Le Festival des Lundis Musicaux, découverte de la Musique classique et traditionnelle se déroule à Camaret-sur-Mer, à la chapelle Notre-Dame de Rocamadour et e, l'Église Saint-Rémy. Tél. : 02.98.27.90.49.

    20 juin, chapelle, 21 heures, concert jeunes talents avec les étudiants de l'orchestre du Conservatoire de Brest.

    28 juin, Église, 21 heures, Cantades a due voci, concert pédagogique

    4 juillet, chapelle, 21 heures, Duo Chouraki, saxophone et guitare.

    11 juillet, chapelle, 21 heures, Ensemble de l'instant, Musique de chambre

    18 juillet, église, 21 heures, Kammerensemble Köln, musique baroque

    25 juillet, église, 21 heures, Polyphoniues corses

    1er août, chapelle, 21 heures, récital de piano, œuvres de Fauré et de Rachmaninof au Concours.

    8 août, chapelle, 21 heures, Yan Honnore-Buzz- Buddies, musique celtique

    15 août, église, 21 heures, In musica veritas, concert d'orgue, sacqueboute et chant

    22 août, chapelle, 21 heures, Dominig Boucheau, Harpe celtique et chant

    29 août, chapelle, 21 heures, Arthemus (piano, violon), musiques roumaines.

mardi 22 février 2011

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Célébrations pour le dixième
anniversaire de la disparition de
Serge Gainsbourg, le plagieur qui
avait du pif

Le vingtième anniversaire de la mort de Serge Gainsbourg, disparu le 2 mars 1991, donne lieu à un foisonnement d'hommages, d'expositions et de rééditions, au premier rang desquelles l'intégrale de ses enregistrements agrémentée de versions « inédites ».

Le coffret de 20 CD, publié le 28 février par Universal, rassemble quelque 250 chansons, dont plus de 20 versions ou titres inédits.

Depuis fin décembre, le public peut déjà entendre sur les radios et internet une version chantée par Serge Gainsbourg de « Comme un boomerang », un titre qu'il avait écrit pour Dani.

Dans l'intégrale, figurent également des versions instrumentales inédites de « Valse de Melody » et « Ah ! Melody », deux titres de l'album-culte « Histoire de Melody Nelson ».

Mais les fans de Gainsbarre attendent surtout « L'Escroc », un titre qu'il avait enregistré pour servir d'interlude dans un film à sketchs. La chanson, qui avait été découpée en petits morceaux pour les besoins du film, a été remontée par Universal.

La maison de disques publie également un double best-of, une double compilation de ses interprètes, de Juliette Gréco à Vanessa Paradis, la réédition vinyle de ses quatre premiers albums et de sa version de « Comme un boomerang », ainsi que le DVD « D'autres nouvelles des étoiles ».

Chez les libraires, Loïc Picaud et Gilles Verlant publient « L'intégrale Gainsbourg » (Editions Fetjaine). Destiné aux passionnés du musicien, l'ouvrage raconte l'histoire de toutes les chansons écrites par Serge Gainsbourg, des plus célèbres, comme « La Javanaise », aux plus obscures (« Viva la pizza » créée pour un sketch de Jean-Pierre Cassel). Pour chaque titre, les auteurs dressent aussi la liste exhaustive des reprises.

Alain Wodrascka et le photographe Pierre Terrasson, auteur de quelques-uns des plus célèbres clichés de l'artiste, publient de leur côté « Gainsbarre » (Ed. Premium), une biographie centrée sur le double éthylique que Gainsbourg s'était créé en 1980 après le départ de Jane Birkin. Le livre est agrémenté de superbes photos, dont de rares clichés pris dans la maison de Gainsbourg, rue de Verneuil à Paris (7e).

Côté télés et radios, les émissions foisonnent. Nagui anime un Taratata spécial sur France 4 le 22 février, Arte lui consacre une soirée le 27, France Inter a prévu de lui dédier toute la journée du 2 mars avec une programmation spéciale.

La petite Radio Libertaire, diffusée en région parisienne et sur internet, diffusera dans la nuit du 1er au 2 mars, 60 titres inédits de Serge Gainsbourg, interprétés au cours d'émissions de radios et de télévisions, ou issus de bandes-originales, et jamais commercialisés. Parmi ces morceaux : « Rue de mon Paris », interprétée par Serge Gainsbourg et Dalida et tirée du film « L'inconnu de Hong-Kong », « c'est chouette », interprétée par Gainsbourg dans une publicité.

Les Victoires de la Musique, qui seront diffusées sur France 2 la veille de l'anniversaire de la mort de Gainsbourg, rendront, elles aussi, hommage au chanteur.

Enfin, la Galerie Charpentier, à Paris, organise du 28 février au 9 mars une exposition d'une quarantaine de portraits de l'artiste, réalisés par des photographes de renom : William Klein, Helmut Newton, Tony Franck...

mardi 22 février 2011

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Gainsbourg en quatre titres et
anecdotes

Serge Gainsbourg est mort il y a 10 ans, le 2 mars 1991, voici quelques anecdotes concernant quatre de ses chansons parmi plus de 800.

« La Javanaise » (1963)

« Devenu un des plus grands classiques du répertoire de Gainsbourg, La Javanaise aurait pu tomber dans l'oubli. La chanson est née un soir d'été que Serge Gainsbourg a passé au domicile de Gréco, à écouter de la musique classique et à déguster du bon vin. Mais la chanson n'a pas du tout marché à sa sortie, car Gréco remplissait les salles mais ne vendait pas de disques. A la suite du succès d'Aux armes et caetera, la maison de disques de Serge a ressorti son catalogue et un nouveau public a découvert son répertoire dans les années 80. Entre 1963 et le moment où la chanson redevient à la mode en 1988, il n'y en a eu que trois versions. Aujourd'hui, c'est la chanson qui rapporte le plus de droits à ses héritiers. »

« Je t'aime moi non plus » (1967)

« C'est Brigitte Bardot qui a réclamé à Serge une vraie chanson d'amour. Mais juste avant sa publication, elle le supplie de ne pas sortir ce duo sulfureux. Le disque est édité à dix exemplaires retenus dans le coffre-fort de la maison de disques. S'il faudra attendre 1986 pour entendre officiellement cette version, des fuites ont rapidement lieu et Serge lui-même la faisait écouter en cachette aux journalistes. En 1969, Gainsbourg enregistre une version avec Jane Birkin. Le Vatican appelle au boycott et parvient à faire stopper la production en Italie, en Espagne, au Portugal, au Brésil... En Angleterre, la BBC censure le titre qui devient quand même numéro un des ventes. Selon la légende, le reine des Pays-Bas serait une des instigatrices majeures de la censure du disque, Philips, la maison de disque de Gainsbourg étant une société néerlandaise. »

 

« Aux armes et caetera » (1979)

« L'adaptation reggae de La Marseillaise relance la carrière de Serge après l'échec de L'homme à la tête de chou (1976) en même temps qu'elle crée un nouveau scandale. Comment est née l'idée de la chanson ? Gainsbourg s'attendait-il à de telles réactions ? On ne sait pas. La légende veut qu'il ait écrit toutes les paroles la veille d'enregistrer. Il expliquera dans la presse que le fameux refrain aux armes et caetera figure sur le manuscrit original de l'hymne où, dès le deuxième refrain, le texte est raccourci en cette formule. Mais ses détracteurs y voient une insulte à l'hymne national, il reçoit des menaces et l'éditorialiste du Figaro Magazine, Michel Droit, l'attaque dans un texte aux relents antisémites. Ca a été un vrai traumatisme pour lui et peut-être plus encore pour Jane Birkin. Elle a écrit une lettre à Michel Droit, tandis que Serge se contentait de lancer : on n'a pas le droit d'être aussi con ».


Au armes et cætera

« Mon Légionnaire » (1987)

« Gainsbourg avait parfois des idées de chansons qui mettaient un certain temps à arriver à maturité. Il aimait cette chanson qu'il avait entendue quand il était gamin, interprétée par Marie Dubas et Edith Piaf. En 1984, quand il publie l'album Love on the Beat, c'est la première fois qu'un artiste d'une telle stature écrit et compose des chansons qui traitent de l'homosexualité. Il aurait été logique que Mon Légionnaire y figure. Mais Gainsbourg s'est entêté à chanter la chanson, car il voulait être fidèle à Piaf et Dubas. Il a passé des heures en studio en piquant des colères parce qu'il n'y arrivait pas. En 1987, quand il enregistre You're under arrest, il refait une tentative en talk-over, et cette fois, ça fonctionne ».


Mon légionnaire par Maris Dubas en 1936

mardi 22 février 2011

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TSF Jazz a quatre nouvelles
fréquences

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a attribué jeudi quatre nouvelles fréquences à TSF Jazz, la seule radio en France exclusivement consacrée au jazz: Bourg-en-Bresse, Chambéry, Nevers et Valence. La radio émettra dans ces quatre nouvelles agglomérations dans les trois prochains mois. La radio sera donc désormais diffusée dans onze agglomérations, dont Paris, Nice et Poitiers.

 

mardi 22 février 2011

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David Murray et le Cuban Ensemble
quatre soirs au Duc des Lombards

Le Cuban Ensemble, une nouvelle formation montée par David Murray, sera au Duc des Lombards à Paris du 7 au 10 mars. David Murray, saxophoniste post-coltranien au souffle puissant et aux chorus marqués par l'école du free tout en conservant la ligne mélodique, confronte régulièrement le jazz afro-américain actuel avec ses racines africaine, antillaise et néo-orléanaise. Il a monté ce Cuban Ensemble - cinq cuivres, un percussionniste, une rythmique piano-basse-batterie - afin de donner une nouvelle vie au répertoire « latin » du crooner-pianiste Nat King Cole, qui enregistra entre 1958 et 1962 plusieurs disques en espagnol, reprises de compositions d'auteurs cubains, mexicains, argentin. Ce Cuban Ensemble, agrémenté d'une section de cordes, a publié fin 2010 l'album « Cuban Ensemble plays Nat King Cole en Español » (3D Family/Universal).

mardi 22 février 2011

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10e Festival Paris-Brasil, au Satellit
Café, du 3 au 25 mars

Le Satellit Café, une salle au cœur de Paris connue des amateurs de musiques du monde, organise du 3 au 25 mars la dixième édition de son festival Paris-Brasil. Le chanteur Nicola Son, qui tente de faire vibrer la langue française sur des musiques de sambalanço, y chantera le 4. Le Brésil est la terre de tous les métissages. Paris-Brasil en sera le reflet, présentant aussi bien le reggae brésilien du groupe Zantar (le 11), le choro, un style instrumental s'inspirant des danses de salon européennes, né fin XIXe à Rio, avec Boca de Choro (le 12). Paulo Costa, un carioca désormais toulousain, chantera la bossa la plus pure (le 17). Paris-Brasil accueillera aussi (le 18) Nazaré Pereira, une grande dame de la musique brésilienne, ambassadrice des musiques de l'Amazonie.

mardi 22 février 2011

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Une chaîne télévisé d'Ouzbékistan
diffuse un film qui présente le rock
et le rap propres au sadisme, à la
toxicomanie et à l'immoralité.

L'Ouzbékistan a lancé lundi une campagne contre le rock et le rap, en diffusant un documentaire où cette musique a été dénoncée comme étant propre au sadisme, à la toxicomanie et à l'immoralité.

Le film « Musique et calamité » diffusé par l'une des principales chaînes de télévision ouzbèke, Youht TV, avertit notamment de l'« influence destructrice du rock occidental et du rap qui s'approchent comme des nuages noirs au-dessus de la tête de la jeunesse ouzbèke ».

Reprenant le style de la propagande soviétique, le documentaire rappelle que « la musique rock est née des rituels de chasse africains » et que « le rap a été inventé par des détenus en prison, c'est pourquoi les chanteurs de rap portent un long et large pantalon ».

« Cette musique de Satan a été créée par les forces du mal pour amener les jeunes dans les pays occidentaux à une dégradation morale absolue », affirment les auteurs du film.

Selon le documentaire, même des recherches scientifiques portant sur les effets de la musique sur la santé ont prouvé que le rock et le rap étaient des tickets pour la mort, alors que la musique classique pouvait guérir toutes les maladies.

L'Ouzbékistan est le pays le plus dense en population d'Asie Centrale, avec ses 28 millions d'habitants dont 90% sont musulmans.

Le gouvernement laïque de cette ancienne république soviétique, qui se méfie de l'idéologie extrémiste religieuse comme des « excès de la démocratie occidentale », a haussé le ton ces derniers mois face à des importations culturelles en provenance de l'étranger.

L'Ouzbékistan a déjà suspendu en février la retransmission de deux chaînes de télévision russe sur son territoire. Selon la presse russe, cette décision aurait été provoquée par le contenu trop sexuel de certaines émissions.

 

mardi 22 février 2011

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Rahat Fateh Ali Khan n'a pas pu
passer ses dollars en douce

Un chanteur pakistanais arrêté en Inde alors qu'il tentait de quitter le pays avec une importante somme d'argent dissimulée dans ses bagages a été autorisé à rentrer chez lui lundi après s'être acquitté d'une amende de plus de 33.000 dollars, a indiqué une source diplomatique.

Rahat Fateh Ali Khan, 37 ans, a été poursuivi le week-end dernier pour transport de devises étrangères non déclarées, en violation des règles douanières indiennes.

Cet artiste, neveu d'un chanteur pakistanais renommé, Nusrat Fateh Ali Khan, et des membres de son groupe ont été arrêtés alors qu'ils tentaient d'embarquer le 13 février sur un vol à destination de Lahore via Dubaï, avec 124.000 dollars en liquide dissimulés dans leurs bagages.

Les douanes indiennes autorisent les voyageurs à entrer ou sortir du pays avec un montant maximum de 5.000 dollars en liquide.

Le chanteur a dû payer une amende de 33.216 dollars.

« Il a payé l'amende et il prendra le premier vol pour le Pakistan », a déclaré une source au sein de l'Ambassade du Pakistan à New Delhi, sous couvert d'anonymat.

L'agent du chanteur, Yusuf Salahuddin, avait argumenté la semaine dernière que l'artiste n'était peut-être pas au courant de la stricte loi indienne concernant le transport de devises.

Rahat Fateh Ali Khan, qui venait d'effectuer plusieurs concerts en Inde, figure parmi l'un des chanteurs les plus importants de la prolifique industrie indienne du cinéma, Bollywood.

 

mardi 22 février 2011

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Le Cirque du Soleil au Palais des
congrès du Kremlin

Le Cirque du Soleil canadien a annoncé lundi sa prochaine première en Russie sur la scène du Palais d'Etat du Kremlin, ancien sanctuaire du Parti communiste soviétique qui y tenait ses congrès.

« Nous sommes arrivés à un accord sans précédent avec le Palais d'Etat du Kremlin pour montrer notre nouveau spectacle, Zarkana, sur la scène de cet établissement », a indiqué le président du Cirque Daniel Lamarre lors d'une conférence de presse à Moscou.

Pour la première fois, un spectacle a été créé parallèlement pour deux scènes symboliques: « celle du Radio City Music Hall à New-York et celle du Palais d'Etat du Kremlin », a-t-il ajouté.

La première à Moscou de Zarkana, mis en scène par François Girard (réalisateur du « Violon Rouge », 1998) et dont la création a coûté 57 millions de dollars, aura lieu en février 2012, quelques mois après celle de New-York.

Le nouveau spectacle servira par ailleurs de test pour décider si le Cirque du Soleil, dont les effectifs comptent 5.000 personnes issues de 50 pays, peut s'installer en permanence en Russie, selon M. Lamarre.

Plus de 350.000 spectateurs pourront voir Zarkana à Moscou entre février et avril 2012, selon le communiqué du Cirque.

 

mardi 22 février 2011

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La curieuse affaire de Palais Fesch
d'Ajaccio

Le mystère planait toujours lundi sur le Palais Fesch-Musée des Beaux-Arts d'Ajaccio, après la rocambolesque disparition de quatre tableaux et la mise en examen du gardien de nuit qui a affirmé les avoir dérobés pour obtenir un logement, mais sans pourvoir ensuite les restituer.

Ce gardien s'était rendu au commissariat de police d'Ajaccio samedi 19 février pour se « constituer prisonnier », selon ses termes, après s'être emparé de quatre tableaux d'une valeur inestimable, avant que ces œuvres ne disparaissent dans la nature.

Il a été mis en examen lundi pour vol commis en bande organisée et tentative de vol en bande organisée, a-t-on indiqué de source judiciaire, par le procureur de la République, Thomas Pison.

Incarcéré à la maison d'arrêt d'Ajaccio, l'employé indélicat, soumis à une expertise psychiatrique mais ne semblant pas souffrir de troubles mentaux, avait été transféré lundi au parquet d'Ajaccio qui a ouvert une information judiciaire.

Les investigations menées depuis la disparition de trois tableaux italiens et d'une œuvre de Nicolas Poussin décrochés par le gardien samedi vers 6H00, laissent supposer que l'homme n'a pas agi seul, et les investigations s'orientent vers la recherche de complices.

Datant des XIVe, XVe, XVIe et XVIIe siècles, ces œuvres (une « Pentecôte » de Mariotto di Nardo, une « Vierge à l'enfant » de Bellini, une autre d'un anonyme ombrien et « Midas à la source du fleuve Pactole » de Poussin) sont des pièces majeures des collections du Palais Fesch, qui abrite la deuxième collection de peinture italienne après celle du Louvre, à Paris.

Un cinquième tableau, « L'homme au gant » du Titien, qui a été déplacé, a pu faire en outre l'objet d'une tentative de vol.

Le gardien a raconté aux policiers du commissariat, en présence d'une équipe de télévision convoquée à cet effet, avoir volé les tableaux pour obtenir du préfet de Corse et du maire d'Ajaccio un logement alors qu'il faisait l'objet d'une procédure d'expulsion.

Il a ensuite accompagné les enquêteurs près d'un château à l'abandon sur les hauteurs de la ville, où était stationnée sa voiture dans laquelle il avait affirmé avoir déposé les œuvres. Mais les policiers n'ont rien trouvé à l'intérieur du véhicule dont des vitres avaient été brisées.

Deux jours après la disparition des tableaux, les enquêteurs craignent qu'ils n'aient déjà été transportés hors de Corse, en dépit des affirmations des experts selon lesquels de telles œuvres, répertoriées dans le monde entier, ne sont pas négociables.

La police judiciaire et l'Office central de lutte contre le trafic de biens culturels ont fait diffuser un appel à témoins.

Les investigations portent aussi sur le système de sécurité du Palais Fesch, dont le personnel est très affecté par ces vols, tout comme la population ajaccienne fière de son Musée des Beaux-Arts rouvert au public le 24 juin 2010 après deux ans de travaux.

Le système de sécurité est neuf et ultra-moderne, selon le conservateur, Philippe Costamagna, puisque l'édifice situé dans une rue piétonnière du cœur historique d'Ajaccio a été entièrement modernisé et réorganisé.

Ce musée national avait été visité en juillet 2010 par le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, peu après l'inauguration. Fortement inspiré des palais italiens, l'édifice était né en 1828 de la volonté du cardinal Joseph Fesch, oncle de Napoléon 1er, et avait été achevé durant le Second empire.

mardi 22 février 2011

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Michel Gondry, président du jury
des courts métrages au Festival de
Cannes

Le cinéaste Michel Gondry, virtuose des effets spéciaux bricolés au service d'un style poétique et loufoque, présidera le jury des courts métrages et de la Cinéfondation du soixante-quatrième Festival de Cannes, a annoncé lundi le Festival.

Réalisateur de sept longs métrages (dont « Human Nature », « Tokyo ! », « La Science des rêves », « Green Hornet »), ainsi que de 70 clips musicaux, il succède à Atom Egoyan, Hou Hsiao Hsien, Martin Scorsese ou John Boorman.

Michel Gondry, déclare le Festival dans un communiqué, est l'auteur d'une « œuvre profondément originale, teintée d'onirisme et d'utopie ». « Artisan virtuose, il réinvente sans cesse, en moderne Méliès, tout l'éventail d'effets et d'enchantements du cinéma », poursuit-il.

Oscar du meilleur scénario en 2004, Michel Gondry décernera avec son équipe les trois prix de la Cinéfondation le vendredi 20 mai avant de remettre la Palme d'Or du court métrage au cours de la cérémonie du Palmarès le 22 mai.

mardi 22 février 2011

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Les plus grosses rémunérations
des comédiens français du cinéma

Marion Cotillard est la star la mieux payée du cinéma français en 2010, avec 2,35 millions d'euros, devant Jean Dujardin (2,3 millions) et Kad Merad (2,25 millions), révèle le 9e palmarès des comédiens les mieux rémunérés établi par Le Figaro, à paraître mardi dans le quotidien.

Marion Cotillard, héroïne de deux des grands succès de l'année, « Inception » et « Les Petits Mouchoirs », est la première actrice à arriver en tête de ce classement.

La seule autre comédienne à figurer dans le « top 10 » est Vanessa Paradis (10e, 1,3 million d'euros).

Romain Duris (2,04 millions d'euros) et Gérard Depardieu (2 millions d'euros) sont respectivement 4e et 5e.

Pour établir ce palmarès, Le Figaro précise avoir « recensé les acteurs ayant participé à un long-métrage sorti en salles en 2010 et analysé 300 contrats », ajoutant que les sommes indiquées sont brutes, avant impôts et prélèvements sociaux.

Le classement:

1. Marion Cotillard 2,35 millions d'euros
2. Jean Dujardin 2,30
3. Kad Merad 2,25
4. Romain Duris 2,04
5. Gérard Depardieu 2
6. Franck Dubosc 1,74
7. Michael Youn 1,7
8. Benoît Poelvoorde 1,6
9. Clovis Cornillac 1,4
10. Vanessa Paradis 1,3

 

  mardi 22 février 2011

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La directrice des Archives
nationales est limogée.

La directrice des Archives nationales Isabelle Neuschwander a été « limogée » par le ministère de la Culture, a annoncé lundi l'intersyndicale CFDT-CFTC-CGC-CGT des Archives dans un communiqué.

Cette information a été confirmée par plusieurs sources proches du dossier.

Un arrêté mettant fin à ses fonctions doit paraître dans les prochains jours au Journal Officiel.

Le personnel des Archives nationales est hostile à l'installation de la Maison de l'histoire de France sur le site parisien des Archives, dans le Marais.

 

mardi 22 février 2011

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Les deux tiers de la thèse du
« Baron copier-coller » relèvent du
plagiat

Plus des deux tiers de la thèse de Droit du ministre allemand de la Défense contiennent des emprunts non crédités, assuraient lundi des internautes qui analysaient les 475 pages.

Karl-Theodor zu Guttenberg, 39 ans, le très populaire ministre de la Défense, se défend depuis mercredi contre les accusations de plagiat qui lui valent au moins deux plaintes en justice et le surnom de « Baron copier-coller » ou « Baron von Googleberg ».

Vendredi il a annoncé renoncer à son titre de docteur jusqu'à ce que l'Université de Bayreuth rende son rapport, tout en démentant avoir plagié.

Les dizaines d'internautes, regroupés sur un site participatif ou wiki https://de.guttenplag.wikia.com/wiki/Plagiate pour décortiquer chaque phrase de l'ouvrage à l'aide de moteurs de recherche ont identifié 270 pages entachées d'emprunts illégitimes, d'après le dernier décompte, dimanche soir.

Si l'on exclut la table des matières de 14 pages et les appendices qui occupent plus de 65 pages en fin d'ouvrage, cela signifie que plus des deux-tiers des pages sont suspectes.

Il aurait recopié des extraits de plus d'une trentaine de publications diverses, de l'ouvrage savant jusqu'au site internet de l'ambassade des Etats-Unis.

Les internautes assurent aussi avoir découvert que le ministre avait recopié des passages entiers d'une étude parlementaire reçue en mai 2004, alors qu'il n'était que député, en ne la citant que dans une seule note de bas de page et sans avoir obtenu d'autorisation écrite pour l'utiliser.

Le ministre a présenté « sincèrement » ses excuses vendredi à toute personne qu'il aurait pu blesser, mais avait assuré qu'il avait rédigé sa thèse en plus de sept ans de « façon minutieuse ».

Elle lui avait valu la mention la plus élevée, « summa cum laude », en 2007.

« Zu Guttenberg représente l'espoir de voir l'Allemagne avancer vers le futur (...) et la tâche qui attend le jeune homme politique est plus importante que l'erreur qu'il commise », écrivait le quotidien des affaires Handelsblatt lundi. « Il a encore des choses à apprendre, y compris l'humilité. »

« Mais il faut qu'il apprenne cela en étant en fonction », poursuivait le journal. « Un zu Guttenberg affaibli est mieux que pas de zu Guttenberg du tout. »

De nombreux Allemands ne sont pas d'accord avec cela, et l'ont montré par le rejet massif de la CDU à Hambourg.



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