______________________________ L'Orchestre de Paris interprète Fauré
« Voilà si longtemps que j'accompagne à l'orgue des services d'enterrement ! J'en ai par-dessus
la tête. J'ai voulu faire autre chose. ». Par ce Requiem à la distribution très originale, Paavo Järvi renoue avec Fauré,
à la discrétion paisible, aux tonalités étranges.
Le Requiem de Fauré fut dirigé par Daniel Barenboim, dans les années qui suivirent la
création du Chœur de l'Orchestre de Paris puis par Carlo-Maria Giulini. Il n'avait plus été à l'affiche depuis 1998. L'œuvre
est remarquable par sa vision de la mort non comme un passage douloureux mais comme une libération apaisée. Sa composition en 1888 est voisine
de celle de la Pavane, musique de ballet à l'harmonie audacieuse. L'Elégie de l'amour déçu - une sonate pour violoncelle restée
inachevée - est un peu antérieure mais si belle que le chef Edouard Colonne demanda en 1890 que Fauré adapte pour soliste et orchestre
sa partition lente et intense.
Pour compléter ce programme qui met à l'honneur le Chœur de L'Orchestre de Paris, deux motets
d'extrême jeunesse : le Cantique de Jean Racine et le Super Flumina babylonis dont l'Orchestre de Paris donne ici la première audition publique.
Ce programme entièrement dédié à Gabriel Fauré fera l'objet d'un enregistrement
discographique à paraitre à l'automne 2011.
Au programme :
1. Pavane pour chœur et orchestre, op.50 2. Elégie pour violoncelle et orchestre en ut mineur, op.24 3. Psaume CXXXVI Super flumina babylonis, pour chœur et orchestre 4. Cantique de Jean Racine, pour chœur
mixte et orchestre 5. Requiem, op.48
______________________________ « L'Italienne à Alger » de Rossini à l'Opéra de Limoges
Cet opéra en 2 actes de Gioacchino Rossini (1792-1868), sur un livret d'Angelo Anelli a été
créé le le 22 mai 1813 au Teatro San Benedetto de Venise. La création française a eu lieu quatre ans plus tard, à Paris,
au Théâtre des Italiens. Il sera donné les 11 et 13 mars au Théâtre-Opéra de Limoges, et les 18 et 20 mars au Grand-
Théâtre de Provence à Aix-en-Provence.
Photo
Frédéric Iovino
Avec « L'Italienne à Alger », Le jeune compositeur de 21 ans propose un nouveau «
dramma giocoso » alliant bouffonnerie, élégance et virtuosité. Il impose au public parisien son bel canto et son crescendo orchestral.
Son modèle est Mozart; son héritage celui des farces et de la comedia del l'arte – son art celui d'un génie inventif ménageant
pour les voix comme pour l'orchestre virtuosité et raffinement. Rossini ravive le comique des situations, souligne l'ironie, organise la parodie
jusqu'à la pure folie musicale.
Le voyage vers Alger ? Plutôt une échappée vers un Orient fantasmé jouant des lieux
propres au livret de la tradition des « opéras turcs ». Certains écriront avec raison de l'œuvre rossinienne qu'elle est «
une parodie de la parodie (opera buffa) d'une contrefaçon (opera seria) ». C'est dans la confrontation d'espaces impossibles, et dans un éclatement
total, que la metteur en scène Sandrine Anglade fait surgir la poésie de l'ouvrage : dans l'Orient des rêves, dans un pays au-delà
du Miroir – miroir déformant de la société du XVIIIe –, où règnent le plaisir, et surtout le désir.
Mustafà, Bey d'Alger déprime, ne supporte plus la banalité de sa femme et certainement
la sienne. Il rêve à une belle diva italienne, et pense refiler son épouse à son serviteur favori Lindoro, qui de son côté
rêve de retouver sa fiancée Isabella, qui de son côté rêve de le retrouver. Comme tout ce qui doit arriver arrive, Isabella
à la recherche de son fiancé est capturée par des pirates à la recherche d'une belle étangère sur l'ordre du
bey. Le rêve se fait donc réalité. Pas tout à fait. Isabelle a plus d'un tour dans son sac, et Mustafà va se faire rouler
dans la farine et les grandes largeurs. Isabelle et Lindoro prennent la poudre d'escampette et Mustafà revient sagement à la banalité
de sa vie.
Direction musicale, Pascal Verrot ; mise en scène, Sandrine Anglade ; assistant de mise en scène,
Alain Rauline ; mouvements chorégraphiques, Pascaline Verrier ; décors, costumes et accessoires, Claude Chestier ; conception des lumières,
Eric Blosse.
Rossini
Avec Isabella, Allyson McHardy ; Mustafà, Jonathan Veira ; Lindoro, Blagoj Nacoski ; Elvira, Marie-Bénédicte
Souquet ; Taddeo, Olivier Naveau ; Haly, Ales Jenis ;Zulma, Katherine Allen ; Madame Mustafa, Anne Minetti ; l'Orchestre de Limoges et du Limousin,
le chœur de l'Opéra-Théâtre de Limoges (chef de chœur Jacques Maresch).
Cet opéra est une reprise de la production de l'Opéra de Lille et du Théâtre de
Caen en 2007. Il est dirigé à Limoges par Pascal Verrot, qui vient pour la première fois à Limoges et mis en scène par
Sandrine Anglade, accueillie en octobre dernier pour la mise en scène de L'Amour des trois oranges de Prokofiev. Il fait également appel
à l'Orchestre de Limoges et du Limousin et au Chœur de l'Opéra de Limoges dirigé par Jacques Maresch. Pour la première fois,
ce spectacle fait l'objet d'un dispositif d'audio-description à l'intention des déficients visuels grâce à un partenariat avec
Accès culture et au soutien de la Fondation Orange.
La production de L'Italienne à Alger sera également donnée les 18 et 20 mars prochains
au Grand- Théâtre de Provence à Aix-en-Provence avec l'ensemble des équipes artistiques et techniques de l'Opéra de Limoges.
jeudi 17 février 2011
______________________________ Les sculptures de Rodin exposées à Saint-Dié étaient des copies
Des sculptures d'Auguste Rodin exposées à Saint-Dié (Vosges) en 2010 étaient bien
des contrefaçons, a estimé mercredi le juge des référés d'Epinal qui a donné raison au musée Rodin de
Paris, ayant droit du célèbre sculpteur.
Ce musée reprochait à l'organisateur de l'exposition »Sculptures monumentales des maîtres
du XXe siècle » d'avoir présenté, entre juillet et octobre 2010, des œuvres exposées comme étant des exemplaires
originaux.
Parmi elles, un bronze visible à Saint-Dié, baptisé « Adam », avait été
réalisé à partir d'un modèle en plâtre incomplet et était dépourvu de bras gauche, contrairement à
la véritable version exposée à Paris.
La ville de Saint-Dié avait d'abord expliqué qu'il s'agissait d'une autre œuvre de Rodin, puis
avait soutenu que la sculpture avait été fondue dans un moule original.
« Ces explications sur cette statue tirée d'un prétendu moule original réalisé
par Rodin (...) n'apportent aucun éclairage sur les conditions dans lesquelles ce bronze a été coulé et l'époque de
sa réalisation », note le juge des référés d'Epinal.
« Il demeure donc une flagrante incertitude quant à la provenance ou l'authenticité de cette
œuvre originale ou reproduction qui permet de la qualifier de contrefaçon », poursuit le jugement.
Deux autres œuvres, qui ne présentaient pas la mention « copie », ont également été
reconnues comme ayant « l'apparence de contrefaçons ».
« Le juge des référés a reconnu le caractère douteux de la provenance de ces
bronzes », s'est réjoui auprès de l'AFP l'avocat du musée Rodin, Me Nicolas Pasina.
« Mais on ne sait pas à qui ces statues litigieuses appartiennent: la ville de Saint-Dié
est venue à l'audience, mais le propriétaire des œuvres, lui, n'est pas intervenu », a déploré l'avocat.
Deux enquêtes pénales sont en cours: l'une à Nancy, l'autre à Saint-Tropez où
la même exposition, avec les mêmes œuvres litigieuses, avaient été présentées courant 2010.
Mais où est donc le problème ?
jeudi 17 février 2011
______________________________ Le décès de François Nourissier est décédé
L'écrivain François Nourissier, 83 ans, est mort mardi, a-t-on appris mercredi auprès
de l'Académie Goncourt, dont il avait été membre pendant une trentaine d'années avant d'en démissionner en 2008 pour
raisons de santé.
Né à Paris le 18 mai 1927, auteur de près de 25 ouvrages, il a été couronné
par le Grand prix du roman de l'Académie française en 1965 pour « Une histoire française » et le prix Femina en 1970 pour
« La Crève »
François Nourrissier
Elu à l'Académie Goncourt en 1977 où il succède à Raymond Queneau, il en
deviendra secrétaire général en 1983 avant d'en être le président de 1996 à 2002.
Marié à trois reprises, il était père de trois enfants.
Une cérémonie aura lieu au crématorium du cimetière parisien du Père Lachaise
vendredi à 14h00.
jeudi 17 février 2011
______________________________ François Nourissier s'était investi pour le Goncourt des lycéens
L'écrivain François Nourissier, décédé mardi, s'était battu quand
il était président de l'Académie Goncourt pour imposer le Goncourt des lycéens, « une décision qui marquera l'histoire
»
de l'Académie, selon Edmonde Charles-Roux, membre de la prestigieuse institution.
C'est François Nourissier qui avait pris « la décision de lancer l'aventure, aussitôt
convaincu par la capacité des lycéens à relever ce défi », rappelle pour sa part Alexandre Bompard, PDG de la Fnac, enseigne
à l'initiative de ce Prix avec le rectorat de Rennes.
La « plus grande notoriété de François Nourissier viendra du succès extraordinaire
du Goncourt des lycéens », a renchéri sur France Info Edmonde Charles-Roux, qui avait aussi soutenu sa création en 1988.
« Pourtant, il y a avait énormément d'opposition à ce projet à l'intérieur
même de l'Académie et chez beaucoup d'enseignants », a-t-elle poursuivi.
« Cet homme passionné aura vécu toute sa vie pour la littérature. A ce titre, il
souhaitait tout mettre en œuvre pour encourager la découverte et ouvrir les portes du roman contemporain à la jeunesse », poursuit M.
Bompard.
Chaque année, le Goncourt des lycéens consiste à faire lire à des jeunes la douzaine
de romans de la sélection de l'Académie Goncourt, parmi lesquels ils choisissent leur propre lauréat.
En novembre dernier, les jeunes jurés avaient couronné Mathias Enard et son roman « Parle-leur
de batailles, de rois et d'éléphants » (Actes Sud), quand leurs aînés récompensaient Michel Houellebecq pour «
La
carte et le territoire » (Flammarion).
jeudi 17 février 2011
______________________________ Une comédie satirique sur les Juifs et les nazis bien accueillie à Berlin
Une comédie autrichienne mettant en scène Juifs et nazis a été accueillie sous
les applaudissements mercredi à la Berlinale où le film était présenté hors compétition.
Le réalisateur de « Mein Bester Freund » (Mon meilleur ami), Wolfgang Murnberger, 50 ans, a
reconnu qu'une satire sur les horreurs du régime nazi relevait d'un exercice périlleux, tout en estimant que le public était prêt
pour une telle approche.
« Par le passé, je pensais qu'un tel sujet ne pouvait être abordé qu'au travers d'un
film tel que La liste de Schindler pour être politiquement correct », a expliqué M. Murnberger au cours de la traditionnelle conférence
de presse, en faisant allusion au film de Steven Spielberg.
« Mais je me suis rendu compte qu'on pouvait faire plus que de montrer des Juifs derrière des barbelés
dans des uniformes de prisonniers de camp de concentration — l'idée étant que dans une histoire comme celle-ci le Juif est le héros
»,
a-t-il ajouté.
Le héros en question est joué par Moritz Bleibtreu, très connu dans le monde germanophone,
qui incarne un fils de famille riche, propriétaire d'une galerie d'art à Vienne.
Mais son ami d'enfance rejoint les SS et fait arrêter sa famille pour pouvoir s'emparer d'un tableau
de Michel-Ange réclamé par l'Italie.
Le tableau se révèle être un faux, et le SS fait sortir Bleibtreu d'un camp de concentration
pour l'aider à retrouver l'original. Un accident d'avion permet au héros de revêtir l'uniforme nazi et, à l'aide de «
Sieg
Heil », de se lancer dans une course éperdue pour sauver sa mère, et se sauver lui-même.
Un happy-end voit l'ami d'enfance puni, le héros sauvé, et le tableau retrouvé dans un
lieu étrange.
« C'était difficile de maintenir l'équilibre entre comédie et tragédie. Je
voulais montrer des aspects de l'Histoire vraie — par exemple des prisonniers dans un camp de concentration — comme toile de fond d'une fiction »,
a déclaré M. Murnberger.
« Je suis un metteur en scène autrichien — c'est peut-être pour cela que j'ai osé
faire un tel film. Je suis curieux de voir comment il sera perçu en Allemagne », a-t-il ajouté.
Des films plus légers sur l'ère nazie n'ont pas toujours reçu un bon accueil à
la Berlinale.
L'an dernier, le film « Jud Suess » dans lequel Bleibtreu jouait le rôle de Joseph Goebbels
avait été hué, et en 2007, la comédie « Mein Führer — la vérité sur Adolf Hitler » avait été
très mal accueillie par les critiques.
jeudi 17 février 2011
______________________________ Fréquentation en hausse des salles de cinéma en 2010
Plus de 65% de la population de France métropolitaine s'est rendue au cinéma en 2010, dont les
« habitués » en forte hausse, ont assuré à eux seuls près de trois quarts des entrées, selon Médiamétrie.
Plus de 65% de la population de France métropolitaine s'est rendue au cinéma en 2010, dont les
« habitués » en forte hausse, ont assuré à eux seuls près de trois quarts des entrées, selon Médiamétrie.
L'institut Médiamétrie, qui a rendu public mercredi les résultats de son étude
sur 2010 (28.148 interviewes du 04/01/2010 au 2/01/2011) confirme que 2010 fut une année record pour les salles obscures en France avec 206,5 millions
d'entrées - chiffre record depuis 1967 selon le CNC, le Centre national du cinéma.
Selon cette étude, « 37,6 M de personnes vivant en France métropolitaine se sont rendues
au cinéma au cours des 12 derniers mois », soit 65,4% de la population. Ce taux record, souligne Médiamétrie, dépasse 2008,
année exceptionnelle due à « Bienvenue chez les Ch'tis » qui atteignait déjà 63,3%, et la moyenne de la décennie
2000-2010, à 60,6%.
Le record 2010 a été atteint grâce à plusieurs films et sans « blockbuster
»
notable, selon l'étude.
« Pas moins de 16 films ont dépassé les 3 millions d'entrées contre onze en 2009,
dix en 2008 et neuf en 2007 » avec, en tête: « Harry Potter et les reliques de la mort », premier volet du chapitre 7 de la saga (en
attendant le suivant en juillet), suivi par « Les Petits mouchoirs » (record français avec plus de 5 M), « Inception », «
Shrek
4 » et « Alice au pays des merveilles ».
« En revanche, en 2010 aucun film n'a atteint les 6 millions d'entrées ce qui n'était pas
arrivé depuis 1992 », note Médiamétrie.
Autre phénomène remarquable, la part croissante dans les salles des « habitués
»,
ceux qui vont « au moins une fois par mois au cinéma »: l'an dernier, ils représentaient 22,9% des Français, soit + 12% (et
13 M de spectateurs) de plus en un an et 71,9% des entrées, contre 69,5% en 2009.
En détaillant ses résultats, Médiamétrie constate que l'augmentation du nombre
des spectateurs a concerné l'ensemble des catégories de population et tranches d'âge.
Le succès des « Petits mouchoirs », de Guillaume Canet, a attiré vers les salles 12,5%
de 25-34 ans supplémentaires par rapport à 2009.
Quant aux 15-19 ans, ils restent la catégorie la mieux représentée au cinéma puisque
91,5% d'entre eux y sont allés au cours des 12 derniers mois, en hausse de 16% en un an.
Selon l'Observatoire du Public des films, ce sont des films comme « Harry Potter », « Inception
»,
« Alice au pays des merveilles » ou « Twilight » qui les ont le plus attirés.
Parmi les « habitués », les mieux représentés sont les jeunes (15-24 ans : 27,9%)
et les seniors (50 ans et plus: 30,1%). Les seniors ont d'ailleurs assuré le succès du film de Xavier Beauvois, « Des hommes et des Dieux »
?
avec 3,2 M d'entrées, puisque plus de six spectateurs sur dix (62,4%) avaient 50 ans et plus.
jeudi 17 février 2011
______________________________ Renvoi des Palmes académiques : Chartel accuse le coup et se plante dans une rhétorique
bizarre
Le ministre de l'Education, Luc Chatel, a estimé mercredi que la décision prise par 47 personnes
de renvoyer leurs Palmes académiques en guise de protestation contre la politique actuelle n'était « pas très digne », dénonçant
une « instrumentalisation à des fins partisanes ».
Quarante-sept personnes décorées des Palmes académiques, principale distinction de l'Education
nationale, ont décidé de les renvoyer, en lançant « L'appel des 47 » contre la politique éducative du gouvernement
dans l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo de mercredi.
« Les Palmes académiques sont un ordre très ancien (...) et qui a été créé
pour valoriser, reconnaître l'engagement de nos concitoyens vis-à-vis de leur école et reconnaître les services rendus à
l'enseignement », a déclaré M. Chatel, à la sortie d'un conseil des ministres d'une durée particulièrement longue
(près d'1h45).
« Ca n'est donc pas un signal de soutien vis-à-vis d'une politique éducative. C'est absurde.
Je refuse l'instrumentalisation d'un ordre républicain à des fins partisanes, je ne l'accepte pas », a-t-il poursuivi.
Le ministre de l'Education a assuré « accepter qu'on critique (sa) politique ». «
Et il
ne m'a pas échappé que ceux qui veulent la critiquer le font régulièrement », a-t-il dit.
« Mais je refuse qu'on instrumentalise un ordre républicain aussi ancien (...). C'est un comportement
qui n'est pas très digne vis-à-vis des dizaines de milliers de nos concitoyens dont on a reconnu le mérite », a-t-il fait valoir.
Les « 47 » ont renvoyé leurs Palmes pour protester principalement contre les suppressions de
postes d'enseignants, mais aussi contre la prime aux recteurs, la remise en cause de la scolarisation des moins de trois ans et les politiques concernant
la formation des enseignants et la carte scolaire.
Ils sont professeurs, directeurs d'écoles, principaux de collèges ou proviseurs de lycées,
dont une grande partie à la retraite.
L'ordre des Palmes académiques comprend trois grades: chevalier, officier et commandeur. Quatre commandeurs
ont signé l'appel, dont Hugues Chap, doyen honoraire de la faculté de Médecine de Toulouse-Purpan.