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lundi 14 février 2011

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Boris Gougounov à l'Opéra de Nice

Lire la critique de Jean-Luc Vannier pour musicologie.org

  lundi 14 février 2011

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Spectacle hommage à  Norbert
Glanzberg (1910-2001) à la Gaité
Montparnasse


lundi 14 février 2011

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Le bal : une exposition au Centre
national de la danse à Pantin

Frôlements des corps, tourbillonnements, rose de la chair entraperçu, le bal, né à la cour du roi en figures ordonnées, a débordé les cadres initiaux pour s'aventurer dans des comportements transgressifs, à l'image de la valse, éminemment scandaleuse à ses débuts.

« Scènes de bals, bals en scènes »: une exposition au Centre national de la danse à Pantin (Seine-Saint-Denis), puis du 5 mai au 10 juin au Théâtre national de Chaillot à Paris, retrace l'histoire du bal du Moyen-Age à nos jours ...et permet de s'y essayer.

Pendant la durée de l'exposition à Paris, le public sera invité à venir danser, guidé par des chorégraphes ou leurs interprètes, au son des « flonflons » de bals sous toutes leurs formes: africain, sévillan et celtique.

Summum, le bal masqué et costumé qui autorisera les effleurements secrets ou des ébauches de rencontres, suivi par le bal Gershwin entre jazz et ragtime.

La mise en scène des corps, la rencontre amoureuse, la fête, et un constant va et vient entre « ordre et désordre » sont en effet des données constantes des rituels du bal qui ont évolué au fil du temps.

Ainsi, sous l'étendard « luxe, ordre et beauté« , les bals à leur naissance au Moyen-Age visaient « à mettre en avant un idéal de beauté », selon Sophie Jacotot, l'une des commissaires de l'exposition.

Selon « un véritable cérémonial, sans aucune place pour la spontanéité », on danse devant le roi et la reine, pour montrer l'éclat de la cour, rendre compte des hiérarchies sociales, jusqu'à l'apothéose du bal mondain au XIXe siècle, tant pour la noblesse que pour la bourgeoisie.

Mais déjà les cadres explosent. Très loin de l'image actuelle d'une danse un peu ringarde, la valse par exemple est jugée « révolutionnaire » au XIXe siècle parce qu'elle se recentre sur le couple et permet de « tourbillonner dans les bras d'un homme », un véritable attentat à la pudeur. Jusqu'à ce que la valse musette devienne la reine des bals populaires.

La polka, également, venue d'Europe de l'Est, fait sensation puisqu'elle est une danse sautée et permet d'entrevoir les jambes des femmes, puis viennent le cancan, emblématique de la frivolité à la française, et le tango argentin dont la sensualité est, pour l'Eglise notamment, un signe de dépravation.

Le bal, devenu public, n'a cessé d'évoluer et de se diversifier jusqu'aux formes récentes: discothèques ou rave-parties. « Des avatars » du bal, selon Sophie Jacotot, puisqu'elles partagent les mêmes enjeux: séduction, divertissement collectif, consommation d'alcool.

Aujourd'hui, le bal connaît un renouveau grâce aux soirées salsa prisées par les jeunes, aux bals traditionnels régionaux, aux reconstitutions de bals historiques, grâce aussi à des associations qui font revivre les guinguettes des bords de la Marne.

En accompagnement des bals et des spectacles donnés pendant la durée de l'exposition, des conférences dansées sont organisées et des projections de films liés au bal, comme « Madame Bovary » de Vincente Minnelli ou « On achève bien les chevaux » de Sydney Pollack.

lundi 14 février 2011

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L'inamovible mais quand même
oxydable Peter Alexander est mort

Le chanteur et comédien autrichien Peter Alexander, vedette populaire depuis les années 1950, en Allemagne, Autriche et Suisse, est décédé samedi à l'âge de 84 ans, a annoncé sa porte-parole, Erika Swatosch, à l'agence de presse autrichienne APA.

Selon des informations non-confirmées, il serait décédé dans un hôpital à Vienne, où il résidait.

Extrêmement populaire dans les pays de langue allemande, Peter Alexander a été la vedette d'environ 50 films, une quarantaine d'émissions de télévision produites par lui-même et a enregistré près de 120 disques.

Depuis la mort en 2003 de son épouse, Hilde, il vivait retiré à Vienne. En mars 2009, il avait eu la douleur de perdre sa fille, Susanne Neumayer-Haindinger, dans un accident de voiture en Thailande.

Né en 1926, de son vrai nom Peter Alexander Neumayer, fils de banquier, jeune soldat de la Wehrmacht ayant passé un an dans un camp de prisonniers de guerre de l'armée britannique, il a vite abandonné des études de médecine pour embrasser la carrière de comédien, puis de chanteur.

Dès 1952, sa première chanson, « Les jambes de Dolores » est un immense succès populaire. La même année, il débute au cinéma sous la direction d'Eduard Borsody dans « Mélodie perdue ».

Suivront d'innombrables films, essentiellement des comédies musicales ou des opérettes comme « La Veuve joyeuse » (1962). De cette longue carrière cinématographique émerge un film à part, en 1965, à sketches, tourné par Axel von Ambesser, Alfred Weidenmann et Rolf Thiele: « Carrousel d'amour », avec Anita Ekberg, Curd Jürgens, Nadja Tiller, Gert Fröbe et Heinz Rühmann.

Parmi ses spectacles télévisés ayant connu le plus de succès figurent « Un Viennois à Paris » et le « Peter Alexander Show », qui a recueilli jusqu'à 79% d'audience, encore aujourd'hui le record absolu dans les pays de langue allemande.

Dans ses émissions, Peter Alexander avait fait défiler une panoplie de stars: Montserrat Caballé, Placido Domingo, Agnès Bal tsa, Liza Minelli, Barry Manilow, Tom Jones, Johnny Cash, Richard Chamberlain, Gilbert Bécaud, Mireille Mathieu ou encore Milva.

lundi 14 février 2011

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« Shoot the farmer » : les colon
racistes d'Afrique du Sud ont la
mémoire courte

Le chanteur irlandais Bono a relancé dimanche la polémique en Afrique du Sud sur une chanson de l'époque de la lutte contre l'apartheid, « Shoot the farmer » (Tirez sur le fermier), accusée par un groupe de pression blanc de promouvoir la haine raciale.

Cette chanson est au cœur d'une polémique opposant le leader de la ligue de la jeunesse de l'ANC, le parti au pouvoir, Julius Malema, à un groupe de pression pro Afrikaner qui souhaite l'interdiction de ce texte prônant, selon lui, la haine raciale.

Dimanche, le chanteur de U2 qui se trouve à Johannesburg pour un concert, a déclaré dans une interview au Sunday Times que « Shoot the farmer » conservait toute sa place mais que ce type de texte ne devait pas être interprété dans n'importe quel contexte.

« Quand j'étais enfant, je chantais des chansons que mes oncles chantaient, des chants de révolte des premiers temps de l'Armée républicaine irlandaise », parlant de fusils et de préparation à l'action, a déclaré l'artiste.

« Tout dépend d'où et quand vous chantez ce type de chants. Il y a des règles pour ce genre de musique », a-t-il tempéré.

Les commentaires sur les radios et sur internet sont allés bon train pour savoir si les propos de Bono constituaient un soutien à Julius Malema, le bouillonnant dirigeant de la jeunesse du Congrès national africain (ANC) ou au contraire à Afriforum, un groupe de pression qui cherche à faire interdire la chanson et a attaqué Malema devant la justice pour l'avoir chantée en public.

« C'est un discours de haine. Ils ne savent rien de notre histoire », a accusé un auditeur de Talk Radio 702.

Dans « Shoot the farmer », on peut entendre « Awudubele (i)bhulu » (« Tirez sur les Boer » en zoulou), les Boer désignant en afrikaans les fermiers néerlandais qui ont colonisé l'Afrique du sud.

Afriforum considère que dans la chanson, le terme Boer doit être pris au sens large et désigne à la fois les fermiers, les Blancs et les Afrikaners.

Le chant repris par Julius Malema avait soulevé un vif débat l'an dernier après le meurtre en avril du leader blanc Eugène Terreblanche, qui fut un farouche partisan de l'apartheid.

Le chef du Mouvement de résistance afrikaner avait été tué dans sa ferme apparemment à la suite d'une querelle avec deux de ses employés noirs pour des salaires impayés.

La violence dans les régions rurales est une question très sensible depuis la chute de l'apartheid en 1994, ayant fait de nombreuses victimes, noires et blanches.

Le groupe U2 s'est engagé dans les années 80 dans la lutte contre l'apartheid.

lundi 14 février 2011

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Films en 3 dimensions à la Berlinale

Avec trois films en 3D, la Berlinale a pris du relief dimanche pour danser sur les épaules de Pina Bausch avec Wim Wenders, fouiller la grotte Chauvet avec Werner Herzog et s'en laisser conter par Michel Ocelot.

Michel Ocelot, le père de Kirikou, dépositaire d'un savoir-faire à la française du film d'animation, s'est lancé dans cette nouvelle technologie pour faire vivre ses « Contes de la Nuit » en trois dimensions, seul film français en lice pour l'Ours d'or qui sera décerné samedi.

Chaque nuit, deux enfants et un vieux maître se retrouvent dans un cinéma désaffecté - hommage de l'artiste aux petites salles qui meurent - pour y faire vivre des histoires qu'ils inventent au fur et à mesure: on y croise un loup-garou sacrifié par sa belle, un jeune homme trop honnête aux Caraïbes, un magicien du tam-tam en Afrique, un cheval qui parle au Tibet...

Dans cet univers magique, le bien finit toujours par triompher du mal, de la cupidité, de l'arrogance et des préjugés.

Pour dessiner son nouveau monde, Michel Ocelot, 67 ans, qui se vit d'abord comme un conteur, a conjugué sa maîtrise classique des silhouettes découpées, telles qu'elles existent depuis plus d'un siècle, à un décor en relief, réellement magique, grâce à l'appui du studio Mac Guff.

Les wonderboys français de la 3D qui ont épaté Hollywood avec « Moi, moche et méchant » (Despicable Me) pour le compte du studio Universal s'apprêtent d'ailleurs à récidiver avec « Kirikou et les hommes et les femmes » en relief (sortie prévue en décembre 2012), a indiqué Michel Ocelot à l'AFP.

« Je me suis bien amusé », confie-t-il. « Mais l'important, c'est d'avoir des choses à dire, de belles images à montrer et quelque chose à partager avec les gens. La 3D ce n'est qu'un tournevis ».

C'est également ce que signifie Wim Wenders en finalisant un projet cher à son cœur et envisagé de longue date avec son amie Pina Bausch, chorégraphe allemande (et universelle) disparue en 2009.

Après la mort brutale de cette papesse de la danse contemporaine, le road movie initial escortant la compagnie de Pina Bausch sur les routes est devenu « un travail de deuil, mais pas un travail triste », a souligné le cinéaste allemand.

En dépit des contraintes techniques qu'elle impose - tourner « avec deux caméras et une grue comme un dinosaure » - le réalisateur des « Ailes du désir » estime que la « 3D est comme taillée pour la danse. »

« Pina » présenté hors compétition et sous-titré « Danse, danse, ou nous sommes perdus », conjugue les témoignages pudiques des danseurs et danseuses de la troupe à des images d'archives et des séquences de danse, extraites des grandes créations de Pina Bausch, « Café Müller » ou « Le sacre du printemps ». Mais aussi filmées loin de la scène, sur les trottoirs de Wuppertal, cité industrieuse de l'Ouest allemand et berceau de la compagnie.

Dans une usine rouillée, dans le tram suspendu (la curiosité de la ville), au bord d'une gigantesque excavation minière, les protégés de Pina Bausch improvisent des solos ou des duos qui sont leurs hommages funèbres.

C'est encore en 3D qu'un autre Allemand, Werner Herzog a emmené les spectateurs en voyage vers le centre de la terre avec « La Grotte des rêves oubliés » (Cave of Forgotten Dreams): une occasion unique de mettre en relief, au sens propre, les peintures rupestres de la grotte Chauvet, en Ardèche (sud de la France), vieilles de 30.000 ans et qui ne furent découvertes qu'en 1994.

La 3D transporte le spectateur en ces temps immémoriaux pour contempler les plus vieux dessins connus de l'humanité à ce jour.

 

lundi 14 février 2011

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« Renouveau » culturel après la
censure du régime Ben Ali

Brutalisés et malmenés pendant la révolte en Tunisie, des artistes tunisiens qui ont dû composer avec la censure du régime Ben Ali, veulent désormais laisser exploser leur créativité.

Pour Nasreddine Shili, cinéaste considéré comme l'un des plus prometteurs, la révolution du Jasmin va marquer le début « d'un renouveau artistique ».

« On se demande ce que la révolte du peuple dont nous faisons partie va vraiment apporter même si on vit une sorte de nouvelle naissance artistique en symbiose avec notre peuple », confie-t-il à l'AFP.

Les artistes tunisiens n'avaient pas été épargnés par la répression qui a accompagné les derniers jours du régime Ben Ali : le 11 janvier, ils ont été sévèrement malmenés par les forces de l'ordre durant une manifestation devant le théâtre municipal de Tunis.

Le rappeur tunisien « El General Lebled » (le général du pays) avait également été incarcéré trois jours pour avoir chanté « Président, ton peuple est mort ».

Un mois après la fuite des Ben Ali en Arabie Saoudite, le 14 janvier, des dizaines de manifestations culturelles ont été prévues dimanche à Tunis et dans le reste du pays, en particulier dans les localités d'où est partie la révolte.

Un concert doit notamment se tenir dimanche soir à Kasserine (centre) avec la participation d'artistes et de groupes comme Garby's, Mahdi Carthagods, Mehdi R2M, Lak3y.

Kasserine est une ville misérable de 100.000 habitants, où le président Ben Ali avait lâché ses snipers dans un ultime sursaut de répression, et où selon des sources hospitalières, 25 manifestants, essentiellement des jeunes, ont été tués.

D'autres manifestations sont encore prévues courant février dans tout le pays, y compris des représentations de pièces de théâtre censurées sous l'ancien régime.

Récemment, le ministre tunisien de la Culture Ezzeddine Beschaouch a assuré à la presse qu'il « n'y aura plus jamais de censure dans tous les domaines de la culture ». Il a également annoncé que « les comités de lecture des œuvres culturelles », l'organe de censure, auxquels les créateurs étaient soumis n'existait plus.

Nasreddine Shili se souvient que « sous Ben Ali », il « n'a jamais pu écrire un vrai scénario » alors il présentait de « faux scénarios au chef du département des œuvres culturelles, pour être malin ».

« On n'est pas encore totalement habitués à la liberté », ajoute ce réalisateur de deux courts métrages, Boutelis (histoire sur une dictature de palais) et l'autre Shak-Wak (sur le rôle de l'Etat qui impose ses imams).

Pour les comédiens qui ne « travaillaient jusqu'à présent qu'environ 10 à 20 jours par an pour un salaire de misère », dit-il encore, « une page va se tourner dans la nouvelle Tunisie », qui ne compte, selon lui, que 12 salles de cinéma dont 8 à Tunis. « Il y a également 200 maisons des jeunes et 50 centres culturels qui pourraient être utilisés ».

La grande priorité sera de rétablir une véritable production cinématographique avec une véritable distribution, ajoute le cinéaste dont le film préféré reste « L'homme de cendres », réalisé en 1986 par Nouri Bouzid.

Sélectionné lors du Festival de Cannes en 1986, ce film raconte l'histoire d'un jeune ébéniste de Sfax (sud), Hachemi, qui a été violé dans son enfance par un contremaître, et qui doit suivre la décision de ses parents de se marier.

lundi 14 février 2011

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Huit pièces volées au Musée
égyptien, dont une statue de
Toutankhamon

Huit pièces de grande valeur représentant notamment le pharaon Toutankhamon ont disparu du Musée égyptien du Caire, a révélé un inventaire effectué après les manifestations antigouvernementales qui ont eu lieu tout près, place Tahrir.

« Une statue en bois recouverte d'or du roi de la XVIIIème dynastie Toutankhamon porté par une déesse » ainsi que la partie supérieure d'une autre statue du même pharaon en train de lancer un harpon ont été volées, a annoncé dimanche le patron des antiquités égyptiennes, Zahi Hawass.

Le Musée égyptien du Caire recèle des pièces antiques inestimables, dont le trésor funéraire de Toutankhamon et de nombreuses momies royales. Environ 100.000 pièces sont exposées dans sa centaine de salles, et 50.000 autres reposent dans les réserves.

Une statue en calcaire du pharaon Akhénaton portant un plateau d'offrandes, une autre de son épouse Néfertiti en train de faire des offrandes et la tête en grès d'une princesse d'Amarna, l'ancienne capitale d'Akhénaton, ont aussi disparu.

La statuette d'un scribe d'Amarna, un ensemble de onze statuettes funéraires (ouchabtis) de Yuya, un puissant courtisan de la XVIIIème dynastie qui régna il y a plus de 3.000 ans et enfin une amulette représentant un scarabée et appartenant à Yuya ont également été dérobés.

Ces vols ont été découverts lors d'un inventaire effectué par le personnel du Musée après que des inconnus eurent réussi à pénétrer dans le bâtiment le 28 janvier, profitant du rassemblement de manifestants antigouvernementaux sur la place Tahrir, qui jouxte le musée.

« Malheureusement, ils ont découvert que des objets avaient disparu du Musée », a indiqué M. Hawass, qui est aussi secrétaire d'Etat aux Antiquités.

Une enquête a été ouverte pour retrouver à la fois les auteurs des vols et les pièces disparues, a-t-il ajouté, précisant que l'armée avait « réussi à arrêter certains des criminels pendant qu'ils essayaient de fuir le 28 janvier ».

Un lieutenant-colonel de l'armée a confirmé à l'AFP que « deux, trois personnes » avaient été arrêtées après avoir cassé une vitre du musée pour y pénétrer.

Le directeur du Musée, Tarek al-Awadhi, a précisé que les vols avaient eu lieu le 28 janvier, « lorsque des pillards sont entrés dans le musée, cassant 13 vitrines et 70 pièces ».

« Nous avons fini l'inventaire de huit vitrines et nous avons tout retrouvé. Les pièces volées ont été prises de trois autres vitrines, et nous continuons notre inventaire », a-t-il précisé.

Deux momies de l'époque pharaonique entreposées au Musée égyptien ont aussi été lourdement endommagées lors d'une tentative de vol à la même période, avait déjà annoncé M. Hawass.

Profitant de l'incendie du siège du Parti national démocrate (PND) de l'ex-président égyptien Hosni Moubarak, un bâtiment voisin, des inconnus avaient escaladé les grilles, cassé une vitre et s'étaient introduits dans le musée pour dérober les momies.

Mais les manifestants avaient arrêté les voleurs, en collaboration avec les forces de sécurité. Des centaines de personnes avaient ensuite formé une chaîne humaine autour des grilles de l'imposant bâtiment rose, pour empêcher toute incursion.

Les violences qui se sont produites près du Musée ont inquiété le monde entier. Le 2 février, alors que partisans et opposants du régime s'affrontaient à coups de pierres et de projectiles divers, deux cocktails molotov étaient tombés à l'intérieur de l'enceinte, enflammant un arbre.

L'Unesco a lancé un appel à la sauvegarde du patrimoine de l'Egypte pendant le soulèvement, réclamant des mesures pour protéger « les trésors » du pays.


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