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samedi 12 février 2011

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Le requiem allemand de Brahms par
l'Ensemble Vocal de Lausanne

Le Sinfonia Varsovia est dirigé pour l'occasion par le Suisse Michel Corboz, fondateur et directeur de l'Ensemble Vocal de Lausanne également présent.

Un requiem allemand, opus 45, avec Sónia Grané (soprano), Peter Harvey (baryton), Ensemble Vocal de Lausanne, Sinfonia Varsovia, Michel Corboz (direction).

samedi 12 février 2011

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Les nominations aux « Victoires de
la Musique Classique » 2011

Liste des artistes nommés pour les « Victoires de la Musique Classique » 2011, dont six seront primés lundi soir lors d'une cérémonie retransmise sur France 3 et France Musique en direct de la Cité des Congrès de Nantes.

Révélation soliste international

  • François Dumont, piano
  • Yann Levionnois, violoncelle
  • Fabrice Millischer, trombonne

Révélation artiste lyrique

  • Gaëlle Arquez, soprano
  • Alexandre Duhamel, baryton
  • Clémentine Margaine, mezzo-soprano

Soliste Instrumental

  • André Cazalet, cor
  • Bertrand Chamayou, piano
  • Nemanja Radulovic, violon

 Artiste lyrique

  • Katherine Deshayes, mezzo-soprano
  • Sophie Koch, mezzo-soprano
  • Patricia Petitbon, soprano

 Compositeur

  • Georges Aperghis, Seesaw
  • Karol Beffa, Concerto pour guitare
  • Thierry Escaich, Alleluias pro amni tempore

 Enregistrement

  • Jules Massenet : « Ne me refuse pas » avec Marie-Nicole Lemieux, Orchestre National de France dirigé par Fabien Gabel, Naïve
  • Maurice Ravel : Les concertos pour piano, Pierre-Laurent Aimard, The Cleveland Orchestra, Direction Pierre Boulez, Deutsche Grammophon
  • Camille Saint-Saens: Intégrale de la musique de chambre avec vents, les Solistes de l'Orchestre de Paris avec Laurent Wagschal et Pascal Godart, Indésens

samedi 12 février 2011

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Les nominations aux Grammy
Awards 2011

Voici les nominations dans les principales catégories des 53e Grammy Awards, qui seront remis dimanche à Los Angeles:

Meilleur enregistrement

  • « Nothin' on you », B.o.B avec Bruno Mars
  • « Love the Way you Lie », Eminem et Rihanna
  • « Fuck You! », Cee Lo Green
  • « Empire State of Mind », Jay-Z et Alicia Keys
  • « Need You Now », Lady Antebellum.

 Album de l'année

  • « The Fame Monster », Lady Gaga
  • « Recovery », Eminem
  • « The Suburbs », Arcade Fire
  • « Need You Now », Lady Antebellum
  • « Teenage Dream », Katy Perry.

 Chanson de l'année (remise aux auteurs)

  • « Beg, steal or borrow », Ray LaMontagne
  • « Fuck you », Cee Lo Green, Philip Lawrence et Bruno Mars
  • « The house that built me », Tom Douglas, Allen Shamblin
  • « Love the way you lie », Alexander Grant, Holly Hafferman et Marshall Mathers
  • « Need you now », Dave Haywood, Josh Kear, Charles Kelley et Hillary Scott

Révélation de l'année

  • Justin Bieber
  • Drake
  • Florene & The Machine
  • Mumford & Sons
  • Esperanza Spalding

Meilleure interprétation vocale féminine pop

  • « King of Anything », Sara Bareilles
  • « Halo », Beyonce
  • « Chasing Pirates », Norah Jones
  • « Bad Romance », Lady Gaga
  • « Teenage Dream », Katy Perry.

Meilleure interprétation vocale masculine pop

  • « Haven't Met you Yet », Michael Buble
  • « This is It », Michael Jackson
  • « Whataya Want from Me? », Adam Lambert
  • « Just the way You Are », Bruno Mars
  • « Half of My Heart », John Mayer.

Meilleur album vocal po

  • « My world 2.0 », Justin Bieber
  • « I Dreamed a dream », Susan Boyle
  • « The Fame monster », Lady Gaga
  • « Battle studies », John Mayer
  • « Teenage dream », Katy Perry

Meilleur album de rock

  • « Emotion & Commotion », Jeff Beck
  • « The Resistance », Muse
  • « Backspacer », Pearl Jam
  • « Mojo », Tom Petty And The Heartbreakers
  • « Le Noise », Neil Young

 

  samedi 12 février 2011

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Un intermittent doit rembourser
35.400 € d'indemnités, la profession
indignée

Le Syndicat national des arts vivants (Synavi) et la vice-présidente EELV du conseil régional de Basse-Normandie ont déploré vendredi la condamnation par la justice d'un intermittent du spectacle à rembourser un trop perçu d'indemnités chômage de 35.447 euros.

Le tribunal des affaires civiles de Caen a condamné mardi un comédien / metteur en scène à reverser cette somme aux ex-Assedic car il avait comptabilisé dans ses demandes d'indemnité des heures de travail considérées par Pôle Emploi comme des heures d'enseignement.

Pour le Synavi, « l'attitude de Pôle emploi est intolérable » et le jugement « extrêmement grave ». Il « témoigne de la méconnaissance des métiers des artistes aujourd'hui qui interviennent de plus en plus pour initier différents publics aux pratiques artistiques », a estimé le syndicat dans un communiqué distinct.

« On touche là à un combat clé du Synavi depuis 10 ans qui est de faire reconnaître l'artiste intervenant et pas seulement l'artiste interprète. Mais à notre connaissance, c'est la première fois que l'on voit une telle condamnation », a indiqué Laurent Frattale, délégué national du Synavi.

Pascale Cauchy, vice-présidente EELV du conseil régional de Basse-Normandie chargée de la culture, estime dans un communiqué qu'il « est temps d'en finir avec cette hypocrisie, de donner un statut respectueux des artistes ».

Selon EELV, ce comédien « actuellement au RSA et touchant moins de 500 euros par mois, après avoir perdu statut d'intermittent en 2005, se voit condamné à verser sans délais l'équivalent de 70 mois de revenus qu'il touche aujourd'hui et ce, pour des faits datant d'il y a plus de 7 ans ».

La réglementation veut qu'au delà de 55 heures par an, les « actions artistiques » soient comptabilisées comme des heures d'enseignement et non comme du temps co0mptant pour le statut d'intermittent, a-t-il ajouté.

 

samedi 12 février 2011

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Hausse de la redevance musicale :
inacceptable pour les restaurateurs

Les organisations patronales de la restauration s'opposent à l'augmentation de la redevance sur la musique diffusée dans les bars et restaurants imposée par la Société pour le perception de la rémunération équitable (Spre), a-t-on appris auprès des professionnels.

En plus de la Sacem, destinée aux auteurs et compositeurs, la Spre collecte auprès de tous les commerces diffusant de la musique une redevance destinée à être reversée aux interprètes et producteurs, mais aussi à financer des actions d'intérêt général liées au spectacle vivant.

Principal syndicat des cafés, hôtels et restaurants, l'Umih, ainsi que la CPIH, s'opposent à certaines augmentations qui peuvent, dans les cas les plus extrêmes dépasser les 1.000% selon eux.

L'Umih et la CPIH en appellent aux parlementaires.

De son côté, le Synhorcat juge la « redevance inacceptable » et a entamé des discussions avec le gouvernement et également des élus.

Les syndicats refusent qu'outre l'augmentation générale de la redevance, certains cafés et restaurants, pour qui la musique peut à certains moments de la journée être importante, soient assimilés à des discothèques, provoquant des hausses très importantes.

« Un établissement qui a seulement un fond musical en journée, mais monte le son en soirée pour créer un peu d'ambiance est assujettie au tarif discothèque », a expliqué à l'AFP Laurent Lutse, responsable de cette question à l'Umih. Bilan : « de 700 euros en 2009, une brasserie peut passer à 8.324 euros au titre de 2010 », cite-t-il en exemple.

Pour eux, l'Umih souhaite que ces établissements aient deux barèmes différents, pour la journée et la soirée. Pour cela, ils doivent passer individuellement devant une commission paritaire. En attendant, l'Umih leur conseille de ne verser que l'équivalent de 2009.

Pour les tout petits établissements, qui ne proposent qu'un fond sonore, la redevance Spre passe de 27 à 90 euros. Tarif également applicable par exemple aux coiffeurs, également vent debout contre la hausse.

Pour les cafés et restaurants, avec fond musical, la redevance va tripler sur trois ans, selon M. Lutse.

Pour les discothèques, elle représente désormais 1,65% du chiffre d'affaires.

samedi 12 février 2011

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Bertrand Cantat interprète un duo
avec un slammer bordelais

L'ancien chanteur de Noir Désir, Bertand Cantat, dont le groupe a officialisé sa séparation en novembre, interprète un duo avec le slammer bordelais Souleymane Diamanka dont la vidéo vient d'être mise en ligne, a constaté vendredi une journaliste de l'AFP.

Intitulée « Danser sous la tempête », cette chanson est en ligne sur le site Dailymotion et avait été visionnée vendredi soir par plus de 8.000 personnes en cinq jours.

« Cette chanson est extraite du prochain album du slammer bordelais et a été enregistrée il y a plusieurs mois, longtemps avant la dissolution de Noir Désir », selon le journal Sud Ouest qui a révélé l'information vendredi.

Le guitariste de Noir Désir Serge Teyssot-Gay avait décidé en novembre de rompre avec le groupe, citant des « désaccords émotionnels, humains et musicaux » avec Bertrand Cantat et un « sentiment d'indécence ».

Noir Désir, devenu la référence du rock français avec six albums studio et des concerts à l'énergie légendaire, a été mis en sommeil depuis le meurtre de Marie Trintignant en 2003, pour lequel son compagnon Bertrand Cantat a été condamné à 8 ans de prison.

Libéré en octobre 2007, le chanteur était resté très discret, demeurant sous le coup d'un contrôle judiciaire lui imposant notamment de s'abstenir de produire tout ouvrage ou œuvre audiovisuelle liée à la mort de Marie Trintignant et également de ne pas s'exprimer publiquement sur ces faits. Ce contrôle judiciaire a pris fin le 29 juillet.

Le groupe bordelais, composé de Bertrand Cantat (chant, guitare), Serge Teyssot-Gay (guitare), Jean-Paul Roy (basse) et Denis Barthe (batterie), s'était remis « au travail », mais « sans pression, ni calendrier ». En 2008, il avait publié deux titres inédits sur son site internet.

samedi 12 février 2011

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Fréquentation des cinémas en
Europe en baisse de 2,2% en 2010

La fréquentation des salles de cinéma dans l'Union européenne a reculé de 2,2% en 2010 après avoir frôlé le milliard d'entrées l'année précédente, a annoncé vendredi l'Observatoire européen de l'audiovisuel basé à Strasbourg (France).

Dans une première estimation, l'Observatoire indique 961 millions de billets ont été vendus en 2010. Sur 23 marchés de l'UE pour lesquels des données sont disponibles, 11 ont connu une baisse de fréquentation et 12 une hausse.

L'Italie a enregistré la croissance la plus importante en valeur absolue ( + 11%) avec 123,4 millions d'entrées, son plus haut niveau depuis 1987, grâce à la sortie tardive d'Avatar, la saga en 3D de James Cameron.

Un autre record a été battu en France, où 206,5 millions de billets ont été vendus en 2010 (+5,4 millions soit +2,7%), son plus haut niveau depuis 1967. La France reste le premier marché de l'UE en terme de fréquentation devant le Royaume-Uni (169,2 millions) et l'Allemagne (126,6).

Mais la fréquentation a considérablement diminué en Allemagne (-13,5%), en Espagne (-11,7%) et dans une moindre mesure au Royaume-Uni (-2,4%).

Hors UE, la Russie poursuit une impressionnante tendance à la hausse, avec 165,5 millions de places vendues (+19,5%)) ce qui en fait le troisième plus grand marché cinématographique sur le continent, presque à égalité avec le Royaume-Uni.

L'année 2010 s'est également révélée fructueuse pour le marché turc qui a vu sa fréquentation augmenter de 11,3% à 41,1 millions.

« Les films 3D ont continué à soutenir la croissance des recettes au guichet, mais n'ont pas réussi à stimuler la croissance globale de la fréquentation comme ils l'avaient fait en 2009 », indique encore le document publié annuellement à l'occasion de la 61e Berlinale, le Festival international du film de Berlin.

Créé en 1992, l'Observatoire européen de l'audiovisuel (https://www.obs.coe.int) est un organisme de service public européen, composé de 36 Etats et de la Communauté européenne. Il exerce son activité à Strasbourg dans le cadre juridique du Conseil de l'Europe.

   samedi 12 février 2011

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La rocambolesque histoire des
« Blanchisseuses » d'Edgar Degas

Dérobé en 1973 au Havre, le tableau d'Edgar Degas « Blanchisseuses souffrant des dents » a fait l'objet d'une demande de rançon peu après le vol avant de se volatiliser pendant près de 37 ans et de refaire surface à New York où il a été repéré par un amateur d'art français.

Le tableau de petite taille (15 cm de haut sur 21 cm de large) a été peint par l'impressionniste Edgar Degas (1834-1917) dans les années 1870-1872. Il a appartenu d'abord à un compagnon d'armes de Degas pendant la guerre de 1870.

En 1953, Carle Dreyfus, conservateur des objets d'art au Louvre, le lègue aux collections nationales avec d'autres œuvres. Le musée du Louvre en hérite et le place en dépôt en 1961 au musée des Beaux-arts du Havre (devenu musée André Malraux).

Le 27 décembre 1973, le tableau est dérobé en plein après-midi. Quelques semaines après, le journal local, le Havre-Presse, reçoit un appel du voleur qui propose de rendre l'œuvre moyennant une rançon de 400.000 francs.

La directrice du musée, Geneviève Testanière, se dite prête à payer en échange de photographies attestant que le voleur a toujours le tableau. Ce dernier envoie une première pellicule qui se révèle inexploitable.

Le « ravisseur », comme l'appelle le ministre, envoie un nouveau jeu de photographies, toujours floues mais suffisamment lisibles pour montrer que cette personne détient bien le tableau.

Le voleur téléphone à nouveau au journal, réclame un acompte et se moque des inquiétudes de la directrice du musée. « Les Blanchisseuses ne souffrent pas! », dit-il, en affirmant qu'il connaît mieux la toile que la responsable du musée.

A un moment, l'inconnu menace de brûler le tableau si on ne lui donne pas satisfaction et il envoie au journal local un colis contenant une représentation schématique du tableau calciné.

Une souricière est tendue au voleur. Rendez-vous lui est donné aux 24 heures du Mans. Mais il ne se montre pas.

« Finalement, lassé d'attendre et de s'exhiber et ayant certainement trouvé la poule aux œufs d'or, le ravisseur disparaît définitivement avec le tableau ».

C'est le trou noir jusqu'à l'automne 2010. Un connaisseur d'Edgar Degas, Jean-Paul Harris, reconnaît le tableau dans un catalogue de la maison d'enchères Sotheby's alors que la vente est programmée pour le 3 novembre à New York.

Il alerte les autorités muséales françaises. Sotheby's suspend aussitôt sa vente.

La coopération internationale s'engage. Le détenteur du tableau Ronald Grelsamer accepte de restituer l'œuvre à l'Etat français sans demander de contrepartie. Ce médecin indique être de bonne foi et avoir hérité cette œuvre de son père.

De retour sur le sol français, la toile va faire à présent l'objet d'un examen scientifique par le Centre de recherche et de restauration des musées de France. Puis elle va rentrer à son port d'attache, Le Havre.

A l'automne prochain, elle sera à nouveau accrochée aux cimaises du musée André Malraux. 


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