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mercredi 2 février 2011

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Démission de Marc-Olivier Dupin, le
directeur de la musique à Radio
France

Nommé directeur de France Musique, à la fin mars 2008, il a succédé Thierry Beauvert à la direction de la musique.

Marc-Olivier Dupin met en avant des raisons familiales, la lourdeur administrative de l'institution, avec ses deux orchestres symphoniques, son chœur et sa maîtrise.

Compositeur et arrangeur, il souhaite s'adonner à des activités plus en phase avec ses envies.

Il a été directeur du Conservatoire national de Paris de 1993 à 2000, et directeur général de l'Orchestre d'Ile-de-France de 2002-2008.

Marc-Olivier Dupin
Radio France . Christophe Abramowitz

Mitsou Carré, directrice adjointe chargée de l'antenne (ancienne collègue du sinistre Jean-Luc Hees, à Radio Classique), devrait, toutjours selon Le mOnde, assurer l'intérim, avant la nomination de Jean-Pierre Le Pavec, acturl directeur du Festival de Saint-Denis et producteur de la série « Les grandes voix » au Théâtre des Champs-Elysées.

mercredi 2 février 2011

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Rencontres au GMEM, Groupe de
musique expérimentale de Marseille

Mercredi 2 février à 19 heures, avec Erdem Helvacioglu, artiste musicien et compositeur turc.

Dans le cadre du projet Sublimes Port(e)s, Erdem Helvacioglu, compositeur, guitariste et ingénieur du son stambouliote, est invité à Marseille pour créer, en collaboration avec l'artiste plasticien et graphiste Patrick Laffont, une pièce électroacoustique en trois mouvements, mettant en correspondance trois villes ports : Marseille, Istanbul et Hambourg.

Le processus de travail entre les deux artistes est basé sur une construction rhizomique devenant une forme de méta-langage pour la constitution d'une langue commune. C'est à partir de prises de sons et enregistrements du port et de la ville, et de collectes d'archives sonores, que ce projet connectera, dans une création sonore et visuelle, les trois villes ports. Patrick Laffont lui travaille sur la création d'une partition graphique.

Cette résidence de travail est proposée dans le cadre du projet Sublimes Port(e)s dont l'objet principal est la rencontre d'artistes pluridisciplinaires originaires des trois villes ports.

Le projet « Sublimes Portes » est soutenu par CulturesFrance, la ville de Marseille et le Conseil Régional Paca.

Mercredi 9 février à 19 heures, avec Pascale Weber, artiste plasticienne sonore0

« Immémorial » est un projet scientifique et artistique immersif qui propose aux spectateurs en nombre limité une expérience individuelle, c'est-à-dire à la fois propre à chacun et commune à tous, de (re)constitution et de taxonomie de modèles de souvenirs constitutifs de notre identité.

Grâce au procédé technique de spatialisation en huit points et de trajectoires sonores, de diffusion de l'image sur quatre faces, Immémorial projette le spectateur au cœur d'un environnement qui se décline en 27 ambiances relatives à des expériences fortes, afin de le mettre en condition mémorielle.

La découverte de nos sens, de nos premières émotions, de nos frustrations et notre désir est ainsi traitée par témoignages audio-vidéo, reconstituant tels des échantillons de nature, analysés, répertoriés, quantifiés… une typologie des lieux-communs de notre mémoire, la définition de leurs caractéristiques « naturelles » ou « culturelles », le prolongement par la fiction.

En effet « Immémorial » traite du fonctionnement dynamique de notre mémoire et de son prolongement anticipateur avec notre imaginaire et du réseau signifiant que ces fonctions tissent en permanence.

Réciproquement les structures des langages informatiques utilisés pour la diffusion de l'image vidéo et la spatialisation du son orientent la construction du récit et la restitution de l'expérience mémorielle dans le dispositif.

Les dispositifs immersifs nous extraient d'une réalité trop complexe à saisir et nous invitent , en évoquant le réel, à nous concentrer sur un détail, une micro caractéristique. Voilà le monde resserré, au cœur d'un espace clos, métaphore d'un enjeu sociétal majeur : Peut-on enfin appréhender le monde à plusieurs ? Peut-on penser hors de son corps, à partir d'autres corps, à partir d'un corps commun ? Peut-on échapper aux limites physiques de notre organisme en accueillant le corps-dispositif, en réseau, prolongé par la machine, devenu système, processus…

À l'Atelier studio du GMEM, entrée libre pour ces deux rencontres.

mercredi 2 février 2011

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« L'Elisir d'amore » de Doniezetti à
l'opéra de Nice

L'opéra « L'Elisir d'amore »  de Gaetano Donizetti (1797-1848)n est un opéra comique en 2 actes, sur un livret de Felice Romani, d'après « Le filtre » de d'Eugène Sscribe. Il a été créé à au Teatro della Canobbiana de Milan le 12 mai 1832.

Cest une production du Teatro dell'Opera di Roma, qui place l'Orchestre philharmonique et le chœur de l'Opéra de Nice sous la direction d'Enrique Mazzola, pour la première fois dans cette maison, comme tous les solistes, à l'exception de Pietro Spagnoli dans le rôle du docteur Duclamara. La mise en scène est de Fabio Sparvoli, les décors de Mauro Carosi, les costumes d'Odette Nicoletti, et les lumières de Vinicio Cheli.

L'Elisir d'amore (Teatro dell'Opera di Roma, regie de Fabio Sparvoli). Photo Corrado Maria Falsini
L'Elisir d'amore (Teatro dell'Opera di Roma, regie de Fabio Sparvoli).
Scène du premier acte. Photo Corrado Maria Falsini.

Sur scène : Adina (Ekaterina Siurina), Nemorino (Charles Castronovo), Le docteur Dulcamara (Pietro Spagnoli), Belcore 'Mario Cassi), Giannetta (Eduarda Melo), Le serviteur de Dulcamara (Mario Brancaccio).

Dimanche 6 mars à 15h00, mardi 8 à 20h00, jeudi 10 à 20h00, samedi 12 à 20h00.

Rencontre avec les artistes dans le foyer de l'Opéra le 19 février à 18h30, entrée libre dans la limite des places disponibles.

Opéra Nice Côte d'Azur, 4-6 rue Saint-François de Paule 06300 Nice. Renseignements et réservations 04.92.17.40.79.
https://www.opera-nice.org

mercredi 2 février 2011

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Méditerranée, confluence Orient-
Occident : 6 spectacles à l'Opéra-
Théâtre de Limoges

Dès février 2011, l'Opéra-Théâtre programme six spectacles illustrant le thème de la «Méditerranée, confluence Orient-Occident». Mer de passage, la Méditerranée est un carrefour d'empires et de civilisations. Bien que fermée, cette mer est toujours apparue ouverte sur un monde immense, traversant d'est en ouest notre histoire selon une perspective tracée vers l'Orient, de Tanger à Beyrouth, de Gibraltar au Bosphore. Depuis les temps anciens, les femmes et hommes y confrontent leurs savoirs, leurs traditions, leurs religions...

Opéra de Limoges

Mer fantasmée, ses richesses ont toujours été sources de promesses, de conquêtes, de colonisations et de rêves, de voyages imaginaires évoqués par Molière, Montesquieu, Mozart ou Rossini...Aujourd'hui, le regard des artistes du XXIème siècle semble loin de la caricature ou de l'utopie. Ils évoquent cette mémoire mosaïque où chaque pays parle et chante d'une voix contemporaine, fière de ses influences et de ses empreintes. Mais, les artistes la révèle également comme un tout contrasté dont la richesse fait la fragilité avec un avenir à l'expression plurielle mais parfois préoccupant.

La programmation marquante de cette thématique aux composantes multiples est la présentation de l'opéra L'Italienne à Alger de Rossini, une reprise de la production de l'Opéra de Lille et du Théâtre de Caen créée en 2007. Dirigé par le chef Pascal Verrot, accueilli pour la première fois à l'Opéra-Théâtre, l'ouvrage est mis en scène par Sandrine Anglade qui fait surgir la poésie de l'ouvrage dans l'Orient des rêves, un pays au-delà du miroir, miroir déformant de la société du XVIIIème siècle où règnent le plaisir et surtout, le désir... Pour la première fois, ce spectacle bénéficie d'un dispositif d'audio-description à l'intention des déficients visuels grâce à un partenariat de l'Opéra-Théâtre avec Accès culture et au soutien de la fondation Orange.

Avec le concert Les Chants de la Méditerranée, la violoncelliste Sonia Wieder-Atherton, accompagnée de Bruno Fontaine au hautbois et Anne Chamussy au hautbois, emmène le public en voyage grâce à des chants traditionnels et porteurs d'histoire. Par ailleurs, des œuvres peu connues du monde musical issus du monde méditerranéen sont interprétées par le Quintette Imprévu dans le cadre du concert gratuit du Foyer des musiciens de la Méditerranée. Quant à la soprano algérienne Amel Brahim-Djelloul, une des personnalités musicales les plus talentueuse de la jeune génération méditerranéenne, elle propose un récital, Les 1001 Nuits, avec les œuvres de compositeurs du répertoire classique inspirés, entre 1900 et 1930, par l'exotisme de paysages orientaux.

Afin de réunir dans un même thème plusieurs formes artistiques, l'Opéra-Théâtre propose également Une cigarette au sporting, des lectures d'Anna Ghosn, auteur, comédienne dramaturge et metteur en scène libanaise, qui grâce à un voyage à contre-courant à travers les langues, les sonorités, la littérature et la politique, démontre que la fracture entre Orient et Occident n'est qu'une idée destinée à séparer les cultures qui se mêlent depuis des siècles. Enfin, le film du réalisateur israélien Eran Kolirin «La visite de la fanfare», couronné de plusieurs prix internationaux, est à l'affiche au cinéma Le Lido. Ce conte met en scène les membres d'une fanfare égyptienne, débarqués en Israël, qui sont obligés d'abandonner leurs préjugés afin de profiter des rencontres inattendues et de sympathiser avec l'autre...

  • Concert Les chants de la Méditerranée, 11 février 2011
  • Cinéma La visite de la fanfare, 17 février 2011
  • Lectures Une cigarette au sporting / 10 mars 2011
  • Opéra L'italienne à Alger, 11 et 13 mars 2011
  • Foyer des musiciens de la Méditerranée, 12 mars 2011
  • Récital Les 1001 Nuits, 15 mars 2011

Billetterie et réservations : Opéra-Théâtre de Limoges, 48 rue Jean Jaurès, 87 000 Limoges. Téléphone : 05 55 45 95 95.

mercredi 2 février 2011

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Les Doctorales Musique-
Musicologie 2011

Moment d'ouverture, d'échanges et de débats, les Doctorales Musique-Musicologie s'adressent à l'ensemble des jeunes chercheurs dont les travaux (toutes disciplines, toutes universités et toutes équipes de recherche confondues) peuvent intéresser la musicologie.

Ces journées permettent aux doctorants, ainsi qu'aux jeunes docteurs, de présenter un état synthétique de leurs travaux en cours (corpus et problématique, enjeux, méthodologies, éléments de conclusion, etc.) puis d'en débattre ensemble, tout en prenant connaissance des recherches menées parallèlement aux leurs.

Regroupées en sessions (par thèmes ou par types d'approches), les interventions ne devront pas excéder 20 minutes et pourront être accompagnées de projections audiovisuelles (vidéoprojecteur + PC et / ou lecteur CD). Chaque intervention sera prolongée par une discussion (10 minutes environ).

Les Doctorales Musique–Musicologie offrent ainsi aux jeunes chercheurs une occasion privilégiée de préparer la soutenance de leur thèse ou, plus généralement, de travailler la prise de parole en public afin d'assurer la diffusion de leurs travaux.

Cette manifestation est organisé par le Bureau des jeunes doctorants de l'Observatoire Musical Français (Paris 4).

Les Doctorales Musique-Musicologie 2011 se dérouleront le samedi 2 avril 2011, à l'Université de Paris-Sorbonne (salle F 659), de 9h à 18h .

Contact internet : bjc-omf@paris-sorbonne.fr

mercredi 2 février 2011

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Universal Music Group fait don de
plus 200.000 masters d'enregitrement
à la Bibliothèque du Congrès

Il s'agit certainement de la plus importante donation musicale, réalisée au profit d'une bibliothèque, incluant des enregistrements de Billie Holiday, Louis Armstrong, Bing Crosby, et autres.

La Bibliothèque du Congrès de Washington — la « Bibliothèque nationale » des États-Unis d'Amérique, va recevoir le plus important don musical jamais fait au profit d'une bibliothèque. Universal Music Groups ont en effet annnoncé qu'ils offraient à la Bibliothèque du Congrès plus de 200.000 masters d'enregistrements, dont les copies sont épuisés ou n'ont jamais réalisées, pris dans les rayons de la collection de son département des enregistrements sonores, qui compte plus de 3 millions d'enregistrements.

Ce don représente physiquement plus de 1500 mètres linéaires de documents, parmis lesquels, disque en métal, en résine, ou bandes magnétiques, se trouvent des enregistrements originaux de Louis Armstrong, Bing Crosby, Tommy Dorsey, Billie Holiday, les Andrews Sisters, Connee Boswell, Jimmy Dorsey, les Mills Brothers , Guy Lombardo, Ella Fitzgerald, Fred Waring, Judy Garland, et Dinah Washington, entre bien d'autres encore.

Plus de détails: https://www.loc.gov/today/pr/2011/11-003.html

 

mercredi 2 février 2011

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Nantes parée pour sa Folle Journée

La Folle Journée de Nantes, le festival de musique classique le plus fréquenté de France, ouvre mercredi ses portes pour une 17e édition consacrée aux « Titans, de Brahms à Strauss », de 1870 à 1949, promettant une plongée dans la musique germanique post-romantique.

Seuls 8.000 des 140.000 billets mis en vente étaient encore disponibles lundi pour cette édition 2011, qui proposera quelque 240 concerts payants jusqu'à dimanche à la Cité des congrès.

Le coup d'envoi sera donné mercredi par Boris Berezovsky et l'Orchestre philharmonique de l'Oural dirigé par Dmitri Liss dans le deuxième concerto pour piano de Brahms.

De grandes œuvres seront à l'affiche, comme « Ainsi parlait Zarathoustra » de Richard Strauss, la 7e Symphonie de Bruckner ou encore les 1ère (la « Titan », qui donne son titre à cette Folle Journée) et 5e de Mahler.

Outre les « têtes d'affiche » comme Brahms, Richard Strauss, Wagner, Liszt, Mahler et Schönberg, d'autres compositeurs, moins connus mais pas moins influents, comme Alexander Zemlinsky, Hugo Wolf et Anton Webern, seront également à l'honneur.

Plusieurs orchestres européens de renom (Résidence de La Haye, Sinfonia Varsovia...) se sont donné rendez-vous à Nantes, où se produiront également des solistes réputés comme le pianiste Nicholas Angelich et le violoniste Renaud Capuçon.

La page de cette Folle Journée se tournera dimanche avec la prestation de la soprano Olga Peretyatko dans les « Quatre derniers Lieder » de Richard Strauss.

La Folle Journée, qui s'est déclinée en région Pays de la Loire du 28 au 30 janvier, voyagera ensuite à Bilbao (Espagne, 3 au 6 mars), au Japon (30 avril au 8 mai), à Rio (2 au 5 juin) et Varsovie (29 septembre au 2 octobre). En 2012, Montréal aura aussi sa Folle Journée, selon René Martin, fondateur et directeur artistique du festival nantais.

mercredi 2 février 2011

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Festival « Au fil des voix » à Paris

Le festival Au fil des voix fera écho à la diversité des chants du monde, de l'extase du Pakistanais Faiz Ali Faiz à la mélancolie du fado d'Ana Moura, en passant par les mélopées sahéliennes de Toumast, du 3 au 5 puis du 10 au 12 février à L'Alhambra à Paris.

Faiz Ali Faiz, de la branche indo-pakistanaise des chants soufi, sera en clôture en compagnie du joueur d'oud et de bouzouk Titi Robin.

Titi Robin, arpenteur des musiques tziganes et orientales, a travaillé des compositions sur les voix de Faiz Ali Faiz et ses choristes, avec l'harmonium indien en filigrane.

Danyel Waro, chanteur emblématique du maloya, qui a reçu en octobre le Prix artiste 2010 du Womex, récompense majeure dans le domaine des musiques du monde, se produira le 5 février. Ce Réunionnais à la voix prenante, fruit du métissage, s'est emparé du maloya — les chants et rythmes des anciens esclaves d'origine malgache à la Réunion — pour porter sa poésie créole engagée.

Le 10 février sera lisboète, avec la nouvelle vedette du fado Ana Moura et Rodrigo Leao, pianiste, cofondateur de Madredeus, qui compose une musique pop raffinée et orchestrale. Il invitera sur scène à l'Alhambra Neil Hannon, chanteur de The Divine Comedy.

Le 11, la chanteuse et joueuse de veena (luth) d'Inde du Sud SJ.Jananiy et le flûtiste d'Inde du Nord Hariprasad Chaurasia interpréteront des musiques carnatiques et hindustani.

Egalement au programme: Sorry Bamba, glorieux ancien de la musique malienne, qui vient de publier à plus de 70 ans « Dogon Blues », un disque où il interprète sur des arrangements modernes la musique ancestrale des Dogons.

Il partagera l'affiche le 3 février avec Toumast, une formation phare du rock sahélien aux chants touaregs envoûtants sur fond d'accords de guitares électriques.

mercredi 2 février 2011

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Le festival d'art numérique
Ososphère de Strasbourg

Les « Actes II » du festival d'arts numériques Ososphère, crée à Strasbourg en 1998, se dérouleront du 11 au 20 février dans un lieu inédit, promis à une prochaine réhabilitation, le Môle Seegmuller, à l'entrée du port de la ville situé sur le Rhin.

Le festival, qui prenait jusqu'en 2009 ses quartiers aux abords de la salle de concert la Laiterie en septembre, recherche un nouveau lieu pour l'automne 2011. Dans l'intervalle, il se déploie en différents endroits de la ville tout au long de la saison, explique Thierry Danet, directeur du festival.

Après les « Premiers Actes », en septembre, centrés sur la musique électronique, les Actes II permettront de découvrir, dans un entrepôt portuaire désaffecté de la Presqu'île Malraux, vingt-cinq installations artistiques qui utilisent les outils numériques et les réseaux, ou en font la matière de leur réflexion.

Le collectif bruxellois LAb[au] présentera par exemple « EODO2 », un dispositif permettant de traduire en sons et lumières les signaux émis par des poissons électriques évoluant dans des aquariums.

Les dix soirées du festival seront ponctuées de performances, avec certains habitués d'Ososphère, comme Cécile Babiole, qui vient pour la huitième fois.

Des croisières sonores baptisées « Echos flottants » permettront aussi, comme en 2009, de voguer sur les canaux qui entourent le cœur historique de Strasbourg en écoutant de la musique live.

Les anciens entrepôts Seegmuller font partie d'un vaste projet d'aménagement de la presqu'île Malraux, confié en décembre par la mairie de Strasbourg au promoteur Icade. Les travaux y sont prévus pour 2012-2013.

« C'est un lieu aimé des Strasbourgeois, désaffecté depuis longtemps, mais chargé d'affects. Je trouvais dommage que sa transformation ne soit pas accompagnée, d'autant que nous sommes à un moment important de l'histoire, où la ville, qui tournait le dos à l'Allemagne, au Rhin, au port, est en train de se retourner vers l'Est », dit Thierry Danet, pour qui la fonction d'Ososphère est aussi de permettre aux Strasbourgeois de « s'emparer de leur ville ».

mercredi 2 février 2011

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Un pianiste japonais veut battre le
record du plus long concert des
œuvres de Chopin

Un célèbre pianiste japonais a annoncé mardi son intention de battre son propre record du plus long concert de Chopin, en enchaînant les 212 morceaux pour piano composés par le musicien lors d'un concert de 18 heures à Tokyo.

Yukio Yokoyama est déjà détenteur du record Guinness du « plus grand nombre de morceaux joués par un artiste en solo en 24 heures » après avoir interprété 166 compositions de Frédéric Chopin dans l'ordre chronologique, pendant plus de 16 heures en mai 2010 pour célébrer le bicentenaire de sa naissance.

Le pianiste a affirmé lors d'une conférence de presse que sa priorité n'était pas de battre son propre record, mais de « mieux comprendre Chopin et le faire connaître à de plus en plus de gens ».

Il a annoncé qu'il jouerait les 212 œuvres pour piano solo écrites par le compositeur à l'Opéra de Tokyo le 3 mai de 08H00 du matin (le 2 mai 23H00 GMT) à 02H00 du matin le jour suivant, sans partition et avec seulement une dizaine de pauses brèves.

Né en 1971, Yukio Yokoyama est entré à l'âge de 16 ans au Conservatoire de Paris. Diplômé en 1990, il avait obtenu la même année le troisième prix du 12e Concours international de piano Frédéric Chopin.

« Je n'ai pas cessé de jouer des œuvres de Chopin depuis mes débuts (comme pianiste) et j'essaye de voir comment je peux me rapprocher de lui », a-t-il dit.

« J'espère retranscrire la beauté de certaines des œuvres dont Chopin lui-même n'avait pas conscience. »

Le concert sera ouvert au public et également retransmis par une station de radio de Tokyo.

mercredi 2 février 2011

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Le Goncourt du premier roman
décerné à Michel Rostain pour
« Le Fils »

Le Goncourt du premier roman 2011 a été attribué mardi à Michel Rostain pour « Le Fils » (Oh! Editions), un récit poignant sur la mort de son enfant foudroyé par une méningite, a annoncé l'Académie Goncourt.

Né en 1942, Michel Rostain est un metteur en scène d'opéras qui vit aujourd'hui à Arles. Il a dirigé la Scène nationale de Quimper - Théâtre de Cornouailles de 1995 à 2008.

La disparition d'un enfant est une douleur insupportable, indicible. Dans ce roman qu'il consacre à la disparition de son fils, Michel Rostain arrache des larmes au lecteur mais parvient aussi à le faire rire.

Avec une écriture percutante et lucide, il fait parler son fils Lion, terrassé par une méningite à 20 ans, pour raconter l'horreur, le deuil si difficile et le sentiment de perte inéluctable.

Par la voix tendre et ironique de son fils, Michel Rostain raconte en particulier les épisodes qui marquent chaque minute du jour fatidique puis les jours et les semaines qui suivent la mort, du plus bouleversant au plus absurde : emporter la couette chez le teinturier, faire les courses au supermarché, le marketing des catalogues de cercueils...

Mais il parle aussi de ses propres secrets, de la musique, du théâtre, de l'éruption du volcan islandais qui bouleverse la planète quand le père lui-même est anéanti par le chagrin.

Il dit encore le chaos et la solitude qui suivent l'enterrement, quand l'absence commence véritablement, et la vie qui pourtant force son chemin têtu jour après jour.

mercredi 2 février 2011

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Le prix Tartuffe décerné à Irène
Frachon pour son livre sur le
Mediator

L'Observatoire de la Censure a décerné mardi son prix Tartuffe 2010 à l'ouvrage du Dr Irène Frachon, « Mediator 150 mg. Combien de morts ? », paru le 2 juin 2010, attaqué en justice cinq jours plus tard par le laboratoire Servier, entraînant la censure de son sous-titre.

L'Observatoire de la Censure a décerné mardi son prix Tartuffe 2010 à l'ouvrage du Dr Irène Frachon, « Mediator 150 mg. Combien de morts ? », paru le 2 juin 2010, attaqué en justice cinq jours plus tard par le laboratoire Servier, entraînant la censure de son sous-titre.

La cour d'appel de Rennes a néanmoins donné raison le 25 janvier à l'éditeur du livre (éditions-dialogues.fr, Brest), jugeant qu'il était bel et bien fondé à conserver la mention « combien de morts ? », contrairement à ce qu'avait estimé un juge brestois.

L'interdiction du sous-titre, sous astreinte de 50 euros par exemplaire distribué, avait obligé l'éditeur Charles Kermarec à placer des étiquettes autocollantes sur chaque livre et à le réimprimer.

Dans son arrêt de juin 2010, le juge avait estimé que la mention « Combien de morts ? » jetait le « discrédit » sur l'image du laboratoire Servier, « entravant son activité ».

Dans son livre, Irène Frachon revient, sous la forme d'un journal, sur toutes les étapes d'une enquête de trois ans qui l'a conduite à devenir l'une des protagonistes à l'origine du retrait de ce médicament, le 30 novembre 2009.

Brisant la chape de silence entourant ce médicament en vente depuis 1976, Irène Frachon avait révélé ce « désastre sanitaire » qui aujourd'hui, selon les estimations, aurait fait entre 500 et 2.000 morts et coûté entre 423 millions et 1,2 milliard d'euros de remboursement à la Sécurité sociale et aux mutuelles. Elle pose aussi notamment la question de l'indépendance des dispositifs d'évaluation des médicaments.

La Caisse Nationale d'Assurance maladie (Cnam) a indiqué mardi qu'elle allait déposer d'ici 15 jours une plainte contre les laboratoires Servier pour « escroquerie et tromperie aggravée » dans l'affaire du Mediator.

Le prix Tartuffe, créé en 2004, est décerné chaque année à un écrivain ou artiste victime de la censure.

mercredi 2 février 2011

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« Un fil à la patte » de Feydeau en
direct sur France 2 le 22 février

La comédie de Georges Feydeau, qui triomphe à la Comédie française depuis début décembre dans une mise en scène de Jérôme Deschamps, sera diffusée en direct mardi 22 février sur France 2, a annoncé mardi la chaîne publique.

Cette comédie en trois actes, interprétée par la troupe de la Comédie Française sera captée en direct à 20H35 de la salle Richelieu de la Comédie-Française.

A l'affiche jusqu'en juin, « Un fil à la patte » était entrée au répertoire de la Comédie-Française en 1951 dans une mise en scène de Jacques Charon.

mercredi 2 février 2011

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Google met sa technologie au
service de 17 musées du monde

Google a lancé mardi à Londres une plate-forme permettant aux amateurs d'art de se promener virtuellement dans 17 des plus grands musées du monde, dont le MoMA de New York et le Château de Versailles, grâce à sa technologie Street View.

L'outil, familier des utilisateurs du site de cartes « Google Maps » est entré à l'intérieur de chacun des 17 musées pour prendre des vues à 360 degrés, permettant une navigation fluide dans quelque 385 pièces des galeries d'art.

Le site (googleartproject.com) permet de visiter depuis chez soi non seulement Versailles et le Museum of Modern Art (MoMA), mais aussi la National Gallery de Londres, le Rijksmuseum d'Amsterdam, l'Hermitage de Saint Pétersbourg etc.

Plus d'un millier d'œuvres ont été photographiées et sont accessibles en un clic, avec la possibilité de zoomer pour plus de détails.

« Nous espérons que cela va inciter toujours plus de gens, où qu'ils vivent, à accéder à l'art et à l'explorer avec un luxe de détails nouveau », a commenté Nelson Mattos, vice-président de l'ingénierie chez Google, lors d'une conférence de presse à la Tate Britain, un des musées partenaires, à Londres.

Chacun des 17 grands musées a en outre choisi une œuvre dont la photographie en haute définition (7 milliards de pixels) permet de voir l'épaisseur du trait ou du coup de pinceau, bien au delà de ce que l'on peut voir à l'œil nu ... surtout dans un musée bondé et à plusieurs mètres du tableau.

Des œuvres majeures figurent dans ce choix, comme la Naissance de Vénus de Botticelli (Musée des Offices à Florence), La Nuit étoilée de Van Gogh (MoMA, New York) ou la Ronde de Nuit de Rembrandt au Rijkmuseum.

Versailles a proposé pour sa part le célèbre portrait de Marie-Antoinette entourée de ses enfants par Louise Elisabeth Vigée-Lebrun.

Au total, 486 artistes sont représentés, dont les tableaux peuvent être vus « in situ » dans 11 villes de 9 pays.

Les musées partenaires ne craignent nullement une désaffection liée à la mise en ligne des œuvres. « Notre expérience montre que les gens, une fois qu'ils ont eu un aperçu sur internet, veulent voir le véritable tableau », a constaté Nicholas Serota, directeur de la Tate.

D'autres musées doivent intégrer le projet à l'avenir, selon Google.

mercredi 2 février 2011

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Un demi-million de livres épuisés
vont revivre grâce à la numérisation

Quelque 500.000 livres épuisés du XXe siècle vont être numérisés et proposés d'ici 5 ans à la vente grâce à un accord-cadre signé mardi entre le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand et Bruno Racine, président de la Bibliothèque nationale de France (BNF), notamment.

René Ricol, commissaire général à l'investissement du gouvernement, Antoine Gallimard, président du Syndicat national de l'édition et Jean-Claude Bologne, président de la Société des gens de lettres, ont également signé cet accord destiné à donner une nouvelle vie, sous forme numérique, aux livres sous droits du XXe siècle n'étant plus commercialisés en librairie, précise le ministère dans un communiqué.

La numérisation des livres sera effectuée à partir des collections du dépôt légal conservées à la BNF. Cette dernière pourra conserver une copie numérique pour son usage propre.

Le site Gallica (https://gallica.bnf.fr/) présentera l'intégralité des références bibliographiques et renverra à des sites marchands pour l'acquisition des livres numériques.

Fruit d'une année de concertations, cet accord-cadre permet d'aborder une nouvelle phase du projet, avec une étude de faisabilité détaillée dans les prochains mois.

Le soutien financier de l'Etat s'inscrira dans le cadre du programme « développement de l'économie numérique », doté de 4,5 milliards d'euros.

Il s'agit de l'une des principales composantes des 35 milliards d'euros que le gouvernement mobilise pour les « investissements d'avenir » (dans le cadre du Grand emprunt). Il inclut un volet de 750 millions d'euros visant à développer de nouvelles formes de valorisation et de numérisation des contenus culturels, scientifiques et éducatifs.

Ces livres numérisés bénéficieront d'une gestion collective assurant aux éditeurs et aux auteurs, représentés à parité, une rémunération équitable dans le respect des droits moraux et patrimoniaux. Le code de la propriété intellectuelle sera modifié en conséquence, souligne le communiqué.

Jouant cavalier seul en novembre 2010, Hachette Livre avait signé un protocole d'accord avec Google pour la numérisation, par le géant américain, des œuvres en langue française épuisées dont le premier éditeur français contrôle les droits.

mercredi 2 février 2011

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Patrimoine mondial: la France
propose à nouveau Le Corbusier

La France a choisi de proposer à nouveau l'œuvre de l'architecte Le Corbusier et les paysages des Causses et Cévennes à l'inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco, a-t-on appris mardi après du ministère de la Culture.

Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, en concertation avec la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a écrit lundi à Rama Yade, nouvelle ambassadrice de France auprès de l'Unesco pour qu'elle transmette cette proposition gouvernementale à l'Unesco, a indiqué le ministère interrogé par l'AFP.

La France avait déjà proposé Le Corbusier mais le dossier avait été recalé lors de la session du Comité du patrimoine mondial en 2009. La candidature des Causses et Cévennes avait elle aussi déjà été présentée en 2006 et 2009 sans succès.

mercredi 2 février 2011

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Proust à l'écran : à la recherche
d'une adaptation réussie...

Adapter « La recherche du temps perdu » à l'écran, mission impossible ? Nina Companeez a osé relever le défi proustien dans un téléfilm ironique et tendre diffusé sur France 2, quand d'illustres cinéastes de Losey à Visconti, de Ruiz à Schlöndorff, s'y sont cassé les dents.

« La recherche », ce sont 3.000 pages, sept tomes, depuis « Du côté de chez Swann », publié à compte d'auteur chez Grasset en 1913, au « Temps retrouvé », paru en 1927, en passant par « A l'ombre des jeunes filles en fleurs » (Gallimard), prix Goncourt en 1919.

Les trois derniers volumes sont d'ailleurs parus après la mort de l'écrivain.

C'est surtout un style incomparable, avec de longues phrases ciselées, une construction complexe, un héros-narrateur, des dizaines de personnages, un texte qui entrelace narration et réflexion sans être esclave de la chronologie.

Comment transposer à l'écran une œuvre aussi monumentale sans la trahir ou tomber dans la caricature de la madeleine ou de la préciosité ? Les télespectateurs pourront juger de la tentative de Nina Companeez, mardi et mercredi, avec deux séries de 110 minutes chacune.

Impossible d'embrasser toutes les facettes de ce chef-d'œuvre foisonnant et rebelle aux résumés. Il fallait prendre un parti pris. La réalisatrice a choisi de s'attacher particulièrement aux touches d'humour du roman, en espérant, dit-elle, « transmettre intactes les émotions suscitées » par la prose de cet immense écrivain.

Avant elle, nombreux ont été les scénaristes et réalisateurs, pour la plupart étrangers, à tenter d'adapter « La Recherche ».

« Proust aurait bien ri si on lui avait demandé un synopsis de son roman », relevait Volker Schlöndorff lors de la sortie de son film « Un amour de Swann », en 1984, avec Jeremy Irons et Ornella Muti.

Le cinéaste allemand avait concentré tout le récit en une seule journée et un seul lieu, Paris. Ce fut un échec cuisant.

Auparavant, Harold Pinter avait écrit en 1972 un scénario pour un film de Joseph Losey, resté sans lendemain.

Proust disait de son œuvre qu'elle était « un tout très composé ». C'est pourquoi Pinter voulait en garder la structure d'ensemble, tisser des liens entre des scènes et des personnages tirés des divers volumes. Le film devait durer cinq heures et demie. Etre « fidèle » à l'œuvre. Il ne s'est jamais fait.

Projet tout aussi ambitieux, et lui aussi avorté, celui de Luchino Visconti et Suso Cecchi D'Amico, qui avaient choisi de privilégier les liens entre les personnages.

Dans « Le temps retrouvé », en 1999, avec Catherine Deneuve, Emmanuelle Béart et John Malkovich, le réalisateur franco-chilien Raoul Ruiz accumulait lui les contresens, selon les spécialistes de l'auteur, qui n'ont pas digéré son adaptation. Le public la boudera aussi.

Ruiz y opte pour une sélection arbitraire de scènes, ne garde que quelques phrases sorties de leur contexte, comme par exemple un dîner chez les Verdurin, que le cinéaste transpose de façon littérale alors que Proust l'écrivait au second degré, comme un pastiche.

Autre film, « La Captive » de Chantal Akerman, en 2000, recèle des similitudes frappantes avec « La prisonnière », l'un des volumes de « La Recherche », mais ne se présente pas comme une adaptation de Proust.

Quant à Véronique Aubouy, dans le « Baiser de la Matrice », elle a tenté une expérience en faisant lire l'intégralité du cycle romanesque par des internautes.

Marcel Proust aurait-il apprécié qu'Albertine ou Odette fassent des bulles ? « La Recherche » a été aussi adaptée en bande dessinée par Stéphane Heuet, en 5 volumes parus chez Delcourt.

mercredi 2 février 2011

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Main basse sur « La guerre des
boutons »

C'est la guerre de « La guerre des boutons » sur grand écran, avec deux projets d'adaptation concurrents pour la seule année 2011 du roman de Louis Pergaud, paru en 1912.

Ce regain d'intérêt pour les batailles rangées entre garnements de villages rivaux s'explique notamment par la fin des droits sur la « Guerre des Gosses », titre original du roman tombé dans le domaine public en septembre dernier et qui a déjà connu trois adaptations à l'écran - dont celle d'Yves Robert en 1962, la plus fameuse.

Un pur hasard, affirme-t-on chez « La Petite Reine », société de production de Thomas Langmann qui s'apprête à tourner l'une des deux guerres « modernes », début juin en Auvergne: ce projet, rendu public cette semaine, sera confié à Christophe Barratier, le père des « Choristes », avec Gérard Jugnot et Kad Merad dans deux des rôles d'adultes (le reste du casting est en cours de finalisation). La distribution est confiée à Mars Distribution qui en assurera la sortie en fin d'année.

L'autre « Guerre des boutons », annoncée courant janvier par ses co-producteurs One World Films et TF1 Films Production, sera confiée à Yann Samuel qui en signe également l'adaptation: celle-ci accordera une large place à la mère du héros Lebrac, qu'incarnera Mathilde Seigner.

Yann Samuel a déjà réalisé « Jeux d'enfants », une comédie romantique qui avait réuni (à l'écran et dans la vie) Guillaume Canet et Marion Cotillard et plus récemment « L'Age de raison », avec Sophie Marceau. Il donnera le premier tour de manivelle dans le sud de la France le 11 avril, pour une sortie en salles le 23 novembre dans les salles UGC.

Les deux projets tablent sur un budget sensiblement équivalent de 12,8 M d'euros pour le film de Yann Samuel et de 14 M chez Baratier.

« Thomas Langmann pensait à La Guerre des Boutons dès avant l'été », explique à l'AFP son DG, Emmanuel Montamat. « Il a voulu racheter les droits du film d'Yves Robert pour en tourner un remake. Mais Danièle Delorme (sa veuve, ndlr), toujours détentrice des droits, s'y est opposée ».

Le cinéaste, poursuit-il, « avait été déçu par le remake anglais de 1995 et avait alors décrété qu'il n'y en aurait pas d'autres ».

« War of the Buttons » - en français: « La Guerre des boutons, ça recommence » - du cinéaste britannique John Roberts, se passait en Irlande et faisait s'affronter fils de bourgeois et fils de prolos.

« C'est pour cela qu'il ne faut pas parler de remake mais bien d'adaptation: le roman tombant dans le domaine public, personne ne doit rien à personne » décrypte un observateur éclairé. « Mais la célèbre réplique si j'aurais su, j'aurais pas venu ne pourra figurer dans les nouvelles versions: car elle figure dans le film d'Yves Robert, pas dans le livre ».

Christophe Barratier et son co-scénariste Stéphane Keller ont choisi de situer la leur en 1944, « à la fin de l'occupation, afin d'entremêler les deux guerres, celle des mômes et celle des adultes sur fond de collaboration », résume M. Montamat.

A la fin de l'année, « La Guerre des Boutons », ses bourre-pifs et ses jurons, auront donc connu cinq déclinaisons au cinéma.

Celle d'Yves Robert, Prix Jean Vigo 1962 - avec Jean Richard, Michel Galabru, Pierre Tchernia et Jacques Dufilho - avait été précédée en 1936 de « La Guerre des gosses », par Jacques Daroy et Eugène Deslaw, avec dans le rôle des terreurs en blouses grises, les petits Mouloudji et Charles Aznavour.

mercredi 2 février 2011

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L'Unesco réclame des mesures
pour la sauvegarde des trésors de
l'Égypte

L'Unesco a lancé mardi un appel à la sauvegarde du patrimoine de l'Egypte, en proie à un soulèvement populaire contre le régime de Hosni Moubarak, réclamant des mesures pour protéger « les trésors » du pays, « au Caire, à Louxor et sur tous les autres site culturels ou touristiques ».

« Le patrimoine culturel égyptien, qu'il s'agisse de monuments ou d'objets, est une partie du patrimoine de l'humanité, transmise jusqu'à nous à travers les âges », a souligné la directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, dans un communiqué.

« Les 120.000 pièces du Musée égyptien du Caire sont inestimables », a-t-elle ajouté. « Je demande de façon solennelle que toutes les mesures nécessaires soient prises pour sauvegarder les trésors de l'Egypte, au Caire, à Louxor et sur tous les autres sites culturels ou historiques du pays », poursuit Irina Bokova.

Dimanche, deux momies de l'époque pharaonique avaient été sévèrement endommagées lors d'une tentative de vol, les voleurs profitant d'une manifestation. La veille, des dizaines d'Egyptiens avaient formé une chaîne humaine pour éviter les pillages dans le Musée.

Pour la directrice générale de l'Unesco, institution onusienne basée à Paris, cette action illustre le fait que les pièces du Musée du Caire sont inestimables « pas seulement d'un point de vue scientifique ou financier mais aussi parce qu'elles représentent l'identité culturelle du peuple égyptien ».

Mme Bokova a par ailleurs demandé le respect « de la liberté d'expression » en Egypte, déplorant la coupure d'internet par les autorités égyptiennes.

Des dizaines de milliers d'Egyptiens se rassemblaient encore mardi au Caire pour réclamer le départ du président Hosni Moubarak. Le mouvement de contestation, qui a débuté le 25 janvier, a fait au moins 125 morts et des milliers de blessés.

L'Egypte compte sept sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial établie par l'Unesco.

mercredi 2 février 2011

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EMI Edition musicale EMI devient la
propriété à 100 pc de Citigroup qui
efface sa dette

Le groupe d'édition musicale EMI, maison de disque des Beatles et de Pink Floyd, est désormais la propriété à 100% de la banque américaine Citigroup, son principal créancier. Ce dernier a effacé 65% de sa dette après avoir acquis son capital.

« La recapitalisation d'EMI par Citi est une avancée extrêmement positive pour la société », s'est félicité le directeur général de la maison de disques Roger Faxon, cité dans un communiqué diffusé mardi. « Cela nous a donné l'un des bilans les plus solides du secteur, avec un niveau d'endettement modeste et d'importantes liquidités », a ajouté M. Faxon, se disant « confiant » sur la poursuite des opérations. La dette d'EMI a été ramenée d'environ 3,4 à 1,2 milliard de livres sterling, selon la maison de disque. Ce changement de propriétaire pour EMI intervient près de trois mois après un verdict défavorable au fonds d'investissement britannique Terra Firma rendu à New York. Terra Firma avait porté plainte fin 2009 contre Citigroup, l'accusant de lui avoir fait payer trop cher EMI (6 milliards d'euros en 2007), en lui faisant croire qu'il y avait d'autres parties intéressées. Depuis le rachat par Terra Firma, de nombreux artistes tels que les Rolling Stones, Paul McCartney et Radiohead ont quitté EMI. En novembre 2010, une autre grosse pointure, le groupe anglais Queen, signait un contrat avec Universal après avoir passé 40 ans chez EMI.


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