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dimanche 26 décembre 2010

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« Alice au Pays des Merveilles » en
 Ballet au Capitole de Toulouse

« Alice au Pays des Merveilles », l'œuvre maîtresse de Lewis Carroll, fait son entrée dans le domaine de la danse avec une création mondiale du Ballet du Capitole de Toulouse sur une chorégraphie de Michel Rahn et une musique d'Alexandre Gozounov (jusqu'au 26 décembre).

Deux barques naviguent sur la scène de la Halle aux Grains à Toulouse devant un décor représentant une profonde forêt, avec à leur bord une famille se rendant à un pique-nique. Une des jeunes filles se laisse rapidement entraîner dans un terrier par un lapin facétieux: Alice pénètre dans une aventure riche en couleurs qui suit la trame du célèbre conte.

« L'important était de conserver pour le spectateur un fil conducteur clair », expliquait en présentant son œuvre Michel Rahn, qui a signé également la mise en scène et a dû faire un choix dans la multitude des personnages du livre.

Le Lapin Blanc, le Chapelier Fou, le Loir, la Chenille et bien sûr la Reine de Cœur escortée du Roi, du Valet et de nombreuses cartes à jouer, entourent Alice, interprétée par la danseuse espagnole Maria Gutierrez qui donne une prestation très expressive de son personnage.

Grimés et revêtus des costumes décrits dans le conte, avec entre autres une étonnante chenille dotée d'une dizaine de pieds, les danseurs du Ballet du Capitole recréent la magie de l'œuvre.

Pour chorégraphier son « Alice », Michel Rahn a jeté son dévolu sur deux œuvres du compositeur russe Alexandre Glazounov (1865-1935), la « Suite caractéristique pour orchestre op. 9 » et l'opus 61, connu sous le nom de « Lady Soubrette ». Les deux morceaux, interprétés par l'Orchestre national du Capitole sous la baguette de David Coleman, sont bien adaptés à la vivacité de certaines scènes et au tragique d'autres parties de l'œuvre.

dimanche 26 décembre 2010

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Participer à un orchestre au collège
améliorerait les résultats scolaires

Participer à un orchestre améliore les résultats scolaires, la confiance et l'ambition des collégiens de zones défavorisées, selon une étude de l'Institut Montaigne, qui examine l'impact du programme « Orchestres à l'école ».

Initié en 2000, aujourd'hui coordonné par l'association Orchestre à l'Ecole, ce dispositif a pour objectif de permettre à des élèves qui n'ont jamais eu accès à la pratique instrumentale, d'apprendre et de pratiquer un instrument pendant trois ans.

En juillet 2010, 573 de ces orchestres fonctionnaient dans des écoles primaires et des collèges, la plupart en zone d'éducation prioritaire (ZEP), selon l'auteur de cette étude parue en novembre.

« Participer à un orchestre à l'école a un effet notable sur les capacités cognitives et les capacités non cognitives des élèves », estime-t-il.

C'est vrai d'abord pour « la moyenne générale », qui « augmente continûment durant la première année du programme », en sixième, avec une « évolution de la note moyenne d'environ 0,45 points, soit 12,5/20 au lieu de 12/20) ainsi qu'entre la sixième et le troisième.

La note de vie scolaire entre la sixième et la cinquième est aussi améliorée de 0,6 à 0,8 points (soit 17,4/20 au lieu de 16,6/20), affirme l'étude.

En outre, la participation à l'orchestre augmente la probabilité de répondre positivement aux questions évaluant l'attitude des élèves à l'égard de l'école, l'ambition et la confiance vis-à-vis des autres élèves et des adultes.

L'auteur conclut que l'orchestre à l'école  »est un moyen de réduire l'inégalité des chances parmi les enfants issus de milieux défavorisés« .

En outre, il émet l'hypothèse que l'impact observé est  »d'autant plus significatif que les élèves sont jeunes« .

Aussi l'Intitut Montaigne entend-il lancer une nouvelle évaluation à la rentrée 2011, portant sur plusieurs collèges et écoles.

Cette étude a porté sur six collèges ayant un tel dispositif (deux en milieu rural, quatre en ZEP), soit un échantillon de 470 élèves.

L'étude, et sa synthèse.

dimanche 26 décembre 2010

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Vincent Goethals nommé directeur
du Théâtre du Peuple de Bussang

Le metteur en scène Vincent Goethals a été choisi pour diriger le Théâtre du Peuple de Bussang (Vosges), à partir du 1er septembre 2011 pour un mandat de 3 ans, et succèdera à Pierre Guillois, à la tête de l'institution culturelle depuis 2005.

Ancien élève de l'Ecole nationale supérieure d'art dramatique de Lille, Vincent Goethals, 48 ans, est le dirigeant-fondateur de la compagnie Théâtre en scène, basée à Roubaix.

Acteur et metteur en scène, il s'est notamment illustré dans le théâtre contemporain francophone.

Le Théâtre du Peuple de Bussang, bizarrerie culturelle perdue dans la montagne vosgienne, a célébré l'été dernier ses 115 ans d'existence avec une nouvelle version de « Peau d'âne », sombre et provocante, alors que le succès du site ne se dément pas en réunissant près de 25.000 spectateurs chaque année.

Fondé en 1895 par le poète Maurice Pottecher, un enfant du pays qui souhaitait rassembler dans son fief une société villageoise autour d'un projet de « théâtre et de partage », Bussang se veut un lieu exigent et populaire.

dimanche 26 décembre 2010

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Les effeuilleuses d'Amalric à la
Cité internationale de Paris

Le Cabaret New Burlesque, la troupe américaine de strip-teaseuses filmée par Mathieu Amalric dans le film « Tournée », prix de la mise en scène à Cannes, est à l'affiche de la Cité internationale de Paris à partir de dimanche jusqu'au 15 janvier, avec une escale à La Nouvelle Eve.

Moulées dans des robes aussi extravagantes que transparentes, les effeuilleuses Mimi le Meaux, Kitten on the Keys, Dirty Martini, Julie Atlas Muz, Evie Lovelle et leur acolyte Roky Roulette avaient enflammé la Croisette en mai.

Le New Burlesque, cabaret qui mêle érotisme, humour et satire sociale, est né aux Etats-Unis dans les années 1990. Les « filles » se produiront quatorze fois à Paris.

Selon le programme du théâtre de la Cité internationale qui les accueille, ces artistes qui « samplent le burlesque et les théories queer », interrogent « les modes de production de l'identité féminine » et « la détournent pour parvenir à donner à voir le gender trouble (le trouble dans le genre) ».

Mêlant l'humour et l'élégance absurde, les plantureuses « pin up » d'Amalric seront également sur la scène du cabaret La Nouvelle Eve le 29 décembre, à 21h0. Leur show ce soir-là sera retransmis en direct sur la chaîne Paris Première.

dimanche 26 décembre 2010

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Le Musée d'Histoire et le site du Port
antique à Marseille se
métamorphosent pour 2013

Le Musée d'Histoire et le site archéologique du Port antique à Marseille vont fermer leurs portes au 1er janvier pour faire peau neuve d'ici 2013 et exposer de nouvelles pièces antiques, quand la ville sera Capitale européenne de la Culture, a annoncé la mairie cette semaine.

Le Musée d'Histoire et le site archéologique du Port antique à Marseille vont fermer leurs portes au 1er janvier pour faire peau neuve d'ici 2013 et exposer de nouvelles pièces antiques, quand la ville sera Capitale européenne de la Culture, a annoncé la mairie cette semaine.

Ce projet entre dans le cadre de la réorganisation des musées de la ville en vue de Marseille Provence 2013, autour de trois grands chantiers: la réouverture du château Borély, transformé en Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode; la rénovation du Musée des Beaux-Arts au Palais Longchamp; l'exposition de collections « uniques au monde » (vaisseaux grecs, sépultures paléo-chrétiennes) au Musée d'Histoire.

Après rénovation et extension, ce dernier aura triplé sa surface, se déployant sur plus de 6.000 mètres carrés, « telle une conque », autour du site archéologique du Port antique. Cet ensemble de vestiges de l'époque grecque, situé à deux pas de la Canebière, avait déjà été partiellement rénové en 2009.

Le musée s'appuiera « sur des témoignages matériels exceptionnels » pour faire le récit de l'histoire de la cité phocéenne.

Il sera doté d'un parcours d'exposition de 3.500 m2 racontant plus de 2.600 ans en 13 étapes, avec la navigation comme fil rouge, ainsi que d'espaces d'exposition temporaire, d'un centre de documentation, d'un cabinet d'arts graphiques, d'ateliers pédagogiques, d'un auditorium et d'une boutique.

Quelque 228 sarcophages et amphores funéraires découverts lors d'autres fouilles autour du port rejoindront le musée, ainsi qu'une reproduction de la grotte Cosquer -grotte sous-marine située dans les calanques près de Marseille, abritant de nombreuses peintures et fermée au public- qui fera remonter les visiteurs plus de 20.000 ans avant notre ère.

Le site de 9.000 mètres carrés du Port antique, qui s'appelait « Jardin des Vestiges » jusqu'en 2009, a été découvert à la fin des années 1960 à l'occasion de la construction d'un centre commercial derrière le Vieux-Port. Il a été ouvert au public dans le cadre du Musée d'Histoire après des fouilles menées de 1967 à 1983.

Celles-ci avaient notamment mis au jour une flotte de vaisseaux grecs qui, après avoir dormi dans les réserves du musée, sont en cours de restauration pour être enfin exposés. Seule l'épave d'un navire de commerce romain du début du IIIe siècle, long de 23 mètres, est actuellement visible dans le Musée d'Histoire dont le Port antique constitue une première salle à ciel ouvert.

Ces découvertes avaient donné des bases à la légende qui fait remonter la fondation de Marseille à une histoire d'amour entre Protis, marin phocéen, et Gyptis, une princesse ligure.

dimanche 26 décembre 2010

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Résiliation internet/mobile: le cadeau
de Noël des opérateurs télécoms

Cadeau de Noël inattendu des opérateurs télécoms aux consommateurs: en raison de la hausse de la TVA sur internet et certains forfaits mobiles, et donc des tarifs, ils pourront résilier leur abonnement, sans frais, et passer chez un concurrent en conservant leur téléphone.

« Comme il y a une modification substantielle du contrat, il y a une possibilité pour le client de quitter son opérateur, et ce pendant quatre mois, à partir du moment où le tarif augmente, c'est-à-dire le 1er février », a indiqué à l'AFP Orange, qui en a informé ses clients par lettre ces jours-ci.

SFR prévoit d'envoyer à ses abonnés concernés un courrier du même ordre la semaine prochaine.

« C'est normal que, dans ces cas-là, le client puisse réorienter son choix sur un opérateur qui n'a pas reporté la hausse de la TVA dans ses tarifs », souligne Thierry Saniez, délégué général de l'association de consommateurs CLCV.

Et cela sans avoir à respecter les périodes de 12 ou 24 mois sur lesquelles ils s'étaient engagés à rester, tout en emportant leur coûteux téléphone acheté à prix préférentiel.

« C'est fantastique pour le client, mais économiquement, c'est catastrophique pour les opérateurs », résume l'analyste télécoms Stéphane Dubreuil.

Car pour attirer de nouveaux clients, les opérateurs subventionnent lourdement les téléphones, et notamment les « smartphones », ces téléphones multifonctions connectés à internet, comme l'iPhone et le Blackberry.

Ceux-ci sont vendus, avec un forfait mobile et en échange d'un engagement à rester client pendant 12 voire 24 mois, à un prix très inférieur au prix réel.

Si un client « a payé un iPhone 99 euros - alors qu'il coûte près de 800 - oui, c'est un souci », a reconnu un porte-parole de France Télécom, qui avait indiqué début décembre qu'onze millions de ses clients internet et/ou mobile étaient concernés par une hausse des tarifs.

La TVA passe au 1er janvier de 5,5% à 19,6% sur tout ou partie du forfait internet ou mobile. SFR devrait également la répercuter au 1er février sur les tarifs. Ils doivent augmenter d'un à trois euros selon les forfaits chez Orange.

Bouygues Telecom procédera plus tard, et « progressivement », mais n'a pas encore donné de calendrier, tout comme Iliad, maison mère de Free et Alice. Aucun de ces opérateurs n'a indiqué le nombre de clients affectés par une hausse des tarifs, et donc en mesure de résilier .

« On trouve ça tout à fait anormal que les opérateurs reportent la TVA alors que lorsque la TVA avait été abaissée (en 2006, à la suite d'une autorisation de la Commission européenne, ndlr), ils ne l'avaient pas reportée à la baisse », s'indigne d'ailleurs M. Saniez de la CLCV.

La hausse s'applique à l'ensemble des forfaits internet, ainsi que sur certains forfaits mobiles qui permettaient de regarder la télévision, et étaient donc soumis partiellement à la TVA réduite.

Chez Orange, il s'agit de trois gammes de forfaits permettant une connexion à internet depuis le mobile, et ceux spécifiquement conçus pour les propriétaires d'iPhones notamment.

Certains opérateurs alternatifs, comme Omea Telecom (Virgin Mobile, Tele2Mobile, Casino Mobile et Breizh Mobile), se frottent en tout cas les mains. « On est assez euphoriques », a confié à l'AFP son directeur général Pascal Rialland.

Virgin, qui ne possède pas de réseau propre, et loue des minutes de communication aux grands opérateurs pour ensuite les revendre à des tarifs plus intéressants aux consommateurs, s'attend à voir arriver « un nombre assez significatif de nouveaux clients, ce qui va accélérer la croissance de notre base », a-t-il expliqué.

dimanche 26 décembre 2010

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A Paris, les ventes d'art d'Asie
dynamisées par les marchands chinois

Marchands et collectionneurs asiatiques, principalement chinois, ont animé les ventes d'art d'Asie de décembre à Paris, n'hésitant pas à faire monter les enchères très haut pour remporter des objets chinois rares, surtout lorsqu'ils portaient des marques impériales.

L'Hôtel Drouot à Paris a réalisé sa meilleure performance de l'année 2010 avec un vase impérial chinois du XVIIIe siècle, adjugé 5,5 millions d'euros le 14 décembre.

Ce vase de porcelaine portant la marque impériale de l'époque Yongzheng (1723-1735) avait été utilisé par le passé comme pied de lampe et ses propriétaires n'imaginaient qu'il puisse valoir autant. La maison d'enchères Piasa l'avait estimé entre un million et 1,5 million d'euros. C'est un collectionneur chinois, présent dans la salle, qui l'a emporté.

Christie's a eu la bonne surprise de voir s'envoler le prix d'un pot à pinceaux en jade de la dynastie Qing (XVIIIe-XIXe siècles). Estimé 150.000-200.000 euros, il a été adjugé à un collectionneur asiatique pour 3,3 millions d'euros, un record mondial pour ce type d'objet.

Chez Sotheby's, un marchand de Hong Kong a acquis pour 589.000 euros un bouddha Amitayus en porcelaine d'époque Qianlong (1736-1795) estimé entre 60.000 et 80.000 euros.

Marchands et collectionneurs asiatiques ne se contentent pas de passer des ordres par téléphone pour les objets rares. Bien souvent, ils font le voyage et sont dans la salle, avec plusieurs catalogues sous le bras, les principales ventes d'art d'Asie se déroulant la même semaine à Paris.

Ils ont l'œil également sur les ventes non spécialisées. A Drouot, le 15 décembre, la maison de vente Camard dispersait divers objets et meubles. Debout, au fond de la salle, une quinzaine d'acheteurs asiatiques attendaient que passent quelques lots chinois préalablement repérés.

Un talisman Ruyi en bois, orné de plaques de néphrite à décor sculpté d'immortels, d'époque Qing, était estimé 6.000 à 8.000 euros. Il est parti à 64.000 euros, après une bataille d'enchères animée entre marchands asiatiques. L'acheteur a été applaudi puis l'assistance asiatique a quitté d'un bloc la salle.

« Les Chinois sont assoiffés d'œuvres d'art de leur pays, dont la Révolution culturelle les a privés », déclare François de Ricqlès, président de Christie's France. « Ce sont des acheteurs très actifs », souligne-t-il.

Dans la vente d'art asiatique de Christie's France du 15 décembre, la part des acquéreurs venant de la Chine continentale a représenté 35% en nombre, mais 75% en valeur. La part des acheteurs de Hong Kong a été de 14% en nombre et de neuf pour cent en valeur. Celle des Taïwanais de 13% en nombre et de 2,5% seulement en valeur.

Il y a encore trois ans, Sotheby's France n'organisait pas de vente d'art asiatique à Paris. Désormais, c'est devenu son troisième département, avec un produit de 25,9 millions d'euros en 2010.

« Il y a beaucoup d'objets asiatiques en Europe. Au XIXe siècle et au début du XXe siècle, il y avait un goût prononcé pour ce type d'art », déclare Guillaume Cerutti, président de Sotheby's France.

« Lorsque la provenance de l'objet est impeccable, qu'il est resté dans la même famille depuis des décennies, c'est un atout fort », souligne Mathilde Courteault, directrice du département des arts asiatiques de Christie's France. « C'est l'assurance qu'il est authentique », alors que beaucoup de faux circulent désormais, relève-t-elle.

« Pour les acheteurs chinois, l'art est un investissement. Ils ne le font pas pour se réapproprier leur patrimoine », considère un expert qui souligne que les « musées chinois n'achètent pas ». « Cela reste très mercantile », ajoute ce spécialiste.


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