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vendredi 24 décembre 2010

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Le Bolchoï de frotte à l'œuvre de
Forsythe

Un duo, homme et femme en jupes jaunes identiques, de la musique électronique et des pas vertigineux à la limite du possible: les danseurs du Bolchoï, temple du classique, relèvent le défi du chorégraphe américain William Forsythe.

Le Bolchoï s'initie à l'œuvre de Forsythe, étoile de la danse contemporaine qui a redéfini le ballet classique, avec « Herman Schmerman », créé en 1992 pour le New York City Ballet et dont la première à Moscou a eu lieu mercredi.

« Si vous avez l'intention de voir un seul ballet dans votre vie, il faut que ce soit celui-ci », s'enthousiasmait Ioulia Iakovleva, critique du magazine culturel Aficha, qualifiant l'évènement de « crucial » pour le Bolchoï.

« Nous découvrons Forsythe avec un très grand retard, mais nous sommes heureux que ce soit nous », a déclaré la danseuse Anna Okouneva en marge de la répétition générale.

« Cela permet d'atteindre des horizons impossibles dans la danse classique », a-t-elle expliqué.

Son partenaire, Denis Savine, est tout aussi enthousiaste: « le sens de ce ballet est d'éprouver du plaisir en bougeant différemment à chaque nouvelle représentation. C'est génial ».

Le ballet « Herman Schmerman » doit son nom à une phrase de la comédie noire américaine « Dead Men Don't Wear Plaid » (Les cadavres ne portent pas de costard) qui « ne veut rien dire ». Selon Forsythe, « le ballet ne veut rien dire non plus ».

Une chose inimaginable pour le Bolchoï qui n'a découvert qu'en 2007 la chorégraphie américaine, de la danse pure sans dramaturgie.

Pour Noah Gelber, ancien danseur de Forsythe qui a mis en scène Herman Schmerman à Moscou, son maître, qui apprécie l'école de la danse classique, est « heureux que son ballet soit réalisé en Russie ».

Forsythe autorise à « perdre la rigidité du torse, être expressifs grâce aux mouvements des bras et des coudes ». « C'était un défi intéressant pour les danseurs au début, maintenant ils commencent à prendre du plaisir », selon Noah Gelber.

« Nous ouvrons des portes aux danseurs, leur permettons d'explorer leurs propres capacités », ajoute-t-il.

En dépit de ce laissez-aller apparent, les danseurs doivent avoir une forme physique exceptionnelle pour ce ballet d'une demi-heure, sur la musique électronique de Thom Willems.

« C'est terriblement éprouvant », reconnaît Denis Savine. « Il montre des performances extraordinaires du corps humain », renchérit Anna Okouneva.

Herman Schmerman est donné avec deux mini-ballets de George Balanchine: « Sérénade » de Tchaïkovski déjà présenté au Bolchoï en 2007, et Rubis de Stravinski, une première.

Ce choix est justifié, Forsythe « étant l'étape suivante après Rubis », estime Sandra Jennings, ancienne danseuse du New York City Ballet qui a mis en scène le ballet de Balanchine au Bolchoï.

« Rubis est l'un des ballets les plus durs stylistiquement, une œuvre très américaine, jazzy, c'est du Broadway sophistiqué », a-t-elle expliqué pendant la répétition générale.

Là aussi il y a des nouveautés pour les danseurs du Bolchoï: bouger énergiquement des hanches et compter tout au long du spectacle, le rythme de Stravinski étant irrégulier.

En contrepartie, « on peut vraiment se déchaîner et apparaître féminine, séduisante », dit la star du Bolchoï Natalia Ossipova.

vendredi 24 décembre 2010

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L'UCAS Band de Sédhiou rend
hommage à Aimé Césaire

L'UCAS Band de Sédhiou a dédié son spectacle produit mardi à la place Faidherbe de Saint-Louis à Aimé Césaire, parrain du troisième Festival mondial des arts nègres, a déclaré à l'APS Amadou Lèye Sarr, chanteur et chargé de la communication de l'orchestre.

‘'Aimé Césaire aimait bien la Casamance et se disait fasciné par elle parce qu'il trouvait des similitudes entre sa culture et celle de la Martinique'', a dit M. Sarr précisant que le spectacle produit est intitulé ‘'Retour aux sources dans les bois sacrés de Casamance''.

Pour lui, titre ne peut être plus éloquent pour parler de la ‘'Renaissance africaine'' que celui qui est choisi par son groupe. Après Saint-Louis, l'UCAS Band va se produire les 24 et 25 décembre dans le cadre du festival, toujours à Ziguinchor où se tient un festival labellisé.

A propos du festival qui est une occasion de magnifier le monde noir, M. Sarr s'est dit fier d'y participer avec son groupe qui est né sept ans avant la première édition. Mais, il n'avait pas eu l'occasion de figurer parmi les orchestres sélectionnés.

Il en est d'autant plus ravi que l'UCAS est l'un des premiers groupes, avec le Star Jazz de Saint-Louis, à avoir introduit les instruments traditionnels comme la kora, le sabar, le djembé, etc., dans la musique africaine.

‘'Après 50 ans de musique, l'UCAS a aujourd'hui atteint son objectif qui était de faire en sorte que toutes les ethnies de la Casamance soient représentées'', a indiqué M. Sarr.

Aujourd'hui, ‘'avec la floraison des groupes musicaux au Sénégal, toutes les ethnies ont des orchestres'', a-t-il relevé.

Cependant, l'orchestre de Sédhiou compte dans ses rangs un septuagénaire, Abdou Diaité, présent aux débuts de l'UCAS. La formation qui se veut une symbiose de la culture du Sud, va exister tant que ses ethnies existeront, a ajouté M. Sarr.

Au plan purement personnel, il est très content de venir se produire à Saint-Louis qu'il ne connaît pas bien, mais d'où il est originaire, lui qui est le petit-fils de Cheikh Sidya Diadji Sarr, premier administrateur noir dans la subdivision noire de Inor.

vendredi 24 décembre 2010

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Trois personnes arrêtées pour le vol
d'un Stradivarius à Londres

La police britannique a annoncé jeudi avoir arrêté trois personnes dans le cadre de l'enquête du vol d'un violon Stradivarius d'une valeur de 1,4 million d'euros (1,9 million de dollars) à Londres, mais l'instrument datant du XVIIe siècle n'a pas été retrouvé.

Un adulte et deux adolescents ont été interpellés. Le premier reste en détention, tandis que les deux autres ont obtenu une libération conditionnelle jeudi.

Le violon qui date de 1696 a été volé le 29 novembre dans la gare de Euston à Londres, où l'instrumentiste, Min-Jin Kym, se restaurait.

Une récompense de 18.000 euros (23.000 dollars) a été promise, notamment par la compagnie qui assure l'instrument, à toute personne qui permettrait de retrouver le violon.

La police a prévenu que la valeur marchande de l'instrument était « quasi nulle ». « Ce serait très facile pour un marchand en arts ou en antiquités de s'apercevoir qu'il s'agit d'un instrument volé », a affirmé l'inspecteur Andy Rose dans un communiqué.

vendredi 24 décembre 2010

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Festival d'Avignon : la « Fabrique »,
résidence et lieu de répétition,
attendue pour 2013

Le Festival d'Avignon devrait pouvoir disposer à compter de 2013 de sa « Fabrique », lieu de répétition et résidence d'artistes, a annoncé jeudi la préfecture de Vaucluse.

Les partenaires publics du Festival - Etat, mairie, région, conseil général - ont tenu le 20 décembre à Avignon une réunion à l'initiative du préfet sur la construction de ce nouveau lieu, en présence des directeurs du Festival Hortense Archambault et Vincent Baudriller, à l'origine du projet.

La « Fabrique », installée sur le terrain d'un ancien collège, comprendra à la fois un lieu de répétition, de même proportion que la scène de la Cour d'honneur du Palais des papes, et des logements permettant d'accueillir à l'année des artistes invités qui pourront ainsi préparer leurs spectacles.

Des spectacles seront également présentés au moment du festival en ce lieu, capable de recevoir 600 spectateurs, ajoute la préfecture dans un communiqué.

« Compte tenu des délais nécessaires au concours d'architecture et aux travaux de réalisation, la Fabrique pourrait être livrée en 2013 », selon la même source.

Selon la préfecture, le coût de cet équipement, inscrit au contrat de projet Etat-Région 2007-2013, devrait être contenu dans l'enveloppe de 10 millions d'euros évoquée lors des premières études réalisées en 2006, Etat, ville, région et département apportant chacun 2,5 M.

vendredi 24 décembre 2010

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Le Prix Simone de Beauvoir à la
romancière russe Ludmila Oulitskaïa

Le Prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes 2011 a été décerné à la grande romancière russe Ludmila Oulitskaïa, dont l'œuvre témoigne « d'un sens aigu de la justice et de la démocratie », ont annoncé jeudi les organisateurs.

Doté de 30.000 euros, le prix, créé en 2008 à l'occasion du 100e anniversaire de la naissance de Simone de Beauvoir, sera remis le 10 janvier au Café Les Deux-Magots à Paris, en présence de la lauréate de 67 ans.

Prix Médicis étranger en 1996 pour « Sonietchka », elle est notamment l'auteur de « Sincèrement vôtre » et de « Joyeuses funérailles ».

En récompensant cette année une femme de lettres, après avoir couronné des militantes, par exemple chinoises, le jury, composé de personnalités comme Elisabeth Badinter, Chahla Chafiq, Annie Ernaux ou Sihem Habchi, a voulu « mettre l'accent sur la créativité des femmes, dans laquelle se manifeste et s'affirme leur émancipation », a souligné la présidente du jury, Julia Kristeva, lors d'un point presse.

Ludmila Oulitskaïa est aussi engagée dans des actions humanitaires, notamment à destination des enfants, et n'hésite pas à prendre position contre le gouvernement russe. La difficulté d'être femme en Russie irrigue son œuvre et les femmes restent les principales figures de ses romans, a ajouté la philosophe, psychanalyste et écrivain.

Née en 1943 en Azerbaïdjan où ses parents avaient été évacués pendant la guerre, Ludmila Oulitskaïa a grandi à Moscou et fait des études de biologie et de génétique à l'université. Elle perdra sa chaire de génétique en raison de sa proximité avec les dissidents.

Auteur de nombreux romans, nouvelles, pièces de théâtre et scénarios de films, elle est traduite en une vingtaine de langues.

Elle avait écrit son premier livre en français, publié par Gallimard, qui continue d'être son éditeur. Elle a été récompensée par plusieurs prix littéraires en Russie et en Europe. Elle est mariée au sculpteur Andreï Krassouline.

Le Prix est soutenu par Culturesfrance (bientôt Institut français), le Centre national du livre, Gallimard et l'Université Paris Diderot.

vendredi 24 décembre 2010

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Clap de fin pour le Festival du
cinéma nordique de Rouen

L'association qui organise le Festival du cinéma nordique de Rouen vient d'annoncer la fin de cette manifestation lancée en 1988 et qui en était à sa 23ème édition, a-t-on appris jeudi sur son site internet.

Dans un texte très bref, l'association annonce la cessation de ses activités au 31 décembre prochain. « Il n'y aura donc plus de manifestation cinématographique annuelle Festival du cinéma nordique », ajoute-t-elle, sans autres précisions. Il n'a pas été possible de joindre jeudi les deux fondateurs du festival, Jean-Michel Mongrédien et Isabelle Duault.

De son côté la ville de Rouen, avec laquelle les animateurs du festival entretenaient des relations tendues, assure qu'elle était prête à verser en 2011 la subvention de 75.000 euros qu'elle accorde chaque année. « Si vraiment l'abandon se confirmait ce serait dommage car ce festival avait trouvé sa place à Rouen et même au-delà », dit-on au cabinet du maire Valérie Fourneyron (PS).

Lors de la dernière édition, Jean-Michel Mongrédien avait regretté que les films soient de plus en plus considérés comme « des marchandises » qu'il faudrait rentabiliser le plus rapidement possible.

« La dimension culturelle du cinéma est menacée et déjà un certain nombre de festivals disparaissent », écrivait-il dans son éditorial, en appelant les élus à faire preuve de « volonté ».

Fréquenté par 30.000 spectateurs chaque année, ce festival programmait des films parfois difficiles d'une dizaine de pays du nord de l'Europe, de l'Islande à l'Estonie en passant par la Norvège, la Suède, le Danemark, la Finlande ou les Pays-Bas. Lors de sa première édition en 1988, il avait couronné « Le festin de Babette » un film danois de Gabriel Axel qui avait fait ensuite une belle carrière en salles.

vendredi 24 décembre 2010

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Noël : « concert pour la vie et la paix »
à Jérusalem

L'Orchestra Giovanile Italiana (OGI) a donné mercredi soir au Palais de la nation à Jérusalem un concert « Pour la vie et la paix » à l'occasion des prochaines fêtes de Noël, pour la dixième année consécutive.

Plusieurs milliers de personnes ont assisté à ce concert offert par des collectivités locales italiennes. Selon ses organisateurs, cette initiative vise à « transmettre au monde entier un message de paix depuis la Terre sainte ».

Un concert identique avait été donné mardi en l'Eglise Sainte Catherine dans la ville palestinienne de Bethléem, en Cisjordanie, et le programme, filmé par la télévision israélienne, doit être diffusé le jour de Noël par une soixantaine de chaînes de télévisions dans le monde.

Conduits par Nicola Paszkowski, l'orchestre a interprété des œuvres de Rossini, Vivaldi, Saint-Saens, Mozart, Carrara et Piazzola. La chanteuse arabe israélienne Mira Awad a clôturé la soirée avec « Imagine » de John Lennon, ainsi qu'un chant pour la paix interprété en anglais, en arabe et en hébreu.

Selon des statistiques officielles, quelque 3,5 millions de touristes sont venus en Israël en 2010, dont 90.000 pèlerins chrétiens attendus pour les fêtes de la Nativité à Bethléem, lieu de naissance de Jésus selon la Bible.

vendredi 24 décembre 2010

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Dix ans du prix Marcel Duchamp :
la jeune création française à
l'honneur

La création française du XXIe siècle est à l'honneur en Alsace, où se tient jusqu'au 13 février une exposition rassemblant quelque 150 œuvres de 42 artistes nommés pour le prix Marcel-Duchamp, qui récompense depuis 2000 les plasticiens les plus novateurs de leur génération.

« De leur temps (3): 10 ans de création en France: le prix Marcel-Duchamp » est organisée simultanément au Musée d'art moderne et contemporain (MAMC) de Strasbourg et au Fonds régional d'art contemporain (FRAC) Alsace, à l'initiative de l'Association pour la diffusion internationale de l'art français (ADIAF).

Ce regroupement de près de 300 collectionneurs et amateurs d'art a créé il y a dix ans, en partenariat avec le Centre Georges-Pompidou, le prix Marcel-Duchamp, doté de 35.000 euros.

L'exposition permet de voir ou revoir les œuvres d'artistes français ou travaillant en France dont beaucoup bénéficient aujourd'hui d'une reconnaissance internationale, en partie grâce au prix: vidéos de Dominique Gonzalez-Foerster, sculptures de Xavier Veilhan, installations et tableaux du suisse Thomas Hirschhorn...

Pour le président de l'ADIAF, Gilles Fuchs, l'intérêt de l'exposition est de « faire dialoguer entre elles des œuvres » et de tisser des liens entre artistes d'une même génération. « Les artistes ne sont jamais seuls, ils sont une communauté », explique-t-il.

Le choix des commissaires d'exposition était très contraint, puisque toutes les pièces devaient être issues des collections des membres de l'ADIAF (à quelques exceptions près), et que chaque collectionneur qui possédait une œuvre signée d'un artiste nommé au prix pouvait la montrer.

Ils se sont efforcés, avec plus ou moins de succès, de mettre en résonance les œuvres, autour de lignes directrices thématiques ou formelles. L'exercice est particulièrement réussi au FRAC de Sélestat, où les requins en résine de Damien Deroubaix semblent s'être échappés de « L'Aquarium » en carton, aluminium et plastique de Thomas Hirschhorn, sous l'œil glacé des mannequins photographiés par Valérie Belin et des masques funèbres et grotesques de Gilles Barbier.

vendredi 24 décembre 2010

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Hausse TVA box/mobile : le client
pourra résilier et garder le téléphone

Mauvaise nouvelle pour les opérateurs mais bonne nouvelle pour les consommateurs, les abonnés internet et mobile dont les tarifs augmenteront en raison de la hausse de la TVA pourront, pendant quatre mois, résilier sans frais leur abonnement... tout en gardant leur téléphone.

France Télécom-Orange, qui va procéder à partir du 1er février à des augmentations de tarif pouvant aller jusqu'à trois euros, a informé chacun de ses clients du montant de cette hausse dans une lettre envoyée ces jours-ci.

Mais, surprise, l'opérateur historique précise que l'abonné a « la possibilité de résilier (son) contrat sans frais, jusqu'à quatre mois après l'entrée en vigueur de la modification tarifaire », en vertu d'un article du code de la consommation.

Le client concerné n'a pas à respecter la période de 12 à 24 mois sur laquelle il s'est engagé à rester à l'achat d'un téléphone.

Et il pourra « garder le téléphone », même acheté à un prix préférentiel en raison des subventions des opérateurs, souligne un juriste de l'association de consommateurs UFC Que choisir.

« C'est un peu comme quand vous déménagez à l'étranger, vous gardez ce que vous avez acheté. Le téléphone vous appartient, vous n'avez pas à le rendre », a-t-il expliqué à l'AFP.

« C'est un avantage énorme pour le client. En revanche, économiquement, pour les opérateurs, c'est plutôt dramatique », relève auprès de l'AFP l'analyste télécoms Stéphane Dubreuil, directeur associé du cabinet SIA Conseil, qui prédit « un impact colossal ».

Si un client « a payé un iPhone 99 euros - alors qu'il coûte près de 800 - oui, c'est un souci », a d'ailleurs reconnu un porte-parole de France Télécom, qui avait indiqué début décembre qu'onze millions de ses clients internet et/ou mobile étaient concernés par une hausse des tarifs.

Chez Orange, il peut s'agir d'abonnés au triple play (internet, télévision, téléphone fixe) ou quadruple play (abonnement mobile en sus), mais aussi de trois gammes d'offres mobiles.

« C'est une modification du contrat de service » et par conséquent, « le client dispose de quatre mois pour résilier son contrat sans frais, pour ce motif » à partir l'entrée en vigueur du nouveau tarif, a par ailleurs indiqué un porte-parole de Bouygues Telecom.

Bouygues n'a pas encore donné de calendrier pour la répercussion de la hausse de la TVA sur ses tarifs, ni le nombre de clients concernés. Cela ne se fera pas avant le mois de février et « progressivement, parce qu'il y a des délais techniques de mise en œuvre », a expliqué le porte-parole. Conformément à la réglementation, l'opérateur informera ses clients « un mois avant par courrier ».

« Cela crée une période de transition de quatre mois qui peut permettre à n'importe quel client d'être libre, parce qu'en fait ceci concerne tous les opérateurs », note l'analyste Stéphane Dubreuil.

« Le client peut faire le choix » de quitter son opérateur, alors même que celui-ci a « subventionné massivement le prix du portable », commente-t-il. La nouvelle tombe pendant que les ventes de fin d'année battent leur plein, une période pendant laquelle les opérateurs réalisent 20 à 30% de leur chiffre d'affaires mobile annuel.

« C'est réglementaire. Ce n'est pas propre à un opérateur ou à un autre », souligne-t-on chez un opérateur.

SFR va informer ses clients qu'il répercutera la hausse de la TVA sur les tarifs au 1er février. Un courrier « partira la semaine prochaine », a indiqué un porte-parole, qui n'a cependant pas donné d'informations sur les possibilités de résiliation.

Iliad, la maison mère des fournisseurs d'accès à internet Free et Alice, n'a pas non plus commenté dans l'immédiat. Le groupe avait déjà indiqué qu'il allait répercuter la hausse de la TVA sur ses abonnements, sans plus de détails.

vendredi 24 décembre 2010

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Le génome d'un hominidé éteint
révèle un nouveau cousin de l'homme

Des chercheurs ont séquencé le génome d'un hominidé éteint, jusque-là inconnu, à partir de l'os d'un doigt découvert en Sibérie et montrant une parenté avec l'homme de Neandertal et les ancêtres des habitants actuels de Nouvelle-Guinée, selon des travaux publiés mercredi.

Cette équipe internationale de recherche, menée par l'anthropologue Svante Pääbo de l'Institut Max-Planck en Allemagne, a séquencé le génome nucléaire de cet os du doigt de cet hominidé disparu il y a au moins 30.000 ans.

Cet os a été découvert avec une dent de sagesse en 2008 dans la caverne Denisova située dans le sud de la Sibérie.

Ces chercheurs ont déterminé qu'il s'agissait d'une femelle venant d'un groupe d'hominidés partageant une origine ancienne avec l'homme de Neandertal qui a ensuite divergé.

Ces « nouveaux » hominidés ont été baptisés les Denisovans du nom de la caverne.

A la différence des Néandertaliens, les Denisovans n'ont pas contribué au patrimoine génétique des Eurasiens modernes mais partagent un nombre élevé de variations génétiques avec les populations actuelles de Papouasie Nouvelle-Guinée.

Cela laisse penser qu'il y a eu des croisements entre les Denisovans et les ancêtres des Mélanésiens, relèvent les auteurs de l'étude parue dans la revue britannique Nature datée du 23 décembre.

« Le fait que les Denisovans aient été découverts dans le sud de la Sibérie et aient contribué au patrimoine génétique des populations modernes de Nouvelle-Guinée montre que la présence de ce groupe pourrait avoir été étendue en Asie depuis la fin du Pléistocène », soit entre 400.000 et 50.000 ans avant notre ère, selon David Reich, professeur adjoint à la faculté de Médecine de l'Université de Harvard (Massachusetts, nord-est) qui a mené l'analyse génétique des populations.

Pour Svante Pääbo, « la combinaison du génome de l'homme de Neandertal et de celui du Denisovan révèle la complexité des interactions génétiques entre nos ancêtres et les différents groupes d'hominidés anciens. »

Svante Pääbo avait conduit le séquençage de l'homme de Neandertal et révélé des croisements avec des ancêtres de l'humain moderne qui aurait de 1 à 4 % de gènes néandertaliens.


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