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Mattheson Johann
1681-1764

Mattheson

Né à Hamburg, 28 septembre 1681, mort à Hamburg, 17 avril 1764.

On connaît la vie de Johann Mattheson de ce qu'il a écrit dans son autobiographie (Grundlage einer Ehren-Pforte). On doit donc faire la part de la réalité et du roman.

Il est le seul enfant survivant de Johann Mattheson, collecteur des impôts à Hamburg et de Margaretha Höling.

Dès l'âge de six ans, il reçoit des leçons privées de musique, de piano et de composition avec Johann Nikolaus Hanff, qui sera organiste à la cathédrale de Schleswig, de chant avec un certain Woldag, aussi de viole de gambe, de violon, de flûte, de hautbois et de luth.

Il suit sa scolarité au Johanneum, dont les cours de musique du chantre Joachim Gerstenbüttel. Il reçoit également des leçons de danse, de dessin et de langues étrangères.

À l'âge de neuf ans, il chante et joue de l'orgue dans les églises d'Hamburg, puis chante à l'opéra.

Johann Mattheson, Sonate pour violon, flûte et basse continue, en la majeur, opus 7 no 3, I. Adagio, Allegro, Grave, Giga, Diana Baroni (traverso), Pablo Valetti (violon), Petr Skalka (violoncelle), Dirk Börner (clavecin).

Parallèlement il aurait étudié le droit... mais quitte le Johanneum en 1693, il est âgé de douze ans, pour être placé comme page à la cour du comte von Güldenlöw, vice-roi de Norvège, frère du roi du Danemark. Il y aurait brillé en chantant et en jouant jusqu'à ce que son père le retire de la cour.

Il fait ses débuts, dans la troupe de l'Opéra de Hamburg, dans des rôles féminins (Kiel, 1696), puis de ténor à partir de 1705.

Il crée son premier opéra, Die Plejades, en 1699, rencontre Händel en 1703, qui le recommande peut-être pour obtenir le pupitre de second violoniste et claveciniste dans l'orchestre de l'Opéra.

Johann Mattheson, Die heylsame Geburth und Menschwerdung unsers Herrn und Heylandes Jesu Christi (oratorio de Noël), 1715, Kölner Akademie, sous la direction de Michael Alexander Willens.

Il aurait postulé avec Händel à la succession de Buxtehude à l'orgue de la Marienkirche de Lübeck (qui incluait le mariage avec une des cinq filles de Buxtehude). Il dit avoir, comme Händel, décliné ce poste, comme d'autres, tous aussi importants.

Il crée en 1704, son opéra Cleopatra, où il chante le rôle d'Antoine, sous la direction de Händel depuis le clavecin. Libéré du rôle au milieu du troisième acte (Antoine se suicide), il veut reprendre le clavecin, mais Händel s'y oppose. Mattheson évoque le duel à l'épée qui s'ensuivit en précisant que Händel ne doit la vie qu'un un bouton de son manteau. Il semble qu'ils se soient rapidement réconciliés, l'année suivante, 1705, Mattheson chante dans les opéras de Händel à Hamburg. Il met un terme à sa carrière à la fin de l'année. Il aurait chanté dans soixante-cinq opéras, dont plusieurs de sa composition. l se tourne vers le métier d'organiste et de professeur.

Johann Mattheson, Das groste Kind, oratorio de Noël, Gelobet seyst du Jesu Christ, Sey willkommen tausendmahl, So ist durch mich das Heil der Welt, Israel! freue dich, Erstarre doch verfinsterte Natur, Heller Glanz von's Vaters Licht, Das ewge Licht geht da herein, Wer kann dieses recht erwegen?, Er kommt aus seines Vaters Schoos, Er aussert sich all sein' Gewalt, Kölner Akademie, sous la direction de Michael Alexander Willens.

En 1704, il est recruté comme précepteur de Cyrill Wich, fils de John Wich, l'ambassadeur d'Angleterre à Hamburg, duquel il devient le secrétaire.

En 1709, il se marie avec Catharina Jennings, fille d'un ministre anglais. Il garde son emploi quand Cyrill Wich succède à son père en 1715.

La même année, jusqu'en 1728, il est nommé directeur de la musique de la cathédrale d'Hamburg.

En 1719, il est engagé comme maître de chapelle à la cour du duc du Holstein.

En 1728, sa surdité se manifeste, elle est totale en 1735.

En 1744, il fait don d'une somme considérable à la Michaeliskirche de Hamburg, pour la reconstruction de l'orgue détruit par un incendie et demande à y être inhumé avec son épouse.

Johann Mattheson, Première suite pour clavecin en re mineur, 1. Prelude, 2. Allemande, 3. Double, 4. Courante, 5. Double, 6. Sarabande, Cristiano Holtz (clavecin).

Voir : Aiguino da Brescia (v. 1512-v. 1577) ; Carissimi G. (1605-1674) ; Motz G. (1653-1733) ; Bähr J. (1655-1700) ; Buttstett J. H. (1666-1727) ; Meckenheuser J. G. (1666-v. 1731) ; Fuhrmann M. H. (1669-ap. 1745) ; Niedt F. E. (1674-1708) ; Waichmann G. F. (1677-1742) ; Bokemeyer H (1679-1751) ; Meyer Joachim (v. 1681-v. 1746) ; Sivers H. J. (v. 1686-v. 1751) ; Marcello Benedetto (v. 1686-v. 1751) ; Baron E. G. (1696-1760) ; Béthizy E. E. (1702-1781) ; Sheibe J. A. (1708-1776) ; Mizler L. (1711-1778) ; Mainwaring John 1724-1807.

Michaeliskirche de Hamburg,La Michaeliskirche de Hamburg, touchée par un éclair. Gravure sur cuivre de Franz Nikolaus Rolffsen Kupferstich, 1750.

MichaeliskircheLa Michaeliskirche de Hamburg en ruine. Gravure sur cuivre de Jonas Haas, 1751.

En réalité le clocher de la Michaeliskirche de Hamburg a été touché par un éclair le 10 mars 1750 à 11 heures, on a remarqué de la fumée près de deux heures plus tard, l'incendie ne pouvait plus être maîtrisé. Le clocher en flamme s'est effondré sur le toit de l'église qui a son tour a brûlé. La reconstruction est aussitôt engagée. En 1761 la nouvelle église est baptisée, mais sans nouveau clocher. La construction d'une clocher est décidé en 1776 et inauguré en 1786. Un nouvel incendie a détruit l'église en 1906. Elle fut peu atteinte par les bombardements de 1947.

MichaeliskircheLa Michaeliskirche de Hamburg en en 1861.

Mais Johann Mattheson repose bien dans la crypte, rejoint quelques années plus tard par Carl Philipp Emanuel Bach, parmi 2 425 tombes. À la reconstruction, ces amplacements ont été mis en vente pour financer les travaux. On peut penser que Mattheson a acheté sa place, non pas en 1744, mais à partir de 1751.

Catalogue des œuvres musicales

1699, Die Plejades, oder Das Sieben-Gestirne, Singspiel sur un livret de Friedrich Christian Bressand, créé à Hamburg, en 1699, musique perdue.

1702, Der edelmüthige Porsenna, Singspiel en 4 actes, sur un livret de Friedrich Christian Bressand, créé à Hamburg en 1702.

1702, Victor, Hertzog der Normannen, acte 2, opéra en 3 actes sur un livret de H. Hinsch, créé à Hamburg en 1702 (acte 1, Schieferdecker ; acte 3, G. Bronner), musique perdue.

1702, Der Tod des großen Pans, « Trauerspiel », sur un livret de Ludwig Hinsch, créé à Hambourg, en 1702.

1704, Cleopatra : Die unglückselige Cleopatra, Königin von Egypten, oder Die betrogene Staats-Liebe, drama per musica, en 3 actes sur un livret de Friedrich Christian Feustking, créé à Hamburg, 20 octobre 1704.

1705, Le retour du siècle d’or, das ist Die Wiederkehr der güldnen Zei, opérette sur un livret de « Countess Löwenhaupt » (Amalie Wilhelmine von Königsmarck ?), créé à le dur du Holstein, en 1705, musique perdue.

1705, Sonate à due cembali per il Signore Cyrillo Wich gran virtuoso.

1705, Suite, pour deux clavecins.

1708, XII sonates, pour 2-3 flûtes.

1710, Boris Goudenow, oder Der durch Verschlagenheit erlangte, drama per musica, en 3 actes sur un livret de Mattheson, créé à Hamburg, en 1710.

1711, Die geheimen Begebenheiten Henrico IV, Königs von Castilien und Leon, oder Die getheilte Liebe, opéra en 5 actes sur un livret de (5, Johann Joachim Hoë, créé à Hamburg, 9 févfrier 1711.

1713, Sonate, pour clavecin.

1714, Pièces de clavecin en deux volumes (Harmonisches Denckmahl, aus zwölfferwählten Clavier-Suiten).

1715, Die heylsame Geburth und Menschwerdung unsers Herrn und Heylandes Jesu Christi, oratorio.

1716, Die gnädige Sendung Gottes des Heiligen Geistes, oratorio.

1716, Chera, oder die Leidtragende und getröstete Wittwe zu Nain, oratorio.

1716, Der verlangte und erlangte Heiland, oratorio.

1716, Cum Christo. Der verlangte und erlangte Heiland, oratorio de Noël.

1717, Der Altonaische Hirten-Segen, nebst einer Passions-Andacht über den verlassenen Jesum, passion.

1717, Der reformirende Johannes, oratorio sur un texte de J. G. Glauche.

1718, Der für die Sünde der Welt gemartete und sterbende Jesus oratorio, sur un texte de Barthold Heinrich Brockes.

1718, Der aller-erfreulichste Triumph oder Der überwindende Immanuel, oratorio.

1718, Die glücklich-streitende Kirche, oratorio., 1718

1718, Die göttliche Vorsorge über alle Creaturen, oratorio, sur un texte de Johann Ulrich von König.

1719, Die Frucht des Geistes, oratorio sur un texte de Erdmann. Neumeister.

1719, Christi Wunder-Wercke bey den Schwachgläubigen, oratorio sur un texte de Georg Jacob Hoefft.

1720, Die durch Christi Auferstehung bestägte Auferstehung aller Todten, oratorio sur un texte de Christian Friedrich Weichmann.

1720, Das gröste Kind, oratorio.

1720, 9 sonates de chambre, Der brauchbare Virtuoso, welcher … mit zwölff neuen Kammer-Sonaten, pour flûte, violon, clavecin.

1721, Der Blutrünstige Kelter-Treter und von der Erden erhöhete Menschen-Sohn, oratorio, perdu.

1721, Das irrende und wieder zu recht gebrachte Sünde-Schaaf, oratorio.

1721, Die Freuden-reiche Geburt und Menschwerdung unsers Herrn und Heilandes Jesu Christi, oratorio, perdu.

1722, Der unter den Todten gesuchte, und unter den lebendigen gefundene Sieges-Fürst, oratorio, perdu.

1722, Das Grosse in dem Kleinen, oder Gott in den Herzen eines gläubigen Christen, oratorio.

1723, Das Lied des Lammes, oratorio sur un texte de Christian Heinrich Postel.

1723, Der liebreiche und gedultige David, oratorio.

1725, Der aus dem Löwen-Graben befreyte, himmlische Daniel, oratorio sur un texte de Tobias Heinrich Schubart.

1725, Das gottseelige Geheimnis, oratorio sur un texte de Erdmann. Neumeister, perdu.

1726, Der undanckbare Jerobeam, oratorio sur un texte de Mattheson, perdu.

1727, Der gegen seine Brüder barmherzige Joseph, oratorio sur un texte de Tobias Heinrich Schubart, perdu.

1727, Das durch die Fleischwerdung des ewigen Wortes erfüllte Wort der Verheissung, oratorio sur un texte de Wend, perdu.

1735-1737, Die wol-klingende Finger-Sprache, in zwölff Fugen, mit zwey bis drey Subjecten.

1760, Das fröhliche Sterbelied, oratorio, perdu.

s.d., 18 cantiques profanes : de mariage, séranades, oratorio, magnificat, musique funèbre...


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Écrits relatifs à la musique

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Exemplarische Organisten- Probe im Artikel vom General-Bass. Welche mittelst 24. leichter und eben so viel etwas schwerer Exempel, aus allen Tonen des Endes anzustellen ist, dass einer, der diese 48. Prob-Stücke rein trifft und das darinn Enthaltene wohl anbringt, sich vor andern rühmen möge: er sey ein Meister im accompagniren. Alles zum unentbehrlichen Unterricht und Behuf nicht nur einiger Herren Organisten und Clavicymbalisten ex professo, sondern aller Liebhaber der Music, zuförderst dere die der Haupt-Wissenschafft des Claviers, des General-Basses und des geschickten, manierlichen Accompagnements fleissig obliegen. Mit den nothwendigsten Erläuterungen und Anmerckungen bey jedem Exempel und mi einer ausführlichen, zur Probe dienenden theoretischen Vorbereitung über verschiede musicalische Merckwürdigkeiten versehen von Mattheson

Das forschende Orchestre, oder desselben dritte Eröffnung. Darinn Sensus vindiciae et quartae blanditiae, d. i. der beschirmte Sinnen-Rang und der schmeichelnde Quarten-Klang allen unparthey-ischen Syntechnitis zum Nutzen und Nachdencken, keinem Menschen aber zum Nachtheil sana ratione et autoritate untersuchet und vermuthlich in ihr rechtes Licht gestellet werden von Joanne Mattheson

Grundlage einer Ehren-Pforte, woran der tüchtigsten Capellmeister, Componisten, Musikgelehrten, Tonkünstler &c. Leben, Wercke, Verdienste &c. erscheinen sollen. Zum fernern Ausbau angegeben von Mattheson

Gültige Zeugnisse über die jüngste Matthesonisch-Musicalische Kernschrifft, als ein füglicher Anhang derselben, zum Druck befördert von Aristoxen, dem Jüngern

Johann Matthesons Grosse General-Bass-Schule. Oder: der exemplarischen Organisten-Probe zweite, verbesserte und vermehrte Auflage, bestehend in dreien Classen, als: in einer gründlichen Vorbereitung in 24 leichten Exempeln, in 24 schwerern Prob-Stücken: solcher Gestalt eingerichtet, dass, wer lie erste wol verstehet und in den beiden andern Classen alles rein trifft; so dann das darin Enthaltene gut anzubringen weiss, derselbe ein Meister im General-Bass heissen könne

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 Jean-Marc Warszawski
Dictionnaire des écrits relatifs à la musique
Novembre 1995-10 février 2019.
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