Né à à Grenoble, 14 mars 1709, mort à Paris, 2 avril 1785.
Philosophe et historien, frère de Condillac.
Il suit le séminaire de Saint-Sulpice, mais n'y reçoit que le sous-diaconat.
Il travaille pour le cardinal de Tencin, secrétaire d'État aux affaires étrangères.
Il Négocie en 1743, avec l'ambassadeur de Prusse un accord contre l'Autriche et en 1746, se consacre à ses travaux.
Influencé par les auteurs anciens (Tite-Live, Plutarque, Thucydide), il se rapproche par la suite des idées de Rousseau qui l'accuse de le piller.
Il rédige les Doutes proposés aux philosophes économistes sur l'ordre naturel et essentiel des sociétés politiques (1768), en réponse à L'Ordre naturel et essentiel des sociétés politiques, de Mercier de La Rivière (1767). Pour lui, la propriété privée est cause de désordre et d'injustice, l'intérêt personnel ne peut fonder l'activité économique.
il publie des Parallèles des Romains et des Français (1740), Le Droit public de l'Europe fondé sur les traités (1748), Observations sur l'histoire de France (1765). De la législation ou Principes des lois (1776), Du cours et de la marche des passions dans la société et Observations sur le gouvernement et les lois des États-Unis d'Amérique (1784).
Il participe à l'élaboration de la législation polonaise. Grimm juge qu'il est un écrivain un peu ennuyeux.
Lettres à madame la marquise de P. Sur l'Opéra («P»: Pompadour)
Parallèle des Romains et des François par rapport au gouvernement, Paris, Didot 1740.
Le droit public de l’Europe fondé sur les traités conclus jusqu’en l’année 1740 [3 v.] La Haye, J. Van Duren, 1746 ; Genève ; Paris : Bailly, 1776.
Observations sur les Grecs, Genève : par la Compagnie des libraires, 1749.
Observations sur les Romains [2 v.] , À Genève, par la compagnie des libraires [Paris, Laurent Durand]. M. DCC. LI (1751).
Des principes des négociations pour servir au Droit public fondé sur les traités, La Haye, 1757.
Entretiens de Phocion, sur l’introduction de la morale avec la politique, traduits du grec de Nicoclès, avec des remarques, Amsterdam : [s.n.], 1763.
Réponse de M. Abbé de Mably à M. Abbé Rome, 1764
Observations sur l’histoire de France [2 v.], Genève, par la Compagnie des libraires, 1765.
Observations sur l’histoire de la Grèce, ou Des causes de la Prospérité et des malheurs des Grecs, Genève, par la Compagnie des libraires, 1766.
Doutes proposés aux philosophes économistes sur l’Ordre naturel et essentiel des sociétés politiques, La Haye ; Paris, Nyon, Vve Durand, 1768.
Du commerce des grains, 1775
De l’étude de l’histoire à Monseigneur le prince de Parme, édition revue et corrigée, Maëstricht : Cavelier, 1778
De la législation, ou Principes des lois, nouvelle édition, Genève, Paris, Bailly, 1776.
Du gouvernement et des loix de la Pologne, Londres, s. n., 1781
De la manière d’écrire l’histoire, Paris, A. Jombert jeune, 1783.
Principes de morale, Paris, A. Jombert jeune, 1784.
Observations sur le gouvernement et les lois des États-Unis d’Amérique, 1784.
2018
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