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Bortkiewicz Sergueï
[Edouardovitch]
1877-1952

Bortkiewicz Sergueï

Né à Kharkov, en Ukraine, 28 février 1877, mort à Vienne le 25 octobre 1952.

Il est le quatrième enfant d'Eduard Bortkiewicz, propriétaire terrien aisé, et Sophia Uschinskaja, une pianiste accomplie. Il passe son enfance dans le domaine familial d'Artiomowka, près de Kharkov.

Il bénéficie des leçons de piano d'Ilja Slatin, le directeur de l'école de musique à Kharkov et d'Alfred Bensch.

Après ses études au Lycée de Kharkov, Bortkiewicz est envoyé à Saint-Pétersbourg en 1896, pour y étudier le droit et s'inscrit au Conservatoire impérial de musique. Il y étudie sous les directions d'Anatol Liadov (1855-1914) et de Karl von Arek (1842-1902).

Il prépare sérieusement ses examens de droit, mais en 1899, suite à des troubles estudiantins, l'université a fermé, obligeant les étudiants à refaire une année. Bortkiewicz renonce alors à son doctorat en droit. Il décide d'effectuer son service militaire d'un an au sein du régiment Nevski. Il est rapidement libéré à cause de la maladie, en été 1900. Il est de retour au domaine familial.

Il gagne Leipzig où il poursuit ses études musicales au Conservatoire avec Alfred Reisenauer (1863-1907), Salomon Jadassohn (1831-1902) et Karl Piutti (1846-1902). Ses études sont couronnées avec succès en juillet 1902, avec le Prix Schumann.

De retour à Kharkov, il épouse Elisabeth Geraklitova, une amie de sa soeur Vera, le 18 juillet 1904. Ils s'installent à Berlin, où ils vivent jusqu'en 1914.

Prélude, no 1 des trois pièces pour piano opus 6 (1906), par Jouni Somero.

Il donne des cours particuliers de musique, compose ses 20 premiers opus, essentiellement pour piano (éditées par Rather), qui servent ses récitals à Berlin, Leipzig, Munich et Vienne, aussi en, Russie, en France et en Italie. On compte en 1912 sa première pièce avec orchestre, un concerto pour piano et deux pièces pour orchestre en 1914. Il enseigne brièvement au conservatoire Klindworth-Scharwenka, dirigé à l'époque par Robert Robitschek.

Concerto pour piano no 1, en si♭majeur, dédicacé à Elisabeth Bortkiewicz, Opus 16, 1912, Marjorie Mitchell (piano), orchestre national de VIenne, sous la direction de William Strickland.

Il se lie d'amitié avec la cantatrice Emmy Destinn (Emílie Pavlína Věnceslava Kittlová, 1878-1930), à laquelle il dédie son opus 11 en 1909, Six pensées lyriques, pour piano. Il fait la rencontre du pianiste et compositeur néerlandais Hugo van Dalen (1888-1967), dédicataire des 12 études pour piano de 1924, qui créera plusieurs de ses pièces, dont le premier concerto pour piano, à Berlin, en 1913, avec l'Orchestre Blüthner sous la direction du compositeur.

Après la déclaration de la Première Guerre mondiale, Bortkiewicz, de nationalité russe, est assigné à résidence, puis contraint de quitter l'Allemagne. Après un passage en Suède (Stockholm) et en Finlande, il gagne Saint-Pétersbourg, puis se fixe à Kharkov, comme professeur de musique, et donne des récitals en duo avec le violoniste Franta Smit. Il compose son concerto pour violoncelle et orchestre (opus 20), dédicacé au pianiste Paul de Conne (1874-1959), créé à Budapest en 1923, et le concerto pour violon et orchestre opus 22, dédicacé à Franta Smit, créé à Prague par le dédicataire.

Kharkov est occupée par les Allemands, ce qui plaît à Bortkiewicz. Il se lie avec quelques officiers et sert d'interprète. Pendant les troubles de la Révolution de 1917, la famille doit une première fois fuir le domaine d'Artiomowka, y revient en juin 1919, grâce à une percée de l'armée blanche, puis après la chute de Kharkov, il séjourne avec son épouse à Yalta et décide d'embarquer pour Istanbul en novembre. Au cours de cet exode, sa mère et son beau-frère décèdent du Typhus à Novorossisk (au bord de la Mer noire, face à Yalta).

Soutenu par le pianiste de la cour du sultan, Ilen Ilegy, Bortkiewicz peut se produire en récital et trouver des élèves particuliers, se fait connaître dans les milieux diplomatiques. L'épouse de l'ambassadeur de Yougoslavie, Natalie Chaponitsch, dédicataire des trois morceaux de piano, opus 24, de 1922, lui organise des séances musicales.

Les conditions de vie sont favorables au couple, mais un milieu musical plus riche semble manquer au compositeur qui souhaite gagner Budapest ou Vienne (lettre à Hugo van Dalen du 18 août 1921). Il économise à cette fin, et grâce à l'aide de l'ambassadeur de Yougoslavie obtient un visa, se fixe, après être passé par Belgrade, provisoirement à Sofia, en attendant son visa pour l'Autriche.

Ils peuvent entrer en Autriche le 22 juillet 1922, ils s’installent Baden jusqu'en 1923, puis à Vienne, où Bortkiewicz retrouve son ami et condisciple du Conservatoire de Saint-Pétersbourg, Paul de Conne.

Concerto pour piano no 2, pour la main gauche, pour Paul Wittgenstein (Rahter 1924). I. Allegro dramatico, II. Tranquillamente, III. Meno mosso, Opus 28, 1924, Stefan Doniga (piano), Orchestre philharmonique Janáček, sous la direction de David Porcelijn, conductor.

Bortkiewicz reprend ses tournées de concerts, notamment avec Franta Smit, avec lequel il joue à la Haye le 29 janvier et le 6 février 1923. Il compose une dizaine d'œuvres, donc le concerto pour la main gauche, à la demande du virtuose Paul Wittgenstein, estropié lors de la Première Guerre mondiale. L'œuvre est créée à Vienne le 29 novembre 1923, sous la direction d'Eugen Pabst. Son troisième concerto pour piano est créé dans la même ville, en juin 1927, par Maria Neuscheller, sous la direction du compositeur.

Dix Préludes, pour piano (Rahter 1926). En ré majeur, en la majeur, en do♯mineur, en fa♯mineur, en ré♭majeur, en si♭majeur, en si♭majeur. Opus 33, 1936, par Jouni Somero.
Concerto pour piano no 3, en do mineur, « Per aspera ad astras », dédicacé à Paul de Conne, Opus 32, 1926, Stefan Doniga (piano), Orchestre phiharmonique Janáček, sous la direction de David Porcelijn.

En 1928, après un séjour de six mois à Paris, Sergei et Elisabeth Bortkiewicz gagnent Berlin en avril 1929, après avoir échoué à obtenir une place de professeur de piano à Vienne par l'intermédiaire du compositeur Joseph Marx. La crise et la montée du nazisme perturbent la vie économique, sociale et artistique berlinoise. Le personnel administratif a été remplacé, il n'arrive ni à faire jouer son (unique) opéra, ni à subvenir aux besoins de sa famille, malgré les aides financières de van Dalen.

Il revient définitivement à Vienne, chassé comme ressortissant russe, en 1935. C'est une période de grandes difficultés financières. Le couple est régulièrement soutenu par Hugo van Dalen. Pour gagner quelque argent, Bortkiewicz traduit en allemand les échanges épistolaires de Piotr Illitch Tchaïkovski avec Nadejda von Meck, publiés en 1938. La Seconde Guerre mondiale n'arrange pas les affaires du compositeur.

Symphonie no 2, en mi♭majeur, 1937), Opus 55,1937, « Philharmonia », Orchestre symphonique académique de Chernigovde (Ukraine), sous la direction, de Mykola Sukach.

Sa seconde sonate pour piano est créée à Vienne le 29 novembre 1942, dans la salle de la Musikverein, et par Hugo van Dalen à Amsterdam le 9 février 1944.

À la fin de la guerre, les Bortkiewicz sont si éprouvés, que leur ami, le docteur Dr. Walter Zdrahal, les admet à l'Hôpital Franz Josef de Vienne.

À la rentrée de 1945, il est nommé directeur d'études au Conservatoire municipal de Vienne. Le 8 décembre 1945, il écrit à son ami Hans Ankwicz-Kleehoven (1883-1962), être réfugié dans la salle de bain, une pièce assez petite pour être chauffée avec une lampe à gaz, et dit enseigner au Conservatoire avec une température de 4°.

En 1946, Hans Ankwicz-Kleehoven prend l'initiative de créer une Société pour la promotion de l'œuvre de Bortkiewicz, qui est inaugurée le 10 avril 1947 à l'Akademie schillerplatz. Cette société organise des séances musicales, une par mois, de novembre à mai, auxquelles le compositeur prend part. La société est dissoute le 6 mai 1973.

Il prend sa retraite en 1947, avec une pension confortable, il est diagnostiqué maniaco-dépressif. Il meurt le 4 octobre 1952, après quelques jours d'hospitalisation et une opération. Son épouse meurt le 9 mars 1960. Ils sont inhumés au cimetière central de Vienne.

Jusqu'en 1952, il a gardé le même style, dans la tradition romantique russo-polonaise, lyrique et souvent enflammé avec de belles couleurs orchestrales, et aux excellentes petites formes pianistiques.


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Catalogue des œuvres

Une partie de ses partitions, stockées chez ses éditeurs, notamment Rahter, ont disparu dans les Bombardements de Leipzig au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Opus 1, Concerto pour piano (détruit par le compositeur).

Opus 2, 1904, Six Lieder pour voix et piano, sur des poèmes d'Emmy Destinn, Erna Heinemann et Heinrich Heine (manuscrit, 1904).

Opus 3, 1906, Quatre pièces pour piano, dédicacées à Alfred Reisenauer, comtesse d'Osten-Sacken, Sophie Bortkiewicz et Julie Charine. 1. Capriccio, 2. Etude, 3. Gavotte-Caprice, 4. Primula Veris.

Opus 4, 1905, Impressionen, 7 pièces pour piano, dédicacées à Xaver Scharwenka (Rahter 1907). 1. Vieux portrait, 2. Étude d'oiseaux, 3. Tempête, 4. Après la pluie, 5. Bergers et bergères, 6. Au clair de la Lune, 7. Bal masqué.

Opus 5, 1907, Minuit, 2 pièces pour piano, dédicacées à Ernst Seger (Ries & Erler 1907) .

Opus 6, 1906, Trois pièces pour piano, dédicacées à Harald André (Rozsavolgyi 1908). 1. Prélude, 2. Valse triste, 3. Étude.

Opus 7, 1908, Deux pièces pour piano, dédicacées à Edgar Smolian (Ries & Erler 1908). 1. Melodie, 2. Menuet-Fantaisie.

Opus 8, 1908, Esquisses de Crimée, 4 pièces pour piano, dédicacées à Julie Charine (Ries & Erler 1908). Les Rochers d'Outche-Coche, Caprices de la Mer, Idylle Orientale, Chaos.

Opus 9, 1907, sonate pour piano no 1, en si majeur (Rahter 1909). Allegro ma non troppo ; Andante mesto e molto espressivo ; Presto.

Opus 10, 1908, Quatre pièces pour piano, dédicacées à Paul de Conne (Rahter 1909. Ballade, Mazurka, Fontaine Luminuese, Étude.

Opus 11, 1909, Six pensées lyriques, pour piano, dédicacées à Emmy Destinn (Rahter 1909). sol majeur, mi mineur, mi majeur, mi majeur, la♭majeur, ♭majeur.

Opus 12, 1910, Trois pièces pour piano, dédicacées à Jolanda Méro (Rozsavolgyi 1910).

Opus 13, 1910, Sechs Präludien, pour piano (Rahter 1910).

Opus 14, 1911, Aus meiner Kindheit, 6 pièces faciles pour piano (Rahter 1911). 1. Was die Amme sang, 2. Das dunkle Zimmer, 3. Die Tanzstunde, 4. Erste Liebe, 5. Erster Schmerz, 6. Wenn ich erst groß bin.

Opus 15, 1911, Zehn Etüden (10 études), pour piano dédicacées à Alfred Reisenauer (Rahter 1911) (Kistner & Siegel 1913).

Opus 16, 1912, Concerto pour piano no 1, en si♭majeur, dédicacé à Elisabeth Bortkiewicz .

Opus 17, 1914, Lamentationen et Consolationen, 8 pièces pour piano, dédicacées à Moriz Rosenthal (cahier I) et Vera de Berens (cahier II) (Kistner & Siegel 1914).

Opus 18, 1914, Russische Tänze, pour orchestre ; version en duo de pianos, dédicacée au professeur Louis Thern (Kistner & Siegel 1914).

Opus 19, 1914, Othello, poème symphonique (Kistner & Siegel 1924).

Opus 20, 1915, Concerto pour violoncelle et orchestre, en do mineur (Rahter 1922).

Opus 21, 1922, Der kleine Wanderer, 13 miniatures pour piano, dédicacées à T.W.G. Settle (Rahter 1922). 1. Der Kleine Wanderer, 2. Im Schlitten, 3. Das Lebewohl, 4. Abfahrt des Zuges, 5. Durch die Steppe, 6. In Polen, 7. Venedig, Gondellied, 8. Neapel, Volkslied, 9. Frankreich, Volkslied, 10. Spanien, Serenade, 11. England, Schottischer Tanz, 12. Alt-Deutschland, 13. Norwegen.

Opus 22, 1922, Concerto pour violon et orchestre, en mineur (Rahter 1923). I. Allegro deciso, II. Poème: Largo, III. Andantino — Alla marcia.

Opus 23, 1918, Sieben Gedichte von (sept poèmes de ) Paul Verlaine, cycle de Lieder (Rahter, 1925). 1. La lune blanche (de la Bonne chanson) : Über dem Walde leuchtet der Mond, 2. Green : Grün, 3. Un grand sommeil noir : Ein schwarzer düst'rer Traum, 4. Le piano que baise une main frêle : Das Klavier liebkost von dem Händchen, 5. Il pleure dans mon coeur : Es weinet mein Herz, 6. La femme et la chatte : Die Frau und die Katze, 7. Le ciel est par-dessus le toit : Der Himmel dort über dem Dach.

Opus 24, 1922, Trois morceaux, pour piano, dédicacés à Natalie Chaponitsch (Rahter 1922). Nocturne (Diana), Valse Grotesque (Satyre), Impromptu (Eros).

Opus 25, 1922, Trois pièces pour violoncelle et piano (Rahter, 1924). Romance, Gavotte, Valse.

Opus 26, 1922, Sonate en sol mineur pour violon et piano (Rahter, 1924).

Opus 27, 1924, Trois valses, pour piano, dédicacées à Lubka Kolessa (Rahter 1924).

Opus 28, 1924, concerto pour piano no 2, pour la main gauche, pour Paul Wittgenstein (Rahter 1924). I. Allegro dramatico, II. Tranquillamente, III. Meno mosso.

Opus 29, 1924, Douze nouvelles études (Zwölf neue Etüden), dédicacé à Hugo van Dalen pour piano, dédicacées à Hugo van Dalen (Rahter 1924). 1. La blonde (sol majeur), 2. La rousse (mi majeur), 3. La brune (do♯ mineur), 4. Le philosophe (do♯ mineur), 5. Le poète, pour la main gauche seule (fa♯ majeur), 6. Le héros (mi♭ majeur), 7. Le mystérieux inconnu (sol mineur),8. Le jongleur ( majeur), 9. Celui qui aime au clair de la lune. Étude, du tremolo (mi majeur), 10. Don Quichotte (do majeur), 11. Hamlet (mi♭ mineur), 12. Falstaff ( majeur).

Opus 30, 1925, Musikalisches Bilderbuch, d'après les contes d'Andersen, 12 pièces pour piano, dédicacé à Mr. Abby de Averitt (Rahter 1925). 1. Die Prinzessin auf der Erbse, 2. Die Glocke, 3. Der standhafte Zinnsoldat, 4. Der Engel, 5. Die Blumen der kleinen Ida, 6. Die Nachtigall, 7. Es ist ganz gewiß, 8. Das Kind im Grabe, 9. Der Schmetterling, 10. Das häßliche junge Entelein, 11. Goldschatz, 12. Das eherne Schwein.

Opus 31, 1925, Russische Weisen und Tänze, pour piano à quatre mains, dédicacées à Grace Dike (Rahter 1926).

Opus 32, 1926, concerto pour piano no 3, en do mineur, « Per aspera ad astras », dédicacé à Paul de Conne (Rahter 1927). 1. Grave, 2. Cadenza, 3. Andante, 4. Lento, Maestoso, Solennel, 5. Moderato.

Opus 33, 1926, Dix Préludes, pour piano (Rahter 1926). En majeur, en la majeur, en do♯mineur, en fa♯mineur, en ♭majeur, en si♭majeur, en si♭majeur.

Opus 34, 1927, Träume (Nox erat - et caelo fulgebat luna serena). Ein Nachtstück, pour orchestre (manuscrit).

Opus 35, 1928, Ein Roman, 8 pièces pour piano, dédicacées au professeur Isidor Philipp (Kistner & Siegel 1928). 1. Begegnung, 2. Plauderei, 3. Erwachende Liebe, 4. Auf dem Ball, 5. Enttäuschung, 6. Vorwürfe, 7. Ein Brief, 8. Höchstes Glück.

Opus 36, 1924, Sonate pour violoncelle et piano (manuscript, 1924).

Opus 37, 1926, Tausendundeine Nacht, pour suite de ballet « orientale », pour orchestre ; pour piano, dédicacée à Waldemar Runge (Rahter 1928). 1. Der Kalif Harun-al-Raschid ; Le calife Haroun-al-Raschid (mi♭majeur), 2. Geschichte des armen Fischers ; Histoire du pauvre pêcheur (mi mineur), 3. Tanz der jungen Mädchen ; Danse des jeunes filles ( majeur), 4. Orientalischer Tanz ; Danse orientale (fa♯ mineur), 5. Das verzauberte Schloß ; Le château enchanté (mi mineur), 6. Zobeïde (mi majeur), 7. Tanz der Trauer ; Danse triste ( mineur), 8. Tanz der drei Schwestern ; Danse des trois sœurs (Zobède, Sophie et Amine) (sol mineur), 9. Bacchanale (ré majeur), 10. Der böse Zauberer entschluepft aus der Flasche ; Le méchant sorcier sort de la bouteille ( majeur).

Opus 38, 1928, Trio avec piano (manuscrit 1925).

Opus 39, 1930, Kindheit, 14 pièces faciles pour piano, d'après le roman de Léon Tolstoï (Litolff 1930). 1. Der Lehrer, 2. Maman, 3. Der Vater, 4. Grischa, der wandernde Mönch, 5. Katienka & Liubotschka, Polka, 6. Kindheit, 7. Die Amme, 8. Die Jagd, 9. Robinson-Spiele, 10.Vielleicht erste Liebe, 11. Die Gäste kommen, 12. Quadrille, 13. Mazurka, 14. Der Tod der Mutter.

Opus 40, 1931, Sieben Präludien (7 préludes) pour piano, dédicacés à Maria Neuscheller (Litolff 1931).

Opus 41, 1931 ?, Suite pour violoncelle seul.

Opus 42, 1931, Ballade, pour piano, dédicacée à Celeste Chop-Groenevelt (Litolff 1931).

Opus 43, 1931, Hafis Lieder, sur des poèmes de Hans Bethge, pour voix et orchestre, ou orgue ou piano (manuscrit 1931).

Opus 44, 1934, Des Frühlings und des Pans Erwachen : ein lyrisches intermezzo nach Gemälden von Sandro Botticelli, pour violon et orchestre (manuscrit 1934).

Opus 45, 1935, Russische Rhapsodie, pour piano et orchestre (manuscrit 1935).

Opus 46, 1932, Elegie, pour piano; dédicacée à Helene Hundeiker (Litolff 1932).

Opus 47, 1932, Russische Gedichte, Lieder sur des poèmes de Vladimir Fedorow (manuscrit 1932).

Opus 48, 1932, Im 3/4-Takt, 6 pièces pour piano dédicacées à Herman Hoppe (Litolff 1933).

Opus 49, 1933, Deux pièces pour piano (manuscrit 1933).

Opus 50, 1938, Akrobaten, opéra en 3 actes, sur un livret du compositeur, d'après le nouvelle de Hermann Bang, Die vier Teufel (manuscrit 1932).

Opus 51, Österreichische Suite (Suite autrichienne), pour orchestre à cordes. (Universal Edition 1939).

Opus, 52, 1945, Symphonie no 1, en majeur, « Aus meiner Heimat » (manuscrit 1935). 

Opus 53, 1946, Ouvertüre zu einer Märchenoper (ouverture pour un opéra féérique), pour orchestre (manuscrit 1935).

Opus 54, 1938, Marionetten, 9 pièces pour piano (Simrock 1938). 1. Russisches Bauernmädchen, 2. Der Kosak, 3. Spanierin, 4. Tirolerin, 5. Zigeuner, 6. Marquise, 7. Der Chinese, 8. Teddybär, 9. Kasperl-Harlekin.

Opus 55,1937, Symphonie no 2, mi♭majeur (manuscrit 1937).

Opus 56, 1946, Im Park, cycle de Lieder sur des poèmes de Curt Böhmer, pour voix et piano (Leipzig, 1946).

Opus 57, 1939, Heitere Suite, pour grand orchestre (Manuscrit 1939).

Opus 58, 1940, Jugoslawische Suite, « Adris » pour orchestre (manuscrit 1939).

Opus 59, 1940, Lyrica Nova, 4 pièces pour piano (Universal Edition 1940).

Opus 60, 1942, sonate pour piano no 2, en do♯mineur, dédicacée à Hans Ankwicz-Kleehoven (manuscrit 1942).

Opus 61 1942, Miscellana, Fantasiestücke, 6 pièces pour piano (manuscript 1942).

Opus 62, 1942, Sternflug des Herzens, 7 Lieder sur des poèmes de Grete Körber, avec accompagnement de piano, dédicacés au Dr. Ing. Fritz Vogel (Kliment, 1947).

Opus 63, 1945, Suite pour violon et piano (Kliment, 1946).

Opus 64, 1945, Trois mazurkas, pour piano (manuscript 1945).

Opus 65, 1946, Quatre pièces pour piano (Doblinger 1947). 1. Chant sans paroles ; Lied ohne Worte (mi majeur), 2. Étude (mi mineur), 3. Epithalame (Chant nuptial), pour la main gauche seule ; Hochzeitsang (do♯major), dédicacée à Rudolf Horn, 4. Capriccio alla Pollaca (do♯minor).

Opus 66, 1947, Préludes, 6 pièces pour piano, dédicacés à Helene Mulholland (manuscrit 1947).

Opus 67, 1948, Quatre Lieder, sur des poèmes de Joseph Bubl, pour voix et piano (manuscrit 1948).

Opus 68, 1948, Tom Sayer's Abenteuer, 6 pièces faciles pour piano (manuscrit 1948).

Opus 69, 1948, Trois Lieder, sur des poèmes d'Arthur Schopenhauer (manuscrit 1948).

Opus 70, 1950, Cinq esquisses de femmes, 5 pièces pour piano (manuscrit 1950).

Opus 71, 1950-1951, Drei Melodramen, Lieder sure des poèmes de Dimitri Merechkovski, Ivan Tourguéniev, Grete Körber (manuscrit 1951).

Opus 72, 1951-1952, Six Lieder, sur des poèmes de Sergei Bortkiewicz, Gräfin Marie Bienerth-Schmerling, Grete Körber (manuscrit 1952).

Opus 73, 1851-1852, Trois Lieder, sur des poèmes de Walter Zdrahal, Alexandra Ankwicz-Kleehoven (manuscript 1952).

Opus 74, 1952, Trois Lieder, sur des poèmes d'Edmund Schwab (manuscrit 1952).

Bibliographie

Bortkiewicz Sergei, Erinnerungen. Dans « Musik des Ostens » (6), 1971, p. 136-169.

Feldman Ria, Musikwissenschaftliche Anmerkungen zu Sergei Bortkiewicz. Dans « Musik des Ostens » (6), 1971, p. 170-188.

Paul Elke, Sergei Bortkiewicz, Leben und Werk (thèse). Musikpädagogisches Institut, Innsbruck 2002.

Thadani B., Sergei Bortkiewicz, Recollections, letters and documents, translated from the German and annotated. Cantext publications, 2001.

 Jean-Marc Warszawski
2017

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