18 février 2019 —— Jean-Marc Warszawski.
Danza la vida, Jürg Eichenberger (violoncelle), Eriko Kagawa (piano), œuvres d'Astor Piazzola, José Bragato, Erik Satie. Solo musica 2018 (SM 278).
Enregistré les 5-7 septembre 2017 au Studio 1 de Zürich.
Après avoir étudié en Suisse, en Autriche et en Allemagne, le violoncelliste Jürg Eichenberger achève brillamment sa formation à la Haute-École de musique de Lucerne, où il enseigne aujourd’hui. Il s’est produit avec de nombreux ensembles chambristes de Suisse, notamment le Chamber Soloists Lucerne, qui sera une nouvelle fois en tournée aux États-Unis d’Amérique et en Argentine l’été prochain. C’est d’ailleurs au cours d’une de ces tournées, en 2004, qu’il fit la rencontre de José Bragato et de son amitié partagée. Décédé en 2017, José Bragato, également violoncelliste, compositeur, arrangeur, promoteur du tango nuevo (son tango Graciela y Buenos Aires est fort célèbre), a été le violoncelliste des ensembles d’Astor Piazzolla. Ce cédé lui rend hommage, avec un programme pour violoncelle et piano, comprenant son célèbre tango, souvenir de Graciela Garcia, son amour de jeunesse, et d’arrangements de pièces d’Astor Piazzolla.
Au piano, Eriko Kagawa. Elle est de longue date, sur scène et en studio, une complice en duo du violoncelliste. Elle a suivi les cours de la Haute-École de musique de Musashino, puis s’est perfectionnée à Dresden et à Winterthur. Elle enseigne à Schaffhausen et à Zürich, participe activement à la vie musicale de Suisse où elle s’est mariée avec Daniel Fueter, accompagnateur, compositeur et arrangeur, actif dans la musique de théâtre, la chanson, la musique pour chœur, enseignant la composition de la chanson. Ses arrangements d’œuvres d’Erik Satie (« quatre chapitres » pour le cent-cinquantième anniversaire du compositeur) s’entrelacent aux œuvres de Piazzola et Bragato.
Histoire de rappeler qu’Olga Satie, la sœur, détestée, semble-t-il, mais tout aussi fantasque et pianiste que son frère Erik a immigré en Argentine.
Un beau mariage de tango un peu sédaté, allégé des accents trop désespérés, et de séquences aux allures de cabaret parisien des années folles. La légèreté française. Un piano égal sans excès et fluide, chacun ne sait pas combien les discontinuités rythmiques du tango sont une difficulté pour les pianistes classiques, une belle pureté sonore au violoncelle, un très bon moment musical, Danza de la vida !
Astor PIazzolla - José Bragato, Oblivion (extrait), plage 9.Bragato / PIazzolla, 1. Introduccion al Angel, 2. Milonga del Angel, 3. La Muerte del Angel
Erik Satie, chapitre 1, 4. Prélude, 5. Valse-ballet, 6. Caresse, 7. Le Piccadilly.
José Bragado, 8. Graciela y Buenos Aires
Bragado Piazzolla, 9. Oblivion
Erik Satie, chapitre 3, 10. Nocturne no 1, 11. nocturne no 2, 12. nocturne no 3.
Bragato / Piazzolla, 13. Adiós Nonino
Erik Satie, Chapitre 2, 14. Fâcheux exemple, 15. Exercice, no 1, 16. Exercice no 2, 17. Exercice no 3, 18. Exercice no 4
Bragado / Piazzolla, 19. Resurreccion del Angel
Erik Satie, Le piège de Méduse : 20. Quadrille, 21. Valse, 22. Pas vite, 23. Mazurka, 24. Un peu vif, 25. Polka, 26. Quadrille
Astor Piazzolla : Le grand tango.
Les œuvres pour violon et piano de Louis Aubert —— Les dialogues des Carmélites au théâtre de Krefeld —— Musiques de scène sous la iiie République —— Trois grands motets de Michel Richard Delalande.
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Dimanche 29 Janvier, 2023